Bonjour les amis,
Il y a quelques mois de cela je suis tombé sur un article intéressant dont je vous laisse prendre connaissance sur le lien ci-dessous.
Pourquoi arrête-t-on d'écouter de nouveaux artistes en vieillissant ?
Accès au contenu principal Non, ce n'est pas parce que c'était mieux avant. Mais selon plusieurs études, devenir parent est l'un des moyens les plus sûrs pour devenir musicalement ringard. "Les...
Je pense qu'il y a toute une partie de notre comportement qui est bien observée dans cet article. Je dirais même plus: ce comportement est mesuré statistiquement, scientifiquement.
Ça me fait sourire cette définition de l'âge de la "paralysie musicale" mais je dois reconnaître qu'il y a une grande part de vérité psychologique dans cette observation.
Ecouter un nouvel artiste (et surtout écouter une nouvelle forme musicale) requiert un vrai effort et, en réalité, passé un certain âge, la plus grande majorité d'entre nous ne le fait pas, bien que nous nous en défendions.
On préfère effectivement rester dans sa zone de confort.
Malgré tout, et c'est le paradoxe, rien ne m'empêchera de penser que j'ai vécu un âge d'or de la musique populaire avec l'émergence de groupes comme LES BEATLES (pour ne prendre rien qu'eux) mais aussi LED ZEPPELIN, PINK FLOYD, GENESIS,...etc...etc...je pense que certaines oeuvres que j'ai aimées dans ma jeunesse resteront à la postérité et la meilleure preuve c'est que nos enfants et petits-enfants en écoutent certaines aujourd'hui.
Ce à quoi on me répondra que toutes les époques ont leurs chefs d'oeuvre qui resteront à la postérité.
Et bien, si on parle de musique populaire ce n'est pas complètement clair pour moi.
Si on compare les productions musicales populaires (en quantité et en qualité) des années 1960/1980 avec les années 2000/2020, pour moi il n'y a pas photo.
Si on refait cette comparaison entre ces deux époques en se limitant seulement à la chanson française, encore une fois, je crois pouvoir dire qu'il n'y a pas photo car la première époque citée consacre l'âge d'or de la chanson française avec de nombreux titres universellement connus. Il y a un autre élément qui est pour moi un indicateur: je vis en Espagne et j'entends moins de productions françaises sur les radios espagnoles que ce n'était le cas il y a trente ans. Le dernier grand artiste français que les espagnols connaissent c'est Francis Cabrel (avec une petite exception pour ZAZ qui arrive à percer sur le marché espagnol mais on ne peut pas affirmer que ZAZ "renouvelle" un genre vu qu'elle est très inspirée par des styles préexistants qui sont justement un peu rétro).
Revenons au thème de l'article: oui je crois que nous sommes moins ouverts et moins réceptifs à la nouveauté en prenant de l'âge mais, par ailleurs, toutes les époques ne sont pas pareilles. L'un n'empêche pas l'autre...
Un dernier point que j'aimerais éclaircir: l'article parle du fait que chacun d'entre nous a sa zone de confort musical dans laquelle il se sent à l'aise.
Encore une fois c'est vrai et faux à la fois. Je ne passe pas mon temps à réécouter ce qui m' a enthousiasmé durant ma jeunesse pour la bonne et simple raison que je n'en ressens pas le besoin. Un album comme HARVEST de Neil Young, je l'ai écouté des milliers de fois et il fait partie de mon ADN. Il est dans mon esprit, il est intériorisé, et donc je ne ressens pas le besoin de l'écouter.
Par contre c'est vrai qu'il y a beaucoup de productions de ma zone de confort que je découvre encore aujourd'hui avec 20 ou 40 ans de retard, et avec plaisir...Merci Youtube !
Je reconnais donc que je suis moins ouvert à la nouveauté mais je dédie aussi une grande partie de mon temps à combler des grosses lacunes musicales en écoutant et en découvrant des chefs d'oeuvre de la musique classique. Rien qu'un seul exemple: j'ai consacré un de mes billets dernièrement au DON GIOVANNI de Mozart. Et bien je me suis préparé à la représentation à laquelle j'ai assisté en étudiant l'histoire de cette oeuvre et son contenu, ce qui m'a quand même pris plusieurs heures.
Enfin, en tant que choriste, je dédie de nombreuses heures de la semaine à apprendre et à répéter des pièces composées à 4 voix. Donc, paradoxalement, quand on fait de la musique (même en tant qu'amateur) ça laisse moins de temps pour écouter ce que font les autres.
Je terminerai en disant que, bien évidemment, je suis quand même d'accord avec l'idée principale de l'article. Il faut savoir rester curieux des nouveautés et des musiques de notre temps.
Mais encore une fois il faut s'entendre sur le mot nouveauté: une nouveauté doit à la fois être originale et présenter un vrai intérêt esthétique...
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