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2 avril 2023 7 02 /04 /avril /2023 17:41

Bonjour les amis,

J'ai déjà consacré un certain nombre de billets à la question TRANS et notamment au fait que la récente loi espagnole ne protège pas bien, de mon point de vue, ni les femmes, ni les hommes et ni les transsexuels.

Mais il y a un autre effet collatéral qui me perturbe terriblement et qui concerne la liberté d'expression. En général, quand j'écris un billet d'humeur je ne me prends pas la tête à me demander si mon article pourrait faire l'objet d'une plainte. Je suis démocrate et je connais les lignes rouges à ne pas franchir: apologie du racisme, incitation à la haine, apologie de la violence, apologie du terrorisme, etc...

Mais avec la question TRANS l'affaire se complique. La nouvelle loi dit que toute personne ayant changé de sexe appartient de facto au nouveau sexe qui lui est attribué  et doit être traitée en tant que tel. Jusque là je prends acte et je n'ai rien à opposer. "La loi c'est la loi" comme disait Bourvil !

Mais a-t-on encore le droit de penser et de dire que la Loi fait prévaloir le ressenti des citoyens sur leur réalité biologique? 

La plainte déposée contre Dora Moutot nous indique que ce n'est pas clair. Je vous laisse prendre connaissance de l'affaire sur cet article de Marianne. Il faut bien évidemment écouter la vidéo qui est sur l'article dans laquelle on entend les propos  de Moutot qui font l'objet de la plainte.

Quand Dora Moutot dit que Marie Cau est un "homme transféminin", on peut ne pas aimer l'expression et dire les choses autrement mais là on joue sur les mots. C'est une réalité que nous savons tous que la Maire a obtenu un changement de sexe après en avoir fait la demande. Je n'y vois aucune trace de haine ou d'incitation à la haine.

Une vérité factuelle devient-elle hors-la-loi ? Affirmer un fait objectif et vérifiable peut-il être assimilé à une forme d'incitation à la haine?

Est-ce qu'on ne marche pas sur la tête?

Le vrai délit serait de nier à Marie Cau son droit à être traitée comme une femme mais ce n'est pas ça que dit Moutot.

Moutot ne prend pas pour argent comptant la théorie Queer qui voudrait nous faire croire que le genre ne serait qu'une construction sociale. C'est ça qu'elle essaie d'expliquer sur le plateau TV, et c'est pour ça qu'elle se fait immédiatement taxer de membre de la fachosphère par Marie  Cau. Rien de moins ! Voila maintenant que les adeptes de la très douteuse et très controversée Queer theory veulent assimiler leurs contradicteurs  à des nazis, leur donner des leçons d'éthique et de morale et les sermonner.

Je m'en étrangle.

Faut-il avoir peur de prononcer certains mots? Devrai-je confectionner à l'avenir une liste de mots à bannir sous peine de déclencher le courroux de certaines associations?

Pourtant j'ai besoin de certains mots. 
Par exemple j'ai besoin de l'expression "homme biologique" ou "femme biologique" pour parler des personnes qui ont un sexe déclaré  en accord avec leurs chromosomes. Ce n'est pas de la discrimination, c'est simplement une terminologie dont j'ai besoin si je veux entrer dans un débat sur la question trans et expliquer de quoi je parle.

La question pourrait être: Peut-il encore y avoir débat ?...apparemment les adeptes  de la théorie Queer croient qu'ils peuvent criminaliser ceux qui ne pensent pas comme eux et qui l'expriment ouvertement.

Fini l'esprit des Lumières ! Fini la liberté d'expression ! Fini la phrase de Voltaire disant: "Je ne suis pas d'accord avec vous mais je me battrai pour que vous puissiez le dire".

La France succombe au wokisme anglo-saxon, tourne le dos à sa propre histoire et à ce qui a fait sa grandeur.

Hier j'ai été très frappé de voir que NOTA BENE, un prof d'histoire youtubeur qui fait des petites vidéos toujours très instructives, s'est auto-censuré en supprimant une de ses productions dans laquelle il avait utilisé le mot "mutilation" pour parler de mastectomie.

Ce mot a été considéré comme de la transphobie par des internautes.

NOTA BENE s'est aplati complètement devant les inquisiteurs TRANS, a présenté ses excuses et fait son mea culpa. Les bras m'en tombent car j'avais jusque hier encore une certaine estime pour NOTA BENE.

Alors je vous donne la définition du Larousse.

"MUTILATION: Atteinte volontaire à l'intégrité physique d'une personne entraînant la perte d'un membre."

Et je vous pose la question. En quoi la mastectomie ne serait pas une mutilation?

Que ce soit pour extirper une tumeur cancéreuse ou pour changer de sexe, la mastectomie est bien évidemment une mutilation. NOTA BENE n'avait rien dit de répréhensible.

Encore une fois on marche sur la tête et le fait de voir un prof succomber à l'inquisition wokiste me remplit d'amertume, de honte et de préoccupation pour l'avenir de notre liberté.

Voici maintenant la vidéo dans laquelle NOTA BENE s'aplatit complètement...😲😥

Il s'excuse à plusieurs reprises comme s'il avait commis une énorme bourde. Non mais je rêve...dites-moi que je rêve...dites-moi que c'est juste un mauvais rêve...

Voltaire où es-tu? Au secours ! Reviens ! Même les profs d'histoire ont perdu leurs repères moraux...

Revenons à la liberté d'expression. L'OMS affirme depuis 2019 que la dysphorie de genre n'est plus un trouble mental. Je m'en réjouis pour les trans qui obtiennent une "dépathologisation" de leur condition.

Mais encore une fois, si j'en crois les psychiatres professionnels (c'est à dire des médecins et des  scientifiques), il y a de plus en plus de jeunes séduits par la Queer Theory qui croient y trouver une réponse à leur mal-être, quitte ensuite à être obligés de faire une cure de "détransition" après avoir subi les dures séquelles parfois irréversibles d'une transition.

Je me résume. La dysphorie de genre n'est pas un trouble mental mais des psychiatres m'expliquent qu'il y a un pourcentage très important de personnes qui croit en être atteint et qui ne l'est pas. 

Donc, si ces personnes croient en être atteintes et qu'elles ne le sont pas, j'ai bien affaire à une forme de  trouble mental, non? Tout du moins pour certaines d'entre elles...Comprenez-moi bien. Je ne parle pas de tous les trans mais de ceux qui se trompent sur eux-mêmes.

Ai-je encore le droit d'écrire ça? Ai-je encore le droit d'écrire que pour certaines personnes qui veulent changer de sexe ça tourne pas bien rond dans leur tête et que ce sont des choses qui arrivent de plus en plus?

Les psys sont-ils eux aussi hors-la-loi?

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26 mars 2023 7 26 /03 /mars /2023 07:04

Bonjour les amis,

Je vous ai expliqué ces dernières semaines que j'étais vivement en désaccord avec Irene Montero, la ministre de PODEMOS qui a fait promulguer en Février de cette année une nouvelle loi qui est censée mieux prendre en compte les droits des membres de la communauté trans.

Je suis bien évidemment en faveur d'une nouvelle loi qui aide à mieux défendre des personnes souffrant de discriminations, mais toute bonne loi qui veut établir de nouveaux droits doit le faire en vérifiant bien que  ceux-ci ne vont pas à l'encontre d'autres droits préexistants. Et c'est là que le bât blesse.

En effet, la loi MONTERO permet à tout citoyen qui le désire de changer de sexe sur sa simple bonne foi.

Oui, vous m'avez bien compris. L'administration ne vérifiera pas si la demande de changement de sexe n'est pas motivée par des prétextes purement opportunistes comme, par exemple, celui d'exercer une concurrence déloyale vis-à-vis des vraies femmes biologiques.

Pas la peine de sortir de Saint-Cyr pour comprendre que l'utilisation de la nouvelle loi à des fins très contestables sera une situation prévisible qui va devenir de plus en plus fréquente.

Cette semaine nous avons déjà eu un premier cas d'école qui est relaté dans l'article ci-dessous. Si vous ne comprenez pas l'espagnol le traducteur Google vous filera un petit coup de main. Par ailleurs je vous résumerai ensuite l'affaire en quelques lignes.

Résumons-nous. Le candidat au concours pour entrer dans la police municipale de Torredolones avait passé avec succès les épreuves écrites en tant qu'homme puis, quand est arrivé le moment de passer aux épreuves sportives, il s'est présenté avec un acte notarié montrant qu'il avait demandé à changer de sexe. Donc il a demandé à passer les épreuves pour femmes avec, entre autres, le lancer d'un medecine-ball de 3 kg au lieu de 5 kg. En attendant que l'affaire se résolve le jury du concours d'accès à la police a fait passer au candidat les 2 épreuves, masculines et féminines. Le candidat qui, par ailleurs a le physique d'un homme bien musclé et bien préparé, a évidemment obtenu et de loin la meilleure note dans la catégorie femme.

Quelle que soit la fin de cette histoire, le problème est d'ores et déjà posé et la Loi Montero va provoquer de vrais casse-têtes dans plein de situations car elle ne répond pas aux difficultés qu'elle a elle-même engendrées.

En effet, une fois accepté le changement de sexe la personne sera en droit d'exiger, par exemple, d'aller se changer dans les vestiaires des femmes et des jeunes filles en exhibant ostensiblement ses attributs masculins pendouillant entre ses jambes (excusez ma trivialité mais parfois il faut expliquer clairement ce qu'on dénonce). Si une jeune fille se sent gênée ou mal à l'aise ce sera son problème !

Celui qui a demandé à devenir femme pourra se rincer l'oeil et passer un bon moment dans les vestiaires à  admirer la plastique de ces demoiselles. La nouvelle loi permet tout ça.

Ceux qui ne la respectent pas peuvent s'exposer à des amendes allant jusque 150 000 euros (voir le lien ci-dessous).

Le pire dans cette affaire c'est que cette nouvelle loi risque de nuire aux vrais TRANS. En effet, comme l'Etat a démissionné de son rôle de contrôle, c'est la société qui va regarder certains transsexuels avec suspicion.

Finalement la nouvelle loi, et c'est le comble, ne défend pas bien ni les femmes et ni les trans non plus !

Je suis bien évidemment très remonté contre la formation politique PODEMOS mais ils ne sont pas les seuls responsables. Les socialistes ont voté la loi en traînant des pieds mais sans l'amender correctement pour ne pas créer de crise ouverte au sein du gouvernement de coalition.

Il y a probablement des tas de responsables socialistes qui pensent exactement comme moi et qui se sont tus. C'est tout simplement lâche et impardonnable !

En attendant le féminisme espagnol s'est scindé en deux et a défilé dans les rues séparément le 8 Mars dernier, journée internationale de la Femme: les féministes de la vieille école d'un côté, et les nouvelles féministes wokistes qui soutiennent PODEMOS de l'autre.

 

Ilona Belarra et Irene Montero...2 ministres de PODEMOS que je surnomme LA DREAM TEAM !

Ilona Belarra et Irene Montero...2 ministres de PODEMOS que je surnomme LA DREAM TEAM !

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