Bonjour les amis,
J'ai déjà consacré un certain nombre de billets à la question TRANS et notamment au fait que la récente loi espagnole ne protège pas bien, de mon point de vue, ni les femmes, ni les hommes et ni les transsexuels.
Mais il y a un autre effet collatéral qui me perturbe terriblement et qui concerne la liberté d'expression. En général, quand j'écris un billet d'humeur je ne me prends pas la tête à me demander si mon article pourrait faire l'objet d'une plainte. Je suis démocrate et je connais les lignes rouges à ne pas franchir: apologie du racisme, incitation à la haine, apologie de la violence, apologie du terrorisme, etc...
Mais avec la question TRANS l'affaire se complique. La nouvelle loi dit que toute personne ayant changé de sexe appartient de facto au nouveau sexe qui lui est attribué et doit être traitée en tant que tel. Jusque là je prends acte et je n'ai rien à opposer. "La loi c'est la loi" comme disait Bourvil !
Mais a-t-on encore le droit de penser et de dire que la Loi fait prévaloir le ressenti des citoyens sur leur réalité biologique?
La plainte déposée contre Dora Moutot nous indique que ce n'est pas clair. Je vous laisse prendre connaissance de l'affaire sur cet article de Marianne. Il faut bien évidemment écouter la vidéo qui est sur l'article dans laquelle on entend les propos de Moutot qui font l'objet de la plainte.
Plainte contre Dora Moutot : "Le transgenrisme aura-t-il la peau de la liberté d'expression ?"
Dans une tribune collective, plusieurs personnalités - journalistes, historiens, médecins... - s'insurgent contre la plainte déposée à l'encontre de la journaliste Dora Moutot, après que cett...
Quand Dora Moutot dit que Marie Cau est un "homme transféminin", on peut ne pas aimer l'expression et dire les choses autrement mais là on joue sur les mots. C'est une réalité que nous savons tous que la Maire a obtenu un changement de sexe après en avoir fait la demande. Je n'y vois aucune trace de haine ou d'incitation à la haine.
Une vérité factuelle devient-elle hors-la-loi ? Affirmer un fait objectif et vérifiable peut-il être assimilé à une forme d'incitation à la haine?
Est-ce qu'on ne marche pas sur la tête?
Le vrai délit serait de nier à Marie Cau son droit à être traitée comme une femme mais ce n'est pas ça que dit Moutot.
Moutot ne prend pas pour argent comptant la théorie Queer qui voudrait nous faire croire que le genre ne serait qu'une construction sociale. C'est ça qu'elle essaie d'expliquer sur le plateau TV, et c'est pour ça qu'elle se fait immédiatement taxer de membre de la fachosphère par Marie Cau. Rien de moins ! Voila maintenant que les adeptes de la très douteuse et très controversée Queer theory veulent assimiler leurs contradicteurs à des nazis, leur donner des leçons d'éthique et de morale et les sermonner.
Je m'en étrangle.
Faut-il avoir peur de prononcer certains mots? Devrai-je confectionner à l'avenir une liste de mots à bannir sous peine de déclencher le courroux de certaines associations?
Pourtant j'ai besoin de certains mots.
Par exemple j'ai besoin de l'expression "homme biologique" ou "femme biologique" pour parler des personnes qui ont un sexe déclaré en accord avec leurs chromosomes. Ce n'est pas de la discrimination, c'est simplement une terminologie dont j'ai besoin si je veux entrer dans un débat sur la question trans et expliquer de quoi je parle.
La question pourrait être: Peut-il encore y avoir débat ?...apparemment les adeptes de la théorie Queer croient qu'ils peuvent criminaliser ceux qui ne pensent pas comme eux et qui l'expriment ouvertement.
Fini l'esprit des Lumières ! Fini la liberté d'expression ! Fini la phrase de Voltaire disant: "Je ne suis pas d'accord avec vous mais je me battrai pour que vous puissiez le dire".
La France succombe au wokisme anglo-saxon, tourne le dos à sa propre histoire et à ce qui a fait sa grandeur.
Hier j'ai été très frappé de voir que NOTA BENE, un prof d'histoire youtubeur qui fait des petites vidéos toujours très instructives, s'est auto-censuré en supprimant une de ses productions dans laquelle il avait utilisé le mot "mutilation" pour parler de mastectomie.
Ce mot a été considéré comme de la transphobie par des internautes.
NOTA BENE s'est aplati complètement devant les inquisiteurs TRANS, a présenté ses excuses et fait son mea culpa. Les bras m'en tombent car j'avais jusque hier encore une certaine estime pour NOTA BENE.
Alors je vous donne la définition du Larousse.
"MUTILATION: Atteinte volontaire à l'intégrité physique d'une personne entraînant la perte d'un membre."
Et je vous pose la question. En quoi la mastectomie ne serait pas une mutilation?
Que ce soit pour extirper une tumeur cancéreuse ou pour changer de sexe, la mastectomie est bien évidemment une mutilation. NOTA BENE n'avait rien dit de répréhensible.
Encore une fois on marche sur la tête et le fait de voir un prof succomber à l'inquisition wokiste me remplit d'amertume, de honte et de préoccupation pour l'avenir de notre liberté.
Voici maintenant la vidéo dans laquelle NOTA BENE s'aplatit complètement...😲😥
Il s'excuse à plusieurs reprises comme s'il avait commis une énorme bourde. Non mais je rêve...dites-moi que je rêve...dites-moi que c'est juste un mauvais rêve...
Voltaire où es-tu? Au secours ! Reviens ! Même les profs d'histoire ont perdu leurs repères moraux...
Revenons à la liberté d'expression. L'OMS affirme depuis 2019 que la dysphorie de genre n'est plus un trouble mental. Je m'en réjouis pour les trans qui obtiennent une "dépathologisation" de leur condition.
Mais encore une fois, si j'en crois les psychiatres professionnels (c'est à dire des médecins et des scientifiques), il y a de plus en plus de jeunes séduits par la Queer Theory qui croient y trouver une réponse à leur mal-être, quitte ensuite à être obligés de faire une cure de "détransition" après avoir subi les dures séquelles parfois irréversibles d'une transition.
Je me résume. La dysphorie de genre n'est pas un trouble mental mais des psychiatres m'expliquent qu'il y a un pourcentage très important de personnes qui croit en être atteint et qui ne l'est pas.
Donc, si ces personnes croient en être atteintes et qu'elles ne le sont pas, j'ai bien affaire à une forme de trouble mental, non? Tout du moins pour certaines d'entre elles...Comprenez-moi bien. Je ne parle pas de tous les trans mais de ceux qui se trompent sur eux-mêmes.
Ai-je encore le droit d'écrire ça? Ai-je encore le droit d'écrire que pour certaines personnes qui veulent changer de sexe ça tourne pas bien rond dans leur tête et que ce sont des choses qui arrivent de plus en plus?
Les psys sont-ils eux aussi hors-la-loi?
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