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25 mars 2023 6 25 /03 /mars /2023 16:46

Bonjour les amis,

Nous vivons un drôle de siècle dans lequel certains pédagogues wokistes parfaitement incultes et ignares essaient de censurer des chefs d'oeuvres qui appartiennent au patrimoine de l'humanité. Il se trouve  que, face à ces tentatives de déconstruction de notre patrimoine commun, on assiste aussi à un retour en force du puritanisme. "Action-Réaction" comme dit l'autre !

J'en veux pour preuve cette triste mésaventure absolument édifiante d'une directrice d'école en Floride.

 

Non, vous ne rêvez pas ! On est bien en 2023 et non pas en 1560 avec le pape Pie IV qui voulait obliger Michel-Ange à cacher les sexes de ses personnages...

Resituons-nous. Il s'agissait d'un simple cours d'histoire sur l'Art à l'époque de la Renaissance, un cours destiné à des élèves de 11 ou 12 ans.

Il faut avoir l'esprit complètement tordu pour voir dans le chef d'oeuvre de Michel-Ange une forme de pornographie. Certes, les parties génitales sont exhibées mais d'une manière complètement naturelle. David apparaît comme Dieu ou la Nature l'a créé.

Quand certains parents d'élèves assimilent le DAVID de Michel-Ange à de la pornographie...

Par ailleurs si cette oeuvre est censurable, je vois mal comment un professeur pourra demain faire un cours  de Biologie sans aborder le thème de l'existence des deux sexes qui sont nécessaires à la reproduction de la vie sur Terre. Si on veut parler de différences homme/femme il faut bien, à un moment donné, s'appuyer sur quelques éléments anatomiques "basiques"...

Donc je dois imaginer, selon des dires de certains parents, que des enfants seraient mis mal à l'aise par la vue d'un appareil génital masculin, mais apparemment pas par les images violentes d'homicides par armes à feu qui passent constamment à la télé et à des heures de grande écoute...😧😵 Si un américain avait le don d'ubiquité et était capable de regarder toutes les chaînes en même temps il assisterait à plus de 120 homicides par heure.

Pour ma part, les choses sont claires (ou à peu près).

Entre le wokisme de ceux qui veulent faire entrer des Drag Queens dans les écoles dès le plus jeune âge et le puritanisme de ceux qui censurent la simple nudité, je ne choisis pas. Je réfute les deux...

Je ne suis pas un partisan de Marion Maréchal mais elle peut avoir parfaitement raison sur certains points précis. Ce qui me dérange, ce qui m'irrite, et ce qui m'exaspère parfois, c'est que la gauche démissionne de ces débats, qu'elle soit lâche, voire complice, et qu'elle laisse le champ libre à l'extrême-droite sur ces questions sociétales.

Je terminerai en revenant sur le DAVID de Michel-Ange et en partageant avec vous un autre article assez édifiant dans lequel vous apprendrez que cette oeuvre à créé des polémiques au Japon, en Russie et aussi à Jérusalem. Les occidentaux n'ont pas l'exclusivité du puritanisme, c'est le moins qu'on puisse dire !

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commentaires

R
Quelle absurdité ! Un puritanisme aberrant : il ne faudrait plus montrer, ni étudier des oeuvres d'art du passé, toutes les statues antiques de Zeus, d'Apollon, de Poséidon... tout un pan de notre culture à effacer... on voit des représentations de ces statues dans tous les livres d'histoire, et les livres d'art.<br /> <br /> <br /> Belle soirée, AJE
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A
Ah j'oubliais. Que penses-tu de ces drag queens qui interviennent dans les classes chez les tout petits et de la réaction courroucée de Marion Maréchal? Sur ce coup-là je lui accorde un point en sa faveur...
A
Et oui ! Cet exemple montre aussi que face aux offensives wokistes ce sont les extrêmes opposés et puritains qui réagissent. Comme si l'école devait choisir entre le puritanisme archaïque et hypocrite d'une part ou les dérives wokistes d'autre part. La réponse est bien évidemment ni l'un ni l'autre. L'article mis en lien spécifie bien que le conseil scolaire avait adopté le point de vue du très conservateur gouverneur Ron DeSantis. Donc cette éviction inadmissible de l'enseignante n'est pas le fruit du hasard. Mais si on en est là c'est aussi à cause de la démission de la gauche face aux offensives wokistes.<br /> Bonne fin de soirée l'amie
L
Expliquez-moi svp, la droite, la gauche, pourquoi un drag queen peut-il dire aux enfants d'un âge si tendre, qu'il est une madame... Ne peut-il assumer qu'il est un homme dont le métier est celui de se déguiser en femme ? Doivent-elles les fillettes accepter de le revoir dans leurs toilettes, les battre aux 100 m haies ????<br /> <br /> Quant à la statue de David, les sculpteurs grecs et italiens de toutes les époques avaient l'esprit plus ouvert que certains évangélistes américains !
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A
Je prépare pour demain un autre billet sur les objections que tu soulèves à juste titre, notamment les toilettes et les vestiaires....
A
On est bien d'accord. Envoyer des Drags queen dans les écoles, alors que la société et le monde des adultes se divise en ce moment sur la théorie du genre est une irresponsabilité. On veut apprendre aux enfants à être tolérants mais on n'est plus capable de définir ce qu'est un homme ou une femme. On embrouille la tête des marmots qui sont en pleine construction mentale.<br /> Il y a un livre que je recommande sans modération intitulé LA FABRIQUE DE L''ENFANT TRANSGENRE.<br /> https://www.babelio.com/livres/Masson-La-fabrique-de-lenfant-transgenre/1433464<br /> Voici le résumé.<br /> Aux États-Unis, mais aussi en Europe, les demandes de changement de sexe chez les enfants et surtout les adolescents augmentent depuis plusieurs années. Les psychanalystes Caroline Eliacheff et Céline Masson alertent sur les dérives du « transgenrisme » chez les mineurs.<br /> Le poids de la culture LGBTQI et l’influence des réseaux sociaux ont donné une visibilité nouvelle à la « dysphorie de genre », ou sentiment d’être né dans le « mauvais corps ». Émancipation progressiste ou phénomène d’embrigadement idéologique ?<br /> Outre que les traitements hormonaux et chirurgicaux feraient d’un enfant sain un patient à vie, la réponse affirmative trop rapide à ce désir de changement de sexe risque aussi de porter atteinte à sa construction psychique. Nombreuses sont les voix (trop souvent étouffées) qui avouent regretter cette transition tandis que plusieurs pays reviennent sur la prescription précoce de bloqueurs de puberté et d’hormones antagonistes.<br /> Au nom de la protection de l’enfant, Caroline Eliacheff et Céline Masson dénoncent un prétendu « droit à l’autodétermination » qui occulte et instrumentalise les souffrances des adolescents.