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13 juin 2023 2 13 /06 /juin /2023 07:16

Bonjour les amis,

Quelques mots sur la mort de Berlusconi, celui qui a inventé le trumpisme avant Trump.

Simplement rappeler un truc incroyable et à priori invraisemblable. 

Berlusconi a fait irruption dans la vie politique italienne à un moment où les grands partis traditionnels tant de droite (les démocrates chrétiens) comme de gauche (parti socialiste) étaient embourbés dans des scandales de corruption à répétition et que les juges étaient en pleine opération Mains Propres.

Finalement celui qui va convaincre les italiens d'en finir avec tout ça c'est le plus coquin d'entre tous: un homme qui a bâti sa fortune personnelle dans la promotion immobilière en recyclant l'argent de l'évasion fiscale de la  bourgeoisie italienne.

Nota Bene : l'adjectif "coquin" est ici à prendre dans le sens de "Personne vile, capable d'actions blâmables".

Comment Berlusconi est-il arrivé à se faire passer pour le sauveur du pays? En dominant l'ensemble des groupes de communication privés...et en misant de manière populiste et avec succès sur la fibre patriotique italienne.

Berlusconi restera celui qui a démontré que tout le monde (ou presque) a un prix et qu'un magnat peut même s'offrir une présidence de gouvernement. Pour la première fois la confusion était totale entre les intérêts privés d'un homme d'affaires sans scrupules et ceux d'un pays. Trump n'a rien inventé.

Je passe sur ses frasques de prédateur sexuel que tout le monde connaît et sur le fait qu'il sera quand même condamné pour fraude fiscale à 4 ans de prison sans qu'il n' y mette jamais les pieds et sans que ça ne provoque un coup d'arrêt définitif  à sa carrière politique.

Berlusconi aura été toxique jusqu'au bout puisqu'il y a appuyé son ami Poutine après l'agression contre l'Ukraine du 24 Février 2022.

Le seul dirigeant à s'être embaumé de son vivant à coups de chirurgies esthétiques...

Le seul dirigeant à s'être embaumé de son vivant à coups de chirurgies esthétiques...

PS: Hors-sujet.

Hier mon ami Basile de Césarée m'a envoyé une vidéo de Tatiana Ventôse, une ancienne militante du Parti de Gauche de Mélenchon qui explique comment elle en est arrivée à se démarquer d'une certaine gauche française. Basile a accompagné son partage de vidéo avec ce commentaire à propos de Tatiana:

"Une réflexion salutaire ! Je la suis depuis longtemps et ne peux qu'adhérer à sa prise de conscience..."

Ça m'a fait un bien fou d'entendre Tatiana, et je l'ai écouté jusqu'au bout, littéralement scotché...D'un seul coup je me suis dis qu'il y a une partie de la jeunesse qui n'a pas perdu le Nord, qui est restée lucide et qui n'est pas prête à se laisser embobiner par les dérives wokistes, racialistes et indigénistes des Mélenchon, Obono, Autain, etc.....

A noter que cette gauche dévoyée et à côté de la plaque que dénonce Tatiana vient de se prendre une claque MAGISTRALE historique en Espagne avec PODEMOS qui est retombé à moins de 4% aux élections de fin Mai dernier.

Ce qui est absolument HALLUCINANT c'est le manque d'autocritique chez les responsables de PODEMOS après ce résultat catastrophique. Aucune démission...rien...que dalle...nada !

Les leaders de PODEMOS ont une lecture politique infantile que je résumerai de la manière suivante:

" Si c'est moi qui fais un bon résultat électoral c'est le peuple qui a parlé, mais dans le cas contraire, c'est le peuple qui a été trompé et manipulé..."

Ils sont réellement pathétiques !

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30 mai 2023 2 30 /05 /mai /2023 10:19

Bonjour les amis,

Dimanche dernier il y eu en Espagne des élections municipales et régionales.

Ça a été une débâcle pour les socialistes à cause du nombre de municipalités et de régions perdues mais si on compte le nombre de voix la vraie débâcle est pour PODEMOS le partenaire gouvernemental de Pedro Sánchez, équivalent de FRANCE INSOUMISE de Mélenchon, qui tombe en dessous de 4%.

 

Ma région, celle de Valencia, a été reprise par la droite et, bien évidemment, j'en suis sincèrement désolé, d'autant plus que la droite valencienne s'était particularisée par un nombre très important de trames de corruption quand elle était au pouvoir et par la tentative de privatisation de la gestion de la santé publique.

La politique espagnole est vraiment très complexe à cause des fortes différences territoriales, et pour faire TRÈS TRÈS simple, ma lecture de ces résultats locaux de dimanche dernier est que les tensions permanentes au sein du gouvernement entre les modérés socialistes et les deux ministres de PODEMOS Ione Belarra et Irene Montero (que j'ai beaucoup critiqué moi-même dans des billets antérieurs pour leur sectarisme agressif et toxique), ont projeté une mauvaise image de ce gouvernement de gauche (baptisé par certains de gouvernement Frankenstein à cause de l'hétérogénéité des forces alliées), alors que ses résultats en termes économiques étaient plus qu'honorables (création d'emplois et revalorisation des retraites par exemple). Il y a eu aussi des concessions "judiciaires" faites à des forces séparatistes de gauche qui ont terni l'image du gouvernement et que la droite a exploité.

On peut dire que Pedro Sánchez, dimanche dernier, a été mitraillé dans des "tranchées" qui n'étaient pas les siennes. Il paie le prix de la coalition. Un prix que je considère un peu injuste car on avait retrouvé grâce à son action une certaine paix sociale et la tension était retombée dans les zones "séparatistes" comme la Catalogne ou le pays basque.

Pedro Sánchez en décidant d'anticiper les élections de Décembre en Juillet de cette année prend le taureau par les cornes, crée la surprise  et évite certains problèmes.

Au lieu de devoir affronter une révolte des barons socialistes qui ont perdu leur fief à cause de son gouvernement, il les oblige à se relancer en campagne. Il court-circuite une éventuelle crise interne, à court terme.

Par ailleurs les Etats-Majors des autres partis, au lieu d'analyser et d'évaluer les résultats du dernier scrutin, doivent déjà boucler certaines alliances rapidement pour les prochaines législatives. Ils ont 10 jours pour le faire et parvenir à des accords programmatiques et présenter des listes communes . Dans la gauche non-socialiste où il y a une myriade de petits partis c'est un peu la panique. Ces nombreux petits partis qui ne sont présents que dans certaines parties du territoire comme Madrid ou Barcelone sont nés de mouvances dissidentes de PODEMOS mais qui sont idéologiquement proches.

Du côté de la droite c'est bien plus simple. Il y a le Parti Populaire hégémonique (le PP), Ciutadanos parti centriste qui a été absorbé par le Parti Populaire et dont je viens d'apprendre qu'il renonce à se présenter aux prochaines élections tant il est affaibli et ne pèse plus rien, et VOX l'extrême-droite qu'on peut comparer au RN français. 

Pour le Parti Populaire l'objectif difficile c'est d'atteindre une majorité absolue qui lui permettrait  de s'affranchir d'une coalition avec VOX. A droite, et contrairement à la gauche, il ne peut y avoir qu'une seule configuration de coalition: c'est l'alliance du PP avec VOX et rien d'autre.

Il n'y a pas de cordon sanitaire en Espagne où VOX est déjà présent dans certains gouvernements régionaux tenus par la droite. On peut imaginer aussi un PP qui gouverne en solitaire sans avoir une majorité absolue de députés au congrès.

Théoriquement Pedro Sánchez va perdre ces élections anticipées mais il peut aussi espérer reconquérir une partie de son électorat. C'est quitte ou double...comme un joueur de poker.

Techniquement c'est bien joué ! En tout cas on peut lui reconnaître un certain panache.

Voici sa brève déclaration d'hier qui a duré 3 minutes.

 

 

Sur la photo ci-dessous Ione Belarra et Irene Montero, les 2 ministres de PODEMOS, agressives et sectaires, qui ont créé énormément de crispations qui sont probablement la cause de l'énorme dégringolade électorale méritée de PODEMOS.

L'Espagne se dirige-t-elle vers la fin d'un gouvernement de coalition de gauche?
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26 mars 2023 7 26 /03 /mars /2023 07:04

Bonjour les amis,

Je vous ai expliqué ces dernières semaines que j'étais vivement en désaccord avec Irene Montero, la ministre de PODEMOS qui a fait promulguer en Février de cette année une nouvelle loi qui est censée mieux prendre en compte les droits des membres de la communauté trans.

Je suis bien évidemment en faveur d'une nouvelle loi qui aide à mieux défendre des personnes souffrant de discriminations, mais toute bonne loi qui veut établir de nouveaux droits doit le faire en vérifiant bien que  ceux-ci ne vont pas à l'encontre d'autres droits préexistants. Et c'est là que le bât blesse.

En effet, la loi MONTERO permet à tout citoyen qui le désire de changer de sexe sur sa simple bonne foi.

Oui, vous m'avez bien compris. L'administration ne vérifiera pas si la demande de changement de sexe n'est pas motivée par des prétextes purement opportunistes comme, par exemple, celui d'exercer une concurrence déloyale vis-à-vis des vraies femmes biologiques.

Pas la peine de sortir de Saint-Cyr pour comprendre que l'utilisation de la nouvelle loi à des fins très contestables sera une situation prévisible qui va devenir de plus en plus fréquente.

Cette semaine nous avons déjà eu un premier cas d'école qui est relaté dans l'article ci-dessous. Si vous ne comprenez pas l'espagnol le traducteur Google vous filera un petit coup de main. Par ailleurs je vous résumerai ensuite l'affaire en quelques lignes.

Résumons-nous. Le candidat au concours pour entrer dans la police municipale de Torredolones avait passé avec succès les épreuves écrites en tant qu'homme puis, quand est arrivé le moment de passer aux épreuves sportives, il s'est présenté avec un acte notarié montrant qu'il avait demandé à changer de sexe. Donc il a demandé à passer les épreuves pour femmes avec, entre autres, le lancer d'un medecine-ball de 3 kg au lieu de 5 kg. En attendant que l'affaire se résolve le jury du concours d'accès à la police a fait passer au candidat les 2 épreuves, masculines et féminines. Le candidat qui, par ailleurs a le physique d'un homme bien musclé et bien préparé, a évidemment obtenu et de loin la meilleure note dans la catégorie femme.

Quelle que soit la fin de cette histoire, le problème est d'ores et déjà posé et la Loi Montero va provoquer de vrais casse-têtes dans plein de situations car elle ne répond pas aux difficultés qu'elle a elle-même engendrées.

En effet, une fois accepté le changement de sexe la personne sera en droit d'exiger, par exemple, d'aller se changer dans les vestiaires des femmes et des jeunes filles en exhibant ostensiblement ses attributs masculins pendouillant entre ses jambes (excusez ma trivialité mais parfois il faut expliquer clairement ce qu'on dénonce). Si une jeune fille se sent gênée ou mal à l'aise ce sera son problème !

Celui qui a demandé à devenir femme pourra se rincer l'oeil et passer un bon moment dans les vestiaires à  admirer la plastique de ces demoiselles. La nouvelle loi permet tout ça.

Ceux qui ne la respectent pas peuvent s'exposer à des amendes allant jusque 150 000 euros (voir le lien ci-dessous).

Le pire dans cette affaire c'est que cette nouvelle loi risque de nuire aux vrais TRANS. En effet, comme l'Etat a démissionné de son rôle de contrôle, c'est la société qui va regarder certains transsexuels avec suspicion.

Finalement la nouvelle loi, et c'est le comble, ne défend pas bien ni les femmes et ni les trans non plus !

Je suis bien évidemment très remonté contre la formation politique PODEMOS mais ils ne sont pas les seuls responsables. Les socialistes ont voté la loi en traînant des pieds mais sans l'amender correctement pour ne pas créer de crise ouverte au sein du gouvernement de coalition.

Il y a probablement des tas de responsables socialistes qui pensent exactement comme moi et qui se sont tus. C'est tout simplement lâche et impardonnable !

En attendant le féminisme espagnol s'est scindé en deux et a défilé dans les rues séparément le 8 Mars dernier, journée internationale de la Femme: les féministes de la vieille école d'un côté, et les nouvelles féministes wokistes qui soutiennent PODEMOS de l'autre.

 

Ilona Belarra et Irene Montero...2 ministres de PODEMOS que je surnomme LA DREAM TEAM !

Ilona Belarra et Irene Montero...2 ministres de PODEMOS que je surnomme LA DREAM TEAM !

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20 mars 2023 1 20 /03 /mars /2023 07:02

Bonjour les amis,

Hier c'était en Espagne la fête des Pères, une célébration qui date de 1948.

Il se trouve que sous l'impulsion du gouvernement espagnol formé par une coalition de gauche il a été décidé de changer l'intitulé de cette fête et de le substituer par " Le jour de la famille".

Pour éviter de "traumatiser" à l'école les enfants qui n'auraient pas de papa il a été proposé d'effacer le mot "père" et donc d'effacer ni plus ni moins que le concept de paternité.

Une institutrice espagnole de Jerez a créé une vive polémique dans tout le pays en envoyant un audio aux parents d'élèves dans lequel elle leur proposait de substituer " Fête des pères" par " Fête de la personne spéciale", une personne spéciale à laquelle l'enfant rendrait hommage.

Qui serait cette personne spéciale ? me direz-vous. Eh bien, ça pourrait être le père, ou la deuxième maman, un autre parent voire un ami.

Alors là, les amis, c'est le pompon ! La nouvelle loi votée en Espagne reconnaît 16 types de familles différentes (rien de moins ! c'est un vrai catalogue à la Prévert !...et je n'ai d'ailleurs personnellement  rien à objecter). Donc au nom de cette diversité et de l'inclusion on veut effacer le nom du père et du coup effacer aussi le concept de paternité. AU NOM DE L'INCLUSION ON EXCLUT !

Du coup on efface également de l'esprit des enfants une vérité fondamentale et universelle de la Nature. Pour que la vie ait lieu, pour que la vie soit , il faut une mère biologique et un père biologique.

On efface aussi des milliers d'années de civilisation durant lesquelles la figure paternelle a occupé une place essentielle et prépondérante dans l'éducation, la culture et la construction de la personnalité de l'enfant.

Le père ne fait plus figure d'autorité puisque c'est à peine s'il existe encore !

Notons au passage la profonde dissymétrie d'une telle mesure. On se préoccupe des enfants qui n'auraient pas de père mais pas de ceux qui n'auraient pas de mère.

En effet on supprime la fête des pères mais pas la fête des mères. C'est à y perdre son latin !

La polémique est vive. Mais le pire les amis, c'est qu'en Espagne il y a bien évidemment de très nombreuses voix pour s'indigner mais elles viennent toutes de la droite, de l'extrême-droite et des secteurs religieux.

Où est passée la gauche ?... Ceux qui comme moi s'insurgent tout en gardant une sensibilité de gauche se sentent orphelins, non représentés, indignés par cette démission/trahison et par autant de lâcheté.

 Aucun philosophe ni aucune autorité morale de gauche en Espagne pour s'élever et dire:

" Ça suffit les conneries ! "

J'ai la triste sensation de vivre dans un pays où les questions sociétales sont laissées aux mains d'une gauche wokiste dont le leitmotiv serait :" Déconstruisons, déconstruisons..."

Voilà où nous a mené la gauche de PODEMOS (équivalent espagnol de  FRANCE INSOUMISE et parti frère revendiqué).

Ils ont décidé de tuer le Père !...en l'effaçant !

PS: je vous mets en lien un article que vous pourrez lire avec le traducteur google au cas où vous ne comprendriez pas la langue de Cervantès.

PS nº 2: J'entendais il y a peu André Comte-Sponville regretter le fait que l'image du père se dissolvait, que les papas sont devenus des deuxièmes mamans...Eh bien, ce ne sont pas les initiatives  des bobos de gauche au pouvoir en Espagne qui vont arranger la situation.

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3 mars 2022 4 03 /03 /mars /2022 10:32

Bonjour les amis,

Hier au parlement espagnol on a assisté à un épisode assez honteux. Alors que le chef du gouvernement Pedro Sánchez informait l'ensemble des groupes parlementaires de l'envoi de matériel offensif pour aider les ukrainiens à résister, en légitime défense, contre la brutale agression poutinienne dont elle est l'objet, une partie de l'extrême gauche qui appartient à la coalition gouvernementale s'est désolidarisée du chef de l'éxécutif en considérant que cet envoi ne ferait que prolonger la guerre et le nombre de victimes.

C'est tout simplement surréaliste ! Parmi ces voix discordantes il y a une ministre de PODEMOS, Ilona Belarra ( Nota: PODEMOS est un parti "frère" de France Insoumise).

Ilona Belarra, ministre des affaires sociales

Ilona Belarra, ministre des affaires sociales

Pablo Echenique, porte-parole du groupe parlementaire de PODEMOS

Pablo Echenique, porte-parole du groupe parlementaire de PODEMOS

Mais il y a aussi une partie de la gauche catalane.

Gabriel Rufian, porte-parole de ERC, gauche catalane séparatiste

Gabriel Rufian, porte-parole de ERC, gauche catalane séparatiste

On voit bien que le conflit russo-ukrainien révèle la nature profonde d'une partie de la gauche telle qu'elle est aujourd'hui: aveugle, bipolaire, sectaire, prisonnière de son manichéisme anti-américain, incapable de sortir de ses schémas antisystèmes et anticapitalistes pour comprendre ce qui est en train de se produire, à savoir qu'il y a un risque d'émergence d'un néosoviétisme  particulièrment barbare et dangereux pour la sécurité en Europe et dans le monde.

Pour être complet vous devez savoir qu'après l'agression de Poutine du 24 Février il y a eu une manifestation en Espagne, non pas contre le maître du Kremlin, mais contre l'Otan !

Manifestation à laquelle a appelé à participer IZQUIERDA UNIDA (un autre parti de gauche qui a un ministre dans le gouvernement de Sánchez).

Imaginez les amis si, après de l'agression d'Hitler contre la Pologne en 39, des français pacifistes s'étaient manifestés contre l'alliance militaire franco-anglaise en la rendant coupable de l'agression hitlérienne ! C'est du même tonneau !

Voilà ! Ceci a le mérite de la clarté. Si un jour nous sommes agressés par Poutine tous ces gens-là défileront avec des banderoles en chantant NON À LA GUERRE mais il ne faudra attendre rien de plus de leur part.

Les ukrainiens qui vivent en Espagne doivent halluciner avec de tels "alliés" !

Soulignons la profonde incohérence coupable de cette gauche-là. Si c'était les Etats-Unis qui avaient tenté d'envahir Cuba ils auraient été les premiers à demander l'envoi d'armes pour aider la résistance cubaine.Mais ils ne sont pas à une incohérence près.

Tout ce qui sort de l'anticapitalisme et de l'antiaméricanisme ne rentre pas dans leurs petites têtes.

Le conflit aura au moins eu le mérite de mettre en lumière leur profonde irresponsabilité, leur infantilisme.

Dans le passé il m'est arrivé de voter pour cette gauche-là. ÇA N' ARRIVERA PLUS JAMAIS !

Je les remercie de leur imbécillité durant cette dramatique semaine qui me permet d'ouvrir définitivement les yeux sur leur profonde puérilité, sur leur dangerosité.

Je tiens à être honnête et à rappeller qu'il ne s'agit pas de tout PODEMOS, de tout ERC, de tout Izquierda Unida. Par exemple, la vice-présidente "podémite" du gouvernement Yolanda Diaz a soutenu Pedro Sánchez. Donc c'est clair qu'il n'y a pas unanimité au sein de PODEMOS, qu'il y a débat.

Mais quand même !...Comme dit l'expression populaire : ÇA FAIT DÉSORDRE !

On n'a pas le droit de se rater dans des moments historiques aussi dramatiques qui requièrent unité face la la barbarie !

Enfin, je tiens à relativiser le poids électoral de ces gens-là...L'Espagne et son peuple se solidarisent très majoritairement derrière Sánchez et les ukrainiens. La droite espagnole qui est dans l'opposition joue aussi la carte de l'unité et de la solidarité.

 

 

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29 avril 2019 1 29 /04 /avril /2019 08:30

Bonjour les amis,

Je suis assez satisfait du résultat des élections espagnoles, avec l'impression d'avoir échappé au pire, à savoir à une coalition de droite intégrant l'extrême-droite populiste de VOX.

La fragmentation de la droite en 3 partis a provoqué une débâcle historique du Parti Populaire qui dégringole de 137 à 66 députés. La droite divisée et radicalisée au lieu de ratisser large s'est autodétruite, atomisée...Le bilan à droite, tous partis confondus, se résume à une perte sèche globale de plus de 30 sièges. Et oui, la loi de Hondt est implacable.Plus on est divisé pour chasser sur les mêmes terres et plus on perd des sièges.

Il y a un 2 ème point important en Catalogne. C'est un parti indépendantiste ERC qui gagne les élections dans cette région mais la somme des voix séparatistes ERC+PdCat passe de 48% à 39%. On sort donc de la zone rouge et dangereuse.C'est un excellent résultat qui permettra à Pedro Sánchez d'obliger les séparatistes à accepter le dialogue.Je dirais même que pour le séparatisme catalan la victoire de ERC est une victoire à la Pyrrhus. Ils sont le parti le plus voté, certes, mais la cause qu'ils défendent a perdu du poids. Ils viennent de perdre 9 points !

Je résumerai ces élections en 2 points positifs:

1. La somme des 3 droites n'est pas majoritaire

2. La Catalogne a voté en faveur de son maintien en Espagne

Je terminerai en disant que finalement la crainte de l'extrême-droite a mobilisé la gauche.

L'Espagne, contrairement à l'Italie, ne cède pas au populisme et reste pro-européiste. La manoeuvre trumpienne de VOX n'a pas fonctionné, et votre serviteur en est ravi...

Si on m' avait proposé un tel résultat il y a 24 heures je l' aurais signé à deux mains. La catastrophe que je redoutais est évitée.

Le populisme de droite échoue en Espagne...
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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 08:36

Bonjour les amis,

Nous avons vécu une semaine folle, folle, folle en Espagne mais pour pouvoir suivre le fil des évènements il vous faut lire d' abord ce bref article sur la complexité de la situation politique ibérique

La démission en bloc de 17 délégués du comité éxécutif du parti socialiste pour tenter de faire tomber le secrétaire général Pedro Sanchez a été un moyen assez inédit, autorisé par les statuts du Parti, certes,mais qui ressemblait fort dans l' esprit à un putsch téléguidé par les barons du parti ( et aussi par l' ancien président Felipe Gonzalez).

De nombreux barons n' avaient aucune envie d' aller vers des 3 èmes élections qui s' annonçaient catastrophiques et ne croyaient pas en la possibilité de former un gouvernement alternatif.Donc nombres d' entre eux étaient favorables à une abstention socialiste pour finalement laisser Rajoy gouverner tout en étant en minorité.

Dans une ambiance survoltée Pedro Sanchez a convoqué pour hier matin un comité fédéral avec comme seul objectif approuver ou non la célébration d' un congrès socialiste extraordinaire pour définir une attitude vis-à-vis de la formation d' un gouvernement.

1 ère option appuyée par Sanchez:Blocage d' un gouvernement de droite, recherche d' un gouvernement alternatif d' union, et en cas probable d' échec, 3 èmes élections à suivre dans 2 mois

2 ème option appuyée par les barons de la vieille garde: abstention à l' investiture de Rajoy et contrôle du gouvernement de droite à partir de l' opposition.

Hier matin la réunion du comité a démarré avec 4 heures de retard car les délégués n' étaient pas d' accord sur l' ordre du jour fixé par Pedro Sanchez.

La séance a été très houleuse et survoltée.Sanchez a proposé un vote avec une urne derrière un écran opaque, et les délégués s' y sont opposés craignant une possible manipulation.

Finalement le vote a eu lieu à main levée avec la participation des 252 délégués.

Sanchez a perdu...Il n' y aura pas de congrès extraordinaire pour donner la parole aux militants...Sanchez a donc présenté sa démission.

Le PSOE n' a plus de secrétaire général et c' est une commission de gestion " impartiale" qui va à partir de maintenant fixer le calendrier des réunions de travail jusqu' au prochain congrès.

Le parti socialiste espagnol qui a été l' un des piliers de la transition démocratique est au bord de l' implosion...coupé en deux, entre ceux qui veulent chercher un compromis avec PODEMOS pour gouverner, et ceux qui préfèrent retourner dans l' opposition en espérant un jour reconquérir l' espace politique perdu ( gagné par PODEMOS).Les anciens contre les modernes.Et hier, ce sont les anciens qui ont gagné la première manche...

Pour ma part, j' estime que la manoeuvre des délégués démissionnaires est très peu esthétique et qu' elle passe par dessus les voix des militants qui avaient voté pour Pedro Sanchez.Pour moi c' est un coup de force qui est peu démocratique, même s' il est autorisé par les statuts du parti.

En attendant, une chose est sûre.Les dirigeants de droite peuvent se frotter les mains car la route semble ouverte pour aller vers la formation d' un gouvernement minoritaire.

Le parti socialiste espagnol au bord de l' implosion...

Je conclurai ce bref billet avec une phrase de Josep Borrell, leader socialiste catalan que je respecte beaucoup.

Il a dit durant cette crise:

"Nous devons rechercher un accord avec PODEMOS,car nombre des enfants des militants socialistes en font partie... "

Effectivement, au lieu d' essayer vainement de marginaliser PODEMOS qui semble définitivement installé dans le paysage politique espagnol, il semblerait plus sensé de rechercher une option de gouvernement avec eux...Même si ce n' est pas facile, je le concède, surtout pour les apparatchiks socialistes confortablement installés dans leurs fiefs.

Des apparatchiks socialistes qui n' ont pas intégré le fait que ce sont eux, à cause de leur comportement seigneurial et clientéliste, de leur corruption, et aussi de leur incompétence, qui sont à l' origine du phénomène PODEMOS.

Des apparatciks qui rêvent de reconquérir un passé définitivement révolu où ils pouvaient compter à yeux fermés sur le soutien sans faille de leur base électorale de gauche.

Pour eux Sanchez est coupable de ne pas avoir su marginaliser PODEMOS , mais, en fait, Sanchez ne pouvait aller contre une réaction de l' électorat historiquement inévitable provoquée par les 30 ans antérieurs d' excès,de gaspillages,d' arrogance, de caciquisme politique et de corruption.

PS: je rappelle à toutes fins utiles que la simple alliance avec PODEMOS et IZQUIERDA UNIDA ne permettait pas arithmétiquement de gouverner, et qu' il fallait chercher des appuis ailleurs...du côté, des indépendantistes catalans par exemple...big problem d' autant plus que PODEMOS est favorable à la célébration d' un reférendum d' autodétermination...Oui l' Espagne est techniquement ingouvernable en ce moment, sauf si les socialistes s' abstiennent...et laissent gouverner la droite.

Une droite qui ne survit que grâce aux divisions de la gauche...

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27 juin 2016 1 27 /06 /juin /2016 07:28

Bonjour les amis,

Hier c' était les 2 èmes législatives espagnoles provoquées par le fait que les forces d' opposition n' ont pas été capables d' arriver à un accord de gouvernement après les élections du 20 Décembre dernier.

Ce non-accord notamment entre PSOE et PODEMOS et la convocation de nouvelles élections représentaient un risque énorme.

En effet, l' électorat de droite du Parti populaitre PP avait sanctionné durement Mariano Rajoy, sa politique d' austérité et les innombrables affaires de corruption qui entâchent son parti, mais c' était oublier aussi qu' un électorat sanctionne rarement 2 fois d' affilée un parti pour les mêmes motifs.

Il était clair comme de l' eau de roche que Mariano Rapoy était le seul leader qui avait intérêt à ce qu' on revote une 2 ème fois, et hier les urnes lui ont donné raison puisqu' il s' est refait une petite santé.

Aujourd' hui, c' est la gueule de bois à gauche. Il y a autour de moi de nombreuses personnes qui sont dégoûtées et écoeurées par les résultats du scrutin d' hier mais ce qui s' est produit était inéluctable et sera étudié un jour comme un cas d' école.

Ne pas profiter d' une possibilité de prendre le pouvoir après le 20 Décembre c' était redonner la main à l' adversaire.On ne peut aborder ce genre de situation cruciale comme une partie de poker, reconvoquer des élections et penser que l' électorat vous suivra dans la surenchère.

Les électeurs avaient voté et s' étaient exprimés le 20 Décembre dernier, et même si la gauche n' était pas majoritaire, les forces d' opposition, elles, l' étaient.

Les sympathisants de droite avaient donné un sérieux avertissement à leur leader l' année dernière, mais aujourd' hui ils considèrent que celui-ci a été suffisemment sanctionné ( ça c' était aussi prévisible que 2 et 2 font 4...c' est de la simple psychologie électorale).

Les leaders de la gauche sont donc responsables du fait que Rajoy va probablement diriger le prochain éxécutif espagnol.

Ça ne sert à rien de se lamenter aujourd' hui.Nous avons ce que nous méritons.

Ne pas savoir saisir une opportunité historique est une faute coupable qui se paie cash...

Qui est le plus responsable ?

Pedro Sanchez, secrétaire du PSOE qui avait scellé une alliance avec les centristes de droite de Ciutadan's ou Pablo Iglesias, leader parfois arrogant et intransigeant de PODEMOS ? Je n' en sais rien mais ça n' a plus aucune importance aujourd' hui...

Quant à moi, les amis, j' étais tellement écoeuré et en colère par cette défaite prévisible qu' hier soir, au lieu de suivre les débats télévisés sur les résultats électoraux j' ai préféré, et de loin. regarder le match de foot Hongrie-Belgique ...

Elections espagnoles...et ce qui devait arriver, arriva...
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30 mai 2016 1 30 /05 /mai /2016 17:43

Bonjour les amis,

Vous vous souvenez tous de cette scène impayable du "Dîner de cons" quand Thierry Lhermite dit à Jacques Villeret d' appeler Francis Huster et de se faire passer pour un producteur qui veut acheter les droits de son roman pour essayer de savoir où est sa femme qui a quitté le domicile conjugal.Villeret s' acquitte tellement bien de sa tâche qu' il oublie que le motif de l' appel était de localiser la femme de Lhermitte.Il est tout content que son stratagème ait fonctionné, et il s' exclame , tout fier de lui:

" Et voilà, on a gagné les droits...!!!"

Je vous remets la scène-culte rien que pour le plaisir.

Alors, pourquoi, me direz-vous, je vous reparle de cette scène le 30 Mai 2016...

Et bien, ce sont pour des motifs politiques.Je m' explique.

Dans moins d' un mois on va revoter en Espagne.

PODEMOS fera liste commune avec Izquierda Unida ( équivalent du front de gauche français) pour améliorer ses résultats et gagner davantage de sièges.Jusque là , il n' y a rien à redire: c' est un choix intelligent car la loi électorale espagnole pénalise durement les petites formations, et le 20 Décembre dernier Izquierda Unida a eu besoin de 400 000 votes pour avoir un député quand les grosses formations ont eu besoin de 60 000 seulement.La même chose passe en France d' ailleurs ( souvenez -vous du FN sans aucun député à l' assemblée nationale à l' époque oú il faisait de l' ordre de 10 %...une assemblée, pas très représentative, c' est le moins qu' on puisse dire).

Les derniers sondages espagnols indiquent que l' alliance Podemos-Izquierda Unida passerait devant le parti socialiste qui deviendrait la 3 ème force ( situation complètement inédite).Ce serait un "sorpasso" semblable à celui de Syritza en Grèce quand il est passé devant le Pasok.

Récent sondage pour les élections du 26 Juin

Récent sondage pour les élections du 26 Juin

Alors, me direz-vous, c' est une bonne nouvelle pour les adeptes du vrai changement ?

Et bien, ce n' est pas si simple.

C' est une bonne nouvelle pour la vraie gauche mais c' est aussi une bonne nouvelle pour la droite car celle-ci va pouvoir entamer une campagne basée sur la peur de la gauche révolutionnaire et radicale, et reprendre du poil de la bête, et mobiliser son électorat...

Par ailleurs, une forte abstention est à prévoir du côté de la gauche à cause de tous les déçus ( comme moi) du non-accord de gouvernement le mois dernier.

Donc la droite va faire le plein, et pas la gauche qui sera sanctionnée à cause de l' échec des négociations...

Par ailleurs, il faut penser aux électeurs de droite qui ont déjà sanctionné une fois la corruption du gouvernement de Rajoy, mais qui ne vont pas le sanctionner 2 fois de suite...Le PP va donc gagner ces élections et revenir à 28 ou 29 points.L' apport du centre-droit ne sera pas suffisant pour faire une majorité absolue, mais avec l' appoint de certaines forces régionales ce sera chose faite...

Ce qui veut dire que l ' alliance PODEMOS-IZQUIERDA UNIDA va devenir la première force de gauche, mais aussi la première force d' opposition.

Et voilà, on a gagné les droits !!!

Nous y sommes !

La vraie gauche va être sans doute renforcée mais elle gagnera surtout le droit d' être la première force d' opposition !

Quelle victoire ! Quel satisfaction ! On a envie de se réjouir comme Jacques Villeret quand il n' a pas encore compris qu' il passe complètement à côté de son objectif !

Alors, me direz-vous, pourquoi en sommes-nous arrivé là ?

Très simple mes amis.

Lors des dernières élections, tous les leaders SAUF UN ont sous-estimé le risque qu' il y avait de ne pas arriver à un accord et de retourner aux urnes.

Mariano Rajoy a tendu un piège à la gauche qui a marché à la perfection.Rajoy était le seul qui avait intérêt à ce qu' il y ait de nouvelles élections.Il avait été sanctionné, et il ne peut que se refaire.

Par contre, le fait que la gauche hyper-fragmentée et non unie n' ait pu arriver à un accord de gouvernement va se payer cher...Les leaders ont tendance à croire qu' ils sont les propriétaires de leurs votes et se comportent parfois comme des joueurs de poker, en oubliant que lors des prochaines élections il y aura dans l' électorat une FORTE FRUSTRATION qu' il n' y avait pas le 20 Décembre dernier.

Un dernier détail.Le fait que PODEMOS serait la première force de gauche n' est pas non plus une bonne nouvelle.Moi ça m' inquiète malgré toute la sympathie que j' ai pour eux.Il y a 2 ans ils n' existaient pas et ils ne sont pas encore prêts pour assumer une telle responsabilité.

D' une part , on a vu ces dernières semaines de fortes tensions entre leurs leaders, les Errejonistes et les partisans de Pablo Iglesias.

D' autre part, Pablo Iglesias s' est montré très intransigeant et sectaire après le 20 Décembre dernier, et maintenant, malgré ses bonnes intentions, la crédibilité d' une alliance de gauche est fortement entamée...

Pedro Sanchez, le secrétaire du PSOE essaie de faire croire à une victoire encore possible du camp socialiste, mais les sondages, eux, indiquent le contraire...La tendance semble irréversible.

Alors, qu' aurait-il fallu faire pour éviter cette situation ?

Très simple, mon capitaine.

Il fallait à tout prix dès le 20 Décembre dernier travailler à un accord non pas de gauche ( car ça c' était impossible car les chiffres et l' arithmétique électorale ne le permettaient pas), mais un accord anti-Rajoy et anti-austérité.

Là ,maintenant,les 3 trois leaders ont gagné les droits...les droits de se représenter, de se prendre une bâche et de devenir première force d' opposition !

Pour en savoir plus sur PODEMOS voici un bon article de médiapart, mais vous observerez, néanmoins, que le journaliste passe à côté de l' énOOOOOrme problème Jacquesvillérien que je souligne...

Accord entre Alberto Garzón et Pablo Iglesias

Accord entre Alberto Garzón et Pablo Iglesias

Pour ceux qui comprennent l' espagnol, voici un exposé détaillé de la situation actuelle

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31 mars 2016 4 31 /03 /mars /2016 07:19

Le rencontre Parti Socialiste-PODEMOS a enfin eu lieu sur fond de divisions internes au sein des 2 partis et avec des sondages qui indiquent que ces deux formations perdraient des voix en cas de répétition d' élections.J' ai suivi les conférences de presse et ce qui semble prévaloir, plus que la possibilité réelle de former un gouvernement de coalition, c' est le désir de chacun des partenaires de ne pas apparaître comme LE coupable d' un possible échec...Tout va dépendre maintenant de l' habileté de Pedro Sanchez à proposer une alliance PSOE+Ciutadan's+PODEMOS qui soit crédible...le mariage de la carpe et du lapin: obtenir le soutien de libéraux et d' une formation de gauche anti-austérité.Rien n' est perdu donc mais tout reste à faire et le temps court,,,plus qu' un mois pour obtenir une investiture.

Voici ci-dessous le compte-rendu de la réunion d' hier dans LIBE

Je vous avais annoncé qu' un accord de gouvernement, pour aussi inconcevable qu' iul puisse paraître, est possible.J' avais même fait le pari d' un accord de dernière minute en allant à l' encontre de ce que prédisaient tous les grands médias nationaux et internationaux....et bien, je maintiens mon pari...il n' y aura pas d' élections anticipées car la facture électorale risque d' être hypersalée.Personne n' a envie de jouer au poker, sauf la droite de Mariano Rajoy qui a tout à gagner et rien à perdre.Dans moins d' un mois on saura si je me suis trompé ( ou pas)...

Pour moi c' est clair: PSOE et PODEMOS sont liés par un intérêt commun.
OU ILS GOUVERNENT OU ILS SONT MORTS

Ou ils gouvernent ou ils sont morts
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