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25 octobre 2024 5 25 /10 /octobre /2024 07:26

Bonjour les amis,

Aujourd'hui j'ai envie de partager avec vous un article qui aborde la thématique du miroir dans la littérature.

Voici donc d'abord sur le lien ci-dessous cet article écrit en valencien qui est une langue qui appartient à la même famille que le Catalan et le Majorquin. J'ai accompagné l'article original d'une traduction en français au cas oú vous ne seriez pas familiarisé avec la langue d'Ausiàs March. 

https://lletraferit.com/literatura/mistica-de-lespill/

Traduction

Il n’y a qu’une seule chose dans la vie que nous ne pouvons contempler : nous-mêmes. Nous nous voyons sur des photographies, dans la partie convexe des cuillères, dans des boutons brillants et, surtout, dans des miroirs, mais cette personne ne sera jamais nous, mais un reflet, exactement inversé, la plupart du temps, par rapport à ce que nous sommes dans la réalité.

La relation entre les hommes et les miroirs remonte au Néolithique, lorsque les pierres d'obsidienne étaient polies. Elle a été perfectionnée en Méditerranée au XIVe siècle : les verriers de l'île vénitienne de Murano ont découvert comment combiner un mélange d'étain et de mercure pour produire une surface hautement réfléchissante. Le résultat fut le miroir, qui changea à jamais la façon dont nous nous percevons. A partir de ce moment, nous ne nous contentons plus de nous regarder, mais nous scrutons avec surprise le monde inaccessible qui se déroule sous nos yeux et qu'il nous est interdit de connaître.

Cette limitation n’a pas arrêté les écrivains qui ont imaginé ces mondes. Dans LE LIVRE DES ÊTRES IMAGINAIRES , Borges recueille une légende chinoise selon laquelle les personnes que nous voyons reflétées sont des esclaves forcés (par une magie qui s'affaiblira progressivement) de se répéter. Et il viendra un moment où ils nous envahiront pour se venger. La liste des miroirs dans l'œuvre de l'auteur argentin est interminable et fait presque toujours référence à un monde inquiétant qui nous attend. Les gérants de LA BIBLIOTHÈQUE DE BABEL en ont un dans chacune des salles : « Les hommes déduisent généralement de ce miroir que la Bibliothèque n'est pas infinie [...] Je préfère rêver que les surfaces brunies apparaissent et promettent l'infini ». Les miroirs de Borges promettent aussi le pire des malheurs, comme dans LE MIROIR D'ENCRE ( El espejo de tinta)  ou LES MIROIRS VOILÉS (Los espejos velados) .

Les superstitions sur les miroirs traversent tous les continents et toutes les civilisations. Des bébés qui ne devront pas se regarder dans le miroir jusqu'à l'âge d'un an pour éviter de devenir bègues, jusqu'aux aux personnes qui seront hantées par la malchance pendant sept ans si elles brisent un miroir. Je soupçonne que cette dernière croyance est née de la propre corporation de fabricants de miroirs (qui nous ont laissé le nom de famille Miralles ) afin que les apprentis manipulent avec soin des objets aussi coûteux. Les Grecs utilisaient la catoptromancie pour deviner l'avenir dans des miroirs, et plus près dans le temps, John Dee , l'occultiste d' Elizabeth I d'Angleterre , parlait aux esprits à travers un miroir aztèque : Le miroir fumant est précisément la traduction littérale de Tezcatlipoca , la principale divinité parmi les Toltèques et les Mexicas.

Jonathan Harker découvre la nature surnaturelle du comte Dracula à travers un miroir en pied. Là où le vampire n'aurait pas été reflété, c'est dans les deux miroirs magiques les plus connus de la littérature : celui de la belle-mère de Blanche-Neige et celui de Galadriel . Le premier donne le pouvoir de trouver la plus belle personne et le second, tel un Aleph de poche, de voir tout ce qui s'est passé, se passe et se passera.

Les plus intéressants, en tout cas, sont les mondains, car leur absence totale de mysticisme les rend plus dangereux. Ils sont le miroir que Richard II de Shakespeare demande pour vérifier les outrages du temps sur son visage, qui finit par tomber au sol, se brisant en mille morceaux, tout comme celui que Dorian Gray utilise pour contrôler sur son visage son vieillissement. Dr Jekyll a utilisé un miroir pour observer sa douloureuse transformation en M. Hyde et Tirant el Blanc y a recours pour déclarer son amour à Carmesina . Ainsi, la fascination pour notre propre reflet à travers un objet que Sylvia Plath disait être « l’œil d’un petit dieu à quatre coins » s’est accrue .

Je me permets d'ajouter un extrait du très beau texte de Sylvia Plath auquel l'auteur de l'article fait référence.

https://revuemiroir.fr/miroir-de-sylvia-plath/

Voici un autre article intéressant si le thème du miroir dans l'Art vous intéresse.

https://artifexinopere.com/blog/interpr/peintres/dali/le-miroir-panoptique/

Young Woman Before a Mirror (1887) de William Merritt Chase

Young Woman Before a Mirror (1887) de William Merritt Chase

PS: Et puis, pour terminer sur une petite note d'humour, je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous ce modèle de miroir que j'affectionne particulièrement...un modèle qui est, pour moi, largement suffisant...🤣

Mystique du miroir...

PS nº 2  . A propos de tableaux dans lesquels apparaissent un miroir, voici LES ÉPOUX ARNOLFINI du peintre flamand Jan Van Eyck (1431) Londres. 

je ne crois pas en la réincarnation mais comment ne pas voir dans ce tableau un personnage maléfique actuel qui cause la mort, la destruction et la désolation en Ukraine...

Mystique du miroir...
Toute ressemblance avec un personnage existant ou ayant déjà existé serait...etc...etc...

Toute ressemblance avec un personnage existant ou ayant déjà existé serait...etc...etc...

Détail du miroir très soigné par le peintre...

Détail du miroir très soigné par le peintre...

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8 octobre 2023 7 08 /10 /octobre /2023 06:24

Bonjour les amis,

Je suis plongé depuis quelques jours dans la lecture absolument passionnante de WOKE FICTION, le dernier livre-enquête de Samuel Fitoussi

Voici la présentation de l'éditeur.

Pourquoi Friends, Psychose, Intouchables et Game of Thrones ne pourraient-ils plus être produits tels quels aujourd’hui ? Pourquoi les séries Netflix se ressemblent-elles toutes ? Pourquoi les films Disney ne font-ils plus rêver ?
Dans cet essai percutant, Samuel Fitoussi répond à ces questions et brosse un tableau édifiant du monde de la culture. Il montre que la pression idéologique fait tout d’abord une victime : la liberté artistique. En s’appuyant sur l’analyse de films et de séries à succès, il identifie les injonctions morales qui pèsent sur la création et transforment – le plus souvent à notre insu – notre imaginaire en champ de bataille politique.
Avec lucidité et rigueur, Woke Fiction éclaire les grands clivages idéologiques de notre époque, dévoilant les erreurs de raisonnement dans les discours militants dominants. Une lecture essentielle, à la fois érudite et vivante, pour comprendre ce qui se joue dans la fiction contemporaine et se munir d’arguments solides pour participer au débat d’idées.

Je vous conseille sur le lien ci-dessous la lecture de la critique très pertinente de Benlosam.

Lila Z a écrit ceci au sujet de ce livre sur la fiche babelio:

"Essai stimulant, qui parvient à dépasser largement son sujet pour proposer une réflexion sur la nature humaine, l'art et la morale, l'universalisme, l'égalitarisme, les stéréotypes, la logique identitaire, les effets de la fiction sur les comportements…"

Je confirme à 100% cette appréciation de Lila Z.

Fitoussi démontre que la grande majorité des films qui ont eu un grand succès durant ces 10 dernières années poserait problème aujourd'hui, mais il insiste surtout sur le phénomène de censure qui empêche la production d'oeuvres que nous ne verrons jamais.

Ce qui est frappant c'est que son livre déborde largement son sujet et qu'il confirme, PREUVES À L'APPUI, ce que je suspectais depuis longtemps, à savoir que certaines attitudes et injonctions wokistes sont anticonstitutionnelles, qu'elles enfreignent carrément la charte des droits de l'homme, et bien sûr qu'elles sont dangereusement liberticides.

La logique des quotas et de la discrimination positive crée de nombreuses injustices qui sont actuellement commises en prétendant corriger certaines inégalités qui n'en sont pas toujours.

Le chapitre consacré au féminisme démontre à quel point on se fourvoie quand, par exemple, on attribue au seul patriarcat le nombre de féminicides.

Un seul exemple: 90% des meurtres de personnes âgées sont commis par des jeunes de moins de 40 ans mais ce n'est pas pour autant qu'on parle de "vieillicide" car il n'existe pas d'idéologie qui soit complaisante avec les assassinats de personnes âgées.

Par ailleurs les hommes commettent plus de 80% des homicides mais ils sont eux-mêmes à plus de 80 % victimes de ces mêmes homicides. Les principales victimes de certains hommes sont donc d'autres hommes innocents. Donc c'est dans cette perspective qu'il faut analyser le problème spécifique du féminicide (qu'il ne s'agit pas de nier) si on veut réellement essayer de résoudre ce type de criminalité.

Enfin, et c'est insupportable, les wokistes tentent d'assimiler tous les hommes à des criminels ou à des violeurs en puissance et oublient que lorsqu'une femme est violée ou tuée cela va provoquer de grandes souffrances et douleurs chez d'autres hommes parfaitement innocents (père, enfants, frères, amis de la victime, etc...). Pour les wokistes l'homme, le mâle blanc, n'est jamais innocent. Dans le meilleur des cas, il serait complice d'un système coupable. Le wokisme incite à la haine des hommes en les rangeant, à peu près tous, et de manière caricaturale, dans la même catégorie des oppresseurs.

A noter, au passage et en aparté, que Frédéric Beigbeder explique dans son dernier roman (intitulé "Confessions d'un hétérosexuel légèrement dépassé") qu'il lui est difficilement compréhensible de se faire accuser de véhiculer les valeurs du patriarcat alors que ses parents étaient séparés et qu'il a été lui-même élevé par sa mère...pour lui, patriarcat connaît pas...

Le livre de Fitoussi nous enseigne que le rêve d'indifférentiation des sexes des wokistes est complètement infirmé par la science. La théorie du genre (théorie fumeuse s'il en est...) est complètement prise en défaut par la réalité de l'évolution darwinienne. Le sexe existe BEL ET BIEN (et n'est pas qu'une construction sociale) et conditionne un certain nombre de comportements n'en déplaise aux wokistes et Fitoussi le démontre à travers des études scientifiques qui ont été réalisées.

Le livre de Fitoussi démonte beaucoup d'idées reçues, comme par exemple, celle du supposé racisme systématique des recruteurs dans les entreprises. Des études en France ont révélé que lorsque les CV sont protégés par l'anonymat les résultats sont plus discriminatoires que lorsque le nom de candidat est bien visible. Conclusion: les recruteurs étaient plus indulgents envers certaines demandes issues de minorités quand ils voyaient le nom et l'origine du candidat.

Mais rien n'y fait pour les wokistes qu'on retrouve beaucoup chez les militants de LFI et chez les adeptes de Sandrine Rousseau. Pour eux, n'est vraiment antiraciste que celui qui considère que son pays est raciste. Le blanc mâle et hérérosexuel doit apprendre à se haïr....et le cinéma et la télé devraient lui montrer le bon chemin "rousseauiste", je veux dire par là "jean-jacques rousseauiste"...d'où l'arrivée dans les fictions de plein de personnages caricaturaux (voire risibles) qui ne correspondent pas à la réalité sociale du pays qui est souvent plus complexe et nuancée.

Je terminerai en disant qu'il y a dans le livre de Fitoussi une bonne dose d'humour, ce qui est la meilleure manière de pourfendre les absurdités et incohérences des inquisiteurs wokistes.

Je vous laisse avec une vidéo d'une entrevue de l'auteur dans laquelle il parle très bien de son ouvrage, un ouvrage très très riche, bourré d'exemples.

PS: Ah j'oubliais...Il y a de nombreuses références dans le livre de Fitoussi qui donnent envie d'aller lire d'autres auteurs comme Milan Kundera qui ont travaillé sur certains points spécifiques qu'il aborde ...

Une des grandes questions qui est posée dans WOKE FICTION est : qu'attend-on d'une oeuvre d'Art ? d'un roman? d'un film?

 

 

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7 avril 2023 5 07 /04 /avril /2023 17:25

Bonjour les amis,

Aujourd'hui c'est Vendredi Saint et comme chaque année quand arrive le week-end pascal j'essaie toujours de me replonger dans des oeuvres musicales qui évoquent LA PASSION du Christ.

Par ailleurs, je suis en train de lire en ce moment  JESUS de l'historien Jean-Christian Petitfils, qui est une enquête passionnante sur la vie du Christ et qui offre aussi une synthèse sur les dernières recherches scientifiques sur ce sujet.

Ce matin j'ai découvert sur les réseaux sociaux une oeuvre de Max Ernst plutôt surprenante et intitulée:

"La Vierge corrigeant l’enfant Jésus devant trois témoins : André Breton, Paul Eluard et le peintre"

1926. Huile sur toile, 196 × 130 cm. Museum Ludwig, Cologne.

Une Madone comme vous ne l'avez jamais vue...

Voici ce qu'en dit RL Leucart:

"Cette toile, peinte en 1926, est doublement provocatrice. D'abord, ce pied-de-nez à l'histoire de l'art détourne une des images qui a le plus inspiré les artistes occidentaux, la Madone à l'enfant. Ensuite, la toile est sacrilège (à la suite de son exposition, Ernst sera d'ailleurs officiellement excommunié par l'Eglise catholique). La Vierge, dépeinte en mauvaise mère, fesse violemment Jésus dont l'auréole, comme un vulgaire couvre-chef, est tombée au sol. Remarquez d'ailleurs que l'auréole encercle la signature de l'artiste, qui se voit ainsi "sanctifié", comble de l'ironie.

Dans l'encadrement d'une sorte de fenêtre, trois témoins : les pionniers du surréalisme Paul Eluard (à gauche), André Breton (à droite) et Max Ernst lui-même, dont on devine au fond le regard bleu. Trois drôles de rois mages qui viennent signer cet attentat contre le bon goût et les institutions religieuses."

L'oeuvre est incontestablement trangressive, choquante. Même maintenant en 2023 elle heurte encore la vue. Dans aucun des évangiles, la Vierge n'apparaît comme une femme violente.

Même pour un non-croyant ce tableau est "blasphématoire".

Nota Bene : rappelons au passage, en ces temps de néo-obscurantisme que nous vivons, que le blasphème n'est pas un délit...du moins pas en France.

 

Par ailleurs, en regardant bien cette oeuvre je me suis dit qu'on reste choqué en 2023, et pas forcément pour les mêmes motifs que les spectateurs qui la virent en 1926.

En effet la fessée semble violente et du coup on a l'impression d'assister à une scène de de maltraitance infantile.

Donc Max Ernst n'était pas en odeur de sainteté en 1926 (et c'était voulu de sa part) mais son oeuvre coince un peu au XXI ème siècle également car elle ne correspond pas du tout aux nouveaux canons éducatifs actuels pour lesquels toute forme de violence est complètement exclue.

Si les inquisiteurs wokistes voient son oeuvre aujourd'hui ils s'en indigneront en déclarant qu'elle est une apologie insupportable de la maltraitance des enfants. Ils y verront aussi une atteinte à la dignité d'une jeune personne qui est dénudée et châtiée devant 3 témoins oculaires.

Je suppose que Ernst, en son temps, voulait surtout jouer la provo mais maintenant la lecture de son oeuvre est biaisée par une société qui a changé et qui ne va jamais rire ou sourire de la moindre violence faite à un enfant.

Donc, contrairement à d'autres oeuvres qui ont choqué par le passé mais qui sont entrées dans les moeurs comme LA NAISSANCE DU MONDE de Gustave Courbet, cette Madone de Ernst reste définitivement transgressive, provocatrice et politiquement incorrecte.

PS: Je profite du sujet abordé pour partager avec vous un dessin qui n'est pas aussi artistique que le tableau de Max Ernst, mais qui a le mérite d'être à la fois transgressif et assez humoristique.

Une Madone comme vous ne l'avez jamais vue...

PS nº 2: Continuons avec les transgressions. Dans une vidéo on voit Lady Gaga interpellée par une dame dans la foule à propos de sa bisexualité. Elle lui crie :

" - Tu iras en Enfer ! "

Lady Gaga se retourne, revient sur ses pas, embrasse la dame sur la bouche et lui dit :

"-  Maintenant nous irons toutes les deux en Enfer ! "...🤣

 

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25 mars 2023 6 25 /03 /mars /2023 16:46

Bonjour les amis,

Nous vivons un drôle de siècle dans lequel certains pédagogues wokistes parfaitement incultes et ignares essaient de censurer des chefs d'oeuvres qui appartiennent au patrimoine de l'humanité. Il se trouve  que, face à ces tentatives de déconstruction de notre patrimoine commun, on assiste aussi à un retour en force du puritanisme. "Action-Réaction" comme dit l'autre !

J'en veux pour preuve cette triste mésaventure absolument édifiante d'une directrice d'école en Floride.

 

Non, vous ne rêvez pas ! On est bien en 2023 et non pas en 1560 avec le pape Pie IV qui voulait obliger Michel-Ange à cacher les sexes de ses personnages...

Resituons-nous. Il s'agissait d'un simple cours d'histoire sur l'Art à l'époque de la Renaissance, un cours destiné à des élèves de 11 ou 12 ans.

Il faut avoir l'esprit complètement tordu pour voir dans le chef d'oeuvre de Michel-Ange une forme de pornographie. Certes, les parties génitales sont exhibées mais d'une manière complètement naturelle. David apparaît comme Dieu ou la Nature l'a créé.

Quand certains parents d'élèves assimilent le DAVID de Michel-Ange à de la pornographie...

Par ailleurs si cette oeuvre est censurable, je vois mal comment un professeur pourra demain faire un cours  de Biologie sans aborder le thème de l'existence des deux sexes qui sont nécessaires à la reproduction de la vie sur Terre. Si on veut parler de différences homme/femme il faut bien, à un moment donné, s'appuyer sur quelques éléments anatomiques "basiques"...

Donc je dois imaginer, selon des dires de certains parents, que des enfants seraient mis mal à l'aise par la vue d'un appareil génital masculin, mais apparemment pas par les images violentes d'homicides par armes à feu qui passent constamment à la télé et à des heures de grande écoute...😧😵 Si un américain avait le don d'ubiquité et était capable de regarder toutes les chaînes en même temps il assisterait à plus de 120 homicides par heure.

Pour ma part, les choses sont claires (ou à peu près).

Entre le wokisme de ceux qui veulent faire entrer des Drag Queens dans les écoles dès le plus jeune âge et le puritanisme de ceux qui censurent la simple nudité, je ne choisis pas. Je réfute les deux...

Je ne suis pas un partisan de Marion Maréchal mais elle peut avoir parfaitement raison sur certains points précis. Ce qui me dérange, ce qui m'irrite, et ce qui m'exaspère parfois, c'est que la gauche démissionne de ces débats, qu'elle soit lâche, voire complice, et qu'elle laisse le champ libre à l'extrême-droite sur ces questions sociétales.

Je terminerai en revenant sur le DAVID de Michel-Ange et en partageant avec vous un autre article assez édifiant dans lequel vous apprendrez que cette oeuvre à créé des polémiques au Japon, en Russie et aussi à Jérusalem. Les occidentaux n'ont pas l'exclusivité du puritanisme, c'est le moins qu'on puisse dire !

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24 décembre 2022 6 24 /12 /décembre /2022 08:46

Bonjour les amis,

La Coupe du Monde au Qatar est terminée et mon esprit ne veut retenir que ce qu'elle m'a apporté d'émotions et aussi de belles sensations esthétiques. 

Parmi tous les beaux gestes que j'ai vus, et Dieu sait s'il y en a eu, le deuxième but de M'Bappé en finale avec sa splendide volée qui remet les pendules à l'heure contre l'Argentine entrera dans l'histoire tout comme celle de Jean Michel Larqué en finale de la Coupe de France en 1975.

M'Bappé, meilleur buteur de cette Coupe du Monde,  a su se hisser à un niveau stratosphérique.

Regardez cette photo. Le geste est parfait, d'une grande pureté esthétique...Le football c'est aussi un Art et une Culture. Je suis sûr que Michel-Ange ou Leonardo da Vinci ou Maurice Béjart   seraient restés bouche bée s'ils avaient vu une telle action...

M'Bappé ou la beauté du geste...

Merci à M'Bappé qui aura été mon cadeau de Noël et qui m'aura permis, avec d'autres immenses joueurs français et étrangers, de vivre cette Coupe du Monde avec les yeux d'un enfant de 10 ans.

J'a vibré aussi avec les marocains, les croates, les japonais, etc...

J'ai souvent regardé les matchs avec mon fiston et celui-ci pouffait de rire quand il me voyait complètement épaté par des séquences de jeu vertigineuses, quand il y avait des enchaînement offensifs précis impliquant 3 ou 4 joueurs, avec un grand sens de l'anticipation....

Il me disait: " Papa, on voit bien que tu ne suis pas les championnats européens car, des séquences comme ça, il y en a toutes les semaines...".

J'adore voir des attaques rapides où le ballon est envoyé non pas là où se trouve le coéquipier, mais là où il se trouvera quelques fractions seconde plus tard. J'adore cette art de la dynamique et de l'anticipation qui exige un vrai esprit d'équipe.

Je terminerai ce court billet en vous souhaitant de passer une belle soirée de Réveillon et de bien profiter de cet esprit de Noël à vocation universaliste qui baigne dans les familles et qui va au delà du simple monde chrétien.

 

 PS: Avant de vous laisser j'aimerais partager avec vous un montage photo qui m'a bien fait rire, un montage réalisé par un internaute et qui circule sur facebook.

Voici ce qu'aurait donné la remise des trophées du Mondial si c'était l'académie des Oscars qui l'avait organisée...🤣

M'Bappé ou la beauté du geste...

PS nº 2: Ça a été très pénible et très gênant de voir Macron qui tente de s'approprier l'événement et qui ne laisse pas les joueurs vivre leur défaite en groupe, entre eux...C'est juste une question de respect et de décence ! Macron qui va consoler M'Bappé ostensiblement en mondiovision devant toute la planète c'est, quelque part, tenter de s'approprier une partie de sa gloire...😤

M'Bappé ou la beauté du geste...
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20 février 2022 7 20 /02 /février /2022 20:39

Bonjour les amis,

Voici pour commencer un tableau datant de 1902 du peintre impressionniste allemand Arthur Siebelist intitulé THE ARTIST AND HIS SCHOOL, exposé à Hambourg au Kunsthalle .

Détournements mineurs...

J'ai découvert sur les réseaux sociaux un détournement assez réussi de cette oeuvre.

Une dame vue de dos qui ajoute du signifiant ! 

D'un seul coup le secret de ces sept regards convergents est percé.

Détournements mineurs...

Voici un autre tableau du XIX ème siècle de l'artiste romantique allemand Berthold Woltze, intitulé LA LETTRE.

Cette fois-ci le détournement consiste simplement à changer le titre de l'oeuvre.

LA FACTURE D'ELECTRICITÉ

LA FACTURE D'ELECTRICITÉ

Je continue avec une autre lettre lue par un adolescent, de Rosso Fiorentino.

QUAND TU AS RELU 3 FOIS TA FACTURE D'ÉLECTRICITÉ ET QUE TU NE COMPRENDS TOUJOURS PAS...

QUAND TU AS RELU 3 FOIS TA FACTURE D'ÉLECTRICITÉ ET QUE TU NE COMPRENDS TOUJOURS PAS...

Imaginons maintenant que le grand Léonard ait vécu à notre époque et qu'il ait réalisé le portrait de l'actrice Megan Fox.

Le corsage un peu plus ouvert...la bouche un peu plus charnue...Le résultat n'est pas inintéressant. Elle ne sourit plus mais ce n'est pas gênant...

Détournements mineurs...

Voici une photo prise près des rives du fleuve Tárcoles au Costa Rica d'un bovidé qui se balade tranquillement entre des crocodiles.

Je vous laisse découvrir le titre sous la photo...

QUAND TU VIS DANS UN QUARTIER DANGEREUX MAIS QUE TU CONNAIS TOUT LE MONDE...

QUAND TU VIS DANS UN QUARTIER DANGEREUX MAIS QUE TU CONNAIS TOUT LE MONDE...

je termine avec une autre photo animalière.

QUAND TU TE RENDS COMPTE QUE LE CUISINIER A MIS DU CHORIZO DANS LA PAELLA...!

QUAND TU TE RENDS COMPTE QUE LE CUISINIER A MIS DU CHORIZO DANS LA PAELLA...!

PS: L'Hatem vient de m'envoyer un GIF créé à partir des 2 première photos que j'adjoins avec plaisir à mon article.

Détournements mineurs...
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8 septembre 2018 6 08 /09 /septembre /2018 12:04

Bonjour les amis,

L' affaire dont je vais vous parler aujourd'hui se passe de commentaires. Vous pensiez avoir tout vu, et bien détrompez-vous, et lisez l' article ci-dessous.

Alors on ne peut qu' être abasourdi et stupéfait quand on voit l' oeuvre originale et l' horrible "restauration" complètement kitsch de cette paroissienne apparemment animée de bonnes intentions mais dont le niveau technique en matière de peinture ne dépasse pas celui d' un élève de CE1.

Là, ça commence à peser lourd car c' est la troisième oeuvre complètement massacrée en Espagne.

Avant ça il y avait eu le massacre de Saint-Georges dans une église de Navarre.

Un massacre qui avait été précédé par celui du Christ de Borja.

Alors en Espagne ils ont le sens de l' humour et de la dérision et le Christ de Borja complètement raté par l' octogénaire est devenu célèbre, à tel point que de nombreux touristes viennent se faire photographier devant ce magnifique raté d'anthologie. L' année qui a suivi l' échec de la restauration l' église a reçu  40000 visites de plus et l' afflux de touristes continue.

Et puis, il y a des experts en Beaux Arts facétieux qui prennent le contrepied de ce qu' on pense tous et qui estiment que la restauration a plus d' intérêt que l' original.

Voici ce que dit un internaute

 " Avant sa restauration le Christ de Borja était "pro" mais c' était une bigoterie du XIX ème siècle sans intérêt."

Un commentaire laissant sous-entendre que le travail de la restauratrice a au moins le mérite de l' originalité.

Alors moi, je ne suis pas expert et je vous laisse juge en vous mettant les photos de l' oeuvre avant et après:

Besoin d' un petit coup de peinture ?

Sans vouloir mépriser le travail de la restauratrice, je me limiterai à exprimer ce qui saute aux yeux, à savoir que les deux oeuvres n' ont plus rien à voir.

C' est si vrai que la restauratrice devrait ou pourrait même toucher des droits d'auteur sur les reproductions de sa "restauration" qui n' en est plus une...

Trêve de plaisanterie. J' espère qu' on va en finir avec ces restaurations délirantes et que ce genre de sacrilèges ne se reproduira plus à l' avenir. L'Espagne possède un patrimoine artistique de premier plan et qui mérite d' être mieux traité.

La restauration est une spécialité qui requiert énormément de connaissances et de savoir-faire, alors je terminerai mon billet avec un seul souhait:

Arrêtons le massacre et confions la restauration des oeuvres exclusivement à ceux qui sont patentés pour le faire et qui détiennent un titre de restaurateur-conservateur du patrimoine national.

Besoin d' un petit coup de peinture ?
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21 janvier 2018 7 21 /01 /janvier /2018 18:16

Bonjour les amis,

Je termine ma semaine consacrée à Woody Allen avec MATCH POINT, une comédie dramatique datant de 2005 que je n' avais jamais vue.Simplement je me souviens que ce film avait été salué à Cannes comme le grand retour du cinéaste américain.

Voici le sinopsis.

Jeune prof de tennis issu d'un milieu modeste, Chris Wilton se fait embaucher dans un club huppé des beaux quartiers de Londres. Il ne tarde pas à sympathiser avec Tom Hewett, un jeune homme de la haute société avec qui il partage sa passion pour l'opéra.
Très vite, Chris fréquente régulièrement les Hewett et séduit Chloe, la sœur de Tom. Alors qu'il s'apprête à l'épouser et qu'il voit sa situation sociale se métamorphoser, il fait la connaissance de la ravissante fiancée de Tom, Nola Rice, une jeune Américaine venue tenter sa chance comme comédienne en Angleterre...

Cette fois-ci on a droit au charme discret de la haute bourgeoisie anglaise.On se balade dans de belles propriétés cossues, les clubs de tennis très fermés inaccessibles au commun des mortels,les galeries d' Art,les musées, l' opéra de Covent Garden,etc...accompagné par des airs de bel canto italien qui apportent une petite touche surannée.

Dès qu' apparaît la pulpeuse Nora interprétée par Scarlett Johannson, on se doute bien qu' elle va troubler l' équilibre tranquille de cette petite société composée de gens exquis, de fort agréable compagnie.

Le rythme est lent.Allen prend tout son temps pour nous installer et faire avancer l' intrigue qui est finalement des plus banales.Chris tombe éperdument amoureux de Nora mais ne se resoud jamais à avouer sa liaison à Cloé, de peur de perdre sa confortable situation professionnelle obtenue grâce à la bienveillance de son beau-père.

On passe d' une petite trahison à de plus grosses trahisons...et puis, on s' ennuie ferme avec Chris qui est obligé d' inventer mensonges sur mensonges pour sauver les apparences.

Scarlett-Johansson qui démarre plutôt bien dans cette comédie car au début elle nous trouble et nous subjugue, finit par avoir un jeu théatrâl de moins en moins naturel...tout devient de plus en plus pénible.Même elle, elle finit par nous fatiguer...

Et puis, au bout d' une heure trente, le scénario nous embarque dans une direction inattendue, imprévue, et qui m' a paru psychologiquement assez peu vraisemblable.

La fin du film ne se veut pas du tout morale, mais sans toutefois être sulfureuse.Ce n'est pas du cinéma à la Chabrol.On est et on reste dans une atmosphère feutrée avec des gens délicieux dont on n' a aucune envie que leur harmonie soit troublée d' aucune manière.

MATCH POINT se laisse voir, et on se laisse balader par Woody qui sait nous faire partager un univers très éloigné du nôtre avec beaucoup de savoir-faire, mais au bout du compte, on se dit qu' on n' a pas grand-chose à se mettre sous la dent.

Donc, et malgré l' indéniable talent de Woody Allen, j' ai été déçu...déçu, et surpris de lire sur la page d' Allociné un grand nombre de critiques élogieuses...

Il y a quand même LIBÉ qui parle, à juste titre, d' une histoire digne de la collection Harlequin.C' est vrai: le scénario est vraiment léger...ce qui sauve le film c' est la galerie d' acteurs,la qualité des dialogues et de leur interprétation.

Woody Allen nous fait plein de clins d' oeil avec des références culturelles, que ce soit Dostoievski ou Sophocle,avec des références philosophiques sur le rôle du hasard dans notre vie, mais ne nous trompe pas sur la marchandise.

Au final, MATCH POINT c' est un super emballage de luxe très soigné,cousu main, mais pour une intrigue finalement presque quelconque... 

MATCH POINT...le charme discret de la bourgeoisie anglaise
MATCH POINT...le charme discret de la bourgeoisie anglaise
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10 janvier 2018 3 10 /01 /janvier /2018 14:01

Bonjour les amis,

Le politiquement correct vient de franchir un pas de plus...

Mais d'abord, et pour me suivre, lisez cet article.

Alors là, les amis, je dis STOOOOOP !

Ça suffit comme ça les conneries.

Le public qui applaudit la fin de l'opéra original, n'applaudit pas l'assassinat de Carmen, mais applaudit l'ensemble de l'oeuvre.

Alors, si on commence à changer les fins des chefs d'oeuvre de l' Art Lyrique, et aussi (tant qu' on y est) les fins des pièces de théâtre pour les rendre conformes à notre morale du XXI ème siècle, on n'a pas fini.

C'est un sacrilège bien sûr. Aucun metteur en scène n'a le droit moral de changer une oeuvre (et encore moins un chef d'oeuvre), même s'il se protège derrière l'alibi selon lequel sa mise en scène serait une libre adaptation. C'est un mensonge: son adaptation n'est pas si libre que ça puisqu'elle reprend 99,99 % du matériel musical de Bizet et ne change que la fin.

On est dans le contre-sens le plus parfait, le plus absurde et le plus ridicule.

Doit-on rappeler à un metteur en scène que le fait d'assassiner sur scène une héroïne pour laquelle le public se sent attaché est sans doute la meilleure manière de dénoncer la violence machiste ? Ce crime nous saisit d'horreur (si on est normal...)

Par ailleurs la nouvelle fin alternative n' arrange rien puisque Carmen tire sur Don José et qu'elle commet un homicide , même si c'est de la légitime défense.

Tant qu'à changer l'histoire, le metteur en scène n'avait qu' à faire exécuter à Carmen une prise  de Kung-fu et lui faire immobiliser son agresseur par une solide clé au bras en attendant l'intervention des forces de l'ordre...

Et puis, tant qu'on y est, il ne faut pas s'arrêter en si bon chemin. Dans l'opéra de Bizet le toréador Escamillo triomphe dans les arènes. C'est trop cruel pour les taureaux cette histoire et il faut changer ça aussi.

On est en 2017 et le taureau ne doit pas mourir  et c'est Escamillo qui doit succomber à un coup de corne ! Ça lui apprendra à embêter les taureaux qui ne lui ont rien fait...

Escamillo doit mourir aussi pour ne pas choquer tous les défenseurs de la cause animale !

Vous le voyez les amis, les retouches à l'oeuvre originale de la part de ce metteur en scène dont je préfère taire le nom sont tout simplement ri-di-cu-les...

J'espère simplement qu'il ne fera pas d'adeptes à l'avenir.

Alors, ne me prenez pas pour un sadique, ni pour un sale macho, mais je vous remets la vraie fin tragique de notre héroïne.

 

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6 janvier 2017 5 06 /01 /janvier /2017 13:34

Bonjour les amis,

Une bonne sculpture doit rester sensible à l' oeil quelque soit l' angle ou le point de vue sous lequel on la regarde.

Mais, parfois le point de vue change tout...

Alors, je vous présente une sculpture qui n' est sans doute pas un chef d' oeuvre mais qui sait réserver une petite surprise à l' observateur...

D' après vous, une telle oeuvre plairait-elle à Donald Trump ?...Je me hasarderais à répondre que oui...Ce qui semble être une critique et une dénonciation pour les uns serait un motif d' honneur et de fierté pour les autres...Là encore, tout dépend du point de vue sous lequel on se place...

PS Pour ceux qui ne se souviennent plus du discours de Trump , assez vulgaire, très cow-

boy et pas très digne d' un président,après l' attentat d' Orlando, voici un petit raffraichissement de mémoire

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