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16 avril 2024 2 16 /04 /avril /2024 08:39

Bonjour les amis,

Bien qu'étant prof à la retraite depuis plus de 3 ans maintenant je continue de me passionner pour tout ce qui touche à l'éducation et à la formation de la citoyenneté.

Ce matin un bon ami m'a envoyé un post écrit sur facebook par Myriam Boutillier, une enseignante.

Je vous livre à mon tour ci-dessous ce post en forme de témoignage, accompagné de l'adresse de la page facebook de Madame Boutillier.

Naufrage irréfutable de l'Education nationale.
Récemment, j'ai découvert qu'un professeur d'anglais certifié, bac+5, 32 ans, ne parlait pas anglais... je vous jure que c'est la stricte vérité : devant moi, il a été incapable de réserver dans une auberge de jeunesse par téléphone, pour un séjour scolaire à Londres pour 55 élèves. Ça m'a sciée sur place. J'ai dû prendre le relais.
Il y a quelques mois, un Inspecteur de mathématiques m'a confié que sur les 10 dernières inspections qu'il a menées dans son secteur, il avait constaté 6 cas d' incompétence avérée.
Je suis allée fouiller sur le site de la fac de Nanterre (celle où j'ai fait mes études) pour découvrir que les mémoires de 100 pages des bac+5, ça n'existaient plus...
Pour obtenir un master 1, il n'y a plus à rédiger un mémoire de 80 à 100 pages, comme pour jadis, une maîtrise. Avec soutenance devant un jury, s'il vous plaît.
Et le master 2 ? Ce n'est plus l'embryon de la thèse de 3ème cycle, exigeant la rédaction puis la soutenance d'un mémoire également entre 80 et 100 pages. Rien à voir avec le DEA d'antan donc.
Je comprends beaucoup mieux pourquoi nos bac+5 universitaires depuis une dizaine d'années, sont médiocres en général. Il y a çà et là des exceptions bien sûr, mais justement, ce sont des exceptions.
La plupart ne savent même pas rédiger une page sans faute d'orthographe, de grammaire, de conjugaison ou de syntaxe ! Je me suis souvent demandé comment ils avaient fait, pour pondre deux fois 100 pages, avec un tel niveau rédactionnel. C'est simple : ils n'ont pas eu à le faire ! CQFD !
Et vous savez quoi, en plus ? Dès l'année prochaine, il suffira d'une licence, pour passer un concours de l'Education nationale, c'est officiel. Il va sans dire que la licence d'aujourd'hui n'ayant strictement rien à voir avec la licence d'il y a 30 ans, vous allez avoir de plus en plus de mal à trouver des professeurs de haut niveau qui auront moins de 50 ans !
On va droit dans le mur. C'est inévitable.
( Précision : je ne suis pas HPI, je parle anglais car j'ai un vieux DEA et un CAPES préhistorique d'anglais, faut pas déconner ).

https://www.facebook.com/marie.boutillier76

Alors ce témoignage commence à la manière d'un sketch à la Coluche: " C'est l'histoire d'un prof d'anglais qui ne savait pas parler anglais !..."...Le gars qui n'est pas foutu de boucler une réservation pour ses élèves à Londres. No comment !

Mais j'apprends au passage que les étudiants qui font un Master n'ont même pas besoin de faire appel aux IA pour rédiger leur mémoire puisque ces mémoires ont tout simplement disparu.

Bin voilà. Tout est bien plus simple comme ça. Il suffisait d'y penser !

Quant aux nouvelles mesures gouvernementales qui permettront aux candidats de passer les concours de recrutement munis d'une simple licence (une licence qui n'a plus rien à voir avec celle que j'ai connue), elles enfoncent encore un peu plus le clou.

Effectivement, comme le dit Montillier, tout indique qu'on va droit dans le mur...avec le satisfecit de la présidence de la République et de Matignon.

La messe est dite !

 

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21 mai 2023 7 21 /05 /mai /2023 17:48

Bonjour les amis,

Je suis à la retraite de l'éducation nationale espagnole depuis 2 ans et la semaine dernière j'ai eu l'excellente surprise de voir que le groupe des terminales de cette année (que j'avais eu en seconde) avait eu l'idée de reprendre la dernière chanson en vogue de Shakira et de la traduire en latin.

Voila une manière que je trouve sympathique de sortir le latin de son statut de langue morte et de le rendre vivant.

Voici ci-dessous le résultat de cette production de mes ex-élèves que j'aime beaucoup.

 

Alors il se trouve qu'en Espagne les élèves qui finissent leur terminale et qui obtiennent leur titre de bachelier organisent une cérémonie de remise des titres suivi d'une soirée dansante. Cette célébration a eu lieu vendredi dernier. Mes ex-lycéens ne m'ont pas oublié et m'ont invité.

Voici d'abord une photo de l'une de nos élèves interprétant pendant la cérémonie avec beaucoup de sensibilite le ROLLING IN THE DEEP d'Adèle.

Marta...à qui je souhaite un grand avenir artistique !

Marta...à qui je souhaite un grand avenir artistique !

Une photo des deux terminales sur la scène de l'auditorium du village après la réception de leur titre.

La dernière séance...

Après la cérémonie officielle les professeurs sont allés participer à un souper dansant avec les élèves.

Là j'ai eu le droit à une surprise qui m'est allée droit au coeur. Un "faux blâme" scolaire rédigé par le professeur principal sur les vrais imprimés administratifs que nous avons à cet effet dans lequel étaient glissés de doux compliments sur le souvenir que j'ai laissé à mes chers élèves et à mes collègues.

C'est ce faux blâme que je tends avec fierté sur les deux photos ci-dessous

 

La dernière séance...
La dernière séance...

Finalement cette soirée festive des élèves m'a fait un bien fou car elle m'a permis de bien fermer une grande page de ma vie professionnelle.

En effet j'avais pris ma retraite pendant les vacances, entre autres, car je n' avais aucune envie de dire au revoir aux élèves en milieu d'année et de forcer un peu trop sur le côté "émotion".

J'ai disparu du paysage des élèves sur la pointe des pieds et ceux-ci ne l'ont su qu'à la rentrée suivante... c'était mieux comme ça. En tout cas pour moi...

Cette cérémonie a donc été l'occasion de les revoir tous, de prendre des photos avec eux, de revoir leurs parents, et finalement, samedi dernier, 2 ans après mon départ, j'ai vraiment eu l'impression de boucler la boucle.

Je peux définitivement regarder d'autres horizons avec sérénité, sans remords ni regrets, avec la sensation d'avoir eu la chance d'exercer le métier que j'aimais avec des personnes qui m'ont beaucoup apporté.

Je les ai aimés et ils me l'ont rendu. En cela je me sens privilégié. Merci la vie !

Pour moi, vendredi dernier, c'était un peu comme LA DERNIÈRE SÉANCE d'Eddy Mitchell.

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25 mars 2023 6 25 /03 /mars /2023 16:46

Bonjour les amis,

Nous vivons un drôle de siècle dans lequel certains pédagogues wokistes parfaitement incultes et ignares essaient de censurer des chefs d'oeuvres qui appartiennent au patrimoine de l'humanité. Il se trouve  que, face à ces tentatives de déconstruction de notre patrimoine commun, on assiste aussi à un retour en force du puritanisme. "Action-Réaction" comme dit l'autre !

J'en veux pour preuve cette triste mésaventure absolument édifiante d'une directrice d'école en Floride.

 

Non, vous ne rêvez pas ! On est bien en 2023 et non pas en 1560 avec le pape Pie IV qui voulait obliger Michel-Ange à cacher les sexes de ses personnages...

Resituons-nous. Il s'agissait d'un simple cours d'histoire sur l'Art à l'époque de la Renaissance, un cours destiné à des élèves de 11 ou 12 ans.

Il faut avoir l'esprit complètement tordu pour voir dans le chef d'oeuvre de Michel-Ange une forme de pornographie. Certes, les parties génitales sont exhibées mais d'une manière complètement naturelle. David apparaît comme Dieu ou la Nature l'a créé.

Quand certains parents d'élèves assimilent le DAVID de Michel-Ange à de la pornographie...

Par ailleurs si cette oeuvre est censurable, je vois mal comment un professeur pourra demain faire un cours  de Biologie sans aborder le thème de l'existence des deux sexes qui sont nécessaires à la reproduction de la vie sur Terre. Si on veut parler de différences homme/femme il faut bien, à un moment donné, s'appuyer sur quelques éléments anatomiques "basiques"...

Donc je dois imaginer, selon des dires de certains parents, que des enfants seraient mis mal à l'aise par la vue d'un appareil génital masculin, mais apparemment pas par les images violentes d'homicides par armes à feu qui passent constamment à la télé et à des heures de grande écoute...😧😵 Si un américain avait le don d'ubiquité et était capable de regarder toutes les chaînes en même temps il assisterait à plus de 120 homicides par heure.

Pour ma part, les choses sont claires (ou à peu près).

Entre le wokisme de ceux qui veulent faire entrer des Drag Queens dans les écoles dès le plus jeune âge et le puritanisme de ceux qui censurent la simple nudité, je ne choisis pas. Je réfute les deux...

Je ne suis pas un partisan de Marion Maréchal mais elle peut avoir parfaitement raison sur certains points précis. Ce qui me dérange, ce qui m'irrite, et ce qui m'exaspère parfois, c'est que la gauche démissionne de ces débats, qu'elle soit lâche, voire complice, et qu'elle laisse le champ libre à l'extrême-droite sur ces questions sociétales.

Je terminerai en revenant sur le DAVID de Michel-Ange et en partageant avec vous un autre article assez édifiant dans lequel vous apprendrez que cette oeuvre à créé des polémiques au Japon, en Russie et aussi à Jérusalem. Les occidentaux n'ont pas l'exclusivité du puritanisme, c'est le moins qu'on puisse dire !

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10 mars 2023 5 10 /03 /mars /2023 17:07

Bonjour les amis,

J'ai été frappé cette semaine par une histoire qui se passe en France et qui rappelle le début du roman LA TACHE, de Philip Roth et publié en 2000, dans lequel un prof démissionnait à cause d'une blague volontairement mal perçue par l'un de ses étudiants afro-américains qui l'accusait à tort de racisme.
Ici aussi, le point de départ c'est une blague douteuse. Voici le résumé de ce qui, à la base, n'aurait dû être qu'un incident mineur. 
"Maire d'une commune de 7000 habitants, et enseignant dans un lycée catholique d'Angers, Frédéric Mortier a vécu ces derniers mois une lente descente aux enfers après une blague osée adressée à un élève musulman. Placé en garde à vue, puis lâché par sa hiérarchie et suspendu sans solde, il est aujourd'hui la cible de la presse locale et nationale qui fait de lui le portrait d'un homme qu'il se défend d'être."

Je vous invite à lire cet article sur le lien ci-dessous et surtout à écouter les explications de Frédéric Mortier sur la vidéo. Ça dure 27 minutes mais c'est vraiment intéressant car il aborde pas mal de thèmes.

Bien évidemment il manque pour l'instant les explications de la partie adverse mais celle-ci a porté plainte sans même avoir eu une simple entrevue avec le professeur (ce qui me paraît un minimum). 

Mortier a peut-être commis une erreur mais se retrouver en garde à vue, puis suspendu pour une blague, alors que c'est une personne qui présente à priori 28 ans d'états de services sans la moindre anicroche, ça me semble un peu fort. Mortier est une personne apparemment expérimentée à qui on confiait les classes les plus difficiles selon ses dires.
Quoiqu'on pense de cette interview (je ne suis pas sûr d'être toujours d'accord avec Mortier sur sa manière d'envisager son travail et son rôle d'enseignant) je crois qu'elle pointe bien du doigt le fait que le rapport prof-élève a changé...Les profs sont maintenant bien plus prudents et ils ont intérêt à l'être dès qu'ils touchent des thèmes comme la religion, les théories du genre, etc...à la moindre ambiguïté c'est le lynchage ou la crucifixion médiatique.

Mortier explique quelque chose de très juste dans la vidéo. Si un professeur traite un thème à partir d'une expérience professionnelle personnellement vécue l'attention des élèves est immédiatement multipliée par 4 ou 5. Ça, j'ai pu le vérifier par moi-même. Entre un prof qui débite le contenu d'un manuel scolaire et un autre qui y met du vécu, pédagogiquement parlant y'a pas photo !

Par ailleurs tout enseignant vous expliquera que l'humour est souvent une arme pédagogique suprême. Si vous abordez un thème en classe et que vous faites rire vos élèves, vous attirez leur attention donc vous avez la garantie qu'il en restera quelque chose. Ça marche bien à condition que personne ne se sente offensé ou humilié.

Dans le film LE CERCLE DES POETES DISPARUS Keating, professeur de lettres, évite ce piège et explique bien à l'un de ses élèves:

" On ne rit pas de vous mais on rit avec vous".

Il semble que cet équilibre soit de plus en plus difficile à trouver. Les profs peuvent-ils encore manier l'ironie, le second degré ?....Bin, ça devient de plus en plus risqué. Dans le doute vaut mieux s'abstenir.

C'est ce que font maintenant tous mes ex-collègues.

J'imagine bien une future génération de profs qui réserveront leur humour pour leurs familles et pour leurs amis et qui, en classe, déballeront de manière robotisée un contenu standard aseptisé plus conforme à ce que la société attend d'eux. Des profs qui ressembleront à des présentateurs de JT ou de météo.

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6 janvier 2023 5 06 /01 /janvier /2023 09:04

Bonjour les amis,

en septembre 1990 deux sociologues (dont je tairai le nom par indulgence) avaient affirmé dans un essai intitulé LE NIVEAU MONTE que tous les lanceurs d'alerte qui s'inquiétaient de la baisse du niveau de connaissances des élèves français n'étaient que des passéistes rétrogrades qui ne vivaient pas avec leur temps. Ces deux auteurs affirmaient de manière très péremptoire et assez provocatrice que le niveau montait.

Voici sur le lien ci-dessous les résultats d'une récente étude émanant de l'Education Nationale qui démontre qu'ils se sont trompés sur toute la ligne. 

32 ans après la parution de cet essai le thème ne fait plus débat. Le niveau dégringole de manière constante.

Ce thème n'est même plus objet de polémique. Plus aucune personne sérieuse n'ose aujourd'hui nier l'échec patent de l'école française.

La seule chose qui a "monté" durant les trois dernières décennies c'est le nombre de fautes qui a doublé en 30 ans.

Reste à savoir pourquoi.

L'article ci-dessous éclairera votre lanterne.

Un certain nombre de raisons donc qui ressortent de cette interview, des raisons qui vont du déficit d'attention d'une nouvelle génération d'élèves au nombre d'heures dédié à la connaissance de la langue qui a chuté au profit d'autres matières dont certaines pourraient être étudiées ultérieurement de manière plus efficace, une fois que l'élève sait lire et compter.

Et oui, il faut avoir le sens des priorités et retrouver la sagesse populaire qui invite à ne pas mettre la charrue avant les boeufs !

Sans bonne connaissance de la langue c'est l'accès aux autres matières qui devient singulièrement limité. La langue et les mathématiques sont les deux matières sans lesquelles on peut difficilement accéder à toutes les autres.

L'actuel ministre de l'éducation n'essaie pas de minorer le problème et c'est déjà un premier pas dans la recherche de possibles solutions. 

Il y a au moins un point de cette étude que je relève et qui contredit ceux qui pensent que la baisse de niveau affecte essentiellement les milieux défavorisés.

L'étude indique que dans les milieux aisés le nombre moyen de fautes est de 15,5 et que dans les milieux qui le sont moins il est de 21,9.

Il y a donc indéniablement une corrélation entre aisance financière et résultats scolaires, sauf que cette baisse de niveau est GÉNÉRALISÉE et affecte tout le monde, y compris nos chers fils à papa!

Si rien n'est entrepris pour redresser la tendance voilà une situation qui nous promet l'avènement d'une future élite sociale particulièrement ignare et médiocre (certains me rétorqueront que c'est déjà le cas... sauf que ce sera encore pire...).

Je terminerai mon billet du jour avec une dernière pique lancée contre l'écriture inclusive dont j'ai déjà eu l'occasion de dire tout le mal que j'en pensais dans des billets antérieurs.

L'écriture inclusive enlaidit la langue, l'alourdit, ne passe pas le cap de l'oral (puisqu'elle peut être lue mais pas prononcée) mais, à cela, il faut ajouter que cette écriture rend la langue plus inintelligible et qu'elle complique encore plus les règles d'accord qui n'étaient déjà pas si simples.

Moralité: les adeptes de l'écriture inclusive, qu'ils soient Sandrine-Rousseauistes ou Danièle-Obonoistes, veulent compliquer encore plus une langue qu'ils ne sont même pas capables de transmettre à leurs enfants...Le comble, quoi !

Et je ne vous parle même pas des dyslexiques pour qui le bidouillage infâme que représente l'écriture inclusive sème la langue française d'obstacles artificiels et purement idéologiques qui la rendent incompréhensible. On en arrive donc au paradoxe qui consiste à devoir supporter une écriture qui se prétend inclusive mais qui, dans les faits, devient excluante! 

Histoire de rigoler un peu je vous laisse apprécier la phrase que Sandrine Rousseau (qui, soit dit en passant, est enseignante) a envoyé en direction de ses supporteurs (et de ses supportrices...🤣).

Une phrase qui risque de plonger n'importe quel élève de CM2 dans la plus profonde des perplexités !🤦‍♀️🤦‍♀️🤦‍♀️

 

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21 juin 2022 2 21 /06 /juin /2022 09:17

Bonjour les amis,

Il est certains faits divers qui parfois nous en disent plus sur notre société que les articles qui font les gros titres des journaux.

C'est le cas de l'info dont je vais vous parler aujourd'hui. Quand j'ai lu le titre de l'article du FIGARO j'ai cru d'abord qu'il s'agissait d'un pastiche du GORAFI, mais non, il s'agissait bien de la réalité vraie si vous me permettez ce pléonasme.

Mais lisez plutôt cet article édifiant !

Avant de me livrer à quelques commentaires, je partage avec vous ce très beau texte que les élèves devaient commenter:

Sylvie GERMAIN (née en 1954), Jours de colère, Chants, «Les frères», 1989 Situé dans un passé indéterminé, le roman de Sylvie Germain Jours de colère prend place dans les forêts du Morvan. Le texte suivant est extrait d’un chapitre intitulé «Les frères». Il présente les neuf fils d’Ephraïm Mauperthuis et de Reinette-la-Grasse.

«Ils étaient hommes des forêts. Et les forêts les avaient faits à leur image. À leur puissance, leur solitude, leur dureté. Dureté puisée dans celle de leur sol commun, ce socle de granit d’un rose tendre vieux de millions de siècles, bruissant de sources, troué d’étangs, partout saillant d’entre les herbes, les fougères et les ronces. Un même chant les habitait, hommes et arbres. Un chant depuis toujours confronté au silence, à la roche. Un chant sans mélodie. Un chant brutal, heurté comme les saisons, - des étés écrasants de chaleur, de longs hivers pétrifiés sous la neige. Un chant fait de cris, de clameurs, de résonances et de stridences. Un chant qui scandait autant leurs joies que leurs colères.

Car tout en eux prenait des accents de colère, même l’amour. Ils avaient été élevés davantage parmi les arbres que parmi les hommes, ils s’étaient nourris depuis l’enfance des fruits, des végétaux et des baies sauvages qui poussent dans les sous-bois et de la chair des bêtes qui gîtent dans les forêts ; ils connaissaient tous les chemins que dessinent au ciel les étoiles et tous les sentiers qui sinuent entre les arbres, les ronciers et les taillis et dans l’ombre desquels se glissent les renards, les chats sauvages et les chevreuils, et les venelles que frayent les sangliers. Des venelles tracées à ras de terre entre les herbes et les épines en parallèle à la Voie lactée, comme en miroir. Comme en écho aussi à la route qui conduisait les pèlerins de Vézelay vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Ils connaissaient tous les passages séculaires creusés par les bêtes, les hommes et les étoiles.

La maison où ils étaient nés s’était montrée très vite bien trop étroite pour pouvoir les abriter tous, et trop pauvre surtout pour pouvoir les nourrir. Ils étaient les fils d’Ephraïm Mauperthuis et de Reinette-la-Grasse».

 

Pistes de corrections du commentaire de texte:

Suggestion de plan:

I - Les «hommes des forêts»: une nature humaine farouche

II - Un portrait des frères construit comme un paysage: la symbiose des hommes et de la forêt

III - Un hymne à la puissance sauvage et indomptée de la Nature

Alors il faut avouer que cette affaire c'est quand même le pompon. 

L'écrivain dont le très beau texte a été sélectionné pour le bac a reçu des menaces de mort et de viol sur tweeter, dans un style que je ne vais pas reproduire ici mais qui démontre l'illétrisme de leurs auteurs, mais aussi leur état de délabrement moral et intellectuel.

Une meute de crétins s'est lâchée sur tweeter.

J'ai bien peur que ces jeunes-là soient tellement incultes qu'ils n'ont même pas conscience d'avoir commis un ou plusieurs délits: menaces, insultes, incitations à la haine, etc...

Et oui, ils sont tellement ignorants qu'ils ne savent même plus quand ils enfreignent la loi.

Audiard disait que les cons ça ose tout et ici on a un bel échantillon de connerie qui illustre son aphorisme.

Et maintenant, ami lecteur, je vous demande de faire un tout petit effort d'imagination.

Si des élèves sont suffisemment débiles pour insulter et menacer sur tweeter (et donc en laissant des traces écrites et des preuves de leurs méfaits) un écrivain qui a acquis une grande notoriété publique, essayez d'imaginer ce que sont capables de faire ces mêmes élèves à un professeur qui leur a donné un examen qu'ils jugent un peu trop difficile à leur goût.

S'ils sont capables de publier de telles horreurs sur tweeter au vu et au su de tout le monde, que sont-ils capables de faire au sein d'une classe à l'abri du regard des autres ?

Par ailleurs, et indépendamment du contenu de l'épreuve de français, il faut quand même rappeler que l'une des missions de l'école publique est de former de citoyens suffisemment responsables pour qu'ils soient au moins capables de savoir quand ils enfreignent les normes sociales de bonne conduite et la loi.

Or, il semble bien que ces élèves sont tellement habitués à insulter et à menacer en toute impunité qu'ils ne se rendent même plus compte de leurs infractions car elles font partie intégrante de leur façon d'être et de s'exprimer. Donc c'est un double fiasco pour l'école et pour la société.

Enfin, nous sommes arrivés à un point où il faudrait censurer la beauté d'un texte ou l'intelligence d'une pensée car elle offenserait les élèves incultes qui ne sont pas capables de l'appréhender, qui se sentiraient exclus et qui y verraient une forme de ségrégation insupportable. Un grand merci donc aux néopédagogues qui, durant les dernières décennies, nous ont expliqué que, au nom de l'inclusion, l'élève a toujours raison (et ses parents aussi...).

Là, on récolte les justes fruits de la démission et de la lâcheté des décideurs des nouvelles politiques pédagogiques.

Je terminerai avec une petite pensée pour ces "pseudo-profs" recrutés en 30 minutes en job dating, sans aucune préparation professionnelle, car ils ne savent peut-être pas à quoi ils seront confrontés lors de la prochaine rentrée.

Ces jeunes sauvageons dont je parle aujourd'hui  vont leur offrir en septembre un très dur et très cruel bain de réalité.

Bienvenue au sein de l'EN. You are welcome!...🤣😭

PS: voici un autre lien intéressant qui complète mon billet d'humeur du jour.

https://www.bvoltaire.fr/baccalaureat-une-nouvelle-victime-nommee-sylvie-germain/

 

 

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30 août 2021 1 30 /08 /août /2021 13:13

Bonjour les amis,

Demain 31 août 2021 je serai officiellement en retraite.

Même si c'est une décision librement choisie elle ne correspond pas à ce qui était mon souhait.

En effet, j'avais décidé d'enseigner jusqu'au moins 65 ans. Je m'en sentais la force et l'envie mais les contraintes qui nous ont été imposées dans le monde éducatif ces dernières années m'en ont dissuadé.

Faisons d'abord un petit retour arrière sur le début de l'année scolaire 2020/2021. Au mois de septembre 2020, et à cause de la pandémie, mes élèves étaient en régime semi-présentiel. Eux, ils venaient un jour sur deux, mais moi je faisais un nombre d'heures de cours correspondant à un emploi du temps complet. J'allais tous les jours au lycée, j'avais donc le double de groupes (forcément, vu que ceux-ci ne venaient qu'un jour sur deux !), et faisais cours avec un masque, ce qui, bien évidemment, me fatiguait davantage que de normale.

Or, il se touve qu'après ces journées fatigantes on me demandait l'après-midi et en soirée de prendre en charge via plateforme informatique les élèves qui n'avaient pas pu aller en classe.

Soyons clairs. Mes élèves allaient au bahut un jour sur deux mais moi je travaillais à temps plein presque deux fois.

Je vous fais une comparaison.

C'est comme si à un employé qui travaille dans une entreprise et qui fait un horaire complet (par exemple son service du matin) on lui demandait de faire aussi le service de l'après-mdidi en travail  télématique. Grosso modo on doublait ma charge de travail et, soit-dit en passant, sans la moindre compensation financière, mais c'était pas ça le plus grave : le plus grave, c'était que j'étais exténué...J'étais d' astreinte 24h sur 24, y compris les week-ends.

Alors tout cela s'est partiellement arrangé au cours du 2 ème trimestre durant lequel on est revenu à un régime 100% présentiel mais, par contre, certaines mauvaises habitudes prises à cause des plateformes informatiques sont restées.

Je me disais que la pandémie cesserait bien un jour ou l'autre mais, par contre, je pressentais aussi que les parents avaient maintenant entre leurs mains des outils performants pour nous solliciter sans cesse, jour et nuit.

J'avais de plus en plus de mal à couper ma vie professionnelle de ma vie privée...L'intrusion du professionnel devenait permanente.

J'avais donc pris des résolutions pour me protéger partiellement. J'ai commencé à ne plus répondre aux sollicitations durant le week-end, quel qu'en soit le motif.

Alors j'en viens maintenant au 2 ème motif plus global et plus grave qui a précipité mon départ en retraite.

Depuis plus de deux ans (et donc avant la pandémie) , on nous bassine avec des instructions venant d'en haut qui , au nom de la sacro-sainte INCLUSION mettent le professeur en difficulté quand un de ses élèves n'a pas la moyenne.

Les temps ont changé, et face l'échec scolaire, c'est bien souvent l'enseignant qu'on pointe du doigt, soit de manière directe, soit de façon indirecte et plus tordue.

L'enseignant a-t-il fait tout son possible pour que son élève ne soit pas en situation d'échec?  C'est la question qui se pose presque automatiquement dès qu'un élève est venu en classe normalement mais qu'il n'a pas pu obtenir la moyenne.

Ce que je ne supporte plus c'est d'être dans une institution qui se comporte, sans s'en rendre compte, comme l'école des fans de Jacques Martin. Vous vous souvenez de ce programme télévisuel dans lequel tout le monde avait au moins la moyenne? Et bien, ce n' est pas dit comme cela, mais c'est exactement ce que l'on nous demande, ce que l'on exige de nous.

L'école publique se transforme sans le dire en une école du renoncement, du mensonge et aussi de la lâcheté...et pour y arriver elle est en train de nous submerger dans une bureaucratie aussi lourde qu'inutile.

Par ailleurs je sais, par expérience, que lorsque l'institution scolaire se trompe elle met des années, parfois des décennies à rectifier.

En ce moment, par exemple, la mémorisation est très mal vue dans les programmes scolaires alors qu'elle est une des clés, même si ce n'est pas la seule, de l'instruction et de la connaissance. On veut à tout prix privilégier la réflexion mais une analyse sans mémoire ne va pas bien loin...

La culture de l'effort est partiellement battue en brèche à cause des néo-pédagogues qui tentent de faire croire qu'on peut tout apprendre de manière divertissante. La culture de la méritocratie n'est pas défendue, ni respectée, à cause  de ces moyens informatiques (et autres applications sur portables, professeurs particuliers,etc...) qui permettent à certains élèves de tricher éhontément, de faire faire le travail par un autre, et avec parfois le soutien implicite de leurs parents (et la complaisance de la hiérarchie ou de l'inspection).

Résoudre tout cela n' est pas bien compliqué mais vu la tournure que prennent les événements sous l'impulsion des néo-pédagogues démagos et mystificateurs qui ont pour l'instant le vent en poupe auprès des décideurs politiques, il faudra des années pour remettre les choses en ordre et pour se prémunir de toutes ces dérives.

Le problème se résoudra mais pour l'instant on est en plein dedans, et cette fois-ci, pour moi c'est clair, mes amis.

Je ne serai plus complice. Je ne serai plus le témoin muet. Tout ça se fera sans moi...

Place aux jeunes profs, à qui je souhaite plein de bonnes choses , mais qui iront jusqu'au bout de ces erreurs et qui devront ensuite les rectifier dans quelques années.

Permettez-moi, dans un moment aussi solennel pour moi, de citer Abraham Lincoln:

 

 

 

 

 

Une nouvelle vie commence...

En ce qui me concerne, je tourne la page. Une nouvelle vie commence...

Et comme disait le grand Leo Ferré, je vais d'abord me retourner vers la vérité, comme celle des oiseaux par  exemple...

Une nouvelle vie commence...
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16 novembre 2019 6 16 /11 /novembre /2019 08:43

Bonjour les amis,

aujourd'hui j'aimerais partager avec vous un document vidéo dans lequel deux professeurs de français nous apportent de sérieux éléments de réflexion sur notre orthographe, et sur sa nature parfois artificiellement et inutilement complexe.

Ecoutez-les. C'est étourdissant de drôlerie, et de justesse dans l'observation...

C'est un magnifique plaidoyer plein d'humour qui dénonce les fausses justifications et qui bouscule certaines de nos certitudes.

 

Alors maintenant, allez savoir pourquoi, je reste très réfractaire à une réforme profonde de l'orthographe. Les mots ont maintenant un visage et je serais très gêné si celui-ci changeait mais ça, ce n'est pas un argument culturel et esthétique légitime pour faire souffrir les futures générations... Au fond ces deux auteurs ont raison, mais si on est d'accord avec eux il nous faudra reconnaître aussi que ce n'est pas une réforme de l'orthographe qu'il faudrait entreprendre mais plutôt une révolution...

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25 janvier 2019 5 25 /01 /janvier /2019 16:47

Bonjour les amis,

Tous les matins, Zhang Pengfei, directeur de 40 ans d'une école primaire chinoise  devient chorégraphe et apprend à ses 700 élèves des pas de "shuffle dance" ou "Melbourne shuffle", une danse née fin des années 80 en Australie qui se caractérise par un mouvement des talons et des doigts de pied. 

Regardez plutôt.

 

J'ai ajouté cette autre vidéo sur laquelle on a les explications du directeur.

C' est donc le manque de place pour faire courir ses 700 élèves qui a poussé le directeur à rechercher une autre solution pour leur faire pratiquer des exercices physiques. Avant de leur apprendre la chorégraphie, Zhang Pengfei s'est d'abord familiarisé avec ce type de danse pendant un mois. Avec cette nouvelle routine, le directeur a remplacé le programme de callisthénie imposé par le gouvernement chinois depuis 1951, qui consiste en un panel d'exercices physiques pour améliorer la force, l'agilité et la flexibilité. 

Revenons maintenant à la prestation du directeur. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il est très doué et qu' il a un vrai sens du rythme. C'est techniquement impeccable, ce qu'il fait.

Quant aux écoliers, on est frappé par la synchronisation de leurs mouvements. C' est absolument remarquable pour des élèves de primaire.

Alors,d'un point de vue pédagogique, j'ai quand même des doutes sur le long terme car imposer un style particulier toute l'année peut éventuellement devenir lassant, surtout qu'il y a plein d' autres types de danses qui peuvent être assez profitables pour les élèves. Mais cette expérience est pour le moins séduisante.

Bravo donc à ce jeune directeur dynamique et à ses élèves et professeurs pleins d' enthousiasme.

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28 avril 2018 6 28 /04 /avril /2018 05:04

Bonjour les amis,

Cette semaine j' ai projeté à mes élèves de 6 ème , sur les bons conseils de l' orientatrice de mon lycée, le film WONDER de Stephen Chbovsky.

Voici le sinopsis:

August Pullman est un petit garçon né avec une malformation du visage qui l’a empêché jusqu’à présent d’aller normalement à l’école. Aujourd’hui, il rentre en CM2 à l’école de son quartier. C’est le début d’une aventure humaine hors du commun. Chacun, dans sa famille, parmi ses nouveaux camarades de classe, et dans la ville tout entière, va être confronté à ses propres limites, à sa générosité de coeur ou à son étroitesse d’esprit. L’aventure extraordinaire d’Auggie finira par unir les gens autour de lui.

Le film commence quand Auggie, qui aime se balader avec son casque de cosmonaute pour se protéger du regard des autres, accepte d' entrer en CM2 et donc d' enlever son casque et d' affronter le monde réel.

Alors, ce qui frappe tout de suite c' est la qualité d' interprétation de tous les personnages.Ils sont tous criants de vérité: le petit Auguste bien sûr très sensible et très attachant, mais sa mère ( Julia Roberts est au sommet de son art ) le père ( magnifique Owen Wilson en père bienveillant et plein d' humour), la soeur (sensible, secrète, trop habituée à se débrouiller toute seule vu que le petit frangin a accaparé toute l' attention familiale avec ses 26 opérations correctrices durant les premières années de sa vie) , Miranda l' amie de la grande soeur, le directeur de collège, les autres écoliers, l' instit', les parents d' élèves, etc...

L' élément sur lequel se centre le film c' est d' abord le regard des autres sur Auggie, ce regard qui se détourne et qui rappelle à Auggie qu' il ne sera jamais un enfant comme un autre.

Le film nous montre à quel point notre regard peut-être perturbant et, finalement, pas si innocent que ça...WONDER est un film qui nous apprend à vivre ensemble, à savoir accepter la diversité même quand celle-ci est cruelle.

C' est un film très positif, et qui ne tire pas excessivement sur la corde mélodramatique. Les rires côtoient les pleurs comme dans la vraie vie.

L' une des originalités du film réside dans le style narratif. Chbovsky nous raconte l' histoire, organisée en chapitres qui portent le nom de chacun des personnages, à travers les yeux de ceux-ci ( un peu à la manière de Tarantino dans Pulp Fiction). On fait donc des flash- backs qui apportent à chaque fois de nouveaux éclairages. On perçoit de quelle manière le problème d' Auggie va avoir des incidences importantes dans la vie de tous ceux qui l' entourent.

Par ailleurs, le metteur en scène apporte aussi dans son film une touche de poésie et de magie en nous faisant entrer dans l' imaginaire des enfants, dans leurs rêves...Certaines scènes amènent de belles respirations poétiques.

Enfin, et là je parle en tant que professionnel de l' enseignement, ce film est du pain béni pour développer chez les enfants ( et chez les adultes) leur capacité à se mettre dans le peau de l' autre et à voir les choses de son point de vue.

WONDER devrait être projeté dans tous les collèges et lycées, car dans tous les établissements scolaires il y a des petits Augustes qui souffrent de l' ostracisme de leurs camarades.

Certains feront la fine bouche et reprocheront au metteur en scène de pratiquer un cinéma pavé de bonnes intentions avec une certaine mièvrerie. D' autres diront que dans la vraie vie, les personnages comme Auguste n' ont pas forcément une mère aussi intelligente et sensible que Julia Roberts, ou un père aussi subtil et drôle que Owen Wilson...Tous ceux qui sont atteints de graves maladies ne sont pas entourés de wonderful people...D' autres objecteront qu' Auguste est très intelligent, passionné de sciences, et que dans la vie réelle, les enfants qui sont frappés de graves handicaps physiques et qui ont dû passer une bonne partie de leur vie dans des hôpitaux ont aussi des déficits ou des retards scolaires.

Mais la force du film, c' est justement de nous montrer qu' un personnage comme Auguste qui possède de grandes qualités humaines et qui est très bien entouré, tant à la maison comme à l' école, ne sera pas à l' abri d' énormes injustices comme le harcèlement scolaire par exemple.

Enfin, et c' est le plus important pour moi, ce film est extrêmement positif et permet de donner à tous des clés pour mieux vivre ensemble et pour être plus réceptif aux richesses de l' autre, à condition de ne pas se limiter aux simples apparences .

WONDER c' est une vraie et une belle leçon d' humanité.

Pour terminer, je vous citerai juste une petite phrase prononcée dans le film, un précepte qui donne le ton:

 En version originale, ça donne:

" If you have a choice between being right and being kind, choose kind..."

Dans la version française, ils ont traduit:

"Si on vous donne le choix entre avoir raison et avoir du coeur, ayez du coeur !..."

Mais je préfère la traduction du film doublé en espagnol:

" Si on vous donne à choisir entre avoir raison et être aimable, soyez aimable..."

 

 

 

WONDER...un petit bijou plein d' humanité

Enfin, et pour être complet, sachez qu' à la base WONDER est un roman de Raquel Palacio.

Palacio s'est mise à écrire Wonder après avoir croisé dans la rue un enfant qui souffrait de malformation cranio-faciale. Elle a aussitôt détourné son regard puis, remplie de honte, s'est demandée ce que pouvait ressentir cet enfant. Elle s'est alors lancée dans l'écriture de Wonder en se plongeant dans la littérature médicale et en recueillant des témoignages de famille dont les enfants ont une malformation identique.

WONDER...un petit bijou plein d' humanité
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