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18 novembre 2024 1 18 /11 /novembre /2024 18:07

Bonjour les amis,

Avec mon groupe choral nous essayons chaque année  de proposer un répertoire de chansons de Noël qui soit rénové. Cette année, notre directrice de chant nous a réservé quelques surprises (dont une aria de Verdi dont je vous ai parlé il y a quelques jours) mais la pièce la plus surprenante de notre programme 2024 sera sans aucun doute EL DIMONI ENMASCARAT, ce qui signifie en valencien "Le démon masqué".

Ça fait plus d'une décennie que j'interprète des chansons de Noël de tous les pays, de toutes les cultures, mais celle-ci est bien la seule que je connaisse dans laquelle apparaît un démon.

Alors je vous résume l'histoire que raconte cette chanson.

Un démon apprend que le petit Jésus est né et, piqué par la curiosité, il monte vers la Terre à Béthléem pour voir l'enfant et essayer également de s'approprier de l'étoile dorée afin de se faire un beau costume de démon.

Dès qu'il apparaît pas loin de la crèche du Petit Jésus les pasteurs et les femmes du pays se demandent qui est cet homme ? Que veut-il?

Le démon essaie sans succès de passer inaperçu et puis, ne résistant pas à sa nature de Démon, il ne peut s'empêcher de dévorer brutalement et d'un seul coup 3 enfants du voisinage.

Il est immédiatement démasqué et la chanson se termine ainsi: "Pobre dimoni enmascarat ! "= " Pauvre démon masqué !".

Avant de passer à l'écoute de cette pièce composée en 2 parties bien distinctes j'aimerais simplement faire quelques commentaires. Le travail est exclusivement choral étant donné que cette chanson est interprétée à cappella.Les paroles sont partagées entre les 4 cordes (soprano-alto-ténor-basse). Certaines phrases commencent dans une corde et se finissent dans une autre. Les voix s'interpellent et s'entrechoquent. Il y a un jeu choral étourdissant. Le compositeur David Galvez pour marquer le côté très incongru de la situation a placé des dissonances fortes entre les voix. Par moments il n'y a qu'un seul demi-ton de différence entre sopranos et altos et aussi entre ténors et basses. C'est volontairement grinçant !

Pour les choristes ça demande un vrai travail d'attention. A l'écoute la pièce est faussement simple car elle requiert concentration et précision. Vous noterez également certains crescendos qui correspondent aux tensions provoquées par cette situation complètement extraordinaire et hors-normes.

C'est une pièce musicale très téatrale et qu'on pourrait qualifier de tragi-comique !

https://www.youtube.com/watch?v=QM7i3OihMNU

 

C'est difficile d'apprécier les nombreuses nuances musicales de cette chanson si on ne comprend pas le valencien.

Donc je vais vous situer certains passages clés.

Ça commence par un "la-la-la-la" collectif qui indique qu'on va vous en raconter une bien bonne.

Ensuite les basses ponctuent avec des "plom-plom" et les ténors répondent "dimoni" ce qui indique qu'un démon est en train de se pointer dans le paysage. 

Au début les femmes chantent sur un air guilleret:

a la nit de Nadal quan Jesus fou nat el vell dimoni a la terra va pujar

La nuit de Noél quand Jésus fut né le vieux démon monta à la Terre.

Ell només que volia a trobar el xiquet i bona disfressa per a dissimular

Il ne voulait voir que l'enfant et se trouver un beau costume pour se cacher

Plus tard les femmes s'interrogent

Eixe home, eixe home qui serà?

Cet homme, cet homme qui est-il ?

A 1 minute 18 secondes commence la 2 ème partie, d'abord très lente et apaisée.

Eixa nit quan l'estella el portal illiminava el dimoni mira de reull el ben nascut

Cette nuit quand l'étoile illuminait la porte de la crèche le démon regardait du coin de l'oeil le nouveau-né

mais à 2 minutes 6 secondes se produit l'inévitable annoncé par les altos et ce sont les basses qui claironnent brutalement:

Es menjà tres xiquets del veïnat

Il a englouti 3 enfants du voisinage..

Le démon est démasqué et les 4 cordes terminent en même temps de manière complètement jubilatoire.

Pobre dimoni enmascarat !

Pauvre démon masqué !

Pauvre démon masqué !

J'ai fait des recherches sur internet pour savoir de quelle époque datait ce texte ? Moyen-âge ?

Qui était l'auteur de ces paroles? Ou alors s'agit-il d'un texte populaire anonyme?

Dans quelle région était né ce conte populaire ? Pays valencien? Catalogne?  Mais je n'ai absolument rien trouvé, aucune référence. En désespoir de cause j'ai même envoyé un message au compositeur David Gálvez (qui apparaît comme directeur dans la vidéo mise en lien)  pour qu'il éclaire ma lanterne et s'il me répond je complèterai ce billet ultérieurement.

En attendant, pour les choristes ce genre de pièce est assez jouissif à interpréter. Il faut qu'on soit parfaitement à l'écoute des uns et des autres pour être bien synchros. Et il faut suivre les indications de notre directrice de chant au millimètre près.

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5 octobre 2024 6 05 /10 /octobre /2024 09:05

Bonjour les amis,

Aujourd'hui je vais vous parler du dernier livre de Stéphane Guillon mais avant d'y arriver j'aimerais faire un certain nombre de remarques préliminaires.

Stéphane Guillon est un humoriste de talent qui sait bien écrire ses textes. Je n'ai vu aucun de ses spectacles mais, par contre, j'ai vu un certain nombre de ses interventions télévisuelles quand il dressait le portrait d'invités de l'émission de Stéphane Bern. Souvent ces portraits un peu vachards m'ont mis mal à l'aise. Voir la tête d'un invité prenant sans préavis dans les dents une vanne cruelle, méchante ou blessante le concernant en tentant de maintenir un sourire factice de circonstances me provoquait une certaine gêne qui faisait que je préférais passer à une autre chaîne ou simplement éteindre mon poste.

Quand c'était un invité étranger comme, par exemple André Rieu, qui ne comprenait pas vraiment la blague moqueuse et pas sympa dont il était l'objet c'était encore plus malsain, glauque et gênant.

Guillon agissait souvent en sniper du rire, pas toujours très respectueux pour les invités et, pour ma part, je trouvais qu'il manquait d'empathie ou d'amour dans son humour...

Le mois dernier je suis tombé sur cette vidéo mise en lien ci-dessous dans laquelle Stéphane Guillon parle de son dernier livre intitulé FINI DE RIRE.

Dans cette interview qui ne dure que 3 minutes j'ai été frappé de voir que quelqu'un comme lui, ayant déjà une grande expérience de la vie, se soit fourvoyé d'une part (mais ça ça peut arriver à tout le monde) mais se soit mis en danger aussi, alors qu'il était père de 4 enfants dont une fille de 11 ans...
A la question du journaliste " Ça aurait pu vous coûter votre carrière?" il répond dans un élan de sincérité "Ça aurait pu me coûter bien plus...". Il reconnaît avoir touché le fond du fond.
J'avoue que ces 3 minutes d'interview m'ont troublé et donné le vertige...
L'amour c'est ça aussi: la personne amoureuse est transportée dans une forme de grande exaltation, mais aussi elle peut tomber complètement sous emprise de l'être aimé, et perdre toute lucidité... et accepter ce qu'elle ne devrait jamais accepter. Le fait que ce soit arrivé à Guillon, à l'âge qu'il a, m'a donc interpellé...au point d'avoir envie de lire son livre.

L'emprise...

Voici la présentation de l'éditeur:
Tous les chagrins d`amour sont supportables si on en fait une histoire.La plupart des gens possèdent un coeur, composé d`un ventricule droit et d`un gauche, d`oreillettes, de valves... Le mien est différent. C`est un modèle à complications multiples.Je l`ai d`ores et déjà légué à la science, accompagné de l`avertissement suivant : « Chère Académie, voici mon coeur. Ouvrez-le, disséquez-le, mais par pitié, ne le greffez à personne. Pas de nouvelles victimes ! »

Parlons du livre maintenant qui, fort heureusement, porte mal son titre puisque, bien évidemment, on rit quand même, même si c'est parfois pour ne pas pleurer.

Guillon reste un humoriste qui fait preuve ici d'humilité, d'auto-dérision aussi (notamment sur sa différence d'âge de 30 ans avec sa jeune compagne que certaines personnes confondront avec sa fille).

Les chapitres alternent du début à la fin entre des épisodes sentimentaux qui commencent dès la plus tendre enfance jusqu'à l'âge adulte avec en fil rouge la dernière aventure sentimentale assez catastrophique avec celle qu'il prénomme Amy (comme Amy Winehouse). Il a changé le vrai prénom de cette personne mais bien évidemment tout le monde sait qui est Amy dans la vraie vie étant donné que Guillon fait partie, qu'il le veuille ou pas, des personnages People.

On comprend mieux à la lecture de cet ouvrage la grande influence familiale (père et grand-parents assez stricts et taiseux) dans la  formation du futur caractère de Guillon, sa timidité et ses difficultés à exprimer son amour. On saisit mieux également d'où provient son humour très caustique.

Et puis, en ce qui concerne sa relation avec Amy, l'humoriste sait bien décrire de quelle manière un piège infernal va se refermer sur lui. Le sujet est grave et douloureux puisque non seulement Guillon s'est trompé mais, en recherchant son propre bonheur de manière un peu égoïste, il a provoqué de la souffrance au sein de sa propre famille.

J'émettrai juste un tout petit bémol sur l'écriture de ce livre avec un reproche qui n'en est pas vraiment un. Guillon n'est pas impudique, et ne cherche pas non plus à enfoncer son ex-compagne, mais parfois il révèle certains aspects des habitudes ou faiblesses de celle-ci qui, de mon point de vue, auraient dû rester dans la sphère privée du couple. Simplement, et en même temps, il paraissait impossible que Guillon explique son état  de consternation ou d'accablement sans livrer parfois certains détails intimes sur la vie d'Amy. Il y avait donc une forme d'équation impossible: ne pas faire du VOICI et respecter la vie privée de son ex-compagne tout en expliquant les motifs de sa descente aux enfers.

Finalement Guillon s'en tire plutôt bien. 

Au début de mon article j'ai parlé de l'humour vache de Guillon et, après cette expérience très douloureuse narrée dans son livre, on sent qu'il a changé, qu'il a mûri et qu'il ne pratiquera plus cet humour-là et qu'il passera à autre chose. Pour lui il y a un avant et un après Amy.

Voici une autre interview qui complète la première que j'ai mise en lien.

PS. Complètement hors-sujet.

Sur facebook il y a une internaute dont qui apparaît sous le pseudo de LA PETITE "FEE" LINE et dont j'aime assez bien l'humour. En voici 2 petits échantillons.

L'emprise...
L'emprise...

PS nº 2: Le mois d'Octobre est arrivé mais il faut regarder le calendrier pour le savoir vu que les températures de la semaine prochaine seront chez moi entre 20º et 30º...Bref, ça reste des températures très estivales...

Plage de LAS MARINAS de Denia, très près de chez moi...

Plage de LAS MARINAS de Denia, très près de chez moi...

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2 octobre 2024 3 02 /10 /octobre /2024 09:36

Bonjour les amis,

Hier c'était mon anniversaire et les membres de ma famille et mes amis m'ont donc envoyé des messages affectueux soit par courrier électronique, par téléphone, par whatsapp et aussi par facebook .

Il se trouve que, par une malicieuse coincidence, ma caisse de retraite française s'est souvenue de moi hier aussi, non pas pour me souhaiter un bon anniversaire, mais pour me demander par courrier électronique un certificat de VIE. A chacun ses préoccupations ! Hein ! S'agirait pas de payer une pension à quelqu'un qui n'est plus de ce monde...🤣

Me demander de prouver que je suis vivant le jour même de mon anniversaire, ça c'est de l'humour administratif, très second degré, un humour involontaire que j'apprécie également. D'ailleurs j'ai envie de leur renvoyer le certificat de VIE exigé en adjoignant cette photo ci-dessous accompagnée du commentaire suivant:

Je suis toujours vivant et je me sens comme si j'étais le maître du monde !....😁

Comme disait Leonardo di Caprio dans je ne sais plus quel film " I am the fucking master of the universe"

Comme disait Leonardo di Caprio dans je ne sais plus quel film " I am the fucking master of the universe"

Donc ce courrier de la caisse de retraite m'a mis de très bonne humeur et m'a rappelé aussi un excellent album LIVE de Bernard Lavilliers intitulé: "T'es vivant?"

T'es vivant...? T'es encore vivant ?

La question est pertinente et je remercie la caisse de retraite d'avoir provoqué cette réflexion en moi.

Suis-je encore un vrai acteur humain interagissant avec mes congénères ou alors suis-je devenu avec l'âge un observateur impuissant et consterné qui regarde le monde aller de travers comme un manège infernal dont je serais moi-même descendu?

Difficile de répondre à cette question mais cette lettre de la caisse de retraite, indirectement, contient pour moi une autre injonction implicite:

" Essaie de rester vivant !..."

 

PS: Je profite de ce court billet pour partager avec vous deux panneaux humoristiques que j'affectionne.

Je pourrais remettre le 2 ème panneau tous les ans mais cette année il est particulièrement d'actualité.

Quand une lettre de l'administration française me plonge dans une méditation métaphysique...
Quand une lettre de l'administration française me plonge dans une méditation métaphysique...
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10 juillet 2024 3 10 /07 /juillet /2024 06:10

Bonjour les amis,

Hier soir avec la demi-finale Espagne-France Didier Deschamps avait une occasion de faire taire ses détracteurs. En effet les Bleus étaient arrivés en demi-finale sans avoir marqué le moindre but dans le jeu après 5 matchs. Un incroyable record d'inefficacité: 2 buts provoqués par les défenseurs contre leur camp + 1 pénalty...en 5 matchs!

Face aux critiques provoquées par cette pénurie de buts et de beau jeu, des joueurs comme Dembelé ont répondu avec une certaine désinvolture avec des phrases du genre: "Tant qu'on gagne il n'y a que ça qui m'intéresse...".

Or, au foot on se contrefiche de la victoire s'il n'y a pas la manière, s'il n'y a pas de belles phases de jeu qui donnent le frisson.

Hier soir, avant la rencontre, je me demandais donc si on allait assister à un réveil des Bleus.

L'illusion a finalement  duré 15 minutes avec l'équipe de France qui a bien démarré la partie et pris l'avantage au score très tôt sur un beau but de la tête de Kolo Muani.

Mais en moins de 5 minutes la ROJA a retourné la situation, d'abord avec une frappe, une petite merveille du jeune attaquant de 16 ans Lamine Yamal qui a pris sa chance de loin, et puis ensuite par un tir de Dani Olmo dévié par Koundé dans ses propres buts.

Notez au passage l'ironie du sort (ou du sport). Adrien Rabiot avait dit avant le match en ce qui concerne le jeune prodige espagnol:

« Nous voulons sortir Lamine Yamal de sa zone de confort. S’il veut jouer une finale, il devra faire plus de choses que ce qu’il a fait jusqu’ici.»

Le message était clair mais Lamine Yamal a répondu de la meilleure manière en claquant l'un des plus beaux buts de l'Euro 2024 au nez et à la barbe de Rabiot.

 

Rabiot, impuissant, tentant de stopper Yamal...

Rabiot, impuissant, tentant de stopper Yamal...

Lamine Yamal...un gamin de 16 ans...la valeur n'attend pas le nombre des années

Lamine Yamal...un gamin de 16 ans...la valeur n'attend pas le nombre des années

Le score était donc de 2 à 1 à la 25 ème minute, ce qui veut dire que si on compte les temps additionnels il restait plus de 70 minutes de jeu pour revenir au score. 

70 minutes c'est énorme, et ça laisse largement le temps de réagir.

Mais finalement le score final ne bougera plus. Les espagnols géreront la fin du match sans trop souffrir...en souffrant beaucoup moins que devant l'Allemagne devant laquelle ils ont laissé des plumes pour se qualifier (pluie de cartons, blessure de Pedri sévèrement tâclé par Toni Kroos, carton rouge pour Carvajal qui s'est sacrifié pour sauver son équipe d'une égalisation).

Les Bleus ont démontré hier soir une fois de plus leur impuissance et la stérilité de leur jeu.

Manque de jus, manque de fraîcheur des joueurs et aussi terrible inefficacité devant les buts avec un nombre incroyable de tirs non cadrés lors des 6 matchs des Bleus.

Sur la plateforme SOFOOT on pouvait lire le titre suivant: "La France sort d'une compétition qu'elle n'a jamais commencée..."

M'Bappé qui a à peu près tout raté durant cet Euro 2024...

M'Bappé qui a à peu près tout raté durant cet Euro 2024...

Quant à l'Espagne, elle se qualifie pour la finale en gagnant tous ses 6 matchs durant lesquels elle a marqué un total de 13 buts.

Quand les Bleus se font sortir d'une compétition qu'ils n'ont jamais commencée...
Dani Olmo qui a su se faire oublier pour mieux réapparaître au cours du jeu...

Dani Olmo qui a su se faire oublier pour mieux réapparaître au cours du jeu...

Terminons avec trois petites notes d'humour: deux politico-sportives et une autre musico-sportive...🤣

Quand les Bleus se font sortir d'une compétition qu'ils n'ont jamais commencée...
Quand les Bleus se font sortir d'une compétition qu'ils n'ont jamais commencée...
Quand les Bleus se font sortir d'une compétition qu'ils n'ont jamais commencée...

PS: Pour l'autre demi-finale de ce soir, pour ce Pays Bas - Angleterre, JE SUIS ORANGE de la tête aux pieds...En plus j'adore leur hymne...Allez la Hollande !!!

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26 mai 2024 7 26 /05 /mai /2024 11:05

Bonjour les amis,

C'est la fête des mères en France, donc bonne fête à toutes les mamans et particulièrement à la mienne qui aura 84 ans dans à peu près un mois.

Donc, pour ma maman à moi qui est née en Calabre et qui se prénomme Marinella, pour la Mamma, je dédie cette chanson italienne bien connue, interprétée par Claudio Villa dont la voix de velours faisait chavirer le coeur de toutes les italiennes dans les années 50...

https://www.youtube.com/watch?v=qL1XSiCqhRs

 

Notez au passage que la date de la fête de mères en France ne coincide pas avec celle de l'Espagne, de la Suisse, du Portugal, de l'Italie, etc...Bref, personne ne s'est mis d'accord. Mais peu importe ! L'important reste de ne pas oublier de rendre hommage à nos chères mamans et de ne pas penser à elles que seulement le jour de leur fête.

En ce jour particulier beaucoup de bouquets de fleurs seront offerts et j'en profite pour partager avec vous une petite parodie britannique que j'ai découvert ce matin et qui m'a mis d'excellente humeur.

La voici ci-dessous. Je vous laisse avec ce duo de killers de fleurs, des killers sans pitié qui ne respectent rien, même pas la musique divine de Léo Delibes.

https://www.youtube.com/watch?v=i6Jiyxu_HH4&t=8s

J'espère que le cri déchirant de la fleur qui se fait arracher sans ménagements n'aura pas trop heurté votre sensibilité mais je vous suggère malgré tout de ne pas l'oublier trop vite quand vous couperez vous-mêmes   de belles fleurs pour en faire de jolis bouquets. Que leurs morts soient rapides, par surprise, et sans souffrances inutiles...-)

Bon dimanche les amis et bonne fête à toutes les mamans.

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13 avril 2024 6 13 /04 /avril /2024 10:21

Bonjour les amis,

J'ai vu hier IL RESTE ENCORE DEMAIN le film de Paola Cortellesi qui a déjà fait un carton en Italie et dont voici le synopsis suivi de la bande-annonce.

Mariée à Ivano, Delia, mère de trois enfants, vit à Rome dans la seconde moitié des années 40. La ville est alors partagée entre l’espoir né de la Libération et les difficultés matérielles engendrées par la guerre qui vient à peine de s’achever. Face à son mari autoritaire et violent, Delia ne trouve du réconfort qu’auprès de son amie Marisa avec qui elle partage des moments de légèreté et des confidences intimes. Leur routine morose prend fin au printemps, lorsque toute la famille en émoi s’apprête à célébrer les fiançailles imminentes de leur fille aînée, Marcella. Mais l’arrivée d’une lettre mystérieuse va tout bouleverser et pousser Delia à trouver le courage d’imaginer un avenir meilleur, et pas seulement pour elle-même.

Pour être tout à fait franc avec vous je redoutais un film féministe à sens unique dans lequel nous, les hommes, aurions une fois de plus le mauvais rôle de manière un peu caricaturale.

Mais la bonne surprise c'est la manière dont Paola Cortellesi a traité son sujet, notamment celui de la maltraitance des femmes.

Voici ce que dit LE PARISIEN:

"La force de ce film féministe, c’est qu’il traite d’un sujet sombre de façon très originale, oscillant entre humour, légèreté et drame. Les scènes de violences sont dansées, les personnages font sourire autant qu’ils peuvent nous glacer et le twist final est bien amené. Le film porte un souffle, une énergie qui fait un bien fou."

L'action se situe dans un quartier populaire de Rome à l'après-guerre, un quartier très vivant avec toute une galerie de personnages hauts en couleurs. On y voit le petit peuple romain qui souffre encore du rationnement.

Apparaissent 3 classes sociales différentes: les prolos qui vivent dans le dénuement, les nouveaux parvenus qui se sont enrichis grâce au marché noir et à leurs négoces avec l'occupant allemand et la grande bourgeoise traditionnelle romaine.

Dèlia (personnage principal interprétée par la metteur en scène Paola Cortellesi) vit de petits boulots mal payés et navigue entre ces 3 mondes. 

Etant donné mes origines familiales calabraises je me suis senti à l'aise dès le début du film. J´ai vite reconnu cette Italie populaire, noir et blanc, que nous dépeint le film, avec parfois cette ambiance roman-photo un peu rétro et désuète. Ce parti pris du noir en blanc est très pertinent d'autant plus que la photo et les lumières sont très travaillées et très soignées.

Dès le début du film le ton est donné car Dèlia se prend une baffe, de manière apparemment soumise, une baffe donnée sans aucune raison, de façon presque rituelle. Son mari n'est même pas antipathique, il est juste con, d'une connerie qui est fidèle à l'esprit machiste de son époque, d'une connerie qui fait peur aussi.

Il y a de l'authenticité dans les dialogues car les protagonistes parlent souvent en romanesco (dialecte  romain que je connais un peu). J'ai vu le film en VO bien sûr et parfois j'ai eu besoin des sous-titres pour capter certains mots ou expressions romanesco.

Le film évite soigneusement de tomber dans le mélo et sa prouesse tient aussi à son humour décalé. Il y a souvent un décalage entre les paroles des chansons romantiques qu'on entend et la réalité que l'on voit, ce qui nous donne par exemple une très belle scène avec Dèlia qui fait le ménage matinal dans son logement insalubre en sous-sol et une chanson qui clame l'arrivée du soleil et du  printemps.

Il y a aussi des savoureux décalages entre les propos hypocrites pleins de conventions sociales tenus par certains personnages et ce que le spectateur sait des sentiments réels qui les animent.

Et puis le scénario nous réserve quelques surprises que l'on ne voit absolument pas venir dont notamment la fin.

Je terminerai avec ce qui m'a le plus marqué, à savoir l'interprétation lumineuse, pleine d'humanité et de féminité de Paola Cortellesi. C'est fabuleux ce qu'elle arrive à transmettre.

La magie du film tient à ses expressions...le film est en noir et blanc disais-je mais il est aussi directement inspiré par le cinéma muet. Tout est dans le non-dit, dans ce que Paola exprime à travers son regard.

 Le spectateur reste constamment accroché à ses rires, ses peines, ses déceptions et ses espoirs aussi...

"Il reste encore demain"...une tragi-comédie italienne lumineuse...
"Il reste encore demain"...une tragi-comédie italienne lumineuse...
"Il reste encore demain"...une tragi-comédie italienne lumineuse...
"Il reste encore demain"...une tragi-comédie italienne lumineuse...
"Il reste encore demain"...une tragi-comédie italienne lumineuse...
"Il reste encore demain"...une tragi-comédie italienne lumineuse...
"Il reste encore demain"...une tragi-comédie italienne lumineuse...
"Il reste encore demain"...une tragi-comédie italienne lumineuse...
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22 mars 2024 5 22 /03 /mars /2024 08:15

Bonjour les amis,

Le 30 Mars prochain je dois assister à l'auditorium de Teulada-Moraira  (sud -est de l'Espagne) à une représentation de la NORMA de Bellini.

Affiche du spectacle que je verrai le 30 mars

Affiche du spectacle que je verrai le 30 mars

Alors, moi je suis un peu comme tout le monde (ou presque) et je n'en sais pas beaucoup sur cette oeuvre. Je connais surtout l'ouverture et, bien évidemment, l'aria CASTA DIVA que LA CALLAS a immortalisé.

Pour être franc (et sans mauvais jeu de mots), je ne savais même pas que NORMA était une gauloise...

Or il n'est pas question pour moi d'aller voir un tel spectacle sans un minimum de préparation préalable.

La musique, contrairement au cinéma, provoque plus de plaisir au spectateur si celui-ci connaît l'oeuvre par avance.

Des études scientifiques avec mesures de signaux de stimulations grâce à des capteurs électroniques installés sur la boîte cranienne démontrent que le cerveau anticipe l'arrivée d'un passage musical que l'auditeur affectionne, ce qui accroît notablement son plaisir ressenti.

Avant de commencer l'étude de cette oeuvre et avant d'aller l'écouter en intégralité sur mon PC  je suis tombé sur la vidéo d'une youtoubeuse férue d'Opéra. Elle s'appelle Mia Mandineau, elle est originaire de Montpellier, et c'est une jeune chanteuse lyrique, donc c'est une "pro"qui sait parfaitement de quoi elle parle. Elle résume d'une manière un peu déjantée les moments musicaux forts et aussi le livret de cette oeuvre qui dure 2 heures et 32 minutes...Elle résume tout ça en une dizaine de minutes sur la vidéo mise en lien ci-dessous.

https://www.youtube.com/watch?v=Ngww1geD8iE&t=3s

A noter que comme j'ai quitté la France en 1989, je suis un peu déconnecté du langage des jeunes et je n'ai pas tout de suite capté ce que Mia voulait dire à 8 minutes sur la vidéo quand elle explique que la grande prêtresse druide Norma tape sur un bouclier en mode "vénère"...

J'ai rapidement compris, grâce à 2 coups de claviers, que c'était du verlan et qu'elle voulait dire en mode "énervée"...Ok, merci Mia car grâce à vous je ne reste pas complètement coincé dans mon français de la fin du XX ème siècle.

Mis à part ce petit commentaire d'ordre linguistique, la jeune et pétillante chanteuse arrive effectivement à résumer fidèlement l'oeuvre en y ajoutant son humour très décalé.

Ne me reste plus qu'à applaudir vivement Mia pour la création de sa chaîne Youtube " L'opéra et ses Zous" qui sera ma découverte de la semaine...😀

Mia Mandineau

Mia Mandineau

Donc grâce à Mia j'ai fait la première partie du boulot. Maintenant je vais écouter l'ensemble de l'oeuvre sur le lien ci-dessous. 

A noter que sur ce lien youtube on a le choix dans les sous-titres: on peut mettre une traduction française ou alors le texte original italien...super !

https://www.youtube.com/watch?v=GN75XDDm_DI&t=2s

PS: Si vous êtes amené à aller voir d'autres spectacles lyriques voici l'adresse de la chaîne youtube de Mia Mandineau. 

https://www.youtube.com/@loperaetseszouz

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10 mars 2024 7 10 /03 /mars /2024 10:15

Bonjour les amis,

L'expatrié que je suis est né dans le Nord de la France à quelques kilomètres de la frontière belge. Et, bien évidemment, j'adore la manière de s'exprimer de mes ex-voisins francophones (et aussi néerlandophones). J'aime leur accent, leur manière d'appuyer certains mots et aussi leurs tournures linguistiques qui leur sont propres.

Je vous propose d'écouter aujourd'hui un sketche un peu à la Coluche de François Pirette.

https://www.youtube.com/watch?v=VazTjKHyMV0

A noter au début de la vidéo par exemple cette phrase.

"Dis tout de suite que je te déraaaaange !"

L'accent est très marqué sur le "an" de "dérange".

Pirette explique au bistrotier ce qui se passerait si on éradiquait le chômage et il lui dit:

"Tu peux fermer, sais-tu Rudy? "

Alors que de l'autre côté de la frontière, en France, on aurait plutôt tendance à dire:

" S'il n' y avait plus de chômage tu pourrais fermer Rudy" sans employer cette forme interrogative directe qui ajoute une note d'interpellation. En France on a plutôt tendance à dire " Est-ce que tu le sais Rudy? ", ce qui est plus lourd. Ou bien alors " Le sais-tu, Rudy? ".

A noter aussi l'existence chez les wallons de "belgicismes" qui n'apparaissent pas dans ce sketche avec, par exemple, l'emploi du verbe "savoir" au lieu de "pouvoir"

Si un belge vous dit:

" Sans diplôme vous ne sauriez pas trouver du travail " il veut vous expliquer que "sans diplôme vous ne pourriez pas trouver du travail".

Pour revenir au sketche de Pirette je me l'écoute comme une petite musique savoureuse que je connais bien. Moi je les ai fait les bars belges, et j'en ai connu des piliers de bistrots qui se lançaient dans des tirades pareilles, très péremptoires !...en France aussi d'ailleurs ! La Belgique n'a pas le monopole ! Mais l'accent des gens du plat pays est unique, lui !

Bon dimanche les amis...aujourd'hui c'était ma petite madeleine de Proust belge. En fait en Belgique, la spécialité pâtissière ce serait plutôt les gaufres, dont je raffole bien sûr. Les gaufres liégeoises sont délicieuses.

Ça me manque de ne pas faire un petit saut en Belgique de temps en temps.

Et puisque je suis dans mon quart d'heure nostalgique j'en remets une petite louche avec le BRUXELLES de Dick Annegarn.

https://www.youtube.com/watch?v=6IyFxPW-8Yo

 

 

PS: A noter dans le sketche la petite explication de Pirette sur les comptables qui passeraient leur temps à "arranger les comptes de leurs clients pour leur permettre de faire un petit peu de noir". Le bistrotier n'a pas l'air de vouloir  contredire son interlocuteur.🤣🤣​​​​​​​🤣

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4 mars 2024 1 04 /03 /mars /2024 12:54

Bonjour les amis,

J'avais applaudi sur mon blog, il y a quelques semaines de cela, le premier film nord-américain anti-woke de Denys Arcand intitulé TESTAMENT en soulignant qu'il serait temps que les états-uniens produisent eux aussi un premier film qui s'attaque aux méfaits du wokisme.

C'est maintenant chose faite avec  AMERICAN FICTION, film de Cord Jefferson sélectionné pour les Oscars, qui est une adaptation du roman EFFACEMENT de Percival Everett.

Voici le synopsis suivi de la bande annonce.

Thelonious "Monk" Ellison, professeur d'anglais, écrit un roman satirique sous un pseudonyme, dans le but de dénoncer les hypocrisies de l'industrie de l'édition.

https://www.youtube.com/watch?v=9MY6KFvjnds

Ce qui m'a surpris dans ce film c'est le mélange des genres car il y a à la fois la satire et l'humour grinçant qui y sont très présents, mais tout cela est aussi immergé dans un drame familial grave et profond qui ne prête pas du tout à sourire et auquel il faut ajouter une rencontre entre Monk et Coraline qui nous plonge par ailleurs dans une tendre comédie romantique.

C'est Monk qui, par son attitude décalée et par son humour fin, provoque les situations drôlatiques, voire parfois complètement désopilantes. C'est aussi Monk qui, en tant que noir, en a plus que ras-le-bol d'être enfermé dans un personnage de supposée victime du racisme des blancs. Il doit affronter des blancs antiracistes très wokistes qui en font trop et qui se sentent constamment en dette vis-à-vis de lui. Mais ces mêmes blancs le cantonnent aussi dans un rôle et lui demandent de produire une culture black héritée des ghettos et du rap, une culture pleine de clichés et de stéréotypes, car c'est ça qui se vend et que les gens attendent de lui...Monk, éxaspéré, finit par un écrire un pastiche de roman "noir", une oeuvre à prendre au 2ème degré mais qui rencontre un succès au 1er degré, ce qui sera à l'origine de situations assez drôles et de quiproquos.

Voici ce qu'on peut lire dans le magazine PREMIÈRE:

American Fiction parvient aussi à toucher lors de séquences familiales qui sonnent juste, et qui offrent un exemple crédible de ce que dénonce justement son héros, avec sa vie "normale" et pourtant compliquée : sa mère malade, son frère rejeté depuis son coming-out, ses problèmes d'argent, mais aussi cette pointe d'espoir donnée par des exemples positifs tels que la fidèle Lorraine (Myra Lucretia Taylor), toujours présente pour soutenir ses proches.

Trouver l'équilibre entre ce besoin de dénonciation légitime et l'envie de proposer un portrait réaliste d'un homme noir américain sans qu'il ne soit question de drogues ou de bavures policières est assez périlleux, et par endroits, American Fiction souffre de quelques lourdeurs tant il tient à réunir tous ses messages en un seul film, mais l'idée de fond est assez forte et bien abordée pour marquer les esprits.

Une impression plutôt mitigée donc.

Je me dois d'ajouter que le cinéma de Cord Jefferson reste toujours très élégant et sait toucher le coeur du spectateur, malgré certaines lourdeurs pointées du doigt à juste titre dans l'article de PREMIERE que j'ai mis en lien ci-dessous.

A noter également un très beau casting avec des acteurs que je ne connais pas vraiment mais qui apportent tous beaucoup de chaleur humaine et de réalisme social à ce film. J'ai par ailleurs particulièrement apprécié la romance entre Monk et Coraline qui est interprétée avec beaucoup de justesse et de charme par Erika Alexander.

Coraline (Erika Alexander) et Monk (Jeffrey Wright)

Coraline (Erika Alexander) et Monk (Jeffrey Wright)

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6 février 2024 2 06 /02 /février /2024 08:19

Bonjour les amis,

La Cancel Culture et le phénomène Woke venus d'Outre-Atlantique agissent comme une nouvelle inquisition utilisant des moyens de censure plus modernes et plus pervers que ceux des fous de Dieu qui jetaient certains livres au bûcher au XV ème siècle.

Au XXI ème siècle, au lieu de brûler les textes en place publique, on opte pour les vider de leur substance au mépris du grand travail artistique réalisé par leurs auteurs qui, pour la plupart, ne sont plus de ce monde et ne peuvent donc protester.

Si vous n'êtes pas encore au courant de cette nouvelle pratique barbare pratiquée par les "sensivity readers" je vous invite à lire l'article ci-dessous.

A noter que chez nous Tania de Montaigne a dénoncé ces dérives de la bien-pensance dans un roman intitulé SENSIBILITÉS.

Ces "lecteurs en sensibilités" qui corrigent les écrivains...

Résumé du livre de Tania de Montaigne:
Un écrivain est sauvagement poignardé. Son crime ? Avoir heurté les sensibilités.
Immédiatement, une salariée de Feel Good, maison d'édition à la pointe du progrès, décide de tout mettre en œuvre pour qu'une telle tragédie ne se reproduise jamais.
La méthode est simple et radicale : effacer certains mots des manuscrits, pour que plus personne ne soit heurté dans sa sensibilité. Corriger, couper, remplacer. Que chacun se sente heureux et calme. Les écrivains s'interrogent, luttent, mais le marché et les actionnaires applaudissent, les lectrices et les lecteurs adorent.
Pourtant, chaque jour apporte son lot de violence, de haine, de racisme, d'incompréhension. Ces maux n'ont-ils pas été eux aussi effacés par la société ?

Vous pourrez également écouter Tania de Montaigne s'exprimer sur ce sujet dans cette interview à France Culture.

Pour ma part je trouve cette nouvelle forme de censure tellement dangereuse, toxique, ridicule et grotesque que je ne perdrai pas mon temps à la vilipender en enfonçant des portes ouvertes.

Que resterait-il de la littérature si elle ne dérangeait ou ne heurtait personne?

Tout auteur qui a voulu faire progresser l'esprit de son temps a forcément, à un moment ou à un autre, dérangé l'ordre établi. Quand Molière se moquait de certains travers de sa société il le faisait nécessairement aux dépens de certaines personnes ou groupes sociaux.

Je me limiterai donc à vous livrer ma blague du jour qui consiste à  détourner de manière facétieuse une photo-montage que j'ai trouvée sur les réseaux sociaux.

Voici donc, sur la photo ci-dessous,  ce qui se passerait si on livrait certains chefs d'oeuvre de la littérature universelle aux ciseaux des sensivity readers...🤣

Ces "lecteurs en sensibilités" qui corrigent les écrivains...

PS: Vous noterez au passage que les sensivity readers en voulant réparer une injustice en commettent une autre car les chats n'ont pas les moyens de se défendre s'ils s'estiment offensés...🤣🤦

PS nº 2: J'ai oublié de préciser dans mon billet que les wokistes ne sont pas à une incohérence près et qu'ils pratiquent sans vergogne le 2 poids 2 mesures car ils s'arrogent le droit de taper sans réserves sur le mâle blanc, hétérosexuel, et de morale chrétienne...3 "Péchés Capitaux" qu'ils veulent lui faire expier et recracher par la gorge !

PS nº 3. Voici ci-dessous une vraie photo d'un vrai roman de Dostoeïevski qui n'est pas encore tombé aux mains des wokistes et qui porte un titre de circonstances: HUMILIÉS ET OFFENSÉS.

Voici le résumé:

Le premier grand roman de Dostoïevski est sans doute l'un des plus destructeurs qu'il ait écrits. C'est bien un sentiment de malaise et d'amertume qui naît de cette histoire dans laquelle le narrateur, un romancier phtisique et solitaire, aime désespérément une jeune fille qui succombe au charme d'un freluquet ; une histoire qui met en scène deux malédictions paternelles pour deux femmes qui ont fauté ; une histoire au bout de laquelle seuls les monstres seront récompensés.

Malgré la noirceur des personnages, le lecteur ne pourra qu'être saisi par la force juvénile du lyrisme, par la joie pure du romancier qui s'abandonne à une intrigue sentimentale, relevée à tout instant par l'ironie la plus fine.

Ces "lecteurs en sensibilités" qui corrigent les écrivains...
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