Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 août 2021 1 30 /08 /août /2021 13:13

Bonjour les amis,

Demain 31 août 2021 je serai officiellement en retraite.

Même si c'est une décision librement choisie elle ne correspond pas à ce qui était mon souhait.

En effet, j'avais décidé d'enseigner jusqu'au moins 65 ans. Je m'en sentais la force et l'envie mais les contraintes qui nous ont été imposées dans le monde éducatif ces dernières années m'en ont dissuadé.

Faisons d'abord un petit retour arrière sur le début de l'année scolaire 2020/2021. Au mois de septembre 2020, et à cause de la pandémie, mes élèves étaient en régime semi-présentiel. Eux, ils venaient un jour sur deux, mais moi je faisais un nombre d'heures de cours correspondant à un emploi du temps complet. J'allais tous les jours au lycée, j'avais donc le double de groupes (forcément, vu que ceux-ci ne venaient qu'un jour sur deux !), et faisais cours avec un masque, ce qui, bien évidemment, me fatiguait davantage que de normale.

Or, il se touve qu'après ces journées fatigantes on me demandait l'après-midi et en soirée de prendre en charge via plateforme informatique les élèves qui n'avaient pas pu aller en classe.

Soyons clairs. Mes élèves allaient au bahut un jour sur deux mais moi je travaillais à temps plein presque deux fois.

Je vous fais une comparaison.

C'est comme si à un employé qui travaille dans une entreprise et qui fait un horaire complet (par exemple son service du matin) on lui demandait de faire aussi le service de l'après-mdidi en travail  télématique. Grosso modo on doublait ma charge de travail et, soit-dit en passant, sans la moindre compensation financière, mais c'était pas ça le plus grave : le plus grave, c'était que j'étais exténué...J'étais d' astreinte 24h sur 24, y compris les week-ends.

Alors tout cela s'est partiellement arrangé au cours du 2 ème trimestre durant lequel on est revenu à un régime 100% présentiel mais, par contre, certaines mauvaises habitudes prises à cause des plateformes informatiques sont restées.

Je me disais que la pandémie cesserait bien un jour ou l'autre mais, par contre, je pressentais aussi que les parents avaient maintenant entre leurs mains des outils performants pour nous solliciter sans cesse, jour et nuit.

J'avais de plus en plus de mal à couper ma vie professionnelle de ma vie privée...L'intrusion du professionnel devenait permanente.

J'avais donc pris des résolutions pour me protéger partiellement. J'ai commencé à ne plus répondre aux sollicitations durant le week-end, quel qu'en soit le motif.

Alors j'en viens maintenant au 2 ème motif plus global et plus grave qui a précipité mon départ en retraite.

Depuis plus de deux ans (et donc avant la pandémie) , on nous bassine avec des instructions venant d'en haut qui , au nom de la sacro-sainte INCLUSION mettent le professeur en difficulté quand un de ses élèves n'a pas la moyenne.

Les temps ont changé, et face l'échec scolaire, c'est bien souvent l'enseignant qu'on pointe du doigt, soit de manière directe, soit de façon indirecte et plus tordue.

L'enseignant a-t-il fait tout son possible pour que son élève ne soit pas en situation d'échec?  C'est la question qui se pose presque automatiquement dès qu'un élève est venu en classe normalement mais qu'il n'a pas pu obtenir la moyenne.

Ce que je ne supporte plus c'est d'être dans une institution qui se comporte, sans s'en rendre compte, comme l'école des fans de Jacques Martin. Vous vous souvenez de ce programme télévisuel dans lequel tout le monde avait au moins la moyenne? Et bien, ce n' est pas dit comme cela, mais c'est exactement ce que l'on nous demande, ce que l'on exige de nous.

L'école publique se transforme sans le dire en une école du renoncement, du mensonge et aussi de la lâcheté...et pour y arriver elle est en train de nous submerger dans une bureaucratie aussi lourde qu'inutile.

Par ailleurs je sais, par expérience, que lorsque l'institution scolaire se trompe elle met des années, parfois des décennies à rectifier.

En ce moment, par exemple, la mémorisation est très mal vue dans les programmes scolaires alors qu'elle est une des clés, même si ce n'est pas la seule, de l'instruction et de la connaissance. On veut à tout prix privilégier la réflexion mais une analyse sans mémoire ne va pas bien loin...

La culture de l'effort est partiellement battue en brèche à cause des néo-pédagogues qui tentent de faire croire qu'on peut tout apprendre de manière divertissante. La culture de la méritocratie n'est pas défendue, ni respectée, à cause  de ces moyens informatiques (et autres applications sur portables, professeurs particuliers,etc...) qui permettent à certains élèves de tricher éhontément, de faire faire le travail par un autre, et avec parfois le soutien implicite de leurs parents (et la complaisance de la hiérarchie ou de l'inspection).

Résoudre tout cela n' est pas bien compliqué mais vu la tournure que prennent les événements sous l'impulsion des néo-pédagogues démagos et mystificateurs qui ont pour l'instant le vent en poupe auprès des décideurs politiques, il faudra des années pour remettre les choses en ordre et pour se prémunir de toutes ces dérives.

Le problème se résoudra mais pour l'instant on est en plein dedans, et cette fois-ci, pour moi c'est clair, mes amis.

Je ne serai plus complice. Je ne serai plus le témoin muet. Tout ça se fera sans moi...

Place aux jeunes profs, à qui je souhaite plein de bonnes choses , mais qui iront jusqu'au bout de ces erreurs et qui devront ensuite les rectifier dans quelques années.

Permettez-moi, dans un moment aussi solennel pour moi, de citer Abraham Lincoln:

 

 

 

 

 

Une nouvelle vie commence...

En ce qui me concerne, je tourne la page. Une nouvelle vie commence...

Et comme disait le grand Leo Ferré, je vais d'abord me retourner vers la vérité, comme celle des oiseaux par  exemple...

Une nouvelle vie commence...
Partager cet article
Repost0
26 août 2021 4 26 /08 /août /2021 14:36

Bonjour les amis,

Il y a une dizaine de jours de cela, alors que je me prélassais sous ma pergola dans la chaleur pesante et moite d'un été très méditerranéen, j'ai été alerté par des miaulements aigus, persistants et insistants d'un jeune chaton perdu, près de la porte de ma maison.

J'avais à peine la force de sortir de ma torpeur pour aller voir ce qui se passait que ma fille m'avait déjà devancé et s'était immédiatement occupée d'aller chercher un peu de lait pour restaurer l'animal plaintif qui semblait très en peine.

Bien évidemment, et comme il ne pouvait en être autrement, après que ma fille lui ait prodigué quelques soins, le chaton d'environ 4 mois a rapidement élu domicile chez moi.

Il l'a fait en s'imposant avec beaucoup de culot, devant ma chatte Gaia et mon chien Rocky qui n'en croyaient pas leurs yeux.

En effet, le chaton bravant toutes les normes de la maison qu'il ne connaît pas encore a sauté sur la table de la terrasse et a éxécuté des cabrioles invraisemblables qui ont ravi toute la famille.

En cinq minutes, il nous a tous conquis.

AKIRA, l'invité surprise de l'été...

Ne restait plus qu'à lui trouver un nom. On a voté en famille et on a finalement choisi AKIRA qui signifie en japonais brillant et intelligent.

Intelligent, il l'est assurément. La manière avec laquelle il s'est imposé face aux 2 autres animaux résidents de la maison en témoigne. Maintenant c'est lui le chef ! Place aux jeunes ! C'est une vraie prise de pouvoir, très bonapartiste !

Quant à moi, je suis littéralement tombé sous le charme de cet animal à la fois très facétieux, mais aussi très affectueux.

Il arrive dans ma vie juste une semaine avant que je ne prenne ma retraite et j'ai le vif espoir qu'on va être vraiment copain-copain lui et moi.

 

AKIRA, l'invité surprise de l'été...

Alors, soit le bienvenu mon petit AKIRA.

C'est toi qui nous a choisi juste au moment où la vie va changer pour moi aussi...Je prends ça comme un signe du ciel. On était faits pour se rencontrer toi et moi...

Partager cet article
Repost0
28 mai 2021 5 28 /05 /mai /2021 21:07

Bonjour les amis,

Je viens de tomber tout à fait par hasard sur un morceau country intitulé Another day, another dollar, composé en 1962 par Wynn Stewart et interprété par un groupe sympathique de musiciens en visite à Dollywood dans le Tenessee.

Faisons les présentations du groupe d'abord.

Hillary Klug au violon

Sterling Drake à la guitare

Mary Mayer à la mandoline

Brenna MacMillan au banjo

https://www.youtube.com/watch?v=WugI5S4uoGo

Le titre de la chanson " un autre jour, un autre dollar" vient des conditions de salaires lors de la construction du canal de Panama où les travailleurs percevaient un dollar par jour.

Another day another dollar daylight comes I'm on my way
Un autre jour, un autre jour dollar viendra, je suis sur mon chemin

Another day another dollar workin' my whole life away
Un autre jour un autre dollar bossant toute ma vie loin

The boss told me I'd get paid weakly and that's exactly how I'm paid
Le patron m'a dit que je serais pas bien payé  et c'est exactement ce qu'il m'arrive

Another day another dollar workin' my whole life away
Un autre jour un autre dollar bossant toute ma vie loin

Another day another dollar...
Un autre jour un autre dollar ...

My family is my thanksgiving I love 'em more each day
Ma famille est mon action de grâces, je les aime plus chaque jour

And they're the reason I keep living and working my whole life away
Et ils sont la raison pour laquelle je continue à vivre et à travailler toute ma vie au loin

Another day another dollar...
Un autre jour un autre dollar ...

Une interprétation à l'air libre qui semble improvisée, pleine d'une bonne humeur irrésitible, et que j'avais envie de partager avec vous.

L'Amérique que j'aime n'est pas qu'un mythe. Elle existe vraiment, et elle est là...sur ce parking, par exemple !

Partager cet article
Repost0
10 avril 2021 6 10 /04 /avril /2021 05:39

Bonjour les amis,

J'ai eu l'occasion de voir cette semaine sur les conseils d'un bon ami LE LION EST MORT CE SOIR du réalisateur japonais Nabuhiro Suwa.

Voici le synopsis:

Dans le Sud de la France, Jean, un acteur rattrapé par le passé, s'installe, clandestinement, dans une maison abandonnée où vécut jadis Juliette, le grand amour de sa vie. Une bande d'enfants du quartier, apprentis cinéastes, découvre la même demeure, décor parfait de leur prochain film.
Jean et les enfants tomberont nez à nez, tôt ou tard... 

 

Difficile de parler de ce film qui aborde de manière légère et aérienne des sujets graves comme la vieillesse, la mort, le temps perdu qu'on ne rattrape plus.

C'est l'une des rares fois où j'adhère sur la page allociné aux critiques à la fois positives et négatives.

Commençons par la critique d'un spectateur déçu:

Le film démarre de façon classique, avec le tournage d’un film réalisé par Louis-Do de LENCQUESAING où joue Jean-Pierre LEAUD. Une actrice étant malade, Jean-Pierre Léaud profite de 3 jours de liberté pour visiter la région (le film a été, notamment, tourné dans les Alpes-Maritimes et le Var) ;il se rend dans une villa abandonnée où il trouve la photo de la femme qu'il a aimée Juliette, morte en pleine jeunesse. Il s'endort et converse avec Juliette. Tout se gâte avec l’arrivée d’enfants, passionnés de cinéma et qui tournent un film amateur dans la villa. Jean-Pierre Léaud décide de s’intégrer au tournage… Ça reste proche de l’improvisation ; certes, les enfants jouent avec beaucoup de naturel [on est loin, quand même, de « L’argent de poche » (1976) de François Truffaut], avec des dialogues assez plats, sans fil conducteur. C’est le Club Dorothée revisitant la Nouvelle Vague ! Pourtant, il y avait matière à développer sur le temps qui passe, le deuil, les personnes défuntes mais l’intrusion des enfants, sans réelle valeur ajoutée, gâche le film. 

Voici maintenant deux commentaires plus positifs.

 "Accompagné d'une lumière solaire, rayonnante le film parvient tour à tour à être profondément joyeux, peut-etre grâce aux enfants (ou ce grand enfant qu'est Jean-Pierre Léaud). La joie est un sentiment difficile à décrire, disons que le temps s'y déroule harmonieusement. Par ailleurs, le film est traversé de moments troubles, la fiction s'amusant au cours du film à copier la réalité, et inversement, et la présence de la mort se fait sentir. Avec Pauline Etienne et sa présence diaphane .Un film fragile mais avec une vraie identité."

 

"Quel plaisir de retrouver Jean-Pierre Léaud. ! J'ai pris beaucoup de plaisir à voir ce film singulier, si solaire. On y parle de la mort avec légèreté et sagesse. C' est très profond, émouvant, et très simple. Une belle histoire de fantômes et d'enfants."

Alors, à vous de vous faire votre propre idée si le thème vous intéresse. 

Pour ma part, j'ai été sensible à la lumière du sud, à la façon naturelle avec laquelle J.P. Léaud aborde son rôle et la sérénité avec laquelle il se prépare à la mort. Ses rencontres avec l'être aimé apportent des moments à la fois de  trouble, de poésie et de magie. J'ai été au départ  agacé par l'irruption des enfants dans le film, trouvant le motif de leur présence un peu artificiel, mais l'univers spontané, insouciant et vivant de l'enfance confronté à celui de la vieillesse permet au réalisateur  de tout remettre en perspective avec légèreté...Léaud offre à ces enfants la patience et l'attention auxquelles Antoine Doinel n'a pas eu droit dans sa jeunesse. Il y a quelque part comme une grande réconciliation finale assez jubilatoire, comme si ce film bouclait la boucle artistique de J.P. Léaud.

Et puis, il y a un moment étonnant dans le film. Léaud  se met à chantonner de manière intérieure et déchirée, comme une lointaine réminiscence du passé, la chanson de Guy Béart  ALLÔ TU M'ENTENDS ?

D'un seul coup, et dans le contexte de la situation vécue par le personnage de Jean, cette chanson de Béart prend une résonance et une intonation plus profondes.

Ce que je ne savais pas, ou plutôt ce que j'avais oublié,  c'est que Léaud avait déjà interprété la chanson de Béart dans WEEK-END  de Godard en 1967.

 

Donc Léaud se répond à lui-même à 50 ans d'intervalle...et nous trouble profondément.

Pour finir ce billet réécoutons la version originale de Guy Béart...Après avoir vu le film de Suwa, je vous avouerais que je ne l'entends plus complètement de la même façon.

Partager cet article
Repost0
3 février 2021 3 03 /02 /février /2021 18:00

Bonjour les amis,

Les vaccinations contre la Covid ont pris du retard pour divers motifs dont vous avez été largement informés durant les derniers jours, certains d'entre eux étant techniquement parfaitement justifiés et d'autres moins.

Parmi ces motifs de retard, certains ont indigné l'opinion publique, comme par exemple le fait qu'Israël aurait payé plus cher que d'autres pays ces vaccins  pour protéger le plus rapidement possible sa population. Et là, j'aimerais faire quelques remarques car il me semble que certaines personnes ont à la fois la mémoire courte et l'indignation sélective.

Je me rappelle parfaitement qu'au début de la campagne de vaccination israélienne, de nombreuses personnes en Europe, loin de s'en offusquer,  y voyaient un avantage. Elles se disaient:

" Qu'ils se vaccinent les premiers comme ça s'il y a des effets secondaires plus graves que prévus, on sera prévenu..."

En gros, leur attitude méfiante et prudente se traduisait par : " Messieurs, vaccinez-vous les premiers...."

Or, depuis qu'on sait qu'il n' y a pas avec ce vaccin plus de problèmes qu'avec les autres, ces mêmes personnes, aujourd'hui, s'indignent du fait que les israéliens aient pris l'avantage sur nous de forme peu loyale.

Alors, je vous avoue que si le sujet n'était pas aussi dramatique j'en mourrais de rire.

Ces mêmes européens qui s'indignent qu'un autre pays puisse utiliser son argent public pour passer devant les autres, ne s'étaient pas offusqués le moins du monde quand ils avaient été informés que les vaccins que nous allions utiliser en Europe (Pfizer-moderna, AstraZeneca, etc....) sont hors de portée des pays les plus pauvres qui en ont bien besoin également. Non, on trouvait ça normal...

Quand ce sont nous qui passons devant les autres on trouve ça plutôt normal, moral, éthique mais si ce sont les autres on crie au scandale...

Au jeu d'échecs si je perds une partie il ne me viendrait pas à l'esprit de reprocher à mon adversaire d'être plus malin que moi...Je ne vais quand même pas lui reprocher son intelligence ou sa clairvoyance ou sa prise de risques qui a été payante.

Par ailleurs, je ne peux m'indigner des règles capitalistes et libérales qui régissent notre monde marchand seulement quand elles ne sont pas en ma faveur.

Bien évidemment, ne vous méprenez pas. Je n'essaie pas de justifier le comportement des responsables israéliens. Simplement je dis que nous n'avons pas plus de crédit moral qu'eux pour leur donner des leçons d'éthique.

 

Le vaccin et les indignations sélectives...

Toujours en ce qui concerne les vaccinations j'aimerais faire une autre observation.

Les russes ont proposé assez tôt aux européens de leur livrer 100 millions de doses Spoutniks, mais encore une fois on a bien senti du côté européen une certaine forme de dédain et de mépris, comme si le vaccin russe était largement moins fiable que les nôtres.

Mais depuis que l'on sait que les campagnes de vaccinations vont prendre beaucoup plus de temps que prévu,  l'UE réenvisage très sérieusement l'achat de ces vaccins russes efficaces à 92% et déjà administrés à des dizaines de milliers de personnes. Il ne reste plus qu'à attendre l'approbation de l'agence européenne des médicaments qui ne va pas tarder.

Finalement les européens vont très probablement accepter le plan B proposé par les russes, ce plan B qui était vu avec dédain il y a quelques semaines encore. Encore une fois, si le sujet n' était pas aussi dramatique notre comportement aurait de quoi faire sourire.

Je terminerai ce petit billet d'humeur en vous disant que je fais partie des personnes qui aimeraient être vaccinées le plus tôt possible. 

Je suis, de par mon travail, exposé tous les jours, et j' ai plus de 60 ans, c'est à dire un âge à risque vis-à-vis de cette pandémie.

Pour moi le plus tôt sera le mieux et n'importe lequel de ces vaccins, Pfizer-Moderna. spoutnik, voire le vaccin chinois sera une meilleure option que de travailler sans couverture vaccinale...

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2021 7 31 /01 /janvier /2021 10:58

Bonjour les amis,

Savez-vous ce qu'est le Kulning?

Alors, je ne vais pas jouer les Trissotin musicologues vu que moi-même j'ignorais tout de cette pratique il y a encore quelques heures seulement.

Le Kulning est une technique de chant millénaire qui permet aux paysannes scandinaves  de regrouper le bétail en fin de journée.

Une technique qui permet d'émettre des sons très aigus et qui peuvent porter jusqu'à des distances de 5 kilomètres.

Mais écoutez plutôt et admirez !

 

 

Alors, avouez que le spectacle est assez envoûtant quand même. Ce chant de sirène nous renvoie à la nuit des temps, à une époque ancestrale durant laquelle s'est établi  un lien sacré entre le monde des hommes et celui des animaux.

Ce chant magnétique et plein de mystère est peut-être une des plus belles illustrations de ce qu'a pu être, à un moment donné de notre histoire, l'harmonie du monde et nourrit aussi ce besoin de retour aux sources qui nous manque si cruellement aujourd'hui.

Voici sur le lien ci-dessous l'article qui m' a permis de découvrir cette pratique millénaire.

Partager cet article
Repost0
24 janvier 2021 7 24 /01 /janvier /2021 18:13

Bonjour les amis,

Il y a quelques jours, en sortant dans mon jardin, j'ai été témoin de nuées d'étourneaux formant des figures étranges dans le ciel.

C'est un spectacle toujours étonnant que de voir ces nuées d'oiseaux  faire et défaire à la vitesse de l'éclair des formes aussi étranges qu'improbables, des figures parfois complexes et qui se réinventent constamment, à l'infini, sans jamais se répéter.

Et aujourd'hui, je viens de tomber sur une explication mathématique qui révèle une partie de ce grand mystère de la nature...

Voici donc une partie de ce grand mystère résolue.

Il n' y a pas de leader, pas de grand chef, et n'importe quel individu peut déclencher un grand mouvement d'ensemble. Cette transmission par groupes de 7 permet de créer une dynamique aléatoire époustouflante. Assez merveilleux quand même...

Merveilleux, magique, et en même temps on se dit qu'on n'a sans doute accès qu'à une partie de l'explication et qu'il reste encore une part de mystère insondable dans ces murmurations.

Que rêver de mieux ?

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2021 6 16 /01 /janvier /2021 17:17

Bonjour les amis.

J'ai lu cette semaine LA FAMILIA GRANDE de Camille Kouchner, le livre dont tout le monde parle et, une fois n'est pas coutume, c'est à juste titre.

Avant de poursuivre plus avant je vous invite à lire sur le lien ci-dessous la critique pertinente et assez complète d'un lecteur dont le pseudonyme est BLOK.

 

Alors, ce livre de Camille Kouchner a le grand mérite de nous faire comprendre comment la gauche intello à partir des années 60/70 a commencé à perdre un peu ses repères en prônant un idéal de liberté pour tous, mais en oubliant au passage son obligation morale de protéger le temps de l'enfance et de ne pas permettre tout et n'importe quoi, en oubliant qu'il y a une grande dissymétrie entre le monde des adultes et celui des enfants.

Une légéreté qui apparaît réellement sidérante dans le livre quand, par exemple, la mère de Camille accuse ses enfants de lui "avoir piqué son mec". Là, on touche le fond de la misère morale.

Lors de son passage à LA GRANDE LIBRAIRIE Camille a eu des mots très justes et très douloureux.

Par exemple quand, à l'âge de 13 ans, son frère jumeau appelle à l'aide et lui raconte les incursions nocturnes du beau-père dans sa chambre, Camille dit :

" Je ne comprenais rien de ce qu'il me racontait mais je savais que c'était très grave".

Elle explique bien à quel point c'est perturbant pour une enfant qui a un beau-père adorable, brillant, intelligent, fin, très cultivé, ayant le sens de l'humour, de mettre en parallèle une relation personnelle qu'elle qualifie de "solaire" avec des comportements qui sont ignobles, inexplicables pour une enfant.

On imagine bien le profond désarroi d'une ado et comment ces faits vont avoir une incidence toxique majeure dans sa vie ultérieure.

Aujourd'hui les ados réclament des comptes à leurs parents, et ce n'est que justice.

Alain Finkielkraut a eu la très mauvaise idée d'essayer de trouver des circonstances atténuantes au beau-père en parlant de consentement. Quelle bourde ! Surtout quand on sait qu'il y a moins d'un an Vanessa Springora avait écrit un livre intitulé justement LE CONSENTEMENT dans lequel elle démontrait que ce faux-argument est celui qui est brandi par tous les prédateurs sexuels pédophiles. Le consentement c'est le piège dans lequel sont enfermées les victimes, rendues et devenues coupables.C'est d'une perversité monstrueuse!

Rappelons enfin qu'en ce qui concerne l'affaire des enfants Kouchner, le beau-père est justement professseur de droit constitutionnel. Il pouvait donc mesurer mieux que quiconque la gravité des faits qui lui sont reprochés aujourd'hui.

Enfin, et en parallèle, il y a dans ce livre un portrait au vitriol de l'intelligentsia parisienne, terriblement égoiste, terriblement carriériste, à tel point qu'elle en oublie parfois le bien-être affectif de ses propres enfants.

 

 

https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/la-grande-librairie-saison-13/2223691-camille-kouchner-invitee-exceptionnelle.html

 

http://alea-jacta-est-ex-posteur.over-blog.com/2020/03/le-consentement.html

 

 

Partager cet article
Repost0
11 janvier 2021 1 11 /01 /janvier /2021 16:49

Bonjour les amis

Hier je vous ai parlé de LA NEVE de Bepi de Marzi.

http://alea-jacta-est-ex-posteur.over-blog.com/2021/01/la-neve.html

Aujourd'hui je vous propose une autre interprétation de toute beauté, qui nous démontre, si besoin en était, que ce n' est pas le nombre d'intervenants qui est important mais leur qualité.

Alors, en ces temps de confinements, la pratique du chant choral est devenue plus compliquée, et du coup on a vu fleurir sur la toile plein de choeurs virtuels.

Une excellente idée qui permet de maintenir la pratique de cet art collectif même quand le collectif ne peut plus se réunir physiquement.

Pour illustrer cette nouvelle pratique née de la pandémie et pour rester dans le répertoire de Bepi de Marzi, voici son fameux SIGNORE DELLE CIME interprété par un choeur madrilène.

Cette chanson, traduite en plus de 134 langues,  fut écrite en 1958 par Bepi de Marzi pour un camarade disparu en montagne.

Dio del cielo, Signore delle cime,

Un nostro amico hai chiesto alla montagna.

Ma ti preghiamo, ma ti preghiamo 

Su nel Paradiso, su nel paradiso

Lascialo andare per le tue montagne.

Santa Maria, Signora della neve,

Copri col bianco, soffice mantello,

Il nostro amico, il nostro fratello.

Su nel Paradiso, 

Lascialo andare per le tue montagne.

Dieu du ciel, Seigneur des cîmes,
Tu as demandé un de nos amis à la  Montagne
Mais nous te prions :
 Là-haut, au Paradis,
Laisse-le cheminer
Au travers de tes montagnes.
Sainte Marie, Notre-Dame des neiges,
Recouvre de ton manteau moelleux et blanc
Notre ami, notre frère.
Là-haut, au Paradis,
 Laisse-le cheminer
 Au travers de tes montagnes.
Partager cet article
Repost0
10 janvier 2021 7 10 /01 /janvier /2021 20:10

Bonjour les amis

L'Espagne où je vis vient d'enregistrer des chutes de neiges historiques.

Plus de 50 centimètres de neige à Madrid...Du jamais vu depuis plus de 70 ans !

Alors, ce matin mon amie Marily, membre de ma chorale et originaire de Suisse italienne, nous a envoyé une chanson italienne de circonstance. de Bepi de Marzi. interprétée par I CRODAIOLI qui est un groupe choral dans lequel elle a beaucoup d'amis.

 

 

I crodaioli

I crodaioli

Cette superbe oeuvre chorale intitulée LA NEVE (la neige), en forme de fugue, je la partage avec vous .

Vous pourrez suivre le texte que j'ai publié ci-dessous en écoutant cette très belle chanson sur le lien youtube.

La neve...
Partager cet article
Repost0