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31 mars 2024 7 31 /03 /mars /2024 12:50

Bonjour les amis,

Le semaine dernière je vous faisais part du fait que je me préparais à assister à une représentation de NORMA de Vincenzo Bellini.

 

Ce spectacle auquel j'ai assisté hier soir était une première pour la compagnie, une première qui s'est révélée au delà de toutes mes espérances. Voici quelques photos.

 

Crystelle di Marco (soprano)

Crystelle di Marco (soprano)

Impressionnante Crystelle di Marco dans NORMA de Bellini...
Impressionnante Crystelle di Marco dans NORMA de Bellini...
Impressionnante Crystelle di Marco dans NORMA de Bellini...
Impressionnante Crystelle di Marco dans NORMA de Bellini...
Viacheslav Strelkov (basse) dans le rôle d'Oroveso

Viacheslav Strelkov (basse) dans le rôle d'Oroveso

Jean-Pierre Marras (ténor) dans le rôle de Pollione

Jean-Pierre Marras (ténor) dans le rôle de Pollione

Olympia Hetherington (mezzo-soprano) dans le rôle d'Adalgisa

Olympia Hetherington (mezzo-soprano) dans le rôle d'Adalgisa

Leonora Presiyan Ilieva (soprano) dans le rôle de Clotilde

Leonora Presiyan Ilieva (soprano) dans le rôle de Clotilde

Choriste

Choriste

choristes

choristes

Impressionnante Crystelle di Marco dans NORMA de Bellini...
Impressionnante Crystelle di Marco dans NORMA de Bellini...

Tout a été d'un excellent niveau avec l'orchestre, le choeur sicilien et les solistes tous très bons. Une grande homogénéité dans la qualité de cette production internationale.

Mais c'est Crystelle di Marco qui m'a littéralement époustouflé.

J'ai été complètement ébloui et transporté par sa prestation hier soir à Teulada. Sa puissance et sa présence scénique m'ont provoqué de très vives émotions et me laissent une très forte impression de NORMA.

Un critique a écrit à son sujet:
"La soprano française impressionne immédiatement par la puissance de sa voix, dominant aisément orchestre et choeur. Elle effraie aussi, déjà par ses regards pénétrants et surtout par ses graves pleins de noirceur et extrêmement présents. Ses aigus sont aussi souvent flamboyants, parfois rayonnants. Elle campe ainsi cette femme aux allures guerrières, pourtant fragile et touchante, notamment par des aigus suspendus..."

Hier Crystelle di Marco m'est apparue comme un cadeau du ciel ! Un "ciel gaulois" qui ne nous est pas tombé sur la tête mais qui a irradié tout le spectacle.

Je ne dispose pas de vidéo de sa prestation d'hier mais par contre vous pourrez découvrir sa voix sur ce lien:

https://www.youtube.com/watch?v=yxoOCFxyfXM

PS: Sur facebook vous pourrez voir un extrait du spectacle que j'ai vu hier soir: Viacheslav Strelkov interprétant Oroveso sur le lien ci-dessous.

https://www.facebook.com/100001799746794/videos/1474462726822133

Sur cet autre lien facebook  on voit la standing ovation que Di Marco a reçu hier soir:

https://www.facebook.com/festivalsandetchopinenseyne/videos/2520162924820324

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commentaires

L
Et dire que l'invention des ténors et des sopranos s'est faite en Europe, aucun autre peuple n'a permis à ses femmes de s'égosiller de la sorte, dans le monde entier.
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A
Puisque tu parles du registre aigu, voici ce qu'on peut lire sur la fiche wikipedia de NORMA:<br /> "Le rôle de Norma requiert de la part de son interprète la technique la plus accomplie : le célèbre aria Casta Diva (cavatine), invocation mystique à la lune, est une leçon belcantiste : longueur du souffle, précision des vocalises jusqu'au contre-ut, par trois fois. De même pour le bouleversant arioso qui ouvre le second acte. Si les graves de Norma sont abondamment sollicités dans les passages les plus sombres, une simple soprano dramatique ne peut convenir pour le rôle car est exigée une extrême agilité vocale : dans les instants où culmine la fureur de l'héroïne, se libèrent des coloratures di bravura dont la réalisation exige la plus grande virtuosité. On songe notamment au terrible saut d'une octave et demie qui conclut, par deux fois, le Oh, non tremare ou bien au contre-ut de feu jeté avec rage à la fin du récitatif du temple d'Irminsul...."..."On l'aura compris, Norma n'est pas une œuvre qui cultive l'exubérance et les effets faciles ; bien au contraire, elle procède de la pureté du chant et de la quintessence du drame...."<br /> <br />
R
Magnifique spectacle ! Les maquillages sont fascinants... beaucoup de chance de voir un tel opéra en direct... <br /> <br /> Belle soirée, AJE
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A
Oui, je crois que c'est une chance de pouvoir assister à un spectacle aussi grandiose alors que je ne vis pas près d'une grande capitale européenne. Teulada arrive à proposer un programme de qualité internationale, avec une distribution artistique non moins internationale.<br /> Et effectivement, il y avait aussi la mise en scène, les décors, les costumes et les maquillages qui donnaient de l'éclat à cette représentation.<br /> J'avais déjà parlé de Crystelle di Marco pour son rôle de Donna Anna dans le Don Giovanni auquel j'avais consacré un billet l'année dernière. Je m'étais rendu compte de sa puissance vocale mais hier tout l'espace lui appartenait. Grande prêtresse et maîtresse incontestée des lieux ! Elle nous a offert une grande NORMA, aucun doute là-dessus. Sa prestation restera définitivement gravée dans ma mémoire.<br /> Ce spectacle d'hier pourrait bien être le meilleur de ce que je verrai cette année. Il me reste la TOSCA de Puccini à l'automne.<br /> Bonne fin de soirée l'amie
C
Bonsoir,<br /> <br /> Très impressionnant bâtiment moderne l'auditorium de Teulada, je présume que l'acoustique y est très bonne ?
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A
Oui, le bâtiment est moderne et l'acoustique excellente. Mon ouïe n'est jamais "saturée"dans cette salle même quand ça monte très haut dans les aigus comme ça a été le cas hier soir.<br /> Quand je vais à un concert purement choral je me situe en gros au milieu de la salle mais quand c'est de l'Opéra je suis carrément en première file, devant la fosse à orchestre ( voyant donc tous les musiciens et le chef d'orchestre) et aussi le plus près possible de la scène. J'aime me sentir en immersion totale. Hier j'ai été servi...<br /> J'avais une petite appréhension hier d'assister à une représentation en demi-teinte mais dès que ça a commencé avec l'entrée d'Oroveso avec sa voix profonde et claire j'ai eu de très bonnes sensations, et quand Crystelle est apparue, c'est simple, elle a carrément bouffé l'espace scénique. Les duos étaient bien équilibrés et très réussis. Le jeune ténor français Jean-Pierre Marras a vraiment du coffre, et Olympia Hetherington aussi et n'étaient pas là qu'en simples faire-valoir de Norma...Bref, j'étais aux anges.