Publié le 27 Septembre 2025
Bonjour les amis,
Cette semaine je suis tombé par hasard sur une déclaration de Stanley Kubrick dans laquelle il affirmait que L'HOMME QUI VOULAIT SAVOIR de George Sluizer était le film le plus terrifiant qu'il n'ait jamais vu.
Diantre ! Ce n'est pas un mince compliment venant de la part d'un des plus grands génies du 7ème Art, auteur, entre autres, du non moins terrifiant SHINING.
Ma curiosité a été d'autant plus piquée que je n'avais jamais entendu parler de ce film hollandais dont le titre original est SPOORLOOS.
Voici le synopsis suivi de la bande-annonce
Sur la route des vacances, Rex et Saskia s'arrêtent sur une aire d'autoroute. L'homme s'éloigne du véhicule pendant quelques minutes. A son retour, sa compagne a disparu. Fou de douleur, il renonce à sa vie professionnelle et sociale pour se consacrer exclusivement à la recherche de la disparue. Après trois années d'une quête infructueuse, il reçoit une étrange carte postale, dont l'auteur prétend connaître la vérité sur la disparition...
Je vous mets en lien l'avis que je partage entièrement d'un internaute sur allociné
" Déjà, pour commencer, le casting est excellent. Donnadieu est évidemment l’acteur tout trouvé pour ce genre de rôles avec son physique imposant, son air vicieux, ses petites manières précieuses, il est répugnant à souhait ! Désolé pour lui ! Le couple Gene Bervoets et Johanna ter Steege fonctionne à merveille, et ils réussissent vraiment à nous mettre dans la peau de leurs personnages. Johanna ter Steege et sa beauté éthérée retiennent particulièrement l’attention dans le contexte du film. Vraiment, le casting est absolument parfait.
Côté scénario, là où le métrage frappe fort c’est dans sa manière de décortiquer précisément l’ensemble des faits et de le faire de façon réaliste, authentique. Le métrage s’attache autant à tous les personnages, à leur vie, à leur situation personnelle, et le fait avec un regard clinique qui rappelle que le réalisateur a aussi été un maître du documentaire. C’est d’autant plus flippant, mais surtout, le suspense est savamment entretenu et le spectateur est même convié lui aussi à se poser la question de certains choix ! Moi perso je sais ce que j’aurais fait avec les clés ! En tout cas un film à l’histoire tendue, pleine de suspense, glauque à souhait avec un final… Qui ne déçoit pas ! Ouf !
Visuellement, idem, le film est dans une esthétique réaliste, clinique, froide. On passe beaucoup de temps sur une aire d’autoroute, dans une petite ville. Le réalisateur livre une mise en scène soignée, souvent astucieuse dans ses cadrages, ses choix de plan. C’est dépouillé mais réellement artistique, on est pas seulement dans des plans documentaires. La photographie est claire, presque crue par moment. A noter une bande son minimaliste mais le film ne souffre absolument pas de cette discrétion puisque c’est en cohérence avec l’esthétique globale.
Honnêtement, L’Homme qui voulait savoir est une pépite qui s’inscrit en réalité assez bien dans ce cinéma du Bénélux, souvent très sombre, avec un humour très noir (car finalement ce film a un humour très noir aussi !), rugueux au possible. Pour ma part un film à découvrir, mais pour un public averti, car sans violence graphique, le film est d’une profonde noirceur qui peut déranger"
https://www.allocine.fr/film/fichefilm-115820/critiques/spectateurs/#review_1033880107
Je n'ajouterai que quelques commentaires succints. Le film est réalisé avec très peu de moyens mais n'en est pas pour autant moins efficace que certaines productions hollywoodiennes à gros budgets. Je suis tombé sous le charme de la belle Johanna ter Steege qui interprète avec fraîcheur et spontanéité le rôle de Saskia, la jeune femme qui disparaît.
L'inspiration du réalisateur est clairement hitchkockienne et son point de vue est original car on suit en parallèle le compagnon de Saskia et le supposé coupable (sauf qu'on ne sait pas jusqu'à la dernière minute de quoi il est exactement coupable). Ce qui rend aussi le film assez vertigineux ce sont les motivations du "sociopathe" et le metteur en scène nous fait glisser peu à peu dans sa peau: Bernard-Pierre Donnadieu, ambigu à souhait, interprète avec maestria ce rôle taillé sur mesure pour lui...On retrouve aussi dans le film l'impression un peu impersonnelle et souvent angoissante des péages d'autoroutes dans le sud de la France au moment des grands départs.
Et puis il faut ajouter que le film est tiré d'un roman intitulé L'OEUF D'OR que je vais m'empresser de lire de l'auteur hollandais Tim Krabbé.
PS: Petit clin d'oeil à Rosemar. J'ai pensé à toi car certaines scènes du film sont tournées dans un quartier de Nîmes et on y retrouve l'atmosphère de ta ville en 1988.


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