Publié le 6 Avril 2025
Bonjour les amis,
Mon billet d'aujourd'hui est la suite de celui que j'avais déjà consacré à notre projet participatif choral (voir sur le lien ci-dessous) dont le but est d'offrir une représentation du STABAT MATER de Karl Jenkins le 8 juin prochain à Pedreguer, une ville située dans le sud-est de l'Espagne.
Hier c'était notre 4 ème répétition chorale et plus on avance dans le travail de cette oeuvre et plus les sensations sont fortes et agréables.
Tous les choristes connaissent maintenant très bien leur partition et l'essentiel du travail est désormais consacré à l'interprétation, au respect des nombreuses nuances et des caractères musicaux bien différenciés voulus dans chacune des pièces par le compositeur.
L'harmonie entre les différentes voix est au rendez-vous et l'oeuvre, grandiose, prend forme et s'impose.
Vous dire que je suis très enthousiasmé est vraiment un euphémisme.
Dans notre travail il est très important de bien nous écouter entre nous. Nous sommes à la fois chanteurs et auditeurs...Pour bien chanter il faut d'abord bien écouter les autres.
Les voix sont comme d'habitude au nombre de 4 (soprano-alto-ténor-basse système SATB) mais chacune d'entre elles se subdivise en 2 sous-registres, soprano1, soprano 2, alto 1, alto 2...etc...etc...Moi je suis basse 2, c'est à dire le registre le plus grave des basses.
Aujourd'hui je vous présente la pièce nº 5, le SANCTA MATER, un chant de tristesse, d'espoir, de colère, de rédemption et de mort...Très épique et magnifique, très sombre aussi.
Voici d'abord la version studio dirigée par Karl Jenkins lui-même suivie du texte original latin accompagné d'une traduction en français.
Sancta Mater, istud agas,
crucifixi fige plagas
cordi meo valide.
Sainte Mère, fais cela
grave les plaies du Crucifié
en mon cœur très fortement.
Tui nati vulnerati,
tam dignati pro me pati,
pœnas mecum divide.
De ton Fils blessé,
qui daigna souffrir pour moi
partage avec moi les tourments.
Fac me tecum pie flere,
Crucifixo condolere,
donec ego vixero.
Donne-moi de pleurer tendrement avec toi,
de compatir au Crucifié,
au long de mon existence !
Iuxta Crucem tecum stare,
et me tibi sociare
in planctu desidero.
Près de la croix, avec toi rester
et m'associer avec toi,
dans le deuil, voilà mon désir.
Voici maintenant une autre version, en direct cette fois-ci.
Et pour finir, quelques images de notre répétition d'hier.
Pause en milieu de matinée avec des pâtisseries artisanales accompagnées de la mistela, un vin de liqueur de notre région
NB: l'image que j'ai utilisée pour illustrer mon billet est un détail du tableau de Raphael, intitulé LA DEPOSITION BORGHESE.
PS: Complètement hors-sujet.
Je n'écris pas de billets au sujet de la politique en ce moment car je me sens submergé par une actualité à la fois très dense et un peu dingue:
- Scandale et polémique en France avec l'inégibilité pourtant peu discutable de Marine Le Pen: une Marine soutenue par Poutine, Viktor Orban, Elon Musk et Trump...on a les soutiens qu'on mérite ! Tous ces leaders internationaux voient dans la décision de la justice française une violation des droits démocratiques. Les faits avérés sont pourtant d'une extrême gravité et il faudra qu'on m'explique quelle loi française les magistrats ont violé ? Non obstant, je suis intimement convaincu que, malheureusement, la carte de la victimisation qu'est en train de jouer le RN va être payante...C'est comme ça ! Hélas !
- Situations préoccupantes et tendues au Moyen-Orient et en Ukraine.
- Trump qui se lance dans une campagne jamais vue de taxes douanières un peu insensées qui perturbent gravement tous les marchés internationaux. A ce propos le duo Trump-Vance impose des droits de douane y compris à des îles non-habitées si ce n'est que par des populations de pingouins.Je vous envoie donc une photo-montage parodiant l'entrevue houleuse à la maison blanche avec Zelensky, mais cette fois-ci c'est le pingouin très perplexe qui est fermement prié de remercier les Etats-Unis et de demander pardon...