11 janvier 2020
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Bonjour les amis,
Cette après-midi je vais aller à la première répétition du concert coopératif qui aura lieu le 7 Juin 2020 avec orchestre et plus de 130 chanteurs. Ce sera un concert monographique John Rutter avec le TE DEUM, le GLORIA, etc...Je vous envoie en "bande-annonce" un chant de bénédiction que nous allons interpréter, intitulé THE LORD BLESS YOU AND KEEP YOU.
Ecoutez jusqu'au bout les subtilités harmoniques entre les différentes cordes de cette pièce moderne composée en 1981.
On va être "dans la main de Dieu" mes amis...Littéralement dans la main de Dieu... !!!
Pouvoir participer à un tel projet c'est un cadeau de la vie. L'année dernière le CARMINA BURANA en était un autre. Ce sont des expériences riches, denses, uniques et qui marquent...les répétitions aussi sont enthousiasmantes. C'est donc une aventure de 6 mois qui commence aujourd'hui...
C'est une montée émotionnelle qui ira en crescendo. Au fur et à mesure que la date du concert approchera, au fur et à mesure qu'on peaufinera l'harmonie, on se mettra à vibrer littéralement...et une fois passé le point culminant que sera le concert tant attendu, tant espéré, on sera encore sur un petit nuage pendant deux ou trois jours...ou plus...
PS: je vous remets en prime une interprétation du LORD BLESS YOU AND KEEP YOU donnée lors du mariage de Megan et Harry...sous l'oeil connaisseur d'Elton John.
31 décembre 2019
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17:59
Bonjour les amis,
Parmi les belles choses que m'a apportées 2019 il y a sans conteste le CARMINA BURANA que nous avons interprété à l'Eglise de Pedreguer en Juin dernier. Une aventure artistique et humaine qui a été exaltante sous tous les points de vue...
Une expérience que j'ai vécu comme un cadeau que la vie m'a offert.
Voici un lien facebook avec l'ouverture puissante : O FORTUNA.
J'espère que vous pourrez le visualiser...à ce moment-là, mon coeur bat très fort.
https://www.facebook.com/esteban.llopis/videos/2786668984708620/UzpfSTEzNzQxMjUyMzU6MTAyMjEwNzI5NjAzOTgzNzA/
Voici deux autres liens avec le soliste Miguel Angel Ariza...
Et puis quelques photos de ce moment de grâce pour moi.
Parfois le bonheur est facile à reconnaître car il se présente de manière intense et unique...c'est comme cent mille soleils...Et bien, notre CARMINA BURANA a été l'un de ces soleils de ma vie.
Published by alea-jacta-est
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dans
Musique
Carl Orff
Carmina Burana
21 novembre 2019
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15:22
Bonjour les amis,
Il y a quelques jour je vous parlais de mon enfance dans la cité minière de Wallers-Arenberg dans le Nord de la France. La ville possédait dans les années soixante un cinéma qui s'appelait l'Alhambra.
Et parfois, il nous arrivait d'y aller en classe pour voir un film, ou alors la version filmée d'une pièce de théatre. J'avais gardé un grand souvenir d'une projection du BOURGEOIS GENTILHOMME avec notamment la marche pour la cérémonie des turcs, composée par Jean-Baptiste Lully,compositeur du Roi de France, et qu'on entend à 5 minutes dans cette vidéo.
https://www.youtube.com/watch?v=J9nrQ1glm7M
Et il se trouve que cette semaine, un bon ami m'a envoyé une version datant de 2009 de cette pièce musicale, interprétée dans un palais à Florence, avec instruments anciens, sous la direction d'un spécialiste de la musique de la Renaissance, Federico Maria Sardelli.
La musique commence après la présentation du locuteur François de Rudder, qui déclame avec une prononciation d'époque faite de R roulés...
Alors j'adore cette version, et particulièrement la direction pleine d'entrain et de vivacité de Federico Sardelli qui marque le tempo avec un bâton...
Et en parlant de bâton, ça ne vous rappelle rien l'histoire du bâton ?
Et bien sachez qu'en pleine répétition du TE DEUM qu'il préparait pour le roi Louis XIV, Giovanni Battisti Lulli, plus connu en France sous le nom de Jean-Baptiste Lully, s'emporte contre ses musiciens et frappe un peu trop fort avec son bâton involontairement sur son orteil. L'orteil s'infectera, puis la jambe se gangrènera et finira par emporter le grand compositeur italien le 22 Mars 1687.
Alors quand on voit de quelle manière énergique Federico Sardelli dirige cette marche turque et marque le tempo, on ne peut s'empêcher de penser :
" Attention le pied !...".... 😉
PS: Je vous mets en prime un petit lien sur la biographie de Lully.
16 septembre 2019
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15:35
Bonjour les amis,
Il y a quelques semaines j'avais consacré un billet à NIÑO DIOS DE AMOR HERIDO de Francisco Guerrero.
http://alea-jacta-est.ex-posteur.over-blog.com/2019/06/nino-de-dios-herido.html
La semaine dernière Silvia, la directrice de chant de mon groupe choral CADENZA, m'a fait une bonne petite surprise. Elle savait que j'adorais ce morceau, que j'avais très envie qu'on le chante et elle l'a mis au programme de notre prochain concert. J'avais suggéré ce choix à maintes reprises et elle a finalement accédé à mon souhait. Je l'en remercie vivement.
Alors, avant d'aller plus loin, je vous invite à prendre juste 2 minutes pour réécouter attentivement ce petit joyau polyphonique de la Renaissance espagnole.
En général quand j'aborde une oeuvre que je ne connais pas je m'attache dès le départ à ma partition basse, à ce qui va être mon texte et ma mélodie. Mais cette fois-ci il vous faut imaginer que ça fait des semaines que je me chantonne l'air de la chanson pour moi tout seul, c'est à dire une ligne mélodique qui ne sera pas la mienne et qui s' est solidement gravée dans mon esprit et dont il va falloir que je me "débarrasse"...
Écoutez la partition des basses sur le lien ci-dessous. Ça n'a pratiquement rien à voir avec l'air que vous venez d'entendre. Nous, on va faire le contrepoint.
Donc il va falloir que je vide littéralement mon esprit, et que j'apprenne NIÑO DE AMOR HERIDO comme si c'était une nouvelle chanson.
NIÑO DE AMOR HERIDO c'est un bel exemple de comment on travaille le chant polyphonique.
Si vous avez de la curiosité pour le travail harmonique à 4 voix, voici les partitions des trois autres cordes.
Voici la partition des ténors.
Voici celle des contraltos.
Et maintenant pour terminer voici la partie chantée des sopranos, celle qui porte la mélodie que vous connaissez.
Voilà. J'ai donc tout désossé !
Alors, avouez que c'est quand même assez magique la polyphonie car quand on met les 4 cordes ensemble, ça donne ça...
Je sais lire la musique mais je ne suis pas musicologue et je n'ai pas étudié l'art de la composition donc quand je travaille avec mon groupe choral je suis comme un enfant qui assiste à l'assemblage de pièces apparemment différentes d'un puzzle musical, et qui constate avec émerveillement que le résultat final est harmonieux.
Je pourrais essayer d'approfondir, d'étudier la théorie de l'harmonie pour mieux comprendre les ressorts d'une oeuvre mais, finalement, mon ignorance ne me gêne pas vraiment car elle me permet aussi de garder un esprit d'enfant, et de préserver ce côté magique que représente pour moi le chant polyphonique.
Je suis comme un enfant qui ne va pas essayer de casser son jouet pour comprendre comment il marche de l'intérieur.
Finalement j'essaie de rester dans mon registre, celui du chant. Et rien que ça, ça demande pas mal de travail quand même : essayer de bien respecter la partition telle qu'elle est écrite avec toutes ses nuances... essayer de bien faire ça et le miracle aura lieu. C'est ça qui compte vraiment.
15 septembre 2019
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12:05
Bonjour les amis,
En faisant des recherches d'oeuvres chorales de musique sacrée je viens de découvrir que Joseph Haydn avait eu un frère cadet qui avait composé également. Il s'agit de Johann Michael Haydn (1737-1806).
Michael a été lui-aussi un grand compositeur qui a laissé plus de 800 oeuvres.
Je vous propose d'écouter aujourd'hui un extrait de sa messe pour Sainte Thérèse d'Avila.
C' est un graduel, un hymne, intitulé "Petite et accipietis" ... une petite merveille assez mozartienne.
Je vous mets le texte en latin tiré de l'évangile selon Saint Luc : c' est un extrait du sermon du Christ sur la montagne.
Petite et accipietis Demandez et vous recevrez
quaerite et invenietis, cherchez et vous trouverez
pulsate et aperietur vobis. frappez et l'on vous ouvrira.
Omnis enim qui petit accipit, Quiconque en effet demande, reçoit,
et qui quaerit invenit, et qui cherche trouve
pulsanti aperietur. et à qui frappe on ouvrira.
Ecoutons maintenant la version complète avec orchestre.
Et puis cette belle version accompagnée au piano.
Alors j'étais complètement ignorant de l'existence de ce frère de Joseph Haydn mais par contre je savais que Sainte Thérèse d'Avila avait consigné dans son autobiographie une expérience extatique, la visitation d'un ange, qui pourrait (involontairement) figurer parmi les pages les plus chaudes de la littérature érotique.
Lisez cet extrait. A chacun de se faire une idée et de décider si mon esprit est bien mal placé...
« Tandis que j’étais en cet état, il plut au Seigneur de me favoriser à différentes reprises de la vision suivante. Je voyais près de moi, du côté gauche, un ange sous une forme corporelle. … Il n’était pas grand, mais petit et extrêmement beau. A son visage enflammé, il paraissait être des plus élevés parmi ceux qui semblent tout embrasés d’amour. Ce sont apparemment ceux qu’on appelle Chérubins, car ils ne me disent pas leurs noms. Mais il y a dans le ciel, je le vois clairement, une si grande différence de certains anges à d’autres, et de ceux-ci à ceux-là, que je ne saurais l’exprimer. Je voyais donc l’ange qui tenait à la main un long dard en or, dont l’extrémité en fer portait, je crois, un peu de feu. Il me semblait qu’il le plongeait parfois au travers de mon cœur et l’enfonçait jusqu’aux entrailles. En le retirant, on aurait dit que ce fer les emportait avec lui et me laissait tout entière embrasée d’un immense amour de Dieu. La douleur était si vive qu’elle me faisait pousser ces gémissements dont j’ai parlé. Mais la suavité causée par ce tourment incomparable est si excessive que l’âme ne peut en désirer la fin, ni se contenter de rien en dehors de Dieu. Ce n’est pas une souffrance corporelle. Elle est spirituelle. Le corps cependant ne laisse pas d’y participer quelque peu, et même beaucoup. C’est un échange d’amour si suave entre Dieu et l’âme, que je supplie le Seigneur de daigner dans sa bonté en favoriser ceux qui n’ajouteraient pas foi à ma parole. Les jours que durait cette faveur, j’étais comme hors de moi. J’aurais voulu ne rien voir et ne point parler, mais savourer mon tourment, car il était pour moi une gloire au-dessus de toutes les gloires d’ici-bas. »
Sculpture du Bernin représentant l'extase de Sainte Thérèse ( Eglise Santa Maria della Vittoria à Rome)
Ce moment d'extase mystique de Sainte Thérèse...
Alors Michael Haydn avait-il en tête la sculpture du Bernin et le texte autobiographique de Sainte Thérèse au moment de composer ce "Petite et Accipietis" ? ...Absolument rien ne le confirme, mais rien n'interdit de le penser non plus.
Le texte du sermon est suffisamment ambigu pour que les deux interprétations soient possibles....
Pour ma part je ne peux que confirmer une seule chose : Petite et accipietis est très jouissif... 😁
17 juillet 2019
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15:59
Bonjour les amis,
Cette année pour la messe de Saint Isidore à Vergel nous avons préparé un nouveau programme avec la messe brève de Léo Delibes (1836-1891).
Cette messe a été composée originalement pour 2 voix et orgue. Il existe aussi des orchestrations pour 3 voix comme celle que nous allons interpréter avec notre chorale.
Parmi les plus belles pièces de cette messe il y a, entre autres, le GLORIA.
Ce GLORIA est constitué de 5 parties bien distinctes, avec changements de rythmes et aussi de tonalités.
Ecoutez, ça commence sur la vidéo ci-dessous à partir de 2 minutes 50 secondes.
- à 2 minutes 50 secondes le GLORIA très énergique
- à 4 minutes 01 seconde GRATIAS AGIMUS 2 ème partie plus lente
- à 5 min 25 secondes le QUI TOLLIS
- à 7 min 03 secondes le QUO NIAM similaire à la première partie
- à 7 minutes 30 secondes CUM SANCTO SPIRITU la dernière partie en fugue que j'adore.
Alors il existe aussi d' autres orchestrations plus étoffées avec des cuivres, comme celle-ci
Voici la première version avec duo de chanteuses....
GLORIA à partir de 2 min 25 sec....DUO à partir de 3 min 37 secondes
Sur ce je vous laisse les amis. J' ai fait un court billet sur ce GLORIA que j' aime beaucoup et notamment cette fin en fugue que j'adore, mais vous pouvez découvrir sur ces liens le reste de cette magnifique messe au cas où vous ne la connaîtriez pas.
30 juin 2019
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Bonjour les amis,
Hier soir nous avons accueilli à la maison de la Culture de Vergel le choeur d' Orba. Orba c' est un petit village situé juste à quelques kilomètres de Denia, dans les collines de l'arrière-pays.
Parmi les oeuvres interprétées par ce choeur, il y en avait une particulièrement originale et que je ne connaissais pas, intitulée PANDA CHANT, de Meredith Monk.
PANDA CHANT est une section de THE GAMES : un opéra de science-fiction de Meredith Monk et Ping Chong, créé pour l'ensemble Schaubüne de Berlin-Ouest. Monk a composé la musique et a également collaboré avec Ping Chong pour la mise en scène et chorégraphie.
Installés sur une planète imaginaire LES JEUX se déroulent dans un avenir post-nucléaire dans lequel les survivants et leurs descendants participent à la répétition de jeux rituels pour préserver la culture de la Terre et des fragments de civilisation. Panda chant est un rituel énergique exécuté par toute la communauté pour préparer le troisième jeu. THE GAMES a remporté le National Music Theatre Award en 1986.
Je n'ai pas d'images du choeur d'Orba qui a magnifiquement interprété cette oeuvre, alors je vous proposerai deux autres pièces qu'ils nous ont présentées hier soir.
Commençons par ZORONGO de Francesc Vila (paroles du poète Federico Garcia Lorca) ...avec l'une de leurs chanteuses qui nous a exécuté un beau pas de danse flamenca...
Et puis MARE NOSTRUM de Josu Elberdin, une pièce en trois parties. Ce sont 3 chants populaires méditerranéens en grec, albanais et arabe. J'aime beaucoup la première partie grecque et la partie finale à partir de 4 minutes.
A la fin des concerts, comme d' habitude nous nous sommes retrouvés autour d'un petit buffet pour nous sustenter, nous rafraîchir un peu avec ces températures caniculaires, et pour partager entre nous quelques chansons.
Asunción et Silvia, les deux directrices de chant...
Ce soir nous allons tous nous retrouver à nouveau à l'église d'Orba (celle qu'on voit sur les 2 liens youtube), et cette fois-ci ce sont les chanteurs de cette charmante localité qui vont nous accueillir.
2 juin 2019
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07:56
Bonjour les amis,
La date du 9 Juin s'approche et nous avons fait hier matin notre première répétition générale avec les musiciens et avec les trois solistes Pepi LLoret (soprano), José Martinez (ténor) et Miguel Angel Ariza (baryton).
au fond près de l' orgue Miguel Angel Ariza (baryton)
Laissez-moi vous présenter l'organiste et les solistes.
Miguel Angel Ariza (baryton)
Alors pour moi c'était hier l'occasion de découvrir la voix du baryton et celle de la soprano. En ce qui concerne le ténor j'avais déjà eu plusieurs fois l'occasion d'apprécier la voix de José Martinez.
Commençons donc par Miguel Angel Ariza que vous pouvez entendre sur cet extrait du TE DEUM de Dvorák (et non pas de Bruckner comme c'est indiqué par erreur sur la vidéo).
Pendant la répétition la voix de Miguel Angel très puissante s'est imposée avec facilité occupant naturellement tout l'espace sonore et se projetant bien au dessus de l'orgue.
Il chantera entre autres le CIRCA MEA PECTORA que vous pouvez entendre sur ce lien.
Quant à Pepi LLoret je vous laisse découvrir sa voix brillante sur cet extrait.
Alors il faut savoir que dans CARMINA BURANA la soprano finit avec un solo un peu " extra-terrestre" avec des notes très aigües, un peu comme dans les opéras de Wagner...
Mais écoutez plutôt ici ce solo durant les 30 premières secondes...
Et bien notre Pepi Lloret a complètement relevé le défi hier. Elle nous a bluffé....J'étais à quelques mètres d'elle et j'avais l'impression de vivre une expérience extrasensorielle, au delà des simples mots, hors de l'espace et du temps...
Je l' écoutais avec émerveillement et aussi comme un enfant, avec une certaine incrédulité. Je ne rêvais pas, ce que j'entendais était réel.
Tout le choeur a vivement applaudi nos trois solistes, et nous sommes tous rentrés chez nous éblouis, enchantés, fascinés, avec une énorme envie d'être nous aussi à la hauteur pour cette date du 9 Juin que nous attendons impatiemment.
Toutes les places sont vendues depuis 10 jours....Les 2 concerts seront à guichets fermés...
1 juin 2019
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17:36
Bonjour les amis,
Hier soir notre groupe polyphonique CADENZA a participé à une rencontre chorale organisée dans le cadre d'un concert de bienfaisance dans un magnifique auditorium situé à Teulada et qui fut inauguré en 2011.
Ces rencontres chorales sont toujours enrichissantes pour les choristes car on apprend beaucoup en écoutant les autres.
Hier soir on a pu entendre de magnifiques pièces très connues comme l'AVE VERUM de Mozart, ou alors des morceaux plus contemporains comme le fameux ADIEMUS de Karl Jenkins interprété avec beaucoup de qualité par les élèves du conservatoire de Denia, mais, comme toujours dans ce genre de rencontres, on fait des découvertes...Hier c'était le cas pour moi avec une pièce que je ne connaissais pas, une petite perle de la Renaissance intitulée NIÑO DIOS DE AMOR HERIDO et composée par Francisco Guerrero (1522-1599).
1. Niño Dios de amor herido, Enfant Dieu d' amour blessé
tan presto os enamoráis, si tôt êtes-vous tombé amoureux
que apenas habéis nacido, Et à peine êtes-vous né
cuando de amores lloráis. que d'amour vous pleurez
R.: En esa mortal divisa, En votre mortelle condition
nos mostráis bien el amar, Vous nous montrez que l'aimer
pues siendo hijo de risa, bien qu'étant enfant de rires
lo trocáis por el llorar. vous le troquez pour les pleurs
2. La risa nos á cabido, Le rire nous convenait
el llorar vos lo aceptáis, et vous acceptez les pleurs
y apenas avéis nasçido, car à peine êtes-vous né
quando d'amores lloráis. que d'amour vous pleurez
Voici une autre très belle version
Donc je crois qu'on ne va pas tarder très longtemps à soumettre cette pièce à notre directrice de chant...Tôt ou tard, il va falloir qu'on chante ça...Forcément, comme disait Marguerite Duras... 😃
9 mai 2019
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14:40
Bonjour les amis,
Il y a des morceaux que je connais pour les avoir entendus 50 000 fois dans les bals populaires en Espagne lors des fêtes de village, mais souvent, je ne sais même pas qui en est l' auteur.
C'est le cas de cette chanson-ci très souvent entendue et qui met de l'ambiance dans le public pendant les fêtes populaires à la nuit tombée.
Et ce matin, en allant au boulot j'ai entendu ça à la radio dans ma bagnole. J'ai tout de suite mis la musique plus fort et me suis mis à chanter moi-même à tue-tête...mais toujours sans savoir qui était l'auteur de cette chanson.
Une fois arrivé au bahut je chantonne cette chanson à un copain pour qu'il me dise de qui est le morceau.
Mon ami m'écoute chanter, reconnaît le tube, mais lui aussi est incapable de me dire qui est l'artiste qui la chante.
Et je lui dis : " On dirait du Ramazzotti mais en espagnol ".
N'arrivant toujours pas à retrouver le nom de l'artiste malgré l'aide de mon ami, je décide finalement d'aller sur sur internet pour en finir une fois pour toutes, et là tout s' est éclairé d'un seul coup.
Le morceau que je connaissais était une version espagnole (très réussie) d'un tube italien de NEK.
Alors je vous laisse maintenant avec l'original qui s'intitule LASCIA CHE IO SIA.
Franchement les deux versions sont bien, et pour attaquer une journée de travail c'est plutôt pas mal...Ça donne de la pêche !
Alors pour ceux qui veulent travailler leur prononciation de l'italien, voici le clip avec les paroles cette fois-ci.
Et quant à ceux qui veulent étudier la phonétique espagnole, voici le lien qu'il leur faut.