Publié le 1 Juin 2025
Bonjour les amis,
Mon billet d'aujourd'hui est la suite des 3 précédents que j'avais déjà consacrés à notre projet participatif choral dont le but est d'offrir une représentation du STABAT MATER de Karl Jenkins le 8 juin prochain à Pedreguer, une ville située dans le sud-est de l'Espagne.
https://alea-jacta-est-ex-posteur.over-blog.com/2025/04/sancta-mater.html
https://alea-jacta-est-ex-posteur.over-blog.com/search/life%20weeping/
Cet article peut se lire bien évidemment indépendamment des 3 précédents.
Donc hier matin nous avons fait notre première répétition générale avec l'ensemble des musiciens professionnels et la soliste.
La mise en place d'une oeuvre comme le STABAT MATER c'est comme un grand puzzle dont on assemble les éléments constitutifs.
L'orgue de l'église de Pedreguer fait partie du catalogue des meilleurs instruments d'Espagne et nous pouvons compter avec le talent de l'excellent organiste Josep Vincent Giner que nous connaissons bien pour des participations antérieures.
De même que nous connaisons les autres musiciens dont certains font partie de la OMA dont je vous parlais la semaine dernière.
Mais hier la grande attente pour le groupe choral c'était surtout de répéter avec la soliste (mezzo soprano) qui doit intervenir 5 ou 6 fois durant l'oeuvre.
Elle s'appelle Carla Mayer et c'est une artiste de notre région que j'avais déjà entendue par le passé.
Sa première intervention dans l'oeuvre de Jenkins est une incantation qui techniquement est plutôt difficile, et dès le départ Carla nous a tous bluffé, à tel point qu'à la fin de sa première prestation tout le monde l'a applaudie y compris les musicos professionnels (c'est dire !). Ecoutez par exemple certains passages à partir de 1 minute sur la vidéo ci-dessous.
Carla Mayer a merveilleusement interprété également cette lamentation basée sur un poème de Carol Barratt.
Feeling all the grief and sorrow
We live life with shadows in our hearts and minds,
with tears that wait to fall when sorrow in the world is more than we can truly bear.
We hear the cries of children,
we see death cast shadows on their hearts and minds,
as mothers in their grief stand crying,
weeping, weeping, crying, crying,
weeping, weeping for this world.
On our bed of thorns such sorrow must surely end,
our tears can wash away the sins of the world, no more crying, weeping, weeping, crying, crying, weeping, weeping in this world, this world.
Voici la traduction automatique Google:
Ressentant toute la douleur et le chagrin
Nous vivons avec des ombres dans nos cœurs et nos esprits,
avec des larmes qui n'attendent que de couler lorsque la tristesse du monde dépasse notre capacité à supporter.
Nous entendons les cris des enfants,
nous voyons la mort projeter des ombres sur leurs cœurs et leurs esprits,
tandis que les mères, dans leur chagrin, pleurent,
pleurent pour ce monde.
Sur notre lit d'épines, une telle douleur doit sûrement prendre fin,
nos larmes peuvent laver les péchés du monde, plus de pleurs, de pleurs dans ce monde, ce monde.
https://www.youtube.com/watch?v=2OxEqha0Oxg&t=139s
Et puis il y a les moments où la soliste chante l'introduction de la pièce avant que le choeur ne prenne le relais.
On espérait beaucoup, par exemple, de l'intro de l'AVE VERUM, et là encore Carla Mayer nous a comblé...Et quand on est entré après son intervention on s'est tous sentis particulièrement boostés.
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Jenkins: Stabat mater: X. Ave Verum
Provided to YouTube by Universal Music Group Jenkins: Stabat mater: X. Ave Verum · Karl Jenkins · Royal Liverpool Philharmonic Orchestra · Andrew Long · Ian Tracey · Jurgita Adamonyte · Belin...
Cette sixième répétition s'est donc terminée dans une ambiance assez euphorique.
Il ne reste plus qu'une dernière répétition générale samedi prochain et nous sommes donc à une semaine de notre grand rendez-vous avec le public et la tension monte, monte, monte...Je vais vivre les jours qui viennent avec beaucoup d'intensité, en étant sur un petit nuage.