Publié le 24 Mai 2025
Bonjour les amis,
On savait déjà que les hommes sont les principales victimes des guerres, et que plus de 70% des accidents mortels au travail touchent les hommes mais il y a également un autre phénomène social dont on ne parle pratiquement jamais, c'est celui du suicide.
Les hommes, statistiquement et en moyenne, se suicident 3 fois plus que les femmes en Espagne, mais cette tendance est globale et se confirme dans tous les pays de la planète.
Je vous mets en lien un article espagnol que vous pourrez lire grâce au traducteur google au cas où vous ne comprendriez pas la langue de Cervantès.
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Por qué los hombres se suicidan más que las mujeres y qué tiene que ver con el machismo
En España, los hombres se suicidan tres veces más que las mujeres, aunque los expertos alertan de que ellas lo intentan más; son muchos los factores que entran en juego, pero los estereotipos de...
https://www.eldiario.es/sociedad/hombres-suicidan-mujeres-ver-machismo_129_9806017.html
Être un homme est donc en soi un facteur de risque face au suicide. Les experts attribuent cette tendance, en partie, aux attentes concernant la masculinité : être fort, déterminé, résolutif et subvenir aux besoins de la famille.
« Devoir être le plus fort, ne pas pouvoir demander de l'aide, ne pas reconnaître sa vulnérabilité, avoir une conception erronée de l'autosuffisance » a des conséquences qui touchent particulièrement les hommes.
Le facteur social est également l'un des éléments clés mentionnés par le psychologue Iñaki Lajud : « L'un des principaux impératifs de la masculinité est de ne pas parler de ses émotions, d'être froid et indépendant. Cela nous confère un statut. » Un homme peut avoir beaucoup d’amis, mais quel genre d’amis? Avoir un réseau solide dépend davantage de la qualité des relations que de leur quantité.
L’anthropologue Benno de Keijzer parle de « l’effondrement du système » qui survient chez de nombreux hommes à un âge avancé. « Les hommes retraités se retrouvent sans place ni identité, très concentrés sur leur travail et sans projet, faute d'en avoir construit ou préparé un. Nombre d'entre eux rentrent chez eux à temps plein, sans s'impliquer dans les tâches domestiques ou parentales, comme le font les femmes, retraitées ou non. Les femmes parviennent également à tisser des liens affectifs plus profonds et plus diversifiés que les hommes », explique-t-elle .
Voici donc certaines des pistes explicatives mais le problème est complexe et multifactoriel: dès le départ il est lié à la biologie et au système hormonal différencié entre hommes et femmes (cette fameuse testostérone !) et il est aussi profondément culturel (place assignée à l'homme dans nos sociétés).
Ce qui est frappant dans cet article du quotien EL DIARIO que je vous invite à consulter, ce sont les graphiques statistiques et les chiffres qui confirment ces tendances dans toutes les régions du monde et dans toutes les cultures. Aucun pays n'est épargné et le pire du pire c'est la Russie (6 fois plus chez les hommes que chez les femmes!)...Pour le monde russe et slave en général, j'ai ma petite idée: ils sont restés plus profondément machistes (et considèrent d'ailleurs que notre occident est décadent) et l'alcoolisme y fait des ravages également.
Je terminerai en disant que nous vivons à l'époque du wokisme et de la victimisation des ethnies, catégories et minorités de toutes sortes, et ce qui caractérise la masculinité c'est justement qu'elle ne se victimise pas, même quand elle pourrait le faire... Cette pudeur qui est à son honneur est aussi, malheureusement, son talon d'Achille.
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