essai

Publié le 21 Novembre 2024

Bonjour les amis,

Je suis plongé dans la lecture d'un ouvrage absolument passionnant  intitulé LE SIÈCLE DU POPULISME, écrit par Pierre Rosanvallon professeur au collège de France.

Le siècle du populisme...

Il y a une très belle présentation de ce livre que je vous invite à lire sur le lien ci-dessous.

 

Le mérite de ce livre est de nous offrir d'abord une vision historique très complète qui va de la naissance du populisme (qui se décline de différentes manières sur les 5 continents) jusqu'à son essor au XXI ème siècle.

Il nous apprend à bien reconnaître le populisme à travers des indices clairs et bien précis qui ne trompent pas sur sa nature.

Tous les populismes se réclament du peuple. Mais bien évidemment la question qui se pose vite est la propre définition de ce peuple. Rosanvallon en explique bien tous les sens, le peuple pris comme corps civique constitué (celui de la déclaration de la constitution américaine: WE THE PEOPLE), ou peuple entendu comme entité ou catégorie sociale (celui qui prend d'assaut la Bastille).

Pierre Rosanvallon ne présente pas son ouvrage comme un brûlot anti-populiste mais nous invite à mieux  comprendre le phénomène populiste: de quoi il témoigne et de quels besoins non satisfaits il est l'expression.

Malgré tout, et bien qu'il s'en défende, son étude critique à la fin de l'ouvrage confirme  tout le mal que je pense personnellement des populismes, qu'ils soient de droite ou de gauche.

En fait son livre m'aide à mieux approfondir ma réflexion sur ce sujet, en l'élargissant et en me fournissant aussi plus d'arguments que ceux dont je disposais jusque maintenant.

Pour être précis le livre formule aussi des objections personnelles que j'avais parfois du mal à exprimer, notamment à l'époque de l'émergence du mouvement italien CINQUE ESTELLE ( 5 étoiles), un mouvement populiste qui me paraissait très dangereux avec ses idées de démocratie directe via internet (surtout quand on connaît mieux aujourd'hui les méfaits pervers des réseaux sociaux et des fake news).

En conclusion, c'est un livre riche, pas toujours facile à lire, un livre devenu NÉCESSAIRE aujourd'hui qui me permet de mieux penser le populisme de manière plus documentée et plus rigoureuse.

Le siècle du populisme...

PS: J'ai eu la bonne surprise de découvrir que ce livre est également traduit en espagnol. Donc j'en fais la promotion également dans tout mon entourage direct et sur les réseaux sociaux.

Voir les commentaires

Repost0

Publié le 1 Septembre 2024

Bonjour les amis,

Les récentes élections vénézueliennes ont donné lieu à de très vives polémiques concernant la légitimité de la victoire de Nicolas Maduro.

Le régime vénézuélien  aurait pu y mettre un terme en montrant tout simplement les actes des procès verbaux de ces élections mais il n'en a rien fait.

Au lieu de cela le pays vit une terrible répression qui a déjà fait une trentaine de morts et des opposants sont jetés en prison.

L'Union européenne, les Etats-Unis et la plus grande majorité des pays sud-américains ne reconnaissent pas la victoire de Maduro. A noter que l'Espagne avait envoyé son ex-président José Luis Zapatero comme observateur international et que celui-ci réclame également que le régime vénézuélien montre au monde entier les procès-verbaux de ces dernières élections.

La cheffe de l’opposition Maria Corina Machado et le candidat de l’opposition Edmundo Gonzalez dans une manifestation, mardi 30 juillet, à Caracas.

La cheffe de l’opposition Maria Corina Machado et le candidat de l’opposition Edmundo Gonzalez dans une manifestation, mardi 30 juillet, à Caracas.

J'ai commencé hier la lecture d'un essai cosigné par Isabelle Mandraud et Julien Théron intitulé LE PACTE DES AUTOCRATES.

L'inquiétante dérive antidémocratique du monde...

Voici la présentation de l'éditeur:


Quelle que soit l’issue de la guerre déclenchée par Vladimir Poutine en Ukraine en 2014 et amplifiée en février 2022, l’autocratisation du monde est en marche. Si le chef du Kremlin se veut le porte-voix de la transformation de l’ordre international fondé sur les droits de l’homme, il n’est pas le seul à mener la bataille : la Chine et l’Iran sont ses principaux alliés dans cette entreprise. D’autres pays profitent du mouvement pour conforter leurs intérêts : l’Inde, la Turquie, le Venezuela, l’Égypte, la Birmanie, le Mali…
Ces régimes s’organisent pour se protéger mutuellement, jusqu’à former une « internationale autocratique ». Ils votent de concert aux Nations unies, coopèrent sur le plan sécuritaire, mutualisent la propagande, développent leurs échanges commerciaux, se fournissent en armes les uns auprès des autres, nouent des alliances militaires.
Dans cette enquête inédite, les auteurs exposent les coulisses d’un pacte implicite fondé sur de multiples accords entre autocrates pour transformer l’ordre international. Leurs alliances ne les empêchent pas de se confronter les uns aux autres. Ce panorama mondial souligne les risques pour les Occidentaux, travaillés par leurs propres faiblesses, qui prennent à peine conscience du danger.
Face aux attaques incessantes qui la visent, la démocratie a-t-elle un avenir ?
Isabelle Mandraud est journaliste et cheffe adjointe du service international du Monde. Ex-correspondante en Russie, et auparavant correspondante pour le Maghreb, elle est l’auteure de Du djihad aux urnes. Le parcours singulier d’Abdelhakim Belhadj (Stock, 2013) et coauteure de Poutine. La stratégie du désordre jusqu’à la guerre (Tallandier, 2022).
Julien Théron est politiste, docteur en philosophie et enseignant à la Paris School of International Affairs de Sciences Po. Auparavant chercheur en sécurité européenne au Norwegian Institute for Defence Studies et enseignant aux universités Versailles-Saint-Quentin et Paris II Panthéon-Assas, il est coauteur de Poutine. La stratégie du désordre jusqu’à la guerre (Tallandier, 2022).

Dès les premières lignes de cet essai les auteurs nous remettent en perspective les 25 dernières années que nous venons de vivre. Extrait.

" En dix ans, le monde a changé de visage : l’autocratisation avance. Les démocraties, dont le nombre avait atteint un pic de quarante-deux pays en 2012, ont régressé au plus bas niveau depuis vingt-cinq ans, et ne sont plus que trente-quatre. La population mondiale dirigée par un gouvernement autocratique est passée de 49 % en 2011 à 70 % en 2021, soit 5,4 milliards de personnes. Pis, plus d’un quart des habitants de la planète vit sous le joug d’un régime fermé. Seuls 8 % évoluent dans une « démocratie pleine »
où les libertés civiles et politiques sont respectées, le gouvernement fonctionne, les médias sont indépendants et variés, les contre-pouvoirs s’expriment, la justice est indépendante et effective."

Alors avouez que cette évolution est quand même alarmante, pour ne pas dire vertigineuse. On a toujours l'impression que nos modèles démocratiques avec la séparation des 3 pouvoirs finiront par s'imposer de manière universelle. Et bien, les 25 dernières années nous démontrent que ce n'est pas le cas. 

Vous vous souvenez tous de cette phrase de Winston Churchill qui n'a rien perdu de sa perspicacité :

" La démocratie est le pire système de gouvernement, à l'exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés dans l'histoire."

8% seulement de la population mondiale qui bénéficie d'un modèle démocratique digne de ce nom ça signifie que nous sommes l'exception qui confirme la règle suivant laquelle cette planète est majoritairement gouvernée de manière autoritaire, ce qui n'augure rien de bon pour la paix et pour le devenir même d'une humanité qui doit affronter ENSEMBLE de grandes crises inévitables comme celles du changement climatique et de l'épuisement des ressources.

Voir les commentaires

Repost0

Publié le 24 Mai 2024

Bonjour les amis,

J'ai lu le dernier livre d'Aurélien Barrau qui est un auteur qui me passionne, et ce, pour 2 motifs:

1.- il est brillant, tout simplement brillant.

2.- il porte un regard intelligent sur notre devenir collectif et sur les mille et un pièges et mystifications dont nous sommes tous victimes.

Avant d'entrer dans le thème de son dernier livre, et pour faire une "mise en bouche", je vous propose d'abord d'écouter son coup de gueule salutaire contre les chantres à tout crin de la conquête spatiale.

C'est sur le lien ci-dessous et ça ne prend que 3 minutes 30 secondes.

Continuons maintenant avec le thème de son livre qui aborde le fait que ce ne sont pas les techno-sciences qui pourront nous permettre de surmonter la crise systémique que nous vivons.

Il l'explique lui-même avec brio dans une conférence qu'il a donné à l'université de Liège et qui dure 40 minutes. En fait c'est surtout la première demi-heure qui est essentielle pour comprendre que ce n'est pas à la science de définir la vie que nous désirons, la vie qui serait souhaitable. La science est un outil très puissant et performant mais n'est pas faite pour ça.

Barrau en appelle aux poètes, aux artistes, aux philosophes, aux scientifiques "nomades" pour relever le défi  que représente la protection de la vie et de la biodiversité. Il est souvent accusé par ceux qui n'y comprennent rien à l'écologie d'être un "tabliban vert", un inquisiteur, un Torquemada new-age, et pourtant il n'y a absolument rien de dogmatique dans ses propos. Il se limite souvent à démasquer les impostures qui nous trompent et nous empêchent d'évaluer avec réalisme la vraie nature des problèmes que nous devons résoudre.

L'imprévu, le non-programmé font partie aussi de notre liberté, de notre richesse et de la vie même. Les IA nous enferment dans un monde orwellien: elles commencent par réduire le champ des possibles et les  libertés jusqu'à finir par les tuer définitivement...

Voici donc cet exposé sur ce lien youtube.

30 minutes de conférence ça peut paraître long mais, en l'occurrence, ça les vaut largement. L'exposé de Barrau est bien plus instructif et passionnant que n'importe quel grand film à l'affiche.

Tout le monde devrait prendre la peine de l'écouter.

 

Voici enfin la présentation de son dernier livre avec un résumé de l'éditeur. Un livre recommendable pour tous ceux qui veulent approfondir la pensée de Barrau.

Quel devrait être le vrai rôle de la science face à l'effondrement global qui est en cours ?

Résumé :
Sortir la science de ses mauvaises habitudes, tel est le projet de ce bref et révolutionnaire essai.
Face à la catastrophe écologique, la science est utilisée pour donner une réponse essentiellement « ingénierique » : technologie à tout prix, algorithmes envahissants, machines toutes-puissantes. Cela constitue le pire des choix. Si elle peut jouer un rôle salvateur, c’est, tout au contraire, en contribuant à un renouveau radical des symboles et des valeurs. En réinventant le sens du monde.
Elle se révèle essentielle dans le constat du délitement : les espèces disparaissent, les populations s’effondrent, la pollution et la chaleur tuent, la planète devient inhospitalière… Elle demeure pourtant incapable de choisir la direction souhaitable. Considérée comme un simple outil, elle ne pourra que contribuer à accélérer l’effondrement. Comme l’écrit Aurélien Barrau, nous ne tenons pas assez compte des rêves des chiens.

A partir de ce qu’il appelle « l’hypothèse K. », un laisser-faire entraînant une prolifération technique exponentielle, ce texte suggère de réinvestir la science de l’immense charge poétique qui lui a été déniée. Et cela afin de la libérer, de lui rendre son pouvoir bénéfique. Un plaidoyer pour une science nomade, tzigane ou touareg, humble et intransigeante. Une science déviante et fière de l’être.

Voir les commentaires

Repost0

Publié le 17 Mars 2024

Bonjour les amis,

Charles Michel, président du conseil européen, a félicité Poutine de manière très ironique avant même que ne soient proclamés les résultats de l'élection de pacotille qui se tient en ce moment.

 

Ukraine ou les leçons d'une guerre...

Voila un communiqué en forme de foutage de gueule qui sort complètement du langage diplomatique international auquel nous sommes habitués. La grande farce tragico-comique électorale poutinienne, traitée comme elle le mérite, sans le moindre respect...

Par ailleurs les élections de 2021 avaient donné lieu à de vives polémiques avec des études démontrant des pratiques de fraudes massives (bourrages d'urnes, reports suspects de votes en lignes, etc...) mais en plus cette année Poutine insiste pour que les russes utilisent massivement le vote électronique, et là, franchement, on a envie d'éclater de rire quand on connaît son goût prononcé pour l'informatique et ses "possibilités"...

Pendant ce temps-là Macron, Scholtz et Tusk se rencontraient pour affirmer leur unité.

Réunis vendredi après-midi à Berlin, dans le cadre du format du « triangle de Weimar », une enceinte réunissant la France, l'Allemagne et la Pologne, les trois dirigeants ont réitéré leur volonté de soutenir Kiev dans la durée, alors que le manque de munitions de l'armée ukrainienne inquiète de plus en plus les alliés.

Le chancelier allemand a annoncé la création d'une « coalition de capacités » pour l'« artillerie à longue portée », une augmentation des livraisons d'équipements militaires via des achats sur le marché mondial ainsi que la production d'armes sur le territoire de l'Ukraine, en coopération avec des partenaires. Mais sans entrer dans les détails.

Ukraine ou les leçons d'une guerre...

Le communiqué dit que Scholtz n'est pas entré dans les détails et c'est très important de ne pas donner trop de détails, comme l'explique François Heisbourg dans son excellent livre LES LEÇONS D'UNE GUERRE.

Voux trouverez sur le lien youtube ci-dessous une longue et PASSIONNANTE présentation de son bouquin (que je suis en train de lire). J'ai écouté la vidéo du début jusqu'à la fin.

Dans ce conflit, rien ne s'est passé comme prévu par Poutine. Heisbourg explique que le plan russe de faire tomber Kiev en février 2022 a été à deux doigts de réussir, si un bataillon de fortune de militaires ukrainiens n'avait attaqué les hélicoptères de combat qui devaient prendre possession de l'aéroport près de Kiev. Le hasard, bon ou mauvais, entre aussi dans certaines équations et les guerres ne sont pas écrites à l'avance.

Il raconte une bourde incroyable d'un article qui a été publié par erreur dans les médias russes (puis retiré rapidement) et qui révèle le plan russe initial durant lequel en 4 ou 5 jours l'éxécutif ukrainien devait être décapité. Ça explique que l'armée envoyée le 24 février n'était pas une armée d'attaque mais une armée d'occupation un peu dans le style de notre 7ème compagnie et que dans les premiers jours elle essuiera d'énormes pertes et se fera tailler en pièces.

Revenons au fait de ne pas offrir trop de détails. On suppose que les services d'intelligence russe suivent de près les activités des occidentaux et que rien ne leur échappe (comme le montre la conversation filtrée volontairement par les russes entre 2 officiers allemands), mais il ne faut pas que Poutine puisse lire trop facilement les limites au delà desquelles ne veulent pas sortir les occidentaux car ça le rendrait maître du jeu.

Or, il a perdu la maîtrise totale. Le nombre de victimes russes est affolant pour une "opération spéciale" qui ne devait pas être une guerre (ce qui n'est pas en soi un  problème insurmontable pour un dictateur criminel) mais Heisbourg explique très bien comment la Russie se retrouve dans une situation de faiblesse vis-à-vis notamment de la Chine, grande bénéficiaire de ce conflit...Cette guerre coûte tellement aux russes qu'on peut considérer qu'elle est déjà par bien des aspects une lourde défaite.

Macron a eu une phrase très pertinente lors de sa rencontre. «Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre ». Pas la peine d'en dire plus...

Heisbourg explique durant son entretien que Poutine est un maître-espion mais qu'il n'est pas un vrai chef de guerre et qu'il n'a aucune compétence militaire. Il a été complètement trompé par son Etat-Major et rien ne s'est passé comme prévu. Ses erreurs proviennent de son manque de lecture sur la volonté profonde du peuple ukrainien qui n'était pas, comme il le croyait, manipulé par la CIA lors des événements de Maïdan (la CIA intervient, certes, mais n'a pas les moyens d'organiser les manifestations populaires massives de rejet à la tutelle russe, tutelle dont la grande majorité des ukrainiens en a plus que ras-le-bol, ce que tout le monde comprend sauf Poutine).

Dans l'article que je vous mets en lien ci-dessous vous verrez comment l'ancien ambassadeur français en Russie, Jean de Gliniasty, voit la suite du conflit:

Mais même unis, les Européens auront du mal à peser véritablement. « Je crois que dans l’esprit des Russes, le véritable interlocuteur, ce sont les Etats-Unis, sur le plan militaire ou financier », soutient Jean de Gliniasty. L’ancien diplomate pense que « les Russes attendent paisiblement les élections de novembre, aux Etats-Unis, et essaient d’avoir le maximum de gains territoriaux pour la grande négociation à venir, avec le Président américain, quel qu’il soit »

L'avenir nous dira qui voit le plus clair. Novembre c'est bientôt. Et moi, je pense que ces négociations dont rêvent les russes n'auront jamais lieu, en tout cas pas de manière officielle et publique. Je crois que le foyer international de tensions en Ukraine n'est pas prêt de s'éteindre.

L'Ukraine c'est un bras de fer parti pour durer. C'est par l'Ukraine que le poutinisme (avec tous les nombreux dangers planétaires qu'il représente) peut et doit tomber.

A suivre donc...

 

Voir les commentaires

Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #guerre, #russie, #ukraine, #Poutine, #Heisbourg, #Livre, #Essai, #Macron, #Scholtz, #Charles Michel

Repost0

Publié le 8 Mars 2024

Bonjour les amis,

En cette journée internationale du droit des femmes je tiens à préciser que lorsque j'écris "Bonjour les amis" ça inclut bien évidemment les femmes (conformément aux règles de notre grammaire) et qu'il n'est point nécessaire de faire appel à une quelconque écriture inclusive qui enlaidit notre belle langue et qui la rend lourde, laide et illisible.

Si vous lisez régulièrement mon blog vous savez que je vénère les femmes tous les jours et pas seulement le 8 Mars. Elles apportent tellement de beauté, d'équilibre et d'harmonie dans ma vie et je leur dois tant que je ne me perdrai pas mon temps aujourd'hui à répéter ce que j'écris à longueur d'année.

Non. Aujourd'hui je voudrais juste attirer votre attention sur un livre que j'ai adoré, celui d'Eugénie Bastié intitulé ADIEU MADEMOISELLE: la défaite des femmes.

La défaite des femmes...

Voici la présentation de l'éditeur.

Abolir la prostitution, mais autoriser la GPA. Supprimer la différence des genres, mais exiger l'égalité des fonctions. Réclamer l'abolition de la maternité, mais accepter l'imposition du voile. Se proclamer progressiste, mais enchaîner la condition féminine au Marché... Soixante-dix ans après Simone de Beauvoir, Eugénie Bastié dévoile ici, d'une plume enlevée et implacable, la misère du néoféminisme contemporain. L'égalité des droits est actée, le contrôle de la fécondité acquis, le système de la parité rendu obligatoire. Mais les nouvelles ayatollettes entendent poursuivre sans fin le combat, et lutter sans relâche pour un monde déjà advenu. Quitte, pour exister, à promouvoir les pires cauchemars d'Orwell, jusqu'à en oublier les véritables menaces qui pèsent sur le corps féminin. Des laboratoires de la Silicon Valley aux plateaux de l'Eurovision, du tapage des Femen au déni de Cologne, des colloques queer et trans aux réseaux sociaux de la délation, de l'invasion des ministères à la désertion des banlieues, cette enquête intellectuelle sans précédent montre comment, sous prétexte de militantisme, l'idéologie postmoderne travaille à la défaite des femmes. Et, plus largement, à la disparition d'une humanité partagée. Un livre décisif.

Eugénie Bastié

Eugénie Bastié

Voici ce que dit Fklevesque sur la fiche babelio du livre:

"Un ouvrage très bien écrit et qui sort des sentiers battus dans la mesure où il repose sur une analyse objective sans se soucier de la bienpensance du XXIème siècle. Eugénie Bastié étudie la condition féminine et la place du "féminin" à travers les époques et dans ses multiples dimensions (évolution de la langue, introduction du primat du genre, négation des corps, maternité, avortement, GPA, etc...).

Elle y présente le combat féministe et le courant néoféministe qui l'a balayé pour aboutir à un constat: "La révolution féministe n'a pas abouti à un monde plus féminin, mais à un monde plus uniforme. Un monde où les différences sont soit avilies par la double marchandisation de la publicité et de la pornographie, soit effacées par le double puritanisme du genre et de l'islamisme. L'homme, lui aussi, est victime de ce processus infernal. Non la société ne se féminise pas. Non la société ne se masculinise pas. La société s'appauvrit de la différence des sexe".
Ce livre est une véritable bouffée d'air pur qui, dans notre société en décomposition,met en valeur la nécessaire reconnaissance de la complémentarité hommes-femmes et cela sur un fondement profondément humain et "naturel". Considérant que "si la féminité et la masculinité sont des caractéristiques de la personne, au même titre que l'origine sociale, l'appartenance familiale qui ne saurait pour autant la définir. Car l'homme et la femme sont libres. Et c'est dans leur différence que s'exprime cette liberté. A nous de préserver cet équilibre de la chair, contre les vents contraires du relativisme".

Cet ouvrage m'a mis beaucoup de baume au coeur dans sa présentation de la femme, être libre qui dispose d'un merveilleux privilège que l'homme n'aura jamais: celui de répéter la Vie sur des bases biologiques. Femme qui, dès lors, mérite le plus grand respect de la part de l'homme.

Ce livre ne se lit pas, il se dévore avec avidité."

Juste ajouter à cet avis de lecteur que ce livre qui TIRE À BOULETS ROUGES sur les néoféministes très hargneuses et assez incohérentes m'a fait à moi aussi un bien fou: une vraie bouffée d'air pur dans notre univers woke et beurk.

Je vous laisse avec un article du Figaro consacré à ce livre et je vous souhaite une bonne fête, les amies...

VIVE LES FEMMES...

Voir les commentaires

Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #livre, #essai, #littérature, #néoféminisme, #femen, #féminisme, #Eugénie Bastié

Repost0

Publié le 24 Janvier 2024

Bonjour les amis,

J'ai fini cette semaine la lecture du livre d'Amin Maalouf intitué LE NAUFRAGE DES CIVILISATIONS, un essai en tout point passionnant qui m'en a beaucoup appris sur notre histoire contemporaine.

Quand Amin Maalouf met en perspective l'état de notre monde...

Voici un commentaire qui m'a paru très pertinent d'Apoapo sur la fiche babelio du livre qui présente mieux le contenu de cet essai que la présentation de l'éditeur. 

Encore une fois, et plus que jamais, Amin Maalouf assume sa place de conscience morale de notre époque. Cet essai, avant d'être une sonnette d'alarme prédisant les multiples menaces de naufrage qu'encourt l'humanité avec ses civilisations plurielles, est d'abord un livre d'Histoire du XXe siècle, ou plus exactement des cent dernières années. Il possède une thèse qu'il démontre avec brio : c'est bien la fin du monde levantin, et de ce creuset d'humanisme qu'il a incarné et alimenté, qui nous a précipité dans la tempête ; non que le système politique (ottoman ou en général impérial) fût idéal, mais parce que la situation anthropologique qu'il avait permis contenait des antidotes contre des forces mortifères qui se sont déchaînées depuis. Moi qui ai vécu dans et travaillé sur la levantinité ne peux qu'ajouter un attachement sentimental à mon adhésion intellectuelle à cette approche historico-politique.
Cependant, je reconnais que de l'extérieur l'on puisse se demander – critique qui a déjà été adressée à Maalouf – si ce n'est pas sa propre position, voire sa propre identité, qui lui dicte sa lecture ; si la démonstration et donc ses prédictions sobrement alarmistes ne se voient pas fragilisées par la centralité qu'il accorde, notamment, à l'histoire du monde arabe en particulier depuis Nasser. Je pense en particulier, comme l'auteur qui s'entoure de précautions, à ces deux phrases de la conclusion :
« Je demeure convaincu [...] que si le Levant pluriel avait pu survivre et prospérer et s'épanouir, l'humanité dans son ensemble, toutes civilisations confondues, aurait su éviter la dérive que nous observons de nos jours. C'est à partir de ma terre natale que les ténèbres ont commencé à se répandre sur le monde. » (p. 328)
En effet, le livre s'organise autour de quatre longs chapitres, dont les deux premiers se centrent sur le monde arabo-musulman. le Ier « Un paradis en flammes » traite des conséquences longues du démembrement de l'Empire ottoman sur la disparition du cosmopolitisme pacifique et humaniste, en particulier en Égypte et ensuite au Liban : une période dont l'auteur n'a pas été témoin mais récepteur du récit familial ; II « Des peuples en perdition » traite de l'avènement de la « haine de soi » chez les Arabo-musulman : il est question à la fois des guerres arabo-israéliennes, avec une centralité tout-à-fait particulière pour celle dite des « Six Jours » de juin 1967, et aussi du débat politique d'arrière-plan qui, parmi les musulmans à l'instar de tout le monde, se caractérisait par la dialectique pour ou contre le marxisme et le tiers-mondisme ; III « L'année du grand retournement », indique comme date emblème l'année 1979 : l'année de la révolution conservatrice de Thatcher et Reagan mais aussi celle de l'ayatollah Khomeiny en Iran, sans oublier (à un an près) celle du Parti communiste chinois de Deng Xiaoping ; année également de l'enterrement du projet du « compromis historique » en Italie suite au meurtre d'Aldo Moro, et du début de la chute de l'Union soviétique par son invasion catastrophique de l'Afghanistan, ayant produit l'apparition du jihadisme moderne globalisé qui a pour acte de naissance l'assaut de la grande mosquée de la Mecque (novembre 79) ; IV « Un monde en décomposition » se limite donc à relater certaines parmi les répercussions de ces événements qui, dans leur synchronicité, ont ouvert l'approche historique sur un angle mondial : conséquences de l'étrange renouveau de la croyance en la mystérieuse « main invisible » en économie, fragmentation des nations et nouvelles solidarités tribales et claniques, diffusion planétaire, par le changement du paradigme économique, de la corruption, de la fraude et de la rapacité, incapacité américaine de succéder à la bipolarité et méfiance mondiale envers toute tentative de gouvernance supra-nationale, tentations orwelliennes de renoncement à la liberté au profit de la sécurité, inaptitude à gérer les défis environnementaux et ceux des nouvelles technologies...
Pour ma part, même si l'on réfutait la thèse du livre, même si l'on contestait la position de l'observateur – journaliste avant de devenir auteur –, même si l'on doutait de ses conclusions au nom du principe « post hoc non est propter hoc », il resterait une analyse historique impeccable, possédant suffisamment de hauteur pour assurer la stature de l'Académicien (successeur de Claude Lévi-Strauss) que Maalouf incarne admirablement. Merci pour ce livre.

https://www.babelio.com/livres/Maalouf-Le-naufrage-des-civilisations/1120436

Voici une série de citations extraites du livre


« Je ne doute pas qu'il se trouve, sous tous les cieux, d'innombrables personnes de bonne volonté qui veulent sincèrement comprendre l'Autre, coexister avec lui, en surmontant leurs préjugés et leurs craintes. Ce qu'on ne rencontre presque jamais, en revanche, et que je n'ai connu moi-même que dans la cité levantine où je suis né, c'est ce côtoiement permanent et intime entre des populations chrétiennes ou juives imprégnées de civilisation arabe, et des populations musulmanes résolument tournées vers l'Occident, sa culture, son mode de vie, ses valeurs.
Cette variété si rare de coexistence entre les religions et entre les cultures était le fruit d'une sagesse instinctive et pragmatique plutôt que d'une doctrine universaliste explicite. Mais je suis persuadé qu'elle aurait mérité d'avoir un grand rayonnement. Il m'arrive même de penser qu'elle aurait pu agir comme un antidote aux poisons de ce siècle. » (p. 78)

« Je me suis souvent demandé s'il n'y avait pas eu, dans l'histoire du communisme, dès l'origine, un énorme sous-entendu, partagé de manière consciente ou inconsciente par les fondateurs, par les adeptes, comme par les détracteurs, et qu'on pourrait formuler comme suit : ce n'est pas seulement aux prolétaires que Marx a promis, en quelque sorte, le salut, mais également aux minoritaires, à tous ceux qui ne pouvaient s'identifier pleinement à la nation qui était censée être la leur. C'est ainsi, en tout cas, que beaucoup de gens ont compris son message. » (p. 98)

« Désormais, c'est le conservatisme qui se proclamerait révolutionnaire, tandis que les tenants du "progressisme" et de la gauche n'auraient plus d'autre but que la conservation des acquis. » (p. 170)

« J'ai dit que les régimes communistes avaient déconsidéré pour longtemps les idées universelles qu'ils étaient censés promouvoir. Je me dois d'ajouter que les puissances occidentales ont, elles aussi, abondamment discrédité leurs propres valeurs. Non parce qu'elles ont combattu avec acharnement leurs adversaires marxistes ou tiers-mondistes – cela, on pourrait difficilement le leur reprocher ; mais parce qu'elles ont instrumentalisé avec cynisme les principes universels les plus nobles, au service de leurs ambitions et de leurs avidités ; et, plus que cela encore, parce qu'elles se sont constamment alliées, particulièrement dans le monde arabe, aux forces les plus rétrogrades, les plus obscurantistes, celles-là mêmes qui allaient un jour leur déclarer la plus pernicieuse des guerres.
Le spectacle affligeant que la planète présente en ce siècle est le produit de toutes ces faillites morales, et de toutes ces trahisons. » (p. 206-207)

« Un monde apeuré, où la surveillance quotidienne de nos faits et gestes serait dictée par notre désir réel et légitime d'être protégés à chaque instant, n'est-il pas, finalement, plus inquiétant encore qu'un monde où cette surveillance serait imposée de force par un tyran paranoïaque et mégalomane ? » (p. 308)

Pour ma part ce livre a été instructif car il a complété mes connaissances très superficielles de certains événements importants de ces dernières décennies. Par exemple j'ai appris que c'est Churchill qui avait insisté auprès des américains afin que ceux-ci organisent un coup d'Etat contre le dirigeant modéré iranien Mohammad Mossadegh.,.. La suite vous la connaissez: il y a eu le Shah, puis sa chute qui amènera la première république islamique...

J'ai mieux compris aussi pourquoi c'est au Liban que l'OLP a cherché refuge dans les années 60: c'est le Roi Hussein de Jordanie qui a empêché son pays de devenir une base arrière des fedayins palestiniens, préférant créer une crise au sein du monde arabe plutôt que de céder.

Grâce à cet essai je comprends mieux  d'une part comment les orientaux nous perçoivent et la justification de certains de leurs ressentiments vis-à-vis de nous, et d'autre part comment s'articulent les rivalités maléfiques et funestes au sein du monde arabo-musulman.

En le lisant me sont revenues en mémoire des conversations que j'avais eu à Paris dans les années 80 avec des étudiants maghrébins, iraniens, libanais,etc...Ces derniers m'avaient peint une vision un peu édulcorée du Liban des années 60 et Maalouf  (tout en confirmant certains de ces témoignages de l'époque) complète le tableau en expliquant les comportements politiques qui allaient amener la tragédie...

Enfin, et c'est le plus important, le Liban est aussi une métaphore de notre planète. Ce pays avait réussi à vivre en paix sans qu'il n'y ait de graves heurts entre ses différentes communautés: les marronites, les druzes, les chiites, les sunnites, les juifs, les catholiques, les catholiques orthodoxes grecs, ceux de l'église arménienne...
Ça a été possible...On sait donc le genre de catastrophes que peuvent amener les replis identitaires.

Mais Amin Maalouf va plus loin et essaie de réfléchir sur ce qui fait que certains pays qui ont vécu des défaites ou des humiliations ont trouvé le moyen de se relever, et comment d'autres, au contraire, se sont enfoncés.

Son livre ne se veut pas désespérant. Je vous mets l'épigraphe du dernier chapitre de son essai ci-dessous:

 

Quand Amin Maalouf met en perspective l'état de notre monde...
Amin Maalouf

Amin Maalouf

Voir les commentaires

Repost0

Publié le 8 Octobre 2023

Bonjour les amis,

Je suis plongé depuis quelques jours dans la lecture absolument passionnante de WOKE FICTION, le dernier livre-enquête de Samuel Fitoussi

Voici la présentation de l'éditeur.

Pourquoi Friends, Psychose, Intouchables et Game of Thrones ne pourraient-ils plus être produits tels quels aujourd’hui ? Pourquoi les séries Netflix se ressemblent-elles toutes ? Pourquoi les films Disney ne font-ils plus rêver ?
Dans cet essai percutant, Samuel Fitoussi répond à ces questions et brosse un tableau édifiant du monde de la culture. Il montre que la pression idéologique fait tout d’abord une victime : la liberté artistique. En s’appuyant sur l’analyse de films et de séries à succès, il identifie les injonctions morales qui pèsent sur la création et transforment – le plus souvent à notre insu – notre imaginaire en champ de bataille politique.
Avec lucidité et rigueur, Woke Fiction éclaire les grands clivages idéologiques de notre époque, dévoilant les erreurs de raisonnement dans les discours militants dominants. Une lecture essentielle, à la fois érudite et vivante, pour comprendre ce qui se joue dans la fiction contemporaine et se munir d’arguments solides pour participer au débat d’idées.

Je vous conseille sur le lien ci-dessous la lecture de la critique très pertinente de Benlosam.

Lila Z a écrit ceci au sujet de ce livre sur la fiche babelio:

"Essai stimulant, qui parvient à dépasser largement son sujet pour proposer une réflexion sur la nature humaine, l'art et la morale, l'universalisme, l'égalitarisme, les stéréotypes, la logique identitaire, les effets de la fiction sur les comportements…"

Je confirme à 100% cette appréciation de Lila Z.

Fitoussi démontre que la grande majorité des films qui ont eu un grand succès durant ces 10 dernières années poserait problème aujourd'hui, mais il insiste surtout sur le phénomène de censure qui empêche la production d'oeuvres que nous ne verrons jamais.

Ce qui est frappant c'est que son livre déborde largement son sujet et qu'il confirme, PREUVES À L'APPUI, ce que je suspectais depuis longtemps, à savoir que certaines attitudes et injonctions wokistes sont anticonstitutionnelles, qu'elles enfreignent carrément la charte des droits de l'homme, et bien sûr qu'elles sont dangereusement liberticides.

La logique des quotas et de la discrimination positive crée de nombreuses injustices qui sont actuellement commises en prétendant corriger certaines inégalités qui n'en sont pas toujours.

Le chapitre consacré au féminisme démontre à quel point on se fourvoie quand, par exemple, on attribue au seul patriarcat le nombre de féminicides.

Un seul exemple: 90% des meurtres de personnes âgées sont commis par des jeunes de moins de 40 ans mais ce n'est pas pour autant qu'on parle de "vieillicide" car il n'existe pas d'idéologie qui soit complaisante avec les assassinats de personnes âgées.

Par ailleurs les hommes commettent plus de 80% des homicides mais ils sont eux-mêmes à plus de 80 % victimes de ces mêmes homicides. Les principales victimes de certains hommes sont donc d'autres hommes innocents. Donc c'est dans cette perspective qu'il faut analyser le problème spécifique du féminicide (qu'il ne s'agit pas de nier) si on veut réellement essayer de résoudre ce type de criminalité.

Enfin, et c'est insupportable, les wokistes tentent d'assimiler tous les hommes à des criminels ou à des violeurs en puissance et oublient que lorsqu'une femme est violée ou tuée cela va provoquer de grandes souffrances et douleurs chez d'autres hommes parfaitement innocents (père, enfants, frères, amis de la victime, etc...). Pour les wokistes l'homme, le mâle blanc, n'est jamais innocent. Dans le meilleur des cas, il serait complice d'un système coupable. Le wokisme incite à la haine des hommes en les rangeant, à peu près tous, et de manière caricaturale, dans la même catégorie des oppresseurs.

A noter, au passage et en aparté, que Frédéric Beigbeder explique dans son dernier roman (intitulé "Confessions d'un hétérosexuel légèrement dépassé") qu'il lui est difficilement compréhensible de se faire accuser de véhiculer les valeurs du patriarcat alors que ses parents étaient séparés et qu'il a été lui-même élevé par sa mère...pour lui, patriarcat connaît pas...

Le livre de Fitoussi nous enseigne que le rêve d'indifférentiation des sexes des wokistes est complètement infirmé par la science. La théorie du genre (théorie fumeuse s'il en est...) est complètement prise en défaut par la réalité de l'évolution darwinienne. Le sexe existe BEL ET BIEN (et n'est pas qu'une construction sociale) et conditionne un certain nombre de comportements n'en déplaise aux wokistes et Fitoussi le démontre à travers des études scientifiques qui ont été réalisées.

Le livre de Fitoussi démonte beaucoup d'idées reçues, comme par exemple, celle du supposé racisme systématique des recruteurs dans les entreprises. Des études en France ont révélé que lorsque les CV sont protégés par l'anonymat les résultats sont plus discriminatoires que lorsque le nom de candidat est bien visible. Conclusion: les recruteurs étaient plus indulgents envers certaines demandes issues de minorités quand ils voyaient le nom et l'origine du candidat.

Mais rien n'y fait pour les wokistes qu'on retrouve beaucoup chez les militants de LFI et chez les adeptes de Sandrine Rousseau. Pour eux, n'est vraiment antiraciste que celui qui considère que son pays est raciste. Le blanc mâle et hérérosexuel doit apprendre à se haïr....et le cinéma et la télé devraient lui montrer le bon chemin "rousseauiste", je veux dire par là "jean-jacques rousseauiste"...d'où l'arrivée dans les fictions de plein de personnages caricaturaux (voire risibles) qui ne correspondent pas à la réalité sociale du pays qui est souvent plus complexe et nuancée.

Je terminerai en disant qu'il y a dans le livre de Fitoussi une bonne dose d'humour, ce qui est la meilleure manière de pourfendre les absurdités et incohérences des inquisiteurs wokistes.

Je vous laisse avec une vidéo d'une entrevue de l'auteur dans laquelle il parle très bien de son ouvrage, un ouvrage très très riche, bourré d'exemples.

PS: Ah j'oubliais...Il y a de nombreuses références dans le livre de Fitoussi qui donnent envie d'aller lire d'autres auteurs comme Milan Kundera qui ont travaillé sur certains points spécifiques qu'il aborde ...

Une des grandes questions qui est posée dans WOKE FICTION est : qu'attend-on d'une oeuvre d'Art ? d'un roman? d'un film?

 

 

Voir les commentaires

Repost0

Publié le 15 Juin 2022

Bonjour les amis,

Je suis tombé par hasard sur une vidéo youtube dans laquelle la journaliste Aude Lancelin raconte les mésaventures qu'elle a vécues après avoir découvert que Bernard-Henry Levy avait pris très au sérieux dans un de ses ouvrages un canular "gros comme une maison".

Mais, écoutez-la, c'est assez savoureux !

Alors, avouez que cette histoire est vraiment édifiante. Plutôt que de rectifier et de s'excuser auprès de ses lecteurs BHL riposte avec des sous-entendus un peu ignobles.

Mais surtout le reste du microcosme médiatique parisien ostracise la journaliste qui n'avait fait que dire la vérité, et en l'occurrence, une vérité plutôt burlesque.

Crime de lèse-majesté. On n'égratigne pas BHL impunément...

Quand on écoute Aude Lancelin jusqu'au bout de la vidéo on ne sait plus trop s'il faut en rire ou en pleurer.

Je profite l'occasion pour vous indiquer que Aude Lancelin avait reçu le prix Renaudot pour son essai LE MONDE LIBRE et qu'ensuite elle a publié un autre opus intitulé LA PENSEE EN OTAGE.

PS: Hors-sujet.

Je viens d'apprendre aujourd'hui que Clémentine Autain, candidate très wokiste de France Insoumise vient de sortir un roman.

Voici la critique assassine de Marianne.

Ayant beaucoup de mal à supporter le personnage Clémentine Autain, assez représentatif d'une nouvelle classe politique démago-populo-wokiste, je ne lirai certainement pas le roman pour me faire une idée par moi-même. Sur ce coup-là je fais un vote de confiance en faveur de  Marianne.

Le bouquin est publié aux prestigieuses éditions Grasset, mais pourtant il ne semble pas que l'éditeur nous ait déniché une nouvelle Colette !....😂

PS nº 2: Dans le même genre, sachez qu'une autre candidate que j'ai du mal à écouter plus de 5 minutes et que j'aime affubler du pseudo de "Sardine Ruisseau" aussi a écrit des romans que je ne lirai jamais...lol !

Bon, j'arrête de me moquer...aujourd'hui c'était mercredi et je siffle la fin de la récré...

Voir les commentaires

Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #Journalisme, #BHL, #Microcosme parisien, #Litterature, #Essai, #Roman, #Aude Lancelin, #Humour

Repost0