amour

Publié le 31 Octobre 2025

Bonjour les amis,

Ce matin j'étais un peu énervé, juste un peu seulement, car j'étais coincé dans ma voiture dans un mini-embouteillage dû à des travaux sur la chaussée. Alors que j'étais un peu impatient et agacé la radio passait, de manière un peu moqueuse pour moi, une chanson Luz Casal intitulée Y NO ME IMPORTA NADA, ce qui signifie " ET CELA M'IMPORTE PEU..."

Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas entendue et cette chanson m'a redonné le sourire.

Eh oui, bien sûr !  Au fond de moi je me disais :

" Au lieu de t'énerver bien inutilement au volant de ta bagnole, souris à la vie et respire-la, tout simplement.

Apprends à ce que les petites choses de la vie et les aléas quotidiens n'aient pas autant de pouvoir sur toi."

Le secret d'une bonne chanson c'est souvent de savoir faire simple, de savoir s'arrêter sur une seule idée et de la décliner ad libitum. Ici, dans cette chanson, c'est l'idée que la liberté et la joie de vivre se gagnent parfois au prix d'un certain détachement.

Y NO ME IMPORTA NADA signifie en espagnol: " Je m'en fiche" ou " Je n'en ai rien à faire"...

Et, dans certaines circontances comme ce matin, pouvoir chanter cela sur cette belle mélodie, ça fait du bien, tout simplement...

Lien d'intérêt:

Voici les paroles originales espagnoles accompagnées d'une traduction vraiment très sommaire, mais qui est suffisante pour donner une idée de la teneur du texte, un beau texte qui parle d'une relation sentimentale qui apporte très peu (ou presque rien) à la protagoniste. Des paroles en forme d'une déclaration lucide et un peu cruelle, désabusée mais dénuée de souffrances, qui met fin à des faux-semblants amoureux.

https://fr.muztext.com/lyrics/luz-casal-no-me-importa-nada

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #Musique, #Chanson, #chanson espagnole, #Luz Casal, #Bonheur, #amour, #désamour

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Publié le 18 Août 2025

Bonjour les amis,

C'est avec le coeur profondément meurtri que je vous écris ce billet aujourd'hui.

Luis Llamas, ténor de notre groupe vocal, s'est éteint le 16 août dernier alors que pendant ce temps-là nous chantions la messe en l'honneur de Saint Roch lors des festivités de Denia (sud-est de l'Espagne).

Luis s'était adjoint à notre groupe il y a deux ans et c'était un véritable artiste, à la fois chanteur, danseur, acteur, meneur de revue. Un homme aux mille talents.

J'ai été la première personne de notre chorale avec laquelle il a discuté avant d'intégrer notre groupe. Quand il nous est apparu on a eu l'impression d'avoir touché le gros lot.

Il nous apportait son expérience artistique, son sens du show, et aussi son incroyable caractère espìègle et enjoué. Luis savait rire de tout avec talent et tout prenait une autre dimension avec lui.

Voici quelques photos de lui dont les premières sont glanées au cours de sa carrière sur les scènes de théâtre et dans les cabarets espagnols...

Smile...
Smile...
Smile...
Smile...
Luis avait une collection impressionnante de chapeaux

Luis avait une collection impressionnante de chapeaux

Smile...

L'état de santé de notre ami s'est brutalement dégradé il y a 3 mois. Diagnostiqué d'un lymphome il n'a même pas eu le temps d'être véritablement traité. Tout s'est très mal goupillé...en Juillet il chantait encore avec nous...et le 16 août il s'éteignait.

Lors de ses funérailles nous lui avons chanté 2 chansons qu'il aimait. Cinéma Paradiso (chantée en italien) et aussi Dancing Queen de ABBA.

Et puis Silvia Peña a interprété merveilleusement SMILE, une chanson que Luis lui avait demandé de lui chanter pour sa cérémonie d'au revoir. 

Luis nous a fait ce qu'on appelle au théâtre une fausse sortie. Je ne peux pas croire que je parle de lui au passé. Quelque part il va réapparaître derrière un rideau de scène dans un énorme éclat de rire !

Je l'imagine aussi dans quelque endroit, derrière les étoiles, se riant de notre peine...

Nous avons respecté sa volonté. Lui, pour qui tout était spectacle, n'aurait pas aimé une cérémonie d'Adieu larmoyante. C'est donc sur DANCING QUEEN que nous avons terminé cette cérémonie et toute l'assistance a repris la chanson en choeur avec nous. On lui a fait des funérailles à l'américaine, lui qui adorait les comédies musicales d'Hollywood des années 50.

Quant à votre serviteur il est dans un état à la fois de peine immense, d'incrédulité, de consternation, d'hébétitude, avec le sentiment d'une histoire qui s'est brutalement interrompue d'une manière incroyablement incongrue alors que Luis avait pris une vraie place dans ma vie, alors que j'attendais encore beaucoup de lui.

Il me reste les crises de fous rires partagés...les moments de complicité...mais notre histoire commune fut trop brève. Luis s'en va avec son mystère sans avoir eu le temps de me raconter sa vie, ses 400 coups à lui.

Rarement je n'aurai été autant frappé par la disparition de quelqu'un dont j'ignorais presque tout, mais quelqu'un qui a profondément illuminé mon existence. Mais le propre des vrais artistes c'est peut-être qu'on ne sait rien d'eux.

Luis restera définitivement l'étoile filante de ma vie...

Il ne me reste plus qu'à lui dire un GRAND MERCI pour son humour, pour son amour, pour sa générosité, pour avoir rendu la vie plus belle qu'elle n'est réellement.

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #amitié, #amour, #spectacle, #Art, #chansons, #Cabaret, #show

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Publié le 27 Mai 2025

Bonjour les amis,

Cette semaine nous ajoutons au répertoire de notre groupe choral polyphonique AY LINDA AMIGA (Ô belle amie) , une pièce anonyme du XVI ème siècle espagnol que je ne connaissais pas, une pièce assez courte du meilleur goût.

Voici ce qu'en disent les musicologues.

"Bien que nous attribuions habituellement ce chant, si connu dans le monde choral, au Cancionero de Palacio (XVe-XVIe siècles), il semble qu'en réalité son origine soit bien différente : un chant cantabrique, mis en musique au XIXe siècle par le musicologue asturien Eduardo M. Torner et basé sur une mélodie de Luys Milán du XVIe siècle. Quelle que soit son origine, cela ne vous empêche pas de découvrir et d'apprécier une chanson simple et très belle, avec un certain air de mélancolie et de "chagrin d'amour" dans ses paroles."

Avant de passer à l'écoute je vous propose d'abord les paroles originales suivies d'une traduction française.

Ay, linda amiga que no vuelvo a verte
Cuerpo garrido que me llevas la muerte
No hay amor sin pena, pena sin dolor
Ni dolor tan agudo como el del amor
Ni dolor tan agudo como el del amor
Ay, linda amiga que no vuelvo a verte
Cuerpo garrido que me llevas a la muerte
Levanté me madre al salir el sol
Fui por los campos verdes a buscar mi amor
Fui por los campos verdes a buscar mi amor

"Ô ma belle amie que je ne reverrai plus
Corps sublime qui me mène à la mort
Il n'y a pas d'amour sans peine, de peine sans douleur
De douleur plus aiguë que celle de l'amour
Me levai ma mère, dès le point du jour
Je fus par les verts champs pour chercher mon amour"

Je vous propose maintenant deux versions. La première est accompagnée d'instruments de l'époque baroque.

https://www.youtube.com/watch?v=Bod0vHmpP3c

Voici maintenant une version à capella. C'est celle que nous allons interpréter.

https://www.youtube.com/watch?v=vQLdDiFvXgw&t=5s

L'un des aspects les plus excitants de la pratique du chant choral c'est aussi de pouvoir interpréter et mettre à l'honneur des oeuvres qui méritent de ne pas tomber dans l'oubli.

¡ AY, LINDA AMIGA ! en est un bel exemple...

PS: Complètement hors-sujet. Je mets ça en post-scriptum car ça ne mérite même pas que j'en fasse un article tellement tout ça m'écoeure trop profondément. 

 L'Ukraine est touchée depuis plusieurs jours par un nombre record de frappes russes. Visiblement furieux, le président américain Donald Trump a estimé lundi 26 mai que son homologue Vladimir Poutine était devenu "complètement fou". Emmanuel Macron souhaite que cette "colère" à l'encontre de Moscou se "traduise en actes" et en de nouvelles sanctions "massives" américano-européennes.

Et oui !  Ras-le-bol du double discours de Trump...il s'indigne mais s'empresse de ne rien faire, ou pire, d'abonder dans le sens de l'agresseur...Trump en fait est cohérent car il se contrefiche de l'Ukraine, mais en plus il nous prend tous pour des imbéciles. Mamma mia ! Quelle époque !...😤🤮😡 Je ne sais même plus ce qui m'indigne le plus : la monstuosité criminelle de Poutine ou le double-jeu complice de Trump...

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Publié le 5 Octobre 2024

Bonjour les amis,

Aujourd'hui je vais vous parler du dernier livre de Stéphane Guillon mais avant d'y arriver j'aimerais faire un certain nombre de remarques préliminaires.

Stéphane Guillon est un humoriste de talent qui sait bien écrire ses textes. Je n'ai vu aucun de ses spectacles mais, par contre, j'ai vu un certain nombre de ses interventions télévisuelles quand il dressait le portrait d'invités de l'émission de Stéphane Bern. Souvent ces portraits un peu vachards m'ont mis mal à l'aise. Voir la tête d'un invité prenant sans préavis dans les dents une vanne cruelle, méchante ou blessante le concernant en tentant de maintenir un sourire factice de circonstances me provoquait une certaine gêne qui faisait que je préférais passer à une autre chaîne ou simplement éteindre mon poste.

Quand c'était un invité étranger comme, par exemple André Rieu, qui ne comprenait pas vraiment la blague moqueuse et pas sympa dont il était l'objet c'était encore plus malsain, glauque et gênant.

Guillon agissait souvent en sniper du rire, pas toujours très respectueux pour les invités et, pour ma part, je trouvais qu'il manquait d'empathie ou d'amour dans son humour...

Le mois dernier je suis tombé sur cette vidéo mise en lien ci-dessous dans laquelle Stéphane Guillon parle de son dernier livre intitulé FINI DE RIRE.

Dans cette interview qui ne dure que 3 minutes j'ai été frappé de voir que quelqu'un comme lui, ayant déjà une grande expérience de la vie, se soit fourvoyé d'une part (mais ça ça peut arriver à tout le monde) mais se soit mis en danger aussi, alors qu'il était père de 4 enfants dont une fille de 11 ans...
A la question du journaliste " Ça aurait pu vous coûter votre carrière?" il répond dans un élan de sincérité "Ça aurait pu me coûter bien plus...". Il reconnaît avoir touché le fond du fond.
J'avoue que ces 3 minutes d'interview m'ont troublé et donné le vertige...
L'amour c'est ça aussi: la personne amoureuse est transportée dans une forme de grande exaltation, mais aussi elle peut tomber complètement sous emprise de l'être aimé, et perdre toute lucidité... et accepter ce qu'elle ne devrait jamais accepter. Le fait que ce soit arrivé à Guillon, à l'âge qu'il a, m'a donc interpellé...au point d'avoir envie de lire son livre.

L'emprise...

Voici la présentation de l'éditeur:
Tous les chagrins d`amour sont supportables si on en fait une histoire.La plupart des gens possèdent un coeur, composé d`un ventricule droit et d`un gauche, d`oreillettes, de valves... Le mien est différent. C`est un modèle à complications multiples.Je l`ai d`ores et déjà légué à la science, accompagné de l`avertissement suivant : « Chère Académie, voici mon coeur. Ouvrez-le, disséquez-le, mais par pitié, ne le greffez à personne. Pas de nouvelles victimes ! »

Parlons du livre maintenant qui, fort heureusement, porte mal son titre puisque, bien évidemment, on rit quand même, même si c'est parfois pour ne pas pleurer.

Guillon reste un humoriste qui fait preuve ici d'humilité, d'auto-dérision aussi (notamment sur sa différence d'âge de 30 ans avec sa jeune compagne que certaines personnes confondront avec sa fille).

Les chapitres alternent du début à la fin entre des épisodes sentimentaux qui commencent dès la plus tendre enfance jusqu'à l'âge adulte avec en fil rouge la dernière aventure sentimentale assez catastrophique avec celle qu'il prénomme Amy (comme Amy Winehouse). Il a changé le vrai prénom de cette personne mais bien évidemment tout le monde sait qui est Amy dans la vraie vie étant donné que Guillon fait partie, qu'il le veuille ou pas, des personnages People.

On comprend mieux à la lecture de cet ouvrage la grande influence familiale (père et grand-parents assez stricts et taiseux) dans la  formation du futur caractère de Guillon, sa timidité et ses difficultés à exprimer son amour. On saisit mieux également d'où provient son humour très caustique.

Et puis, en ce qui concerne sa relation avec Amy, l'humoriste sait bien décrire de quelle manière un piège infernal va se refermer sur lui. Le sujet est grave et douloureux puisque non seulement Guillon s'est trompé mais, en recherchant son propre bonheur de manière un peu égoïste, il a provoqué de la souffrance au sein de sa propre famille.

J'émettrai juste un tout petit bémol sur l'écriture de ce livre avec un reproche qui n'en est pas vraiment un. Guillon n'est pas impudique, et ne cherche pas non plus à enfoncer son ex-compagne, mais parfois il révèle certains aspects des habitudes ou faiblesses de celle-ci qui, de mon point de vue, auraient dû rester dans la sphère privée du couple. Simplement, et en même temps, il paraissait impossible que Guillon explique son état  de consternation ou d'accablement sans livrer parfois certains détails intimes sur la vie d'Amy. Il y avait donc une forme d'équation impossible: ne pas faire du VOICI et respecter la vie privée de son ex-compagne tout en expliquant les motifs de sa descente aux enfers.

Finalement Guillon s'en tire plutôt bien. 

Au début de mon article j'ai parlé de l'humour vache de Guillon et, après cette expérience très douloureuse narrée dans son livre, on sent qu'il a changé, qu'il a mûri et qu'il ne pratiquera plus cet humour-là et qu'il passera à autre chose. Pour lui il y a un avant et un après Amy.

Voici une autre interview qui complète la première que j'ai mise en lien.

PS. Complètement hors-sujet.

Sur facebook il y a une internaute dont qui apparaît sous le pseudo de LA PETITE "FEE" LINE et dont j'aime assez bien l'humour. En voici 2 petits échantillons.

L'emprise...
L'emprise...

PS nº 2: Le mois d'Octobre est arrivé mais il faut regarder le calendrier pour le savoir vu que les températures de la semaine prochaine seront chez moi entre 20º et 30º...Bref, ça reste des températures très estivales...

Plage de LAS MARINAS de Denia, très près de chez moi...

Plage de LAS MARINAS de Denia, très près de chez moi...

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Publié le 8 Décembre 2023

Bonjour les amis,

Vous vous souvenez tous de I WILL ALWAYS LOVE YOU, la chanson du film BODYGUARD magnifiquement interprétée par la regrettée Whitney Houston. 

Cette chanson je l'ai entendue tant de fois à la radio que je me souviens en avoir été un peu saturé à l'époque. Ce n'était pas la faute de la chanson mais plutôt du matraquage qu'on subissait.

Ce que je ne savais pas c'est que cette chanson fut composée en 1973 par la chanteuse country Dolly Parton, en guise d'adieu à son ancien partenaire et mentor Porter Wagoner, après qu'elle ait pris la décision d'entamer une carrière solo.

Cette première version originale la voici.

J'aime beaucoup la voix douce et délicate de Dolly Parton ainsi que l'arrangement musical country.

https://www.youtube.com/watch?v=Ixrje2rXLMA

I Will Always Love You
Je T'Aimerai Toujours

If I should stay
Si je devais rester
I would only be in your way
Je te gênerais
So I'll go, but I know
Alors je pars, mais je sais
I'll think of you ev'ry step of the way
Que je penserai à toi à chacun de mes pas

And I will always love you
Et que je t'aimerai toujours
I will always love you
Je t'aimerai toujours
You
Toi
My darling, you
Mon chéri, toi

Bittersweet memories
Des souvenirs doux et amers
That is all I'm taking with me
C'est tout ce que j'emporte avec moi
So goodbye
Alors au revoir
Please don't cry
S'il te plaît ne pleure pas
We both know I'm not what you, you need
Nous savons tous deux que je ne suis pas ce dont tu, tu as besoin

And I will always love you
Et que je t'aimerai toujours
I will always love you
Je t'aimerai toujours

I hope life treats you kind
J'espère que la vie t'est agréable
And I hope you have all you've dreamed of
Et j'espère que tu as tout ce dont tu rêvais
And I wish you joy and happiness
Et je te souhaite de la joie et du bonheur
But, above all this, I wish you love
Mais, par-dessus tout, je te souhaite de l'amour

And I will always love you
Et je t'aimerai toujours
I will always love you
Je t'aimerai toujours
I will always love you
Je t'aimerai toujours
I will always love you
Je t'aimerai toujours
I will always love you
Je t'aimerai toujours
I will always love you
Je t'aimerai toujours
You
Toi
Darling, I love you
Chéri, je t'aime
Ooh, I'll always love you
Ooh, je t'aimerai toujours

Alors c'est intéressant de voir comment la chanson Rythm & Blues qu'on connaît tous de Whitney Houston partait à la base d'une simple ballade Country. Ce n'est pas la première fois qu'un producteur change le caractère et la facture musicale d'un morceau de manière plus que convaincante, sauf que cette fois-ci j'ignorais complètement qu'il y avait une version originale...😮

Par ailleurs, non seulement j'aime beaucoup la version de Dolly Parton, mais les motifs pour lesquels elle l'a écrite en changent ma perception.

J'avais écouté la version de Whitney Houston comme un "très puissant" hymne à l'amour (je t'aimerai toujours) tandis que la version originale de Parton est plus tendre, plus triste, plus épurée et plus mélancolique: elle traite du poids de l'absence et de l'amour qui reste quand les chemins se sont séparés...La voix de Dolly Parton exprime parfaitement sa profonde tendresse.

PS: Hors-sujet.

Deux photos de cette semaine. C'était avant-hier à la résidence Santa Lucía de Denia où nous avons présenté avec notre groupe vocal polyphonique CADENZA une selection de chants de Noël pour les personnes du 3 ème âge.

N.B : J'ai une vraie barbe de Père Noël qui n'est pas postiche...😁

 Je penserai à toi à chacun de mes pas...
 Je penserai à toi à chacun de mes pas...

PS nº 2: Le chanteur des POGUES Shane MacGowan nous a laissé le 30 Novembre dernier à l'âge de 65 ans (c'est à dire à mon âge, ce qui est plutôt jeune encore...). Voici un bel hommage en sa mémoire dansé par de jeunes irlandais. 😥

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Publié le 17 Avril 2023

Bonjour les amis,

Hier soir j'ai vu sur les bons conseils de mon ami Fatizo THE QUIET GIRL de Colm Bairéad.

Voici le synopsis.

Irlande, 1981, Cáit, une jeune fille effacée et négligée par sa famille, est envoyée vivre auprès de parents éloignés pendant l’été. Mais dans cette maison en apparence sans secret, où elle trouve l’épanouissement et l'affection, Cáit découvre une vérité douloureuse.

Voici un article qui en parle très bien.

Voici un autre commentaire plein d'à propos sur la fiche allociné.

" The Quiet Girl est l'histoire d'une parenthèse enchantée, de celles qui peuvent changer à tout jamais une vie, placée jusqu'alors sous le signe de la tristesse et de la solitude. Une histoire simple, sans beaucoup de dialogues, parlée essentiellement en gaélique, qui dit beaucoup sur l'importance de l'amour reçu ou non pendant l'enfance, pour sa propre construction adolescente et adulte. C'est aussi le portrait nostalgique d'une Irlande rurale, qui a largement disparu depuis les crises que le pays a connu. Hormis la dernière scène, poignante, le réalisateur, Colm Bairéad, s'attache à montrer des occupations banales, mais partagées, ce qui fait toute la différence pour qui est en manque d'affection : aller chercher de l'eau au puits, nettoyer des écuries, couper des oignons. Malgré quelques minuscules affèteries de style (quelques ralentis), le film touche au plus profond, en montrant, avec le seul pouvoir de l'image et de la lumière, les différences entre deux atmosphères. Un récit d'apprentissage d'une infinie sensibilité."

Jamais un film touche aussi profondément avec aussi peu de moyens. Ici, on assiste à la répétition du quotidien avec des gestes simples (et parfois presque rituels) qui traduisent l'amour donné à une enfant, des gestes simples empreints de la confiance qu'y dépose le couple plein d'abnégation qui accueille la petite Cáit.

Le film est souvent fait de silences et chaque plan (couleurs, lumières) est composé avec soin comme un tableau. C'est de l' Art cinématographique.

L'action se passe dans les années 80. La télé existait déjà mais pas encore l'envahissement des écrans.

Sans discours, sans effets, le film nous montre que l'enfance ne se construit que sur la vérité d'un amour donné. Et cet amour se reçoit et se donne à travers l'accomplissement de simples tâches quotidiennes comme, par exemple, l'épluchage de pommes de terre.

Il y a quelque chose dans ce film de profondément optimiste qui nous ramène à nos racines civilisationnelles et à l'essence de ce que les adultes sont chargés de transmettre à leurs enfants.

Les enfants ne se construiront et n'auront d'estime pour eux-mêmes que grâce à la confiance que les adultes déposent en eux.

Le film n'aborde jamais de thème religieux mais son contenu est finalement hautement biblique. On ne récolte que ce que l'on sème. Ce n'est pas l'homme qui soumet la nature à ses désirs mais l'homme, par contre, peut se divertir une fois qu'il s'est acquitté de ses tâches envers la nature.

THE QUIET GIRL est un film pur, simple et beau comme une parabole.

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #Cinéma, #Irlande, #Enfance, #Education, #Amour, #campagne, #agriculture, #ruralité

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Publié le 16 Février 2019

Bonjour les amis,

Je viens de terminer SEROTONINE, le dernier ouvrage de Michel Houellebecq que j'ai beaucoup aimé, même s'il se termine d'une manière plus amère que je ne l'espérais.

Alors pour vous présenter ce livre,  je vous renvoie à l'excellent article que Rosemar lui a consacré et, comme d' habitude, j'y ajouterai quelques commentaires personnels.

Tout d'abord parlons du style. Il me semble que Houellebecq a un peu changé son écriture et qu'il se lance souvent dans de très longues phrases qui rebondissent , virgules après virgules, tout comme la pensée de Florent qui se projette souvent assez loin dans le futur, et qui écarte, les unes après les autres, les fausses solutions qui se présentent à lui.

Le début du roman mêle drôlerie et dérision à une situation du narrateur qui est quand même assez glauque. Le rire est parfois salutaire : rions de notre misère pour ne pas en pleurer...Certains portraits de femmes sont tout simplement savoureux, notamment celui de Yuzu, la maîtresse japonaise. Il m'est souvent arrivé de pouffer de rire dans la première partie du roman.

Houellebecq change souvent de registre. Il peut commencer sur un ton badin et provocateur et d'un seul coup, nous balancer sans prévenir des passages très bien écrits, très pensés, d'une grande profondeur sur la nature de l'amour et de nos relations avec les femmes.

Quand il parle de "chattes" et de " bites" ce n' est jamais vulgaire et c'est toujours assez jubilatoire. Il sait nous toucher au plus profond de nos moteurs charnels.

Houellebecq joue la provo aussi, et beaucoup de ses affirmations péremptoires sont à prendre au second degré...Souvent, elles reflètent juste un fond de vérité. Seul lui peut se permettre d'écrire certaines phrases  politiquement très incorrectes en apparence.

Mais ce qui frappe le plus dans ce roman c'est l'enfermement du héros, qui prévoit et anticipe les futurs échecs qui l'attendent et qui préfère prendre la juste mesure de ses erreurs passées, qui sont en définitive assez irréparables.

Ce livre est aussi une réflexion sur notre liberté qui, lorsqu'elle se préoccupe trop de celle des autres, finit par nous projetter dans une solitude mortifère. L' isolement devient le prix de notre liberté, le lourd tribu que nous lui payons.

Le héros a besoin des femmes mais il ne tente jamais de tricher, ni de se les approprier de manière déloyale ou peu respectueuse de leur liberté. D'ailleurs, il n'applique pas à lui-même certains conseils qu'il donne à ses amis qui sont dans un état de dépression proche du sien. J' ai lu ici ou là que Houellebecq était  parfois mysogine : rien n' est plus faux. Au contraire, la femme et son sexe représentent pour lui la naissance du monde.

Le fond du roman est très noir car Florent se sent incapable de survivre sans l'aide de ses petites capsules de captorix ( un nouveau médicament mis sur le marché qui altère sa libido). 

Florent, frappé par l'état de notre monde et de nos relations sociales perverties par la marchandisation qui crée de nouvelles castes (voire de nouvelles aristocraties), ne peut y survivre que par des moyens artificiels.

Quand j'ai refermé la dernière page je me suis senti assez bouleversé, profondément remué par tant de lucidité sur notre condition humaine au XXI ème siècle.

Stressés, frustrés et isolés que nous sommes, avec le bonheur qui nous glisse irrémédiablement entre les doigts.

 

Sérotonine...ou quand la solitude et la dépression vous attendent au bout du chemin.

PS: En marge de ce roman, sa lecture m'a rappelé une info que j' ai lu récemment et qui m' a " frappé" comme aurait dit Coluche : Theresa May a créé un "ministère de la solitude" tant ce problème s'est converti en un fléau social au Royaume-Uni.

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #Roman, #Litterature, #Solitude, #Amour, #Liberté

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Publié le 28 Décembre 2018

Bonjour les amis,

Je vous invite aujord'hui à écouter une délicieuse intervention publique de Jean d'Ormesson dans laquelle il parle de Marguerite Yourcenar.

 

Alors, ce magnifique poème, le voici dans son intégralité:

 

Vous ne saurez jamais que votre âme voyage
Comme au fond de mon cœur un doux cœur adopté
Et que rien, ni le temps, d'autres amours, ni l'âge
N'empêcheront jamais que vous ayez été;

Que la beauté du monde a pris votre visage,
Vit de votre douceur, luit de votre clarté,
Et que le lac pensif au fond du paysage
Me redit seulement votre sérénité.

Vous ne saurez jamais que j'emporte votre âme
Comme une lampe d'or qui m'éclaire en marchant;
Qu'un peu de votre voix a passé dans mon chant.

Doux flambeau, vos rayons, doux brasier, votre flamme
M'instruisent des sentiers que vous avez suivis,
Et vous vivez un peu puisque je vous survis.

 

(extrait du recueil "Les charités d'Alcippe"  nouvelle édition 1984, Gallimard)

Tout de suite après voir entendu ce superbe poème, je suis allé lire la biographie de Marguerite Yourcenar et celle de l' écrivain français André Fraigneau, et je me suis rendu compte qu' il y avait un élément qui ne collait pas. D'Ormesson commet une erreur : Fraigneau est décédé en 1991 et Yourcenar en 87.

En continuant mes recherches j'ai trouvé cette autre explication d'un internaute qui me paraît plus vraisemblable: " Le poème rend hommage à Jeanne de Vietinghoff, mère spirituelle de Marguerite Yourcenar qui a inspiré le personnage de Monique dans Alexis ou le traité du vain combat" .

 

Jeanne de Vietinghoff (1875-1926)

Jeanne de Vietinghoff (1875-1926)

La petite erreur commise par Jean d' Ormesson n'est pas très grave. Peu importe à qui ce poème  est adressé car ce qui est vraiment remarquable c' est la beauté de ces vers destinés à un être aimé et disparu et qui vit encore dans l' esprit de la personne qui en fut amoureuse.

 "Que la beauté du monde a pris votre visage..."

Voici ce qui dit de ce vers Annbourgogne dans son blog.

Le visage de l’être aimé reflète ou concentre un instant toute la beauté du monde. Il ne s’agit bien sûr pas d’une beauté physique mais plutôt de la beauté de ce moment de bonheur et de vie. Le monde est beau lorsqu’on est heureux.

Cette beauté du monde à travers le visage est intensifiée par la beauté de l’âme ( la douceur ) et est comme éclairée par sa clarté.

Je vous invite à lire l' ensemble de ses commentaires sur l' article qu' elle a consacré au poème de Yourcenar.

Je terminerai ce billet en disant que ce poème exprime de manière sublime des sentiments universels que nous avons tous connus au moins une fois dans notre vie.

Qui d' entre nous n' a pas aimé secrètement un être (défunt ou pas) à qui il aurait pu dire: 

" Vous ne saurez jamais..."

Et s' imaginer lui réciter les tendres vers de Yourcenar, par exemple,sur cette douce musique mélancolique de Joaquin Rodrigo...

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Publié le 26 Juillet 2017

Bonjour les amis,

Cette année c' est le 25 ème anniversaire des jeux olympiques de Barcelone de 1992, des jeux qui ont permis à l' Espagne de revenir de manière décomplexée dans le groupe des grandes nations.

Parmi les histoires liées à ces jeux , il en est une dont j' ai pris connaissance cette semaine et qui m' a mis de bonne humeur.

Elle concerne la judoka espagnole Miriam Blasco qui avait gagné la médaille d' or dans sa catégorie.

Alors on dit toujours que tout sportif se doit de respecter son rival, mais dans le cas de Miriam c' est allé un peu plus loin puisqu' elle est tombée amoureuse de son adversaire anglaise,Nicola Fairbrother,qu' elle a vaincu en finale... et qu' elle a épousée il y a un an et demi.

Voici un bref résumé de leur histoire sur le clip vidéo ci-dessous

 

L' amour, là où on ne l' attend pas...

Alors, évidemment, une telle histoire est très touchante,surtout si on considère que les noces ont eu lieu 23 ans après ce combat.Il s' agit d' une vraie et belle histoire d' amour, vécue loin des médias.

Du coup, on ne peut s' empêcher de penser que de telles idylles entre adversaires pourraient se reproduire à l' avenir.

On peut même imaginer que cette belle histoire puisse inspirer des scénaristes .

Par exemple, vous vous souvenez tous du PULP FICTION de Quentin Tarantino dans lequel le mafioso Marsellus Wallace veut truquer un match de boxe et demande à Butch (un boxeur interprété par  Bruce Willis) de se coucher devant son adversaire dans le 5 ème round.

Au lieu de perdre comme convenu  le match de boxe, Willis envoie un coup de poing mortel à son adversaire et s' enfuit avec l' argent qu' il a misé sur son propre combat.

Imaginons maintenant un remake de PULP FICTION réalisé par Ang Lee en 2025.

Dans le nouveau scénario alternatif, Butch,qui est sur le point d' envoyer son adversaire au tapis, s' interrompt dans le 5 ème round et lui fait une demande publique en mariage que celui-ci  accepte sous les applaudissements et les larmes d' émotion d' un public très romantique.Les deux boxeurs s' enfuient du stade pour convoler en voyages de noces à Las Vegas, poursuivis par la mafia...commence alors une course poursuite sanglante à travers les Etats-Unis.

Bon, soyons juste.Les réalisateurs n' ont pas attendu le mariage de Blasco pour intégrer des aventures d' amour homosexuelles dans leurs histoires.

Il y aurait plein de films à citer.

Oui, mais cette fois-ci l' histoire est plus originale puisqu' il s' agit d' une championne qui tombe amoureuse de sa principale rivale.

Il y a une nouvelle dimension psychologique intéressante.En effet, jusque maintenant les adversaires sportifs de nos champions pouvaient leur inspirer respect, haine,crainte, admiration mais rarement un sentiment amoureux.Grâce à Miriam Blasco et Nicola Fairbrother cette lacune est désormais comblée...

L' amour surgit partout, y compris, là où on ne l' attend pas.C' est quand même assez réjouissant...non ?

 

 

 

 

 

 

Enfin, et pour célébrer moi-aussi ce 25 ème anniversaire je vous propose un duo improbable  entre deux monstres sacrés: une diva internationale du bel canto et une méga star planétaire du rock. Montserrat Caballé et Freddy Mercury...BARCELONA , remember, c' était en 1992 !

PS: Je ne sais pas pourquoi, mais cette histoire de Blasco m' inspire des scénarios loufoques alternatifs à des évènements sportifs qui se sont produits.

Par exemple, le coup de boule de Zidane à Materazzi. Imaginons que notre Zizou national, au lieu de se retourner tout fâché pour filer un coup de boule à Materazzi, se retourne et aille lui rouler une pelle, en lui disant: " Toi, je t' aime trop...." en italien ça donnerait " Te, ti  voglio troppo ! "

L' arbitre aurait pu difficilement sortir un carton rouge pour un cas non prévu par le règlement...Provocation géniale de notre champion devant un public médusé.Ça aurait eu de la gueule, non ?

PS nº 2: Redevenons sérieux quelques instants.

Ce billet me donne l' occasion de rappeler que si l' homosexualité n' est plus un thème tabou dans le milieu du sport, il est des disciplines où il est très difficile pour certains joueurs de faire leur coming-out sans que ça ne provoque de graves préjudices dans leur carrière professionnelle.Le foot, par exemple...

https://www.marianne.net/debattons/tribunes/footballeurs-gays-preparez-vous-des-revelations

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #amour, #Jeux olympiques, #sport, #Barcelone, #Homosexualité

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Publié le 15 Juillet 2017

Bonjour les amis,

En octobre 2015 j' avais écrit un billet pour vous dire tout le bien que je pensais du livre de Stephen King 22-11-63.

 

Maintenant cet épais roman est devenu une série en huit épisodes que je viens de visionner .

Et bien, disons-le tout de suite, cette l' adaptation télévisuelle est une réussite éblouissante très fidèle à l'esprit et au ton du roman.Cette série vous fera replonger avec délice dans l' atmosphère des années 60.

C' est tout simplement jouissif ! La production n' a pas lésiné sur les moyens pour offrir  une reconstitution fidèle de cette époque: ville entière, quartier de Dallas, lotissements bourgeois, collège américain, boite de strip tease, motels,etc...Par exemple, on se laisse porter avec plaisir dans une ambiance de fête lycéenne de fin d' année, avec les danses et musiques de l' époque, les costumes, etc...Les amateurs de belles voitures américaines aux formes généreuses et aux couleurs kitch en prennent plein les mirettes.

Tous les personnages secondaires apportent du corps et de la densité au récit.Leur psychologie est toujours très bien travaillée.Ils sont tous éclatants de vérité et d' authenticité, que ce soient les péquenauds du sud, les agents du FBI, le directeur du lycée, son assistante noire.

 Certains personnages sont effrayants, troubles et très inquiétants, tout comme dans le roman.

On replonge aussi dans l' esprit des années 60, la manière de parler, les préjugés,la bien-pensance,les conventions sociales, la naïveté aussi.Tout y est, et je me suis ré-ga-lé...

Tout est extrêmement soigné dans cette série, à commencer par le générique qui est une petite merveille d' esthétisme.

Le casting est impeccable.James Franco est un superbe Jake Epping plein de charisme.Il forme un des couples les plus romantiques et glamour qui soient avec Sarah Gadon: une Sarah Gadon qui est vraiment craquante et moderne, qui incarne à merveille l' américaine des années 60 que tout le monde avait envie d' épouser , séduisante et pleine d' élégance à la Grace Kelly.

 

 

22.11.63 ... une éblouissante adaptation télévisuelle du roman de Stephen King !
22.11.63 ... une éblouissante adaptation télévisuelle du roman de Stephen King !
22.11.63 ... une éblouissante adaptation télévisuelle du roman de Stephen King !
22.11.63 ... une éblouissante adaptation télévisuelle du roman de Stephen King !

Notons aussi l' excellente prestation de Daniel Webber qui incarne un Lee Harvey Oswald plus vrai que nature.On retrouve bien la manière d' être du personnage original,très sec, arrogant et cassant,psychologiquement très instable et obsédé par ses convictions idéologiques marxistes.

22.11.63 ... une éblouissante adaptation télévisuelle du roman de Stephen King !

Le metteur en scène a retravaillé l' histoire, en changeant certains détails, en ajoutant des personnages, mais en conservant les grandes lignes du roman auquel il reste très fidèle dans l' esprit.

Du coup, ces changements apportés au livre original permettent même aux spectateurs qui comme moi ont lu le roman de rester scotchés à l' histoire jusqu' au dernier moment, jusqu' à la dernière seconde.

Que va t' il se passer ? On se ronge les doigts !

Et puis, il faut parler du dernier épisode qui est un vrai chef d' oeuvre.La reconstitution de l' ambiance qu' il y avait à Dallas le jour de l' attentat est époustouflante.Le metteur en scène a reconstitué de manière millimétrique, et à partir des images d' archives, tout l' environnement du théâtre du crime avec tous les personnages que nous connaissons: l' homme au parapluie, celui qui filme en super 8, la foule sur le parcours présidentiel.Tout y est, tout !

Jake Epping arrivera t' il à sauver JFK ? Je me garderai bien de répondre à cette question, mais sachez que la fin est géniale et originale.

Alors tous les épisodes n' ont pas le même intérêt.J' aime beaucoup les 3 premiers qui nous installent au coeur des années 60.Les épisodes 6 et 7 maintiennent le suspense, mais servent surtout à amener le 8 qui est époustouflant .

Là, je me suis dit que Stephen King ( qui a participé à la production) peut être fier du résultat.La série est à la hauteur de son livre.

Alors laissez-vous tenter et embarquer dans cette aventure pour aller essayer de sauver la peau de ce pauvre JFK.

Plongée historique époustouflante et vertigineuse.Amours éternels,aventures, rebondissements et émotions garanties.

22.11.63 ... une éblouissante adaptation télévisuelle du roman de Stephen King !

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #Série télé, #fantastique, #Amour, #Roman

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