Publié le 19 Janvier 2020

Bonjour les amis,

Nous avons déjà commencé la préparation de notre concert de printemps avec notre groupe vocal polyphonique CADENZA et cette année nous interpréterons des airs lyriques, et entre autres, le fameux Funiculì, funiculà de Luigi Tenza.

Cette chanson" publicitaire" qui a connu un succès international immédiat a été composée en 1880 pour inaugurer le premier funiculaire du Vésuve.

Funiculì, Funiculà

Les paroles ne sont pas en italien académique mais en Napolitain. En voici un extrait traduit :

Aieressera, oì nanninè, me ne sagliette,                                              
tu saie addò tu saie addò
Addò 'stu core 'ngrato cchiù dispietto farme nun pò!
Addò lo fuoco coce, ma si fuie
te lassa sta!
E nun te corre appriesso, nun te struie, 'ncielo a guardà!...
Jammo, jammo 'ncoppa, jammo jà,
funiculì, funiculà!

 

Hier soir, Annette, je suis monté
Devine où ?
Où ce cœur ingrat ne peut plus m'embêter!
Là où le feu brûle, mais si tu te sauves
Il te laisse tranquille
Et ne te poursuit pas, ni ne se lasse de contempler le ciel!
Allons, allons, au sommet allons-y !
Allons, allons, au sommet allons-y !

 

Il y a plein de versions sur youtube mais ma préférée est celle du grand Pavarotti.

Quand à nous, nous allons interpréter cet air de manière chorale et accompagnés au piano. 

Funiculì, Funiculà est un morceau plein d'entrain, de vigueur et de bonne humeur.

Je ne sais pas à quel moment du programme on va le chanter, mais j'imagine qu'on pourrait parfaitement conclure notre tour de chant avec cette pièce en forme de feux d'artifices et de bouquet final.

Quant à moi, ce sera difficile de chanter ça sans avoir une pensée émue pour mon papa qui adorait ce répertoire et, bien évidemment, dans mon esprit cette chanson lui sera dédiée...

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #Musique, #Chant, #Airs napolitains, #Art lyrique, #Choeur, #Luigi Tenza, #Pavarotti

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Publié le 18 Janvier 2020

Bonjour les amis,

la semaine dernière je suis tombé sur un cliché qui m'a fait l'effet d'une Madeleine de Proust.

C'est une photo de caractère universel, prise on ne sait où, mais qui aurait pu être réalisée dans mes corons quand j'étais gamin dans les années soixante.

Une photo qui illustre parfaitement certains moments bénis de l'enfance.

Moments bénis de l'enfance...

Aujourd'hui, les temps ont changé. mais il y a des constantes universelles qui ne varient pas et que les gameboy, playstation, portables, smartphones, tablettes et autres nouvelles technologies ne modifieront jamais.

Aujourd'hui les gamins se donnent rendez-vous entre eux par whatsapp, et à mon époque mes camarades venaient sonner à la porte de la maison et demandaient poliment à ma maman si je pouvais m'en aller avec eux, mais le principe reste le même.

Pour les mômes rien ne vaudra jamais le plaisir de partir en vadrouille avec les copains loin du regard des parents et, par exemple, d'improviser une cage de foot avec deux pierres et de se lancer dans une partie endiablée.

Et tant que ça restera vrai nous pourrons considérer que le temps de l'enfance existe encore...

 

 

 

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #enfance, #jeu, #football, #Loisirs, #education, #nostalgie

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Publié le 17 Janvier 2020

Bonjour les amis,

Ce matin je suis tombé par hasard sur une chanteuse de Jazz qui s'est amusée à mettre des paroles sur une badinerie de Bach.

Ecoutez-la, c'est assez étourdissant.

Cet exercice plein de bonne humeur et de fantaisie n'est vraiment pas à la portée du premier venu.

Sheila est réellement époustouflante...et je suis sûr que J.S. Bach en personne aurait apprécié à la fois son humour et sa performance vocale.

Je mets son texte ci-dessous pour ceux qui ne comprennent pas l'espagnol et qui veulent suivre ce qu'elle chante dans la vidéo.

Et j'ai ajouté aussi une traduction rapide et approximative pour vous donner une petite idée de la teneur des paroles.

Cuando se habla de composición hay muchos autores que merecen un programa: Mozart, Beethoven, Chopin, Debussy todos ellos son irrepetibles pero hay uno que es inigualable porque su legado musical es colosal. Es barroco, fastuoso, espiritual, indescriptible, es la música de Dios: Johann Sebastian Bach. Si tú te fueras a Marte a vivir llévate contigo ‘La Pasión de San Mateo’, si necesitas relax y fluir, escucha las Variaciones Goldberg y los conciertos de Brandenburgo, no olvides la Suite no. 2 menor en Si, que te atrapa, te subyuga, te ilumina, te sublima, te alucina terminando este Badinerie. ¡Qué tío currante que fue Mr. Bach! ¡Todo el día compone que compone! Pero ahí no acaba la cosa ¡no, no! además de componer y 20 hijos tener fue cantor, clavecinista, violinista, organista, y violista y alemán y lutera-ano. Pero lo más loco de su historia es que cuando murió J.S. su inmenso legado, quedó sepultado y tuvo que llegar Felix Mendelssohn a hacer valer la obra de Juan Sebastián Bach, y construir, casi de cero, su reputación. Hace ya más de 3 siglos nació y sus obras se escuchan cada día, ¿qué habría hecho Bach con un buen instagram? Si en el XVII hubiera habido internet, Bach tuiteando sus partitas, más retuits que Rosalía y con su peluca blanca de youtuber. Si estás cansado del reguetón, escucha Bach y pon atención, en sus corcheas y semicorcheas esta la historia de nuestra Humanidad no pierdas el tiempo y vete a disfrutar, si hubo alguna vez un Dios fue Juan Sebastián Bach.

 

Quand on parle de composition, il y a beaucoup d'auteurs qui méritent un programme: Mozart, Beethoven, Chopin, Debussy, tous sont irremplaçables mais il y en a un qui est inégalé car son héritage musical est colossal. C'est baroque, somptueux, spirituel, indescriptible, c'est la musique de Dieu: Johann Sebastian Bach. Si vous allez vivre sur Mars, emportez avec vous "La Passion de Saint-Matthieu", si vous avez besoin de vous détendre et de vous laisser aller, écoutez les Variations Goldberg et les concerts de Brandebourg, n'oubliez pas la Suite no. 2 mineur en Si, qui vous attrape, vous subjugue, vous éclaire, vous sublime, vous hallucine et en terminant, cette Badinerie. Quel curieux personnage M. Bach était! Bossant toute la journée! Mais la chose ne s'arrête pas là, non, non! En plus de composer et d' être père de 20 enfants, il était chanteur, claveciniste, violoniste, organiste et altiste et allemand et luthérien. Mais la chose la plus folle de son histoire est que lorsque J.S. et son immense héritage, ont été enterrés et Felix Mendelssohn a dû arriver pour remettre en valeur le travail de Jean Sebastien Bach, et construire, presque à partir de zéro, sa réputation. Il est né il y a plus de 3 siècles et ses oeuvres sont entendues tous les jours, qu'aurait fait Bach avec un bon instagram? Si au XVII ème il y avait eu internet, Bach tweeterait ses petits morceaux, plus de retweets que Rosalía, et avec sa perruque blanche de youtuber. Si vous êtes fatigué du reggaeton, écoutez Bach et soyez attentifs, dans ses croches et semicroches c'est l'histoire de notre humanité ne perdez pas de temps et allez en profiter, s'il y a jamais eu un Dieu, c'était Jean Sebastien Bach.

Nota : Rosalia est une jeune chanteuse espagnole très en vogue notamment aux Etats-Unis et chez les hispanos.

Je terminerai en vous racontant que ce matin j'ai partagé sur les réseaux sociaux cette vidéo et que Silvia, la directrice de chant de ma chorale, m'a dit qu' elle connaissait personnellement Sheila qui a fait partie d'un groupe de jazz qui s' appelait SPEAK EASY. 

Voici ici Sheila Blanco, chantant dans un registre funky. J'aime beaucoup son SUPERSTITION à partir de 1 minute 30 secondes.

Elle est vraiment épatante cette fille-là...

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #Bach, #Sheila Blanco, #Musique, #chant, #Funk, #Stevie Wonder, #badinerie

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Publié le 11 Janvier 2020

Bonjour les amis,

Cette après-midi je vais aller à la première répétition du concert coopératif qui aura lieu le 7 Juin 2020 avec orchestre et plus de 130 chanteurs. Ce sera un concert monographique John Rutter avec le TE DEUM, le GLORIA, etc...Je vous envoie en "bande-annonce" un chant de bénédiction que nous allons interpréter, intitulé THE LORD BLESS YOU AND KEEP YOU.

Ecoutez jusqu'au bout les subtilités harmoniques entre les différentes cordes de cette pièce moderne composée en 1981.

On va être "dans la main de Dieu" mes amis...Littéralement dans la main de Dieu... !!!

Pouvoir participer à un tel projet c'est un cadeau de la vie. L'année dernière le CARMINA BURANA en était un autre. Ce sont des expériences riches, denses, uniques et qui marquent...les répétitions aussi sont  enthousiasmantes. C'est donc une aventure de 6 mois qui commence aujourd'hui...

C'est une montée émotionnelle qui ira en crescendo. Au fur et à mesure que la date du concert approchera, au fur et à mesure qu'on peaufinera l'harmonie, on se mettra à vibrer littéralement...et une fois passé le point culminant que sera le concert tant attendu, tant espéré, on sera encore sur un petit nuage pendant deux ou trois jours...ou plus...

On va être dans la main de Dieu...

PS: je vous remets en prime une interprétation du LORD BLESS YOU AND KEEP YOU donnée lors du mariage de Megan et Harry...sous l'oeil connaisseur d'Elton John.

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Publié le 3 Janvier 2020

Bonjour les amis,

J'ai vu avec un peu de retard AD ASTRA, un film qui aura marqué l'année 2019.

Voici le sinopsis :

L’astronaute Roy McBride s’aventure jusqu’aux confins du système solaire à la recherche de son père disparu et pour résoudre un mystère qui menace la survie de notre planète. Lors de son voyage, il sera confronté à des révélations mettant en cause la nature même de l’existence humaine, et notre place dans l’univers.

En allant sur la page d' ALLOCINE je suis tombé sur la critique de Benoît, un spectateur qui a réagi d'une manière très proche à la mienne.

« Ad Astra » que certains considèrent comme un chef-d’œuvre de James Gray, ne m’a pas fait plus d’effet que cela. Bien sûr si l’on prend en compte la beauté de la photographie, avec des images superbes et grandioses, des plans à couper le souffle et un Brad Pitt dont la réflexion sur sa propre personne à propos de sa concentration et de la santé de son mental, par rapport à ses missions de cosmonaute, on peut sans doute être comblé ! Seulement voilà, il est fort possible également que ce personnage au demeurant très égoïste et coupé du monde, à peine capable d’une introspection salvatrice, finisse aussi par lasser d’autant plus qu’il occupe l’écran à lui seul de bas en haut, et de haut en bas au risque de nous ennuyer, sans compter la sinistrose ambiante que l’on ressent immanquablement à son contact et à sa vue. Alors oui, c’est très beau mais aussi très long et pas bien palpitant pour nous tenir en haleine car l’histoire manque de rebondissement et de réels enjeux pour convaincre surtout à cette distance de la Terre, et l’on finit même par ne pas trouver très crédible cette aventure spatiale assez spéciale dans son genre ! Cette quête du père dans l’espace et dans le temps, cette recherche du héros perdu et encensé, n’arrive pas à passionner et à attiser la flamme que l’on espérait tant devenir le superbe feu d’artifice... La fin nous renvoie à une philosophie assez convenue dont le message paraît forcément évident ! Rien de bien transcendant là non plus, alors que l'émotion tarde toujours... Brad Pitt est pourtant bien dans son personnage et campe donc un astronaute hors pair mais plutôt neurasthénique qui donne plus l’envie de gambader dans les hautes herbes de notre bonne vieille Terre, que sur les sols arides et caillouteux de la Lune ou de Mars !

J'ajouterais aux commentaires de Benoît que le spectateur, après une très alléchante mise en bouche, commence à percevoir que le scénario va tenir en deux lignes, et qu'il ne sera pas en mesure de l'embarquer émotionnellement dans cette aventure intersidérale. Tout reste désespérément froid, distant...aussi distant que ne l'est Brad Pitt avec son entourage. La quête du père qui guide notre héros se révèle décevante et celui-ci est finalement renvoyé à lui-même. La révélation qu'on attendait sera finalement une non-révélation, une invitation à compter sur nous-mêmes et sur nos proches et non pas sur un au-delà prometteur et salvateur...Brad Pitt qui a une démarche très existentialiste au début du film, ne devient tout simplement humain qu'à la fin...humain et plus proche de nous. Le spectateur s'identifie vraiment à lui, mais à la fin du film.

Finalement AD ASTRA nous sert un étrange mélange de cinéma grand spectacle et de cinéma d'auteur, introspectif, un peu froid et ennuyeux à la fois. Un curieux cocktail mêlant 20% de Spielberg et 80% de Wim Wenders...

Peu à peu, j'ai donc perdu patience 45 minutes avant la fin du film, indifférent aux affres mentales de Brad Pitt, et je me suis mis à contempler les images comme celles d'un magnifique et superbe album-photo.

Il y a dans AD ASTRA des plans d'une beauté à couper le souffle, d'une grande poésie aussi, et aussi 4 ou 5 scènes qui sont époustouflantes et qui font que, malgré tout, je suis satisfait d'avoir vu ce film. Et sans doute aurais-je envie de le revoir...Simplement il a manqué quelque chose au scénario pour en faire un chef-d'oeuvre...

AD ASTRA...ce beau film qui aurait pu être un chef-d'oeuvre...

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #cinema, #AD ASTRA, #Brad Pitt, #Science-fiction

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Publié le 1 Janvier 2020

Bonjour les amis,

Un nombre est autobiographique si son premier chiffre (en commençant par la gauche) indique le nombre de zéros, son deuxième chiffre le nombre de uns, le troisième chiffre le nombre de deux, le quatrième chiffre le nombre de trois,etc..

Bonne année autobiographique...

2020 contient 2 zéros , 0 uns, 2 deux et 0 trois.

Donc BONNE ANNÉE AUTOBIOGRAPHIQUE à toutes et à tous.

Profitez-en bien car il y a peu d'années autobiographiques...😁

Bonne année autobiographique...

Par ailleurs 2020 nous réserve une belle surprise phonétique...​​​​​​​

Bonne année autobiographique...

Donc encore une fois profitez en bien...mais avec modération !

Je vous présenterai mes voeux 2020 en partageant avec vous une photo accompagnée d'un commentaire personnel.

Bonne année autobiographique...

Que vous ayez en 2020 la FORCE de ce  tabouret et la CONFIANCE de ce chien! 

Bonne année à toutes et à tous...

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #Humour, #Bonne année, #Mathématiques, #Voeux, #2020

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Publié le 31 Décembre 2019

Bonjour les amis,

Parmi les belles choses que m'a apportées 2019 il y a sans conteste le CARMINA BURANA que nous avons interprété à l'Eglise de Pedreguer en Juin dernier. Une aventure artistique et humaine qui a été exaltante sous tous les points de vue...

Une expérience que j'ai vécu comme un cadeau que la vie m'a offert.

Voici un lien facebook avec l'ouverture puissante : O FORTUNA.

J'espère que vous pourrez le visualiser...à ce moment-là, mon coeur bat très fort.

https://www.facebook.com/esteban.llopis/videos/2786668984708620/UzpfSTEzNzQxMjUyMzU6MTAyMjEwNzI5NjAzOTgzNzA/

 

Mon meilleur souvenir de l'année 2019

Voici deux autres liens avec le soliste Miguel Angel Ariza...

Et puis quelques photos de ce moment de grâce pour moi.

Mon meilleur souvenir de l'année 2019
Mon meilleur souvenir de l'année 2019
Mon meilleur souvenir de l'année 2019
Mon meilleur souvenir de l'année 2019

Parfois le bonheur est facile à reconnaître car il se présente de manière intense et unique...c'est comme cent mille soleils...Et bien, notre CARMINA BURANA a été l'un de ces soleils de ma vie.

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #Musique, #Carl Orff, #Carmina Burana

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Publié le 27 Décembre 2019

Bonjour les amis,

Le métier d'enseignant a évolué et certaines tâches habituelles comme les corrections de copies sont devenues techniquement de plus en plus fastidieuses.

Il y a 15 jours, alors que j'abordais mes conseils de classe au lycée, mes collègues de lettres m'expliquaient que corriger certaines copies devenait de plus en plus pénible à cause du fait que les étudiants copient sans vergogne des fragments entiers d'articles trouvés sur le net.

En général le prof n'est pas dupe et suspecte tout de suite la triche car l'élève souvent se ridiculise en employant un registre et une qualité formelle qui sont complètement hors de sa portée.

Malgré tout le professeur ne peut sanctionner ce genre de plagiat s'il n'est pas capable d'en apporter la preuve.

Du coup les enseignants d'aujourd'hui passent souvent beaucoup de temps à rechercher sur internet l'article qui a été pompé. C'est devenu une charge supplémentaire qui s'ajoute au travail de correction.

Si l'élève est habile il peut reformuler certaines phrases de telle manière que la recherche de l'article original soit infructueuse. Dans ce cas le prof est obligé de noter comme si son élève avait réellement produit le travail qu'il a présenté.

La semaine dernière j'ai lu sur ce sujet un fait divers assez drôlatique qui s'est produit en Angleterre.

Je vous le raconte brièvement. Un professeur en école d'ingénieur en avait marre que ses étudiants utilisent leurs portables (théoriquement interdits durant un examen) pour répondre à ses questions.

Du coup il s'est inscrit lui-même sur Chegg (l'un des sites internet habituels utilisé par ses étudiants) sous un faux profil et en y mettant des réponses fausses (mais vraisemblables) qu'il avait lui-même savamment préparées.

14 de ses élèves ont plongé...reproduisant à la perfection les erreurs que lui-même avait préparées...CQFD !!! 😂😂😂

 

Evidemment cette info m'a fait hurler de rire mais malgré tout le problème de fond, lui, n'est pas si drôle....

Corriger des copies est une tâche nécessaire, importante et ardue qui plombe souvent les week-ends des enseignants mais avec l'apparition des nouvelles technologies cette tâche est devenue parfois un peu absurde, indécente,ingrate et indigne de notre métier.

Parfois ce n'est plus un travail de correction qu'il faut produire mais simplement un travail de recherche de plagiat...D'ailleurs les professeurs classent souvent leurs tricheurs par groupes car les élèves partagent les mêmes sources et se copient entre eux (reproduisant parfois certaines erreurs à la virgule près...).

Un dernier point. Souvent on demande aux parents d'apprendre à leurs enfants à être respectueux des normes scolaires. Et bien, force est de constater que face à ce genre de problèmes ils se mettent souvent du côté de leurs progénitures même quand elles sont prises en flagrant délit (j'insiste sur ce point)...Ces parents qui croient soutenir leurs enfants leur rendent en réalité un bien piètre service. 

Education : quand certaines corrections de copies prennent de plus en plus de temps...

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #education, #Examens, #Tricherie, #Humour, #Travail scolaire, #portable

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Publié le 26 Décembre 2019

Bonjour les amis,

J'ai enfin pu voir hier JOKER de Todd Phillips et, autant le dire tout de suite, ce film est un chef d'oeuvre d'autant plus dérangeant que je n'y étais pas vraiment préparé.

Voici le synopsis.

Le film, qui relate une histoire originale inédite sur grand écran, se focalise sur la figure emblématique de l’ennemi juré de Batman. Il brosse le portrait d’Arthur Fleck, un homme sans concession méprisé par la société

Voici la critique d'un internaute:

Avec « Joker » de Todd Phillips, le véritable Joker est NÉ ! Fabuleux, magnifique, extraordinaire, les mots nous manquent pour porter au firmament l’acteur Joaquin Phoenix dont le jeu est littéralement dérangeant, remarquable, époustouflant ! On ressort décontenancé et pantelant, d’avoir vu son corps se déployer petit à petit, de l’être voûté et miséreux du début, à ce Joker dansant et virevoltant, rayonnant et parfaitement diabolique ! Jamais un personnage n’aura permis de rentrer autant dans la folie pure, dans ce mental si effrayant, au point de nous faire rire jaune dans les moments justement les plus fous de ce récit ! Un fonctionnement intérieur des plus machiavélique, dont chaque étape est décrite avec soin, de l’élément déclencheur à l’acte irrémédiable et terrible que l’on voit arriver, de loin ou de près avec toute la mise en place, toute la réflexion sous-jacente qui bouillonne dans cette tête hors norme ! Et ainsi c’est bien toute la vie de ce Arthur Fleck, qui défile au son d’un rire vertigineux et indescriptible, saccadé et sans fin ! Un être simplement fragile psychologiquement, victime d’une société capitaliste et laissé pour compte, dont les garde-fous vont sauter un à un et là, on pourra dire que cette expression n’aura jamais eu autant de sens... De son activité de clown et son projet de devenir humoriste, à sa vieille mère et son secret enfoui, c’est tout son cadre de vie qui éclate, qui part en miettes pour rendre ce malade psychiatrique encore plus insaisissable et incontrôlable ! Joaquin Phoenix donne ainsi au personnage mythique et légendaire que représente le « Joker », toute sa dimension psychologique et sa raison d’être, d’exister et maintenant, chaque apparition de ce dernier renverra à coup sûr à cette histoire, ce destin terrible et inimaginable ! Et que dire de cette mise en scène incroyable et théâtrale qui sied à l’acteur, tel un écrin qui le magnifie encore plus dans l’horreur ! On est époustouflé de la montée en puissance qui s’opère à nos yeux, de la transformation de cet être replié, maigre et noueux,en un clown carnassier et démoniaque, devenu un véritable psychopathe dans l’âme ! Chaque plan, chaque image crée la surprise, la peur et même l’angoisse et un simple escalier pénible à monter dans les premières images, va devenir soudain une véritable piste de danse, où on le verrait presque s’envoler... Joker est né ! Joker a sa propre histoire ! Joker a tout son sens ! Et toute l’intelligence de ce film de DC tient aussi à ce qu’il représente comme antithèse au film lisse et propre de super-héros, tant au niveau de la violence personnelle exprimée que celle qui y est à l’origine, c'est à dire celle véhiculée et synonyme d’un malaise social, véritable message politique d’une société en rébellion telle qu’on la connaît encore actuellement, dont Joker en aura été ici bien malgré lui l’instigateur ! Bravo pour cet incroyable film inspiré et inventif de Todd Phillips, véritable ode à Joachin Phoenix dont le regard sombre n’a pas fini de nous hanter !

Je souscris complètement à cette critique. On sort de la projection vidé, rincé...Rien ne m'avait préparé à recevoir une telle claque.

JOKER est une plongée vertigineuse au coeur de la naissance du MAL, un MAL multiforme, complexe. Je ne voudrais pas résumer de manière simpliste ce film : les racines du MAL y sont nombreuses, provoquées bien sûr  par notre société manipulatrice et par les réactions de rejet violentes qu'elle génère. Mais ces racines se nourrissent également de notre aveuglement, de notre léthargie, de notre incapacité à reconnaître la souffrance de notre prochain, ou de notre simple indifférence qui d'un seul coup apparaît comme monstrueuse...

JOKER...un chef d'oeuvre dérangeant !

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #cinéma, #Batman, #Folie, #Joaquin Phoenix

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Publié le 22 Novembre 2019

Bonjour les amis,

Ça fait longtemps que je n'ai rien apporté de neuf à mon petit dictionnaire illustré par l'exemple, et aujourd'hui j'ai l'occasion d'y revenir avec le mot PLEURNICHERIES au pluriel.

Voyons d'abord la définition:

PLEURNICHERIES : Ensemble de mimiques, de jérémiades d'une personne qui tente de se faire plaindre ou d'émouvoir, sans motif sérieux.

Passons maintenant à l'illustration avec cette vidéo :

https://www.youtube.com/watch?v=3cJQsjv9J6w

Notons d'abord que j'ai eu quelques difficultés à comprendre ce que dit la demoiselle, à tel point que j'ai eu un doute et que je me suis demandé si le français qui se pratique aujourd'hui dans l'hexagone est resté le même que celui que j'ai laissé au pays il y a plus de 30 ans. Pendant quelques instants, j'ai ressenti le besoin d'avoir recours à une version sous-titrée. En la réécoutant il me semble bien avoir entendu "What's the fuck...."

 

Alors maintenant je vous pose une simple question à tous.

Si c'était votre propre fille qui vous faisait ce numéro en rentrant à la maison, vous réagiriez comment ? 


A : Vous lui dites " Mais non, pleure pas, ça te va très bien...."


B: Vous lui collez 2 baffes pour la calmer...(façon Lino Ventura dans le film LA GIFLE).

 

C: Vous prenez une paire de ciseaux et vous lui dites: " Bouge pas, je vais t'arranger ça..."


D: Vous prenez la tondeuse à barbe et vous lui dites: " Bouge pas, je vais t'arranger ça..."


E: Autre...

N'hésitez pas à me commenter comment vous réagiriez dans ce cas-là.

En attendant vos réponses je vous donne la mienne : moi l'option B me démangerait mais, comme je suis aussi un peu pervers, je ferais semblant de proposer l'option D.... 😉 

Là-dessus je vous laisse avec une scène culte:

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #dictionnaire, #humour, #La gifle, #Adjani, #Ventura, #pleurnicheries

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