Publié le 31 Octobre 2025

Bonjour les amis,

Ce matin j'étais un peu énervé, juste un peu seulement, car j'étais coincé dans ma voiture dans un mini-embouteillage dû à des travaux sur la chaussée. Alors que j'étais un peu impatient et agacé la radio passait, de manière un peu moqueuse pour moi, une chanson Luz Casal intitulée Y NO ME IMPORTA NADA, ce qui signifie " ET CELA M'IMPORTE PEU..."

Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas entendue et cette chanson m'a redonné le sourire.

Eh oui, bien sûr !  Au fond de moi je me disais :

" Au lieu de t'énerver bien inutilement au volant de ta bagnole, souris à la vie et respire-la, tout simplement.

Apprends à ce que les petites choses de la vie et les aléas quotidiens n'aient pas autant de pouvoir sur toi."

Le secret d'une bonne chanson c'est souvent de savoir faire simple, de savoir s'arrêter sur une seule idée et de la décliner ad libitum. Ici, dans cette chanson, c'est l'idée que la liberté et la joie de vivre se gagnent parfois au prix d'un certain détachement.

Y NO ME IMPORTA NADA signifie en espagnol: " Je m'en fiche" ou " Je n'en ai rien à faire"...

Et, dans certaines circontances comme ce matin, pouvoir chanter cela sur cette belle mélodie, ça fait du bien, tout simplement...

Lien d'intérêt:

Voici les paroles originales espagnoles accompagnées d'une traduction vraiment très sommaire, mais qui est suffisante pour donner une idée de la teneur du texte, un beau texte qui parle d'une relation sentimentale qui apporte très peu (ou presque rien) à la protagoniste. Des paroles en forme d'une déclaration lucide et un peu cruelle, désabusée mais dénuée de souffrances, qui met fin à des faux-semblants amoureux.

https://fr.muztext.com/lyrics/luz-casal-no-me-importa-nada

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #Musique, #Chanson, #chanson espagnole, #Luz Casal, #Bonheur, #amour, #désamour

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Publié le 29 Octobre 2025

Bonjour les amis,

Donald Trump a déclenché une guerre contre les narcos vénézuéliens et ces dernières semaines les autorités américaines nous ont montré des images spectaculaires de vedettes rapides naviguant vers les côtes américaines brutalement détruites à coups de drones, en une fraction de seconde. Des images très impressionnantes d'explosions en plein océan qui choquent peu l'opinion internationale car on suppose que les services d'intelligence sont bien renseignés sur la nature de la cargaison de ces vedettes et sur leur destination.

On pourra voir là une forme de justice expéditive mais on pourra également objecter qu'il s'agit d'une guerre contre les narcos, une guerre au sens presque littéral du terme...Donc les moyens brutaux utilisés trouveraient là une certaine justification. C'est du sale boulot, certes, mais l'Etat devrait le faire pour protéger ses concitoyens.

Dans les cas que je cite, personne (sauf Nicolas Maduro) ne doute de la culpabilité des passagers de ces vedettes qui voguaient vers les côtes US.

Bien évidemment, on pourra m'objecter que ces actions spectaculaires sont en réalité peu efficaces dans la lutte contre le narcotrafic et n'ont d'autre but que de consolider l'image de Trump.

Pas certain quand même. Léo Ferré disait: " Il faut terroriser les terroristes"...Les délinquants vénézuéliens savent donc maintenant que leurs pratiques ne sont pas sans risques et qu'ils peuvent, en une fraction de seconde, se faire éparpiller "façon puzzle" comme disait Bernard Blier dans LES TONTONS FLINGUEURS.

D'autres me rétorqueront que le trafic de drogue se nourrit de la misère et qu'il sera toujours possible pour les trafiquants de trouver des nouvelles recrues prêtes à prendre le relais, quelques soient les risques. Soit, mais les vedettes détruites ne sont pas aussi immédiatement remplaçables non plus...Ce sont quand même des coups durs portés aux trafiquants.

Avec l'opération qui s'est déroulée hier au Brésil on entre dans une autre dimension car la guerre s'est livrée cette fois-ci dans le refuge naturel des narcos, à savoir les favelas, ces quartiers très défavorisés qu'on appelait naguère les bidonvilles.

De ces opérations de guerre contre les narcotrafiquants au Vénézuela et au Brésil...
De ces opérations de guerre contre les narcotrafiquants au Vénézuela et au Brésil...

Je partage avec vous un article du MONDE qui rend compte d'une opération spectaculaire qui s'est soldée par 64 morts (dont 4 policiers). Les narcos disposaient de drones qui ont attaqué les forces de police. Quand je vous parlais de guerre, le mot n'est pas trop fort.

Alors, cette fois-ci, et contrairement aux vedettes détruites en pleine mer, il y a un gros bémol quand même. Il en va de la guerre contre les narcos brésiliens comme de celle de Tsahal contre le Hamas dans la bande de Gaza. Cette guerre se livre au beau milieu de quartiers populaires défavorisés...avec le risque BIEN RÉEL ET AVÉRÉ d'un nombre de victimes collatérales insupportable.

Le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'homme s'est dit "horrifié" et a demandé des "enquêtes rapides"...L'ONU s'en émeut donc, et moi aussi...

On se dit que cette lutte nécessaire de l'Etat ne peut pas se faire n'importe comment, au prix du sacrifice d'innocents.

 « La politique de Claudio Castro traite les favelas comme des territoires ennemis, où règne le permis de tuer », a accusé le député de gauche, Henrique Vieira.

L'éxécutif brésilien peut sans doute mieux faire donc !

J'imagine aussi, par ailleurs, qu'il ne doit être pas être si difficile que ça pour les services d'intelligence d'infiltrer les milieux du trafic de la drogue et donc, de faire ensuite des actions commandos ciblées sans être obligées d'envoyer toute une armée de policiers...

Sans entrer dans le détail technique de ces autres opérations possibles qui sont assez variées, on se dit qu'il existe d'autres façons de s'y prendre que cette bataille rangée qui s'est produite au Brésil.

Enfin, et pour finir, était-il vraiment nécessaire de procéder à des dizaines d'arrestations et d'emprisonnements ? Je ne le crois pas. Le serpent c'est à la tête qu'il faut le frapper quand on veut être efficace.

PS: Le sujet s'aujourd'hui est profondément dramatique mais je termine sur une note d'humour, juste pour le plaisir...Trump n'a probablement jamais vu les Tontons flingueurs mais il se comporte parfois un peu  comme Raoul, avec des recettes et des ordonnances à la Raoul...🤣

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Publié le 27 Octobre 2025

Bonjour les amis,

Hier après-midi des amis m'informèrent d'une polémique dont je ne savais rien et qui a eu lieu à Marseille au sujet de l'interdiction par le maire socialiste de la ville de projeter le film-documentaire SACRÉ COEUR.

De l'interdiction de projeter SACRÉ COEUR et de l'effet Barbra Streisand...

Deux petits clics rapides sur les touches de mon clavier et mon PC m'a vite exposé le rappel des faits que voici:

Le maire de Marseille, Benoît Payan, a interdit en octobre 2025 la projection du film Sacré Cœur dans un lieu public municipal, en invoquant la laïcité.
Le contexte : L'interdiction a eu lieu au château de La Buzine, une heure seulement avant la projection prévue, suscitant la colère des réalisateurs et de plusieurs élus de l'opposition.
La justification : La mairie a estimé que la diffusion de ce film, qui aborde l'histoire et le message du Cœur de Jésus, portait atteinte au principe de laïcité.
La réaction : Cette décision a déclenché une vague de critiques. Les réalisateurs du docu-fiction ont dénoncé une censure, et des personnalités politiques ont accusé le maire de pratiquer une "laïcité à géométrie variable".
L'issue : Après la saisie de la justice par les réalisateurs, la mairie a été sommée par une ordonnance judiciaire d'autoriser la projection, estimant que l'interdiction était illégale. Le film a finalement pu être projeté.

Alors cette affaire, je la trouve assez désastreuse car elle montre un manque de compréhension assez catastrophique du principe de la laicité qui n'a jamais consisté à censurer des oeuvres pour leur caractère religieux ou politique. Ce qui prévaut c'est la liberté d'expression, et c'est bien comme ça que l'a entendu la justice française. Ouf !

Il n'appartient pas aux maires des municipalités de décider de ce que je peux voir ou ne pas voir.

La censure malencontreuse aurait pu se justifier si la projection au château de la Buzine (propriété de la ville) avait eu lieu dans le cadre d'une activité municipale, ou clairement soutenue par la municipalité, mais ce n'est absolument pas le cas ici...d'où l'illegalité prononcée par les magistrats français.

Par ailleurs, il y a un profond paradoxe car l'histoire nous démontre que le fait de censurer une oeuvre provoque immédiatement l'envie de la voir.

On est comme ça..l'interdit nous attire immanquablement.

C'est l'effet Barbra Streisand. De quoi s’agit-il ?
En 2003, un conflit opposa Barbara Streisand à Kenneth Adelman, qui avait pris en photo la côte de Malibu afin, prétendait-il, d’étudier l’érosion du littoral. Le problème venait de ce que la somptueuse villa de la star hollywoodienne, située sur cette côte, était clairement visible sur le cliché. Arguant de la loi anti-paparazzi de Californie, elle décida d’attaquer l’indélicat en justice en espérant réduire la diffusion du cliché. Mal lui en prit car c’est tout l’inverse qui se produisit. L’affaire s’ébruitant peu à peu, la photographie fut reprise sur plusieurs sites et vue 420 000 fois dans le mois qui suivit. Cet incident est désormais considéré comme prototypique d’un phénomène de communication ressemblant à la parabole du pompier incendiaire et que l’on nomme donc l’effet Streisand. Il arrive que les efforts faits pour empêcher la diffusion d’une information ou d'une oeuvre y contribuent.

Donc le maire de Marseille, de par son interdiction, vient probablement de faire un coup de pub énorme pour le film SACRE COEUR.

D'ailleurs je fais partie des personnes qui iront le voir dès que ça me sera possible.

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Publié le 26 Octobre 2025

Bonjour les amis,

J'attendais avec impatience la soirée du 25 Octobre pour pouvoir assister à une  représentation de LA TRAVIATA de Verdi et aujourd'hui je peux dire que j'ai été comblé.

Si vous ne connaissez pas l'argument de cette oeuvre inspirée par LA DAME AUX CAMELIAS d'Alexandre Dumas, ne ratez pas le résumé toujours aussi pétillant et plein d'humour de Mia Mandineau sur le lien ci-dessous (je vous l'avais déjà présentée dans un de mes billets précédents). Elle vous résume les 3 heures de spectacle en moins de 10 minutes. En fait, et même si vous connaissez l'argument de LA TRAVIATA, le résumé de Mia Mandineau vaut le coup ! Par exemple Mia vous reprécisera, au cas où vous auriez un petit doute, la signification sémantique de ce qu'était une courtisane au XIX ème siècle.

Laissez-moi vous présenter d'abord la salle de Teulada (dotée d'une excellente acoustique) où a eu lieu la représentation et ensuite la troupe complète de l'OPERA 2001 qui a produit ce spectacle international.

Aime-moi autant que je t'aime, Alfredo !...
Photo prise à l'issue du spectacle du 25 octobre 2025

Photo prise à l'issue du spectacle du 25 octobre 2025

Voici maintenant, publié sur facebook, un extrait du fameux Brindisi hier soir à Teulada.

J'ai donc été comblé par cette représentation dans laquelle c'était Yeon-Joo Park qui tenait le rôle de Violetta et le baryton Jiwon Saong le rôle de Germont et enfin le ténor Haruo Kawakami le rôle d'Alfredo.

Yeon-Joo Park

Yeon-Joo Park

Nous avons eu droit, et ça je ne m'y attendais moins, à 2 superbes chorégraphies qui m'ont enchantées (c'est le moins qu'on puisse dire), 2 ballets hauts en couleurs avec  gitanes et toréros. Donc bravo également aux danseuses et danseurs qui m'ont ébloui.

Aime-moi autant que je t'aime, Alfredo !...

Il y a beaucoup de passages très connus de LA TRAVIATA mais il en est un qui provoque pour moi le point culminant de l'émotion. C'est le "Amami Alfredo" de l'acte II. 

Dans cette scène, Alfredo découvre Violetta en train d'écrire une lettre d'adieu et la supplie de la lui remettre. Malgré son chagrin, Violetta lui exprime son amour et souhaite que leur bonheur dure, même s'ils finiront par se séparer . C'est une supplique désespérée : incapable de supporter le mensonge plus longtemps, Violetta demande à Alfredo de la serrer fort. Dans un moment de désespoir et de profonde tristesse, elle chante l'air « Amami, Alfredo, amami quanto io t'amo » (Aime-moi, Alfredo, aime-moi autant que je t'aime). Ce cri désespéré est sa dernière déclaration d'amour avant de le quitter pour toujours.

Je ne dispose pas de la videó d'hier soir et j''ai donc choisi une autre vidéo youtube sous-titrée de cette scène. A 3 minutes 50 secondes TRES EXACTEMENT se produit un court-circuit émotionnel dans mes neurones, un flash...💘 Le temps et l'univers s'arrêtent sur cette émotion très forte !

Hier soir, ce moment culminant dont je parle je m'y préparais, je l'attendais en apnée et j'ai flashé une fois de plus avec l'interprétation de Yeon-Joo Park dont le registre puissant a transpercé en plein coeur toute la salle à ce moment précis que j'indique ci-dessus. 

Yeon-Joo n'a pas raté le coche avec le public et a su nous offrir une Violetta qui avait les qualités vocales requises pour un rôle aussi difficile, techniquement parlant.

Je terminerai en disant que hier soir Jiwon Saong dans le rôle de Germont, le père d'Alfredo, a été absolument impressionnant et émouvant lui aussi.

Voila, votre serviteur est ravi.

Comme toujours, après une telle représentation, j'ai besoin de 24 à 48 heures pour redescendre de mon petit nuage...

Liens d'intérêts:

- Au sujet de l'oeuvre de Verdi.

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_traviata

- Au sujet de la production du spectacle d'hier.

https://opera2001.net/obras/la-traviata/

- Voici la version de référence intégrale et complète de LA TRAVIATA (sous-titrée en français) dont parle Mia Mandineau avec une merveilleuse et très séduisante Anna Nebretko dans le rôle de Violetta.

https://www.youtube.com/watch?v=uKDNjZtnERE&list=RDuKDNjZtnERE&start_radio=1

PS: Dans le lien wikipedia que j'ai partagé , il y a une anecdote assez croutillante au sujet de Maria Callas.

"L'aria Addio del passato est un véritable bijou, de même que le quatuor final. Il s'agit également de rendre crédible la maladie de Violetta, qui la ronge peu à peu, la menant jusqu'à sa mort finale. Maria Callas avait notamment beaucoup travaillé sur cet aspect du rôle, à tel point que le soir de la première, les critiques ont écrit que « Maria Callas est apparue fatiguée dans La traviata. »

Trop drôle les critiques qui pensaient que LA CALLAS n'était pas très en forme alors qu'elle ne faisait qu'interpréter le rôle d'une mourante. Verdi aurait dû préciser en haut de la partition de " Addio al passato" cette indication -ci: "Fatiguée...mais pas trop" soit en italien " Stanca ...ma non troppo! "...🤣

PS nº 2. Hier, avant que le spectacle ne commence, une annonce par haut-parleurs a été faite pour demander instamment aux spectateurs d'eteindre les portables ou de les mettre en mode silence et surtout de ne pas filmer et de ne pas prendre de photos. Malgré ces avertissements, j'ai eu droit durant le premier acte à un portable qui a sonné près de moi...Arghhhhh! 😡... et par ailleurs, j'ai vu dans l'obscurité de la salle 4 ou 5 écrans lumineux qui attiraient et décentraient l'attention de manière très incongrue. Il y a 1650 spectateurs mais 4 ou 5 écrans bien lumineux et qu'on voit de loin alors qu'on est complètement plongés dans une oeuvre qui se passe au XIXème siècle ça fait vraiment ch^er ! C'est un manque de respect pour les artistes et pour le public. Maudits portables !...ou plutôt maudits spectateurs qui ne respectent rien. 4 ou 5 personnes sur un public de 1650 spectateurs c'est pas beaucoup mais c'est suffisant pour foutre la m^rde. Au premier entr'acte il y a eu un nouveau rappel à l'ordre par haut-parleurs pour mettre fin à ces pratiques franchement empoisonnantes. Ouf !...🙏🙏🙏 J'ai pu me replonger à 100% dans ma Traviata !

 

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Publié le 24 Octobre 2025

Bonjour les amis,

Vous vous souvenez tous de cette phrase lapidaire de John Mc Cain disant que la Russie était avant tout une station-service dotée de l'arme nucléaire.

Certains ont voulu voir dans cette citation une forme d'arrogance ou de mépris, mais moi j'y voyais surtout l'expression de ce qu'est ce grand pays complètement et profondément déséquilibré: plus grand pays de la planète en superficie mais dont le PIB équivaut à celui de la Corée du Sud. Pas très glorieux tout ça !

Revenons à la guerre en Ukraine et aux mille et un changements de caps de Trump sur la manière de mettre fin au conflit. Je finis par m'y perdre moi-même tellement le président des USA a dit sur ce sujet tout et le contraire de tout. Je n'oublie cependant pas que les va-et-vient présidentiels ne doivent rien au hasard mais qu'ils sont dus à un manque profond de stratégie. Trump sait ce qu'il veut mais ne sait visiblement pas comment y parvenir de la meilleure manière.

Je voudrais m'arrêter cependant sur la dernière initiative coercitive trumpienne contre les intérêts des sociétés pétrolières russes dont les effets ne seront pas sans conséquences pour l'économie de ce pays.

On peut douter de l'ampleur de l'impact mais pas du fait qu'il y aura un impact comme le montre cet article mis en lien ci-dessous.

J'ai peu de choses à ajouter si ce n'est que cette initiative de Trump va dans le sens que je souhaite. En effet en Europe nous sommes en train de consentir d'énormes efforts budgétaires pour aider en armements l'Ukraine. Cette aide pèse et pèsera longtemps sur les budgets des pays de l'UE qui sont eux-mêmes, pour la plupart, surendettés comme c'est notamment le cas de la France.

Donc la question qui se pose pour nous, et qui ne fait pas l'unanimité en Europe (et notamment en Espagne), est de savoir à quel niveau on situe le curseur budgétaire de notre aide aux ukrainiens ?

Quand on parle de l'inefficacité des sanctions économiques contre la Russie on se situe souvent sur le court-terme mais on n'oublie de prendre en compte que dans ce genre de pays liberticide où les oppositions ne peuvent pas s'exprimer, tout va bien jusqu'au moment où tout va très mal. Les chutes de régime en Russie sont historiquement brutales et rien ne les présageait quelques semaines avant qu'elles ne se produisent...Donc une asphixie économique lente peut se révéler, en fin de compte, plus efficace qu'il n'y paraît à simple abord si on est à la fois fermes et patients. C'est tout mon souhait.

Ça fait longtemps que j'écris qu'on sous-estime le poids des sanctions économiques sachant que, par ailleurs, c'est la seule chose que nous pouvons faire sans nous plonger nous-même dans de graves difficultés. 

Donc je ne répondrai pas à la question qui est posée dans le titre de mon billet, mais simplement je maintiendrai la foi du charbonnier en misant sur le fait que ces sanctions exercent une terrible pression bien réelle qui bloque et fixe Poutine sur le maintien de son objectif ukrainien et qui le freine dans plein d'autres domaines de développements de son économie devenue terriblement dépendante de voisins opportunistes comme la Chine.

Je vais paraphraser l'avocat d'ASTÉRIX dans l'album LES LAURIERS DE CÉSAR. Il citait constamment le grand Caton, quelques soient les circonstances, commençant systématiquement toutes ses plairoiries en lançant un sonore "Delenda Cartago ! " ...Il faut détruire Carthage, et dans le cas qui nous intéresse il faut étouffer le poutinisme et ce sera aux russes eux-mêmes de nous débarrasser de ce grand système criminel du XXI ème siècle.

A eux de faire le boulot...et à nous de ne pas céder sur le droit des peuples à disposer de leur souveraineté.

PS: Hors-sujet.

Commentaire indigne et révoltant de Rima Hassan sur les éxécutions publiques honteuses de supposés traîtres par les tueurs du hamas dans les rues de Gaza. Elle écrit sur instagram: ..."one by one "..."un par un"...

Les nouvelles sanctions contre la Russie vont-elles marcher ?

Nathalie Loiseau a demandé au parlement européen une sanction contre l'euro-diputée Rima Hassan en vertu de 2 articles du règlement exigeant de la part de ceux-ci un minimum de décence et de dignité...
 

Les nouvelles sanctions contre la Russie vont-elles marcher ?

LFI n'est pas un parti et ne fonctionne pas comme un parti. D'ailleurs la formation n'a même pas l'intention de sanctionner Rima Hassan (surnommée par certains Rima HAMAS) après son message complaisant sur les éxécutions publiques de supposés traîtres palestiniens par les tueurs du HAMAS dans les rues de Gaza. C'est un message qui la couvre de honte, elle et ses correligionnaires...En fait ça fait longtemps que les masques sont tombés. Donc je ne vais pas être faux-cul et faire mine de m'indigner car à chaque fois que Rima Hassan prend la parole elle enfonce complètement LFI et, au train où vont les choses, les prochaines élections seront catastrophiques pour cette formation (ce dont je me réjouis...).

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Publié le 22 Octobre 2025

Bonjour les amis,

  Data For Good, QuotaClimat et Science Feedback sont trois ONG qui nous alertent sur un phénomène inquiétant: les médias commettent de plus en plus de mésinformations et de désinformations au sujet du réchauffement climatique et sont donc complices de tous ceux (et ils sont nombreux) qui tentent d'empêcher les politiques nécessaires de transition.

Tout cela est bien expliqué dans cet article de LA DÉPÊCHE.

https://www.ladepeche.fr/2025/10/22/medias-francais-la-desinformation-climatique-progresse-selon-un-rapport-qui-epingle-plusieurs-chaines-et-radios-13006282.php

Je note également ceci dans cet article assez inquiétant:

"L’étude relève aussi la nature des émetteurs de fake news : dans le secteur privé, 46 % des cas proviennent directement de journalistes ou de chroniqueurs, contre 8 % seulement dans le public, où 92 % des affirmations trompeuses émanent d’invités, souvent politiques..."

J'aimerais y ajouter deux commentaires:

- Donc, plus j'écoute des chaînes privées et plus je risque d'entendre ce que j'ai envie qu'on me dise, à savoir qu'on me déresponsabilise de toutes mes préoccupations écologiques au bénéfice, bien évidemment, des grands intérêts financiers qui sont à l'origine du problème posé.

- Par ailleurs les journalistes font un métier difficile car ceux-ci doivent avoir un minimum de connaissances sur des dossiers complexes de telle manière qu'ils devraient être capables lors de leurs interviews de contredire immédiatement n'importe quelle personnalité politique qui énonce une contre-vérité flagrante sur ce thème.

Or, non seulement les journalistes n'ont souvent pas les connaissances nécessaires, mais en plus, et comme le montre l'enquête, ce sont carrément eux qui colportent les fakes news. Le comble quoi !

La distinction entre journalisme et relations publiques avait clairement été mise en évidence dans cette citation de George Orwell: « Le journalisme consiste à imprimer quelque chose que quelqu'un ne souhaite pas voir imprimé ; tout le reste relève des relations publiques ». Cette célèbre citation souligne que le journalisme, par essence, vise à révéler l'information qui dérange, tandis que les relations publiques servent à promouvoir un point de vue spécifique.

PS: Hors -sujet...et puisque je parle de vérité.

Je fais souvent le procès, à juste titre, dans mes papiers des mensonges qui se propagent grâce aux manipulations réalisées avec l'aide des IA.

Mais parfois les IA permettent aussi d'établir des vérités. Regardez le document ci-dessous.

Quand la désinformation climatique se répand dans nos médias...

Comme l'explique l'écrivain Sylvain Forge:

L’IA n’est pas uniquement synonyme de deepfake : elle peut aussi dévoiler la vérité dans les replis cachés de l’histoire.
Grâce à l’intelligence artificielle et à l’enquête menée par l’historien allemand Jürgen Matthäus en collaboration avec des experts en open-source (notamment le collectif Bellingcat), le bourreau apparaissant sur la fameuse photo « Le Dernier Juif de Vinnytsia » a été identifié comme étant Jakobus Onnen.
Une photo prise à la fin des années 1930 montre Onnen dans un contexte civil, avant sa participation aux Einsatzgruppen : c'est un homme à lunettes, au visage sérieux, décrit comme enseignant issu d'une famille lettrée.

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Publié le 21 Octobre 2025

Bonjour les amis,

Je suis en train de lire l'excellent bouquin de Gérald Bronner intitulé APOCALYPSE COGNITIVE dans lequel l'auteur, dans l'un de ses chapitres, démontre que les écrans de toutes sortes (smart, PC, etc...) absorbent de plus en plus notre attention au point de pertuber gravement notre vie réelle, voire parfois au risque de la mettre en danger.

Il se trouve que ce matin j'ai découvert sur facebook qu'une société commerciale permettait maintenant d'installer des QR codes sur les tombes des cimetières afin que les passants puissent disposer d'images (voire de messages) des défunts qui y reposent.

Mais, plutôt qu'un long discours, regardez cette vidéo publicitaire très explicite sur le lien ci-dessous. 

https://www.tiktok.com/@foreverconnected.store/video/7558104983116205344

 

Alors les images projetées dans le clip vidéo sont très touchantes, bien sûr. Là n'est pas le problème.

Le problème est ailleurs, et il est perturbant.

Nous sommes sans cesse plongés le nez dans notre smartphone. D'après Bronner nous le consultons en moyenne 226 fois par jour.

Il n'y a plus de "temps morts" (pardonnez le mauvais jeu de mots). Bronner écrit ceci:

"Au moindre temps mort : temps de transport, salle d’attente, marche dans la rue, nous jetons un coup d’oeil sur nos portables. Tandis que nos amis nous parlent, lorsque nous sommes en réunion ou plus généralement durant notre temps de travail, ces outils s’invitent sans cesse à la table de notre temps de cerveau disponible.....Il paraît révolu, le temps où les transports en commun étaient l’occasion d’échanges de regards de simple complicité ou de parade amoureuse. Il devient plus difficile de croiser un regard,concentrés que nous sommes sur la consultation de nos mails ou sur unepartie de Candy Crush..."

Donc nous sommes absorbés constamment par des écrans qui perturbent et modifient notre rapport au monde réel et qui altèrent la qualité du vivre-ensemble. Chacun d'entre nous prête moins attention à son prochain, à ce qui l'entoure, et s'isole davantage dans la bulle de ses relations virtuelles ou dans les bombardements d'infos superficielles destinées à capter notre attention (ce qu'on appelle l'effet "pop-up").

Dans un tel contexte d'hyper-sollicitation visuelle de l'ensemble de la citoyenneté, j'avoue que cette affaire de QR CODES dans les cimetières c'est un peu le comble quand même.

Car enfin, le cimetière est un lieu sanctuarisé, isolé de l'agitation et de la frénésie de notre monde. C'est un lieu de recueillement, de méditation et non de distractions.

En fait c'était le dernier lieu qui échappait à l'emprise des écrans...Eh bien, preuve est faite que même ce rempart-là n'a pas tenu...

PS: Si les images diffusées à travers le QR CODE ont été choisies et sélectionnées par le défunt de son vivant je n'ai rien à redire. Mais si elles ont été sélectionnées par la famille il y aura toujours le doute de savoir si elles auraient été du goût du défunt ou si elles respecteraient vraiment sa mémoire car tout ça lui aura complètement échappé...Les défunts sont morts par définition et n'ont donc plus aucun contrôle sur leur droit postérieur à l'image, un contrôle auquel ils ont pourtant droit.

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Publié le 19 Octobre 2025

Bonjour les amis

mon fils n'avait jamais vu la série des  3 PARRAINS de Francis Ford Coppola et a eu envie de réparer cette lacune cette semaine. S'agissant d'une série qui me tenait particulièrement à coeur j'ai tenu à visionner ces films avec lui, pour lui expliquer, entre autres, certains détails qu'il ne pouvait pas savoir, notamment certaines références du film qu'un jeune public ne peut pas connaître. Un seul exemple: l'apparition du chanteur Johnny Fontane lors de la scène d'ouverture du mariage de la fille du parrain est une claire allusion aux débuts de carrière de Frank Sinatra (italo-américain) et à ses relations avec le monde du crime organisé à New-York.

J'ai donc revu avec un plaisir qui ne se dément jamais les 3 volets de la saga du Parrain.

En fait cette histoire agit sur moi comme les contes de ma jeunesse qui ont frappé mon imagination, ces contes que l'on a déjà entendu mille fois mais qu'on a toujours envie qu'on nous les reraconte une fois de plus.

J'observais également avec curiosité comment réagissait mon fils qui découvrait cette saga pour la première fois et me rendais compte que les 3 films n'ont pas vieilli, ou plutôt qu'ils ont très bien vieilli.

Attardons-nous sur le tournage du PARRAIN nº 1 qui est quand même une drôle d'histoire car rien ne laissait présager que ce film rencontrerait un tel écho et aurait un impact si fort qu'on peut considérer aujourd'hui qu'il y a un AVANT et un APRÈS le parrain... Ce film sera copié de mille manières ensuite par plein de réalisateurs comme par exemple Alexandre Arcady dans son GRAND PARDON.

Vous trouverez sur le lien ci-dessous un podcast passionnant de France Inter qui raconte les conditions assez incroyables dans lesquelles cette oeuvre est née.

Dès le départ rien ne nous préparait à un chef-d'oeuvre. Commençons par le roman éponyme de Mario Puzo dont est tiré l'histoire. Puzo l'avait écrit dans l'urgence, pour se faire de l'argent rapide car il était dans le besoin. Il confiera plus tard qu'il n'avait jamais imaginé l'énorme succès éditorial qu'aurait le roman car, si tel avait été le cas, il en aurait un peu mieux soigné la rédaction.

Puis ce sont les producteurs qui ne veulent pas consacrer un gros budget nécessaire pour que Coppola puisse mettre en scène cette histoire comme elle le mérite, et enfin c'est la mafia italienne, et notamment celle de Joe Colombo, qui s'oppose au tournage à New-York...

Coppola devra se battre pour imposer son casting aux producteurs au risque de se faire fiche dehors.

Revenons à ce premier film et à ce qui en fait la force et l'originalité.

Coppola explique qu'il a bâti son histoire comme un drame shakespearien. C'est un Roi qui a trois fils: le premier est très énergique mais parfois bouillant et impulsif, le deuxième est sensible mais a un caractère faible, et le troisième (qui se tient éloigné de la famille) est plus réservé mais rusé et plus cérébral.

Parmi les nombreuses qualités de la mise en scène, il en est une qui fait le bonheur de l'italien d'origine que je suis. Tous les personnages sont "authentiques": on reconnaît bien chez eux les traits de caractère des ritals. Quand Coppola les fait parler c'est souvent en dialecte sicilien, un dialecte que je connais moi-même car mes parents étaient calabrais et aussi parce que j'ai des amis d'origine sicilienne. Tous ces détails apportent de la véracité et de l'épaisseur au récit.

Pour ma part, quand je revois aujourd'hui LE PARRAIN pour la n-ième fois, ce sont ces détails auxquels je prête attention et qui me régalent: un peu comme quand on relit un album d'Astérix qu'on connaît par coeur mais en s'attachant aux petits à-côtés assez croustillants.

Il est à noter, et c'est particulièrement cocasse, que la mafia new-yorkaise qui s'était opposée au tournage finira par adorer le film, au point d'imiter et de copier certains tics ou attitudes des protagonistes.

LE PARRAIN est un film qui va bien au delà d'une simple description de la mafia italo-américaine. C'est aussi un film de réflexion sur la famille, et sur l'exercice du pouvoir quelqu'il soit, mafieux, économique ou politique...

Parmi les leçons que donne le parrain à son fils il en est une que je n'ai jamais oubliée:

" Apprends à penser comme tes adversaires. Essaie de ne pas te laisser emporter par ta haine car ça altèrera ton jugement".

Liens d'intérêts.

D'abord le roman de Mario Puzo.

https://www.babelio.com/livres/Puzo-Le-Parrain/3095

Et puis aussi cet album officiel de cet incroyable tournage.

https://www.babelio.com/livres/Jones-Le-Parrain--Lalbum-officiel/368155

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #Cinéma, #Film, #LE PARRAIN, #Mafia, #Coppola, #Brando, #crime organisé, #Sicile, #Italie

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Publié le 17 Octobre 2025

Bonjour les amis,

Ce matin je suis tombé sur un article espagnol indiquant que des mafias venues de Suède réglaient leurs comptes à coups de balles à Marbella, sur la Costa del Sol.

Capture d'une image de la vidéo de l'assassinat du rappeur Hamza Karimi le 3 Octobre dernier à Marbella

Capture d'une image de la vidéo de l'assassinat du rappeur Hamza Karimi le 3 Octobre dernier à Marbella

Voici d'abord un article écrit en français qui résume les récents faits qui se sont produits.

Alors ce meurtre horrible d'Hamza Karimi (j'ai vu la vidéo complète du rappeur se faisant cribler de balles à bout portant) s'inscrit dans un contexte de règlements de comptes et de guerres entre gangs qui durent depuis plusieurs années, comme en témoigne l'article que je vous mets en lien ci-dessous (le traducteur Google vous permettra d'en saisir le contenu si vous ne comprenez pas l'espagnol).

Voic une traduction de la fin de l'article d'EL CONFIDENCIAL:

C'est la nouvelle réalité des tueurs à gages adolescents, un phénomène courant dans les guerres de la drogue nordiques. Certains ne sont pas encore majeurs, mais avec des armes dans leur boîte à gants, voyageant vers l'Espagne avec un billet aller-retour. Andy Kraag , directeur du Centre européen de lutte contre la grande criminalité et organisée d'Europol , souligne dans ses déclarations que « les adolescents payés pour appuyer sur la gâchette occupent une place centrale dans le crime organisé en 2025 sur la Costa del Sol. Des adolescents qui, pour des sommes ridicules, tuent quelqu'un. Les criminels utilisent les plateformes cryptées et les réseaux sociaux pour offrir des compensations financières en échange de ces meurtres. » Dans le dernier cas, l'autre tentative de meurtre déjouée à Malaga, l'organisation avait pris en charge toute la logistique, de la fourniture d'un logement, d'armes et même d'un scooter électrique, pour garantir la réalisation de ses objectifs.
L'adolescent « non-suédois ethnique »
Ces tueurs à gages « low cost » qui débarquent sur la côte andalouse ont un profil bien défini qui, selon les forces de sécurité, correspond au prototype du « Suédois non ethnique ». L'adolescent est recruté via Telegram dans des villes très spécifiques : Malmö et Göteborg. Ces villes sont les plus diversifiées de Suède, avec plus d'un tiers de la population d'origine immigrée, dont beaucoup sont musulmanes, et dans certains cas, comme à Angered, dans la banlieue nord-est, cette proportion dépasse 70 %. « Ce sont des profils », explique le chercheur, « très faciles à cerner. Des profils de jeunes qui se sentent discriminés et exclus du système. Ce sont des tueurs à gages qui font des allers-retours avec des instructions très claires : tirer et quitter l'Espagne . » Malmö est une ville industrielle du sud de la Suède qui tente de s'adapter à de nouveaux modèles économiques fondés sur l'innovation. C'est une ville presque frontalière, avec de puissants chantiers navals et des quartiers où la survie est difficile. À tel point que, ces dernières années, elle est devenue l'un des principaux « bureaux » des tueurs à gages du monde , et l'un de ses principaux points d'ancrage est la Costa del Sol. Ce membre des forces de sécurité de l'État souligne à El Confidencial que « l'utilisation d'enfants et de jeunes dans des organisations criminelles est due à la pauvreté, aux familles brisées et au faible espoir d'un avenir meilleur. Mais aussi à ce qu'on leur promet : armes, argent, protection et statut. »

Alors il est difficile de ne pas mettre en parallèle cette actualité sur la narcodélinquance et la percée de l'extrême-droite en Suède.

Que vous le vouliez ou non, les pays scandinaves n'ont jamais fait partie par le passé  des zones géographiques associées à des mafias criminelles. Ce n'est pas leur culture. C'est bien évidemment depuis que ces pays se sont ouverts à l'accueil massif d'immigrés qu'ils ont vu croître sur leur sol un type de délinquance criminelle qui leur était complètement étranger.

 D'ailleurs l'expression "mafia suédoise" a largement de quoi faire sourire car, quand on connaît les noms et prénoms des chefs mafieux on se rend vite compte qu'ils ne s'appellent pas précisément Ingmar, Bjorn, Ingvar ou Stieg...Bien évidemment, cela ne me fait pas oublier non plus que ce qui nourrit le narcotrafic c'est d'abord et surtout, la pauvreté, la précarité, la misère et la crise économique dont souffrent les populations immigrées.

Le poids qu'a acquis en 2022 l'extrême-droite en Suède a fait voler en éclats le cordon sanitaire qui les maintenait isolés du pouvoir et maintenant, arithmétique électorale oblige, leur parti soutient (sans participation) un gouvernement de coalition depuis 2 ans.

Voici ci-dessous un article bien intéressant sur leur situation actuelle, et il y a certainement des enseignements à tirer en France sur ce qui se passe là-bas.

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Publié le 16 Octobre 2025

Bonjour les amis,

En général je partage avec vous des musiques ou des chansons qui m'émeuvent mais ce ne sera pas vraiment le cas aujourd'hui.

Si je partage L'AMOUR INTERDIT de Franck Fernandel c'est parce que cette chanson est une vraie curiosité atypique puisqu'elle nous parle de l'infidélité et de l'adultère d'une manière décomplexée, assumée.

Ecoutez plutôt.

Comme le dit bien mon ami André qui m'a fait connaître cette chanson gentiment subsersive:

" Adultère assumé, zéro culpabilité, il fallait oser...".

J'ai d'abord cru que la chanson était carrément autobiographique mais en fait c'est Jean-Luc Morel qui l'a écrite et proposée à Franck Fernandel dans les années 70.

Je me dispenserai d'avoir un jugement moral ou bien-pensant sur le texte.

Simplement remarquer que le thème de l'adultère est rarement abordé dans les chansons, et quand il l'est il est souvent présenté comme une histoire d'amour dans laquelle le protagoniste se sent happé. C'est souvent l'histoire d'une aventure, d'une flamme, d'une passion irrésistible et romantique...

Mais dans le texte de Jean-Luc Morel on entre dans le détail, dans le réalisme parfois glauque d'une relation adultère qui s'installe dans le temps avec sa cohorte de mensonges et de lâchetés obligées, de peurs de dire les choses au conjoint trompé, d'incapacités à faire un choix entre 2 personnes...

L'auteur nous interpelle en nous disant " Ne me jugez pas ! ".

Certes, on ne juge pas, mais la situation semble si malaisante qu'on n'applaudit pas non plus !

C'est un sentiment de gêne qui se distille. Reconnaissons malgré tout que les paroles de la chanson doivent "parler" à pas mal de monde...

Finalement, et même si le texte a le mérite d'exposer sans hypocrisie la réalité parfois terriblement embarrassante d'une relation extra-conjugale, le constat est mélancolique, triste, sans vraie issue, comme les derniers vers de la chanson:

"Mais nous, nous nous aimons l'après-midi
Pour un court instant on oublie
Que notre amour est interdit..."

PS: Hors-sujet.

Une mini-info espagnole qui m'a bien fait rire ce matin...

HAPPY BIRTHDAY TO YOU diffusé pendant toute la nuit ! Alors, si ça ce n'est pas de la torture !....😂

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #Chanson française, #Franck Fernandel, #Adultère, #Morale, #Réalisme

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