Publié le 29 Mars 2025

 

Bonjour à tous, 

Mon ami Basile m'a envoyé la semaine dernière une très belle interprétation de OH, CE N'ÉTAIT PAS ENCORE LE SOIR, une chanson populaire russe que je ne connaissais pas. Il s'agit d'un vieux chant cosaque du XVII ème siècle dans lequel Stepan Razine, un célèbre seigneur de guerre, parle d'un mauvais rêve prémonitoire. Vous en saurez plus sur le contexte et sur l'histoire de cette chanson populaire grâce au lien ci-dessous dans lequel apparaissent également les paroles originales accompagnées d'une traduction en français.

 

Mais passons à l'écoute maintenant de ce très bel arrangement choral de l'ensemble BELOE ZLATO qui m'a été envoyé. L'interprétation polyphonique est de toute beauté, toute en délicatesse, avec des accords harmoniques entre les différentes  voix qui sont du meilleur effet et qui me me mettent littéralement la chair de poule. Bravo BELOE ZLATO !

https://www.youtube.com/watch?v=qz6ERK_MId0

Liens d'intérêts :

- adresse de la chaîne youtube de Beloe Zlato

https://www.youtube.com/@BeloeZlato

- adresse facebook du groupe

https://www.facebook.com/BeloeZlato/?locale=es_ES

 

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Publié le 18 Mars 2025

Bonjour les amis,

Silvia, la directrice de chant de ma chorale, a mis au programme de cette année une pièce française que je ne connaissais pas. Décidément, ça fait déjà plusieurs fois  que je ne connaissais pas les pièces françaises que nous sommes amenés à interpréter, alors que je suis le seul frenchie du groupe. Ça me fait toujours sourire...

Cette fois-ci il s'agit de MILLE REGRETZ, une pièce qui fût publiée en 1536.

Mille Regretz est une chanson polyphonique profane de la Renaissance franco-flamande dont le texte a été mis en musique par Josquin des Prés. Mille Regretz fut également l'une des œuvres préférées de l'empereur Charles Quint d'où le fait que cette pièce est aussi surnommée "La chanson de l'empereur".

Le texte du poète Jehan Lemaire se compose d’un quatrain décasyllabique.

Mille regretz de vous habandonner,
Et deslongiers vostre fache amoureuse,
Jay si grant doeul et paine doloreuse,
Quon my verra brief mes jours definer

Glossaire:
regretz : plaintes, lamentations, cris, remords
eslonger (ou élonger, esloingner) : éloigner, s'éloigner de, quitter;
brief : bientôt
définer : décliner, mourir (sens figuré).


En français moderne, ça donne :

Mille regrets de vous abandonner
et de quitter votre visage amoureux.
J’ai si grand deuil et peine douloureuse
qu’on me verra vite mes jours finir.

 

La partition est écrite pour 4 voix en système SATB (soprano-altos-ténors-basses) mais j'aurai le plaisir de l'interpréter non pas avec tout mon groupe vocal mais seulement à huit, en octuor: il y aura donc 2 sopranos, 2 altos, 2 ténors et 2 basses. 

Voici donc ci-dessous cette version que nous allons chanter. C'est une superbe interprétation de l'ensemble PROFETI DELLA QUINTA. A noter les ornementations vocales de toute beauté du ténor.

https://www.youtube.com/watch?v=dkfVzCZ68_Q

Vous pourrez mieux comprendre comment s'imbriquent les 4 voix sur ce lien ci-dessous où apparaissent les 4 superpositions et les décalages.

https://www.youtube.com/watch?v=107gP2moTKM

Nous chanterons donc à capella mais il existe, bien évidemment, de nombreuses versions instrumentales, dont celle-ci que j'aime beaucoup, interprétée par la soliste Emma-Lisa Roux s'accompagnant elle-même au luth.

https://www.youtube.com/watch?v=sHmvyCgcAwk

Pas mal, hein ? Je crois que Charles Quint aurait bien apprécié cette belle interprétation d'Emma-Lisa Roux.

Mille regretz...

Ce soir on fera notre première répétition. La chanson paraît techniquement simple mais elle exige un bon contrôle de la respìration. Il faut bien faire durer les notes sans coupures ...Bref, la technique du diaphragme s'impose pour bien gérer la quantité d'air qu'on expulse et ne pas se dégonfler rapidement comme un ballon de baudruche.

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Publié le 17 Mars 2025

Bonjour les amis,

J'attendais avec beaucoup d'impatience MICKEY 17 de Bong Joon-Ho dont j'avais adoré PARASITE, son film précédent.

Voici le synopsis de ce film  suivi de la bande-annonce.

Adapté du roman Mickey7, d’Edward Ashton, Mickey 17 nous entraîne sur la planète glaciaire Niflheim. Une entreprise a été engagée pour y implanter l’espèce humaine en utilisant pour cela des employés corvéables et surtout remplaçables à merci puisque dès qu’ils meurent, ils sont… réimprimés par photocopieuse 3D ! Un système parfaitement huilé qu’un grain de sable nommé Mickey va pourtant dérégler quand, après une négligence, un Mickey 18 va être imprimé avant même la mort de Mickey 17. Ce qui implique que l’une des deux versions soit sacrifiée…

 

Donc Mickey est un "remplaçable". En espagnol ils ont traduit par "prescindible" c'est à dire quelqu'un dont on peut se passer, indiquant par là clairement le cynisme social cruel et abject de cette "nouveauté technologique" créée surtout pour que les riches fassent davantage de profits. Des êtres prêts à mourir et qu'on peut "réimprimer" à souhait. Notre Mickey est donc la 17 ème édition d'un humain qui a vraiment existé et qui s'est porté volontaire pour devenir "remplaçable" de manière à échapper à une situation sociale précaire et compliquée sur Terre.

Le problème c'est que les colons vont imprimer Mickey 18 pensant, à tort, que Mickey 17 est mort dans une de ses expéditions chez les habitants de la planète Nilfheim, les "rampants" qu'on voit dans la bande-annonce. La confrontation entre les 2 Mickey nous donnera droit à de belles scènes hilarantes et vaudevillesques de comique de situation.

Encore une fois le réalisateur coréen (très fidèle à lui-même) nous sert un pastiche à l'humour très noir, très grinçant mais empreint de tristesse également.

Son film est une fable en forme de farce sur les penchants monstrueux des habitants de notre planète. Les humains tentent de faire sur Nilfheim ce qu'ils n'ont pas le droit de faire sur Terre et retombent dans leurs travers de toujours: impérialisme, colonialisme, recherche du profit, racisme, usage douteux des technologies et aussi de la religion.

Impossible de ne pas penser à Trump devant le colonisateur en chef de la planète, démagogue, vile et opportuniste à souhait. Mark Ruffalo, avec son sourire ultra-brite, s'en donne à coeur joie dans l'interprétation de ce rôle de bouffon imbu de sa personne et assoiffé de pouvoir et d'ambition.

Robert Pattinson, très touchant (particulièrement avec son Mickey 17 amoureux et timide), interprète brillament les deux versions de Mickey et réussit une véritable performance d'acteur.

Malgré tout j'ai aussi trouvé le film un peu long (2 h 17 min) et insistant parfois un peu trop lors de certaines scènes un peu vomitives, glauques ou cruelles, et j'aurais bien aimé que le réalisateur les mentionne plus rapidement, ou les suggère, afin de maintenir le rythme d'une comédie noire. 

Bong Joon-Ho fait preuve une fois de plus de grandes qualités de mise en scène mais n'évite pas cette fois-ci certaines lourdeurs dont il aurait pu se passer.

MICKEY 17...une fable transhumaniste cruelle et jubilatoire

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Publié le 15 Mars 2025

Ma belle Gaïa nous a laissé hier dans la nuit pour s'en aller au paradis des chats. Elle, c'était ma petite princesse...Une siamoise qui avait de la distinction. Elle s'était invitée toute seule chez moi il y a longtemps de cela. Elle nous avait choisi. Pendant plus de 20 ans j'ai pu admirer sa beauté, son élégance, et apprécier son caractère serein, doux, affectueux et tranquille.

Ma princesse s'en est allée...

Je m'émerveillais sans cesse de la beauté de son pelage avec des dégradés si subtils, notamment autour du visage et sur les pattes...

Ma princesse s'en est allée...

Les chats, c'est bien connu, font la sieste là où ils veulent, et souvent dans les endroits les moins appropriés. Voici Gaïa piquant un somme dans une zone de passage, juste devant l'entrée de la porte de la cuisine, les 4 fers en l'air.

Ma princesse s'en est allée...

Et ci-dessous voici Gaïa faisant la sieste avec Mishina, une autre chatte qui nous avait quitté en 2016.

Ma princesse s'en est allée...

Je vais juste vous raconter comment Gaïa était entrée dans ma vie. Elle s'était pointée dans mon jardin et j'avais 2 autres chats à l'époque et je n'en voulais pas davantage. J'avais donc essayé de la repousser sans succès durant quelques jours. Et puis une fois, pendant une journée d'été, j'ai tenté de la faire fuir en courant vers elle et en poussant des cris sensés l'effrayer...En courant vers elle j'ai trébuché et je suis tombé dans ma piscine sous les éclats de rire de mes enfants qui assistaient à la scène. Quand je suis sorti de l'eau, je me suis marré et j'ai dit à Gaïa:

" C'est bon...t'as gagné...tu peux rester...".

Je ne savais pas encore à ce moment-là la place de choix qu'elle occuperait dans ma vie et, qu'en fait, c'était elle qui m'offrait un beau cadeau...un cadeau qui durerait plus de 20 ans.

J'observais souvent Gaïa très longuement comme d'autres admirent un tableau de la Renaissance, comme un chef-d'oeuvre vivant que la nature m'avait offert. J'étais très fier d'elle, vous savez !

Rarement un animal aura occupé une telle place dans mon coeur. Et pour tout vous dire, Gaïa me manque déjà terriblement...

 

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #chat, #siamois, #animaux de compagnie, #deuil, #félins

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Publié le 5 Mars 2025

Bonjour les amis,

Face à l'incroyable et honteuse alliance Trump-Poutine qui s'est produite la semaine dernière je reste assez estomaqué, tout comme des centaines de millions de citoyens de cette planète.

Pour essayer d'y voir plus clair j'ai, entre autres, écouté avec attention le débat  de l'émission C  ce soir du 4 Mars 2025.

https://www.youtube.com/watch?v=RkYeLUfc4YA

Voici quelques commentaires en vrac sur ce débat.

D'abord Trump qui tente d'isoler Zelensky échoue lamentablement car celui-ci, après l'humiliation du bureau ovale, est bien plus populaire dans son pays qui le soutient à fond.

J'ai été plus sensible aux propos de Dominique Moïsi durant ce débat qu'à ceux de Pascal Boniface qui me paraissent peu convaincants, ou du moins, pas à la hauteur des enjeux et du moment tristement historique que nous vivons.

A 58 minutes sur la vidéo Thomas Snegaroff rappelle un point d'histoire: en 1917 les américains voyant que les alliés franco-britanniques sont sur le point de perdre la guerre interviennent, entre autres, pour aller récupérer l'argent investi ..en 2025 Trump fait exactement l'inverse et s'allie avec l'agresseur au détriment de ceux qui étaient ses alliés et au détriment de l'Ukraine... 

C'est un bouleversement géopolitique vertigineux dont on ne fait que commencer à prendre conscience de leurs effets incommensurables: en une semaine l'occident (avec ses valeurs de liberté et de droit) n'existe plus. Trump c'est TERMINATOR !

Sur le plateau de C ce soir on a assisté à un débat sans fin sur ce que devraient ou pourraient faire les européens pris au dépourvu. Une chose est sûre: plus on agit dans la précipitation et plus le risque est grand de commettre des erreurs qui ne peuvent que bénéficier à Poutine. Il faut raison garder et rester pragmatique, mais en ne perdant jamais de vue que les criminels ne peuvent se sortir en toute impunité des horreurs qu'ils ont commis pendant 3 ans maintenant.

Demain, il y aura une conseil européen extraordinaire dont je suivrai attentivement le développement.

En attendant, je suis surpris que la citoyenneté de base et les organisations non gouvernementales progressistes ne réfléchissent pas suffisemment à la manière pragmatique d'aider les ukrainiens.

Pour ma part, l'idée, en tant que consommateur, de pratiquer un boycott des USA ne me paraît pas saugrenue. Trump n'est pas sensible à la morale mais il l'est au tiroir-caisse. Commençons donc par boycotter les produits des nombreux collaborateurs de Trump, et particulièrement ceux de Musk. 

Les ventes de Tesla sont en chute libre en Europe (et je m'en réjouis), et je connais certaines personnes de mon entourage qui ont résilié leur abonnement à la plateforme X (anciennement tweet).

Bien évidemment on me rétorquera que les produits américains sont souvent incontournables. Par exemple, les outils informatiques que j'utilise comme Windows sont américains, mais peu importe !

Chaque fois qu'il y aura le choix j'essaierai dorénavant d'éviter les produits américains. Par exemple, je n'imagine pas une seule seconde aller en vacances aux USA tant que Trump en sera le président, pas plus que je ne mettrai jamais les pieds dans la Russie de Poutine.

L'heure est venue de sanctionner, chacun à sa mesure, les dirigeants des USA. 

PS: Je comprends bien que les gouvernements qui négocient avec les USA ne peuvent se lancer dans une campagne de boycott mais nous, simples citoyens, pouvons le faire...

 

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #guerre, #Ukraine, #Russie, #Poutine, #USA, #Trump, #Vance, #Zelensky, #Union européenne, #boycott

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Publié le 2 Mars 2025

Bonjour les amis,

Avant d'émettre certains commentaires très personnels sur le clash Trump/Zelensky dans le bureau ovale j'aimerais partager avec vous une traduction française d'une analyse glanée sur facebook. La voici ci-dessous:

Une analyse intrigante circule en ligne concernant les aspects psychologiques de la rencontre de Zelensky avec Trump et Vance, réalisée via ChatGPT.
De cette analyse, il devient évident que nous avons assisté à une véritable classe de maître en matière de manipulation, et de coercition de la part de Trump et de son entourage. Décomposons les points clés :


1. Blâmer la victime pour sa propre situation
Trump dit explicitement à Zelensky : « Vous vous êtes laissé dans une très mauvaise position. » Il s’agit d’une rhétorique classique de l’agresseur : blâmer la victime pour ses souffrances. Cela implique que l’Ukraine elle-même est responsable de l’occupation par la Russie et de la mort de sa population.

 

2. Pression et coercition vers la « gratitude »
Vance exige que Zelensky dise « merci ». Il s’agit d’une tactique extrêmement toxique : forcer la victime à exprimer sa gratitude pour l’aide dont elle a désespérément besoin, pour ensuite l’accuser d’ingratitude si elle tente de faire valoir ses droits.

 

3. Manipuler le concept de « paix »
Trump affirme que Zelensky n’est « pas prêt pour la paix ». Cependant, ce qu’il veut réellement dire, c’est la capitulation de l’Ukraine. Il s’agit d’une technique de manipulation classique : remplacer l’idée d’une paix juste par la notion de capitulation.

 

4. Refuser de reconnaître la réalité de la guerre
Trump insiste à plusieurs reprises sur le fait que Zelensky n’a « aucune carte à jouer » et que « sans nous, vous n’avez rien ». Il s’agit là d’une autre tactique abusive : saper les efforts de la victime en affirmant qu’elle est impuissante sans la pitié de son « sauveur ».

5. Dévaloriser les victimes de la guerre
« Si vous obtenez un cessez-le-feu, vous devez l’accepter pour que les balles cessent de voler et que votre peuple cesse de mourir », a déclaré Trump. Pourtant, il ignore le fait qu’un cessez-le-feu sans garanties n’est qu’une opportunité pour la Russie de se regrouper et de frapper à nouveau.

 

6. Tactiques de domination
Trump interrompt constamment Zelensky, lui coupant la parole : « Non, non, vous en avez déjà assez dit » et « Vous n’êtes pas en mesure de nous dicter ». Il s’agit d’une pression psychologique délibérée visant à établir une hiérarchie dans laquelle Zelensky est le subordonné.

 

7. Forcer la capitulation sous couvert de « diplomatie »
Vance affirme que « le chemin vers la paix passe par la diplomatie ». Il s’agit d’une stratégie classique où l’agresseur a la possibilité de poursuivre son agression sans être contesté.


8. Projection et distorsion de la réalité
Trump déclare : « Vous jouez avec la vie de millions de personnes. » Pourtant, en réalité, c’est lui qui fait exactement cela : rejeter la responsabilité sur Zelensky.

 

9. Créer l’illusion que l’Ukraine « doit » aux États-Unis
Oui, les États-Unis aident l’Ukraine, mais présenter cette aide comme « vous devez obéir, sinon vous ne recevrez rien » n’est pas un partenariat : c’est une coercition financière et militaire.

 

10. Saper la résistance ukrainienne
Trump déclare que « sans nos armes, cette guerre aurait pris fin en deux semaines ». Il s’agit d’une tentative d’effacer les réalisations de l’Ukraine et de présenter ses efforts comme entièrement dépendants du soutien américain.


Conclusion
Trump et son équipe ont eu recours à toute la gamme de tactiques abusives : tromperie, blâme des victimes, contrainte de gratitude et manipulation des concepts de paix et de diplomatie. Il ne s’agissait pas d’une négociation : il s’agissait d’une tentative de forcer Zelensky à accepter des conditions avantageuses pour les États-Unis mais potentiellement fatales pour l’Ukraine.

Clash Trump-Zelensky...ou quand les masques tombent définitivement.

A mon tour de commenter cet épisode incroyable et profondément honteux qui restera peut-être un jour dans les livres d'histoire.

Une lecture superficielle du clash dans le bureau ovale pourrait nous faire croire que Zelensky a perdu la face mais je n’en crois rien. Zelensky, dans cet échange dissymétrique à 1 contre 2, a démasqué l’ignominie de Trump en prenant toute la planète à témoin. Trump parle de paix mais a utilisé le même langage que celui de la mafia, celui de la raison du plus fort. Il arrive à dire à Zelensky, avec une incroyable vulgarité et beaucoup de cynisme: “t’ as rien dans ton jeu...”. Plus aucune morale, pas la moindre éthique et quand Trump parle de paix ça ressemble à une sinistre plaisanterie car ce qui l’intéresse c’est un deal.
Trump dit également: “on ne peut pas ressusciter les morts mais on peut au moins récupérer l’argent”...Plus abject, impossible...Une scène qui semble sortie d’un film de Scorcese ou de Coppola sur la mafia. C’est une honte pour les américains.
La première conséquence de cet échange c’est que tous les européens sauf Orban (extrême-droitiste et allié de Poutine) se rangent derrière Zelensky. J’ai retrouvé l’expression française qui caractérise l’échange de vendredi soir. Ce que Trump et son vice-président (aussi agressif qu’un chien de garde) ont essayé de faire passer pour un manque de respect de Zelensky est apparu aux yeux des démocrates de cette planète comme un “délit d’abus de faiblesse” de la part des dirigeants américains, des dirigeants démasqués pour ce qu’ils sont et qui auront bien du mal à laver leur sale image...

Deuxième question: Poutine se frotte-t-il réellement les mains ?

Je n'en suis pas si sûr car, face à l'indignité de Trump, Zelensky est apparu comme un leader admirable de courage. Le reste de la planète qui reste guidé par des valeurs morales est désormais derrière lui, le faible qu'on a tenté d'humiler de manière ignoble...
Pire, les européens n'ont d'autre choix que de se secouer les puces pour suppléer à l'énorme et incroyable défaillance américaine ("les USA sont un pays ami mais ne sont plus nos alliés"...dixit François Hollande).
Reprenons donc. Si Trump avait été un agent russe il se serait débrouillé pour ne pas apparaître comme quelqu'un reprenant à son propre compte la réthorique de Poutine. Trump, dans son rôle d'idiot utile, n'a pas pris le minimum de précautions nécessaires pour effacer ses traces de collusion avec Poutine et bénéficier du moindre crédit.
Et Poutine qui est un génie du Mal et qui est donc très intelligent a compris que Trump, en en faisant trop, finit par desservir ses intérêts, qu'il risque de créer un consensus en Europe qui était impossible à trouver tant que les américains étaient des alliés fiables...
C'est la seule bonne nouvelle. L'Europe a les moyens de devenir bien plus forte, d'aider plus efficacement les ukrainiens, et ça, ce n'était certainement pas l'objectif de Poutine.

 

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #Trump, #Vance, #Poutine, #Zelensky, #Ukraine, #Russie, #USA, #Paix, #Guerre

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