Publié le 29 Janvier 2023

Bonjour les amis,

C'est une affaire sordide qui fait beaucoup de bruit en Espagne et dans le monde international du football. Le brésilien Dani Alvés, ex-joueur du Football club de Barcelone, a été arrêté en Espagne et détenu pour viol présumé sur une personne de 23 ans dans les toilettes d'une discothèque de la capitale catalane le 30 Décembre dernier.

Je vous laisse d'abord prendre connaissance des faits présumés sur l'article ci-dessous.

J'aimerais repréciser les faits qui sont reprochés à Dani Alvés. Il aurait tenté d'obtenir de manière violente que la victime lui fasse une fellation dans les toilettes de la discothèque et, suite à son refus, il l'aurait frappée et ensuite violée (sans préservatif). Le rapport ultérieur du médecin légiste indique des contusions sur certaines parties du corps de la victime qui confirment qu'il y aurait eu une lutte et aussi des lésions sur ses parties génitales  qui attestent du fait qu'il y a eu un rapport sexuel forcé. Le médecin a pu prélever des traces biologiques de la semence du supposé agresseur. 

Ce qui m'a étonné et qui n'est pas banal dans cette affaire c'est le piège tendu par la police à Dani Alvés pour le faire revenir en Espagne. C'est digne d'un polar.

Je vous explique.

Au moment où la justice espagnole devait lancer une procédure internationale contre Alves celui-ci se trouvait au Mexique dans son nouveau club de foot.

Il était évident que si l'Espagne avait lancé un mandat d'arrêt international contre lui pour viol celui-ci ne se serait jamais présenté devant la juge catalane d'autant plus qu'il n'existe pas d'accord d'extradition entre le Mexique et l'Espagne (pas plus qu'il n'existe d'accord entre le Brésil et l'Espagne).

Donc l'idée assez fine de la police catalane  ça a été que la justice ne révèle qu'une petite partie des faits reprochés en expliquant à l'avocat d'Alves que son client avait eu des gestes inappropriés confirmés par des témoins oculaires (des gestes qu'on pourrait qualifier d'abus sexuels comme toucher l'entrejambe de jeunes filles) et qu'il faudrait que Alves vienne en Espagne s'en expliquer pour mettre un terme à la procédure lancée contre lui.

Par ailleurs des infos ont été filtrées dans les médias espagnols pour faire croire à Dani Alves que la police ne possédait pas d'éléments consistants pour le confondre. Un reportage sur une chaîne TV espagnole expliquait par exemple que les caméras de la discothèque ont pu filmer l'aller et venue aux toilettes de Dani Alves pendant 41 secondes (en réalité les caméras révélaient un temps bien plus long qui confortait la version de la victime).

Je me résume. 

Il y a eu de la part de la police des informations filtrées et incomplètes pour inciter Alves à revenir en Espagne et à s'y sentir en sécurité. La police a presque fait faire aux médias un travail d'infox.

La mort de la belle-mère d'Alves le 13 Janvier en Catalogne est venue donner un dernier coup de pouce à la police catalane et a accéléré le retour du joueur.

Le stratagème a parfaitement marché et Dani Alves s'est fait piéger comme un collégien. Quelques jours avant sa comparution il s'était exprimé sur une chaîne TV espagnole pour se déclarer complètement innocent et c'est librement et de son plein gré qu'il a comparu devant la juge espagnole qui, elle, avait déjà entre les mains une enquête très complète et très solide.

Alves, qui ne se doutait pas de l'inculpation pour viol, a donné une première version des faits  pleine d'incohérences ce qui lui a valu d'être immédiatement incarcéré sans caution.

Là, au moment où je vous écris, Alves a changé d'avocat et il en est déjà à sa troisième version des faits, alors que la version de la victime n'a pas bougé d'un seul iota et qu'elle est confirmée par des témoins et par les caméras.

Maintenant c'est une partie judiciaire très dure qui va commencer pour Alves. S'il confesse et reconnaît les faits il encourt une peine de 4 à 6 ans...S'il ne reconnait pas les faits et qu'il est jugé coupable sa peine peut s'alourdir jusque 11 ans...

Je vous mets en lien un article espagnol un peu plus complet que vous pouvez éventuellement lire avec l'aide du traducteur google si vous ne comprenez pas le castillan.

Il faut noter aussi dans cette affaire le fait que la discothèque a dès le début appliqué un protocole de protection des victimes et que l'application de ce protocole a été déterminante pour aboutir à l'inculpation d'Alves.

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #viol, #agression sexuelle, #football, #justice, #police, #crime, #Droit des femmes

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Publié le 15 Janvier 2023

Bonjour les amis.

La semaine dernière je vous avais parlé du manque de connaissance de l'orthographe et de la grammaire chez les jeunes. Cette semaine deux informations qui ont un rapport avec le monde éducatif ont retenu mon attention.

Voici la première info qui fait écho aux Etats-Unis à notre affaire Samuel Paty.

Résumons-nous. Ce n'était pas une caricature du prophète. Il s'agissait d'un cours d'histoire de l'art. La prof montre un tableau du XIV ème siècle représentant l'ange Gabriel et le prophète et explique bien aux élèves qu'ils peuvent ne pas regarder ou sortir de la classe si ça les dérange. C'est ce qu'on appelle aux Etats-Unis un "trigger warning". Finalement tout le monde décide de rester. La projection dure 2 minutes....Plainte d'une étudiante qui s'est sentie offensée...la prof est virée... Bienvenue au XXI ème siècle...😡.

Ne vous méprenez pas. Je respecte le fait qu'un élève ne veuille pas contrevenir à certains préceptes religieux et ne désire pas regarder une représentation, artistique ou pas, du prophète. Simplement il faut rappeler que dans le cas présent les élèves ont eu le choix et que, malgré cela, la prof a été virée.

Cette fois-ci l'institution universitaire donne raison à la plaignante et ne soutient pas la prof, ce qui me paraît à la fois inquiétant et scandaleux. Vous me direz que cette affaire se passe aux Etats-Unis et qu'elle ne nous concerne pas, ce à quoi je vous répondrai: "Oui mais pour combien de temps encore ? ".

Aux Etats-Unis c'est par l'université que la pensée wokiste pénètre profondément la société. Or ce sont dans les universités que se forment les futures élites d'un pays, ce qui en dit long sur la qualité des futurs dirigeants américains. Tous des futurs Justin Trudeau en puissance !

Passons maintenant à une étude publiée dans le magazine LE POINT qui indique que la crédulité atteint des sommets chez les jeunes.

On voit bien que le monde des réseaux sociaux est devenu une sorte de vitrine planétaire dans laquelle s'expriment les croyances les plus folles, les plus arriérées, face à des jeunes qui n'ont plus les moyens intellectuels de faire la différence entre une théorie complètement farfelue (voire abracadabrante) et une autre qui est démontrée de manière scientifique. La science n'est plus le pare-feu qui permettait à la raison de triompher et de séparer le vrai du faux.

Les influenceurs et youtubers les plus ignares et les plus débiles jouissent sur internet de la même crédibilité qu'un chef de service du CNRS qui a dédié toute sa vie à la recherche scientifique et dont la validité des travaux a été vérifiée par des comités internationaux d'experts. Notre jeunesse n'est plus capable de faire la différence.

On se retrouve avec des jeunes qui logent l'astronomie et l'astrologie à la même enseigne alors que l'une est une science et l'autre pas...l'astrologie est à ranger du côté des superstitions. Elle peut avoir un intérêt historique puisque de nombreuses civilisations y croyaient, les rois et certains présidents aussi. Elle peut avoir un intérêt culturel aussi mais en aucun cas un intérêt scientifique.

La théorie de l'évolution a été énoncée par Darwin en 1859 et toutes les recherches ultérieures n'ont fait que la confirmer et la compléter. 

Seulement voila, à l'âge d'internet et face à l'ignorance des élèves, toutes les théories se valent...Un fait scientifique avéré et démontré se transforme en "opinion".

Le fait que la Terre soit ronde n'est pas une opinion ni une théorie, c'est un fait avéré et facilement démontrable que tout être doté de raison ne peut réfuter.

Face à certains enseignements scientifiques certains élèves disent à leurs professeurs:

"Vous avez votre opinion, moi  j'en ai une autre..." sous-entendu " J'ai une autre opinion qui est toute aussi valable que la vôtre".

D'autres vont plus loin: " Votre opinion m'offense...elle m'opprime..."

Une réalité scientifiquement établie perd pour certains son statut de vérité si elle contredit une croyance, surtout si celle-ci est religieuse.

Si nous n'y prenons pas garde certaines ignorances se convertiront en un droit de l'élève. Ce sera le comble!

Or l'école publique, inspirée par l'esprit des Lumières, a pour mission d'instruire les élèves et de lutter contre l'ignorance, contre l'obscurantisme, contre les superstitions, contre les croyances irrationnelles.

Ce que nous apprend l'école c'est justement que toutes les idées ne se valent pas...

Ce qui a fait progresser l'humanité c'est justement qu'elle a été capable de bannir certaines théories infondées.

Or, en ce début de XXI ème siècle ce que nous observons, au nom d'une notion de respect et de tolérance mal comprise, c'est un retour en force des idées les plus obscurantistes.

2023 ou quand l'obscurantisme et l'irrationalité triomphent chez les jeunes...

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Publié le 14 Janvier 2023

Bonjour les amis,

J'ai vu cette semaine AS BESTAS, le dernier film du réalisateur espagnol Rodrigo Sorogoyen.

Voici le synopsis:

Antoine et Olga, un couple de Français, sont installés depuis longtemps dans un petit village de Galice. Ils ont une ferme et restaurent des maisons abandonnées pour faciliter le repeuplement. Tout devrait être idyllique mais un grave conflit avec leurs voisins fait monter la tension jusqu’à l’irréparable…

Je vais essayer de vous  parler d'AS BESTAS tout en dévoilant le moins possible l'intrigue.

AS BESTAS est un film rude, une histoire d'hommes vue à travers les yeux d'une femme. Le couple de français est parfaitement intégré à la vie du village, sait parler leur langue, mais ils vont faire des choix qui vont créer de vives tensions avec leurs proches voisins, notamment les 2 frères Xan et Lorenzo.

Xan est particulièrement inquiétant en paysan têtu qui n'est jamais sorti de la ferme mais qui a un caractère fort, forgé aux durs travaux agricoles. Xan apparaît comme un rustre mais il est doté également d'une intelligence fine sur la nature humaine. Il sait percer les coeurs ! Il est porteur de valeurs ancestrales liées à la terre et d'un droit non-écrit qui régit les rapports entre paysans.

Face à lui Antoine représente un autre caractère très fort. Le film ne tombe pas dans la caricature et Antoine n'est pas un écolo qui vit en dehors des réalités. Sa compagne Olga et lui savent eux-aussi travailler dur et se plier aux exigences de la vie à la campagne.

Les dialogues entre Xan et Antoine, notamment au bar du village, sont particulièrement bien écrits: oppressants, à couper le souffle. On sent à chaque instant l'imminence d'un possible drame.

L'histoire s'étale dans le temps. On voit passer les saisons ce qui nous donne droit à de magnifiques images de la campagne galicienne. C'est un film fait de longs silences également: la nature, le rythme des saisons et les bruits du vent y parlent, à leur manière...

On est très loin d'une image bucolique du retour à la nature. N'y survivent que les gens forts, les gens taillés pour. Pas de glamour ici. En cela le film m'a un peu rappelé DELIVRANCE où, là aussi, le retour à la vie campagnarde n'était pas un chemin bordé de roses. Le "paradis espéré" que suppose le retour à la vie rurale existe mais il faut en payer le tribut. La nature impose ses vérités aux hommes et aux femmes.

Les personnages du film parlent en 3 langues: le castillan (ou l'espagnol pour faire simple), le galicien (très proche du portugais) et le français...Je comprenais parfaitement les passages en espagnol et en français mais un peu moins bien les dialogues en galicien et les sous-titres m'ont aidé à saisir des nuances importantes. Les 3 langues donnent beaucoup d'authenticité au film.

L'oeuvre oscille entre deux registres: le western rural âpre et le thriller car certaines scènes sont terriblement inquiétantes.

Quant au drame (dont je ne parlerai pas), sachez qu'il donnera l'occasion à Sorogoyen de faire une des plus époustouflantes métaphores cinématographiques que j'ai jamais vues. On est estomaqués !

Le film est long car à mi-chemin, quand on croit que l'épilogue va être proche, le réalisateur confie à Marina Foïs un rôle important qui relance l'histoire. Il y a avant le drame et après le drame et les deux parties du film sont aussi intéressantes, aussi riches.

Encore une fois les dialogues percutent. La confrontation entre Marina Foïs et sa fille venue de France lui rendre visite interpellent le spectateur. Des thèmes comme la liberté, la responsabilité des parents dans l'éducation de leurs enfants et les relations mère-fille y sont abordés avec pertinence. Il y a à la fois de la violence mais aussi de l'amour.

AS BESTAS est aussi un film qui, tout en traitant d'un problème précis dans une région culturellement bien définie, atteint une dimension complètement universelle. On pense à Giono, à Pagnol aussi, à la dureté sans concessions du monde paysan.

Du grand cinéma, assurément.

Sorogoyen s'est inspiré d'un fait divers réel pour imaginer cette histoire, et disons que dans la vraie vie Olga s'est comportée comme dans le film.

Denis Fenochet (Antoine), Marina Foïs (Olga) et Luis Zahera (Xan) sont remarquables. Peut-être que Sorogoyen leur a offert dans ce film les rôles de leur vie, tant leurs caractères sont marquants...

Xan et Antoine

Xan et Antoine

Antoine et sa compagne Olga

Antoine et sa compagne Olga

AS BESTAS...un western rural angoissant et oppressant, au coeur de la Galice...

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #AS BESTAS, #Rodrigo Sorogoyen, #Cinéma, #Cannes, #Espagne, #Galice, #Drame, #Ecologie

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Publié le 11 Janvier 2023

AVERTISSEMENT au lecteur: l'auteur de ce petit billet tient à préciser qu'il ne se sent pas transphobe et qu'il est favorable aux lois protégeant les transgenres de discriminations sociales, à la condition que lesdites lois ne portent pas atteinte aux droits d'autres collectifs, comme celui des femmes par exemple.

Bonjour les amis,

J'ai été dans ma jeunesse un grand fan des Monty Pyton et, notamment, du film assez irrévérencieux qui date des années 80, LA VIE DE BRIAN.

Or il se trouve que notre actualité me ramène à la scène hilarante du film que voici:

Regardez maintenant une autre scène qui n'est pas tirée d'une comédie cette fois-ci.

 

La scène est terriblement comique car l'invité(e) va plus loin que dans la LA VIE DE BRIAN:  il dit de manière agacée à Daniel Schneiderman:

" Je ne vois pas ce qui vous permet d'affirmer que je suis un homme !"

Bin, nous non plus d'ailleurs !...On ne voit pas bien ce qui amène Daniel Schneiderman à commettre une erreur si grossière !...🤣

Donc le terrien barbu qui est à gauche du plateau s'indigne du fait qu'on le catégorise à la fois comme homme et aussi comme blanc.

J'espère que le qualificatif de terrien ne vexera pas cette personne même si je regrette que le mot terrien soit du genre masculin, et donc susceptible de l'offenser, voire de l'opprimer.

Cette personne ne veut pas entrer dans la catégorie homme ou femme, et c'est son droit mais, tout comme dans le sketche des Monty Pyton, ce droit est un peu symbolique aussi. Cette personne, qu'elle le veuille ou pas, n'entrera jamais dans la catégorie de celles qui peuvent accoucher d'un enfant par exemple. Je ne sais pas si cette affirmation l'opprime mais ça, ce n'est pas moi qui le dit mais la nature.

Cette semaine j'ai pris connaissance d'une autre nouvelle qui m'a interpellé comme on dit.

Je vous la résume.

Une actrice norvégienne lesbienne, militante et défenseure des droits de sa communauté homosexuelle, affirme "qu'un homme ne peut pas être lesbienne, que c'est un non-sens". Elle encourt selon la loi de son pays 3 ans de prison pour incitation à la haine.

Vous en saurez plus en lisant l'article ci-dessous.

Alors là, les amis, c'est le pompon puisqu'il s'agit d'un conflit entre membres du collectif LGBT.

J'aurais pu intituler mon article: DU RIFIFI CHEZ LES LGBT !

Un membre trans accuse une membre lesbienne en faisant valoir des droits acquis par leur communauté. C'est le poisson qui se mord la queue (sans mauvais jeu de mots de ma part).

A-t-on encore le droit d'avoir une opinion? N'atteint-on pas là la simple liberté d'expression?

J'aimerais ajouter un élément supplémentaire. La communauté LGBT a déconstruit une définition qui était à la base très simple.

Biologiquement nous savions tous ce qu'était un homme et ce qu'était une femme.

Un homme était doté de chromosomes XY et une femme de chromosomes XX.

Si on accepte cette définition "obsolète", sera lesbienne toute personne dotée de chromosomes XX attirée sexuellement par une autre personne dotée également de chromosomes XX.

Si on prend cette définition la phrase de l'actrice norvégienne est correcte.

Si on prend comme définition, "sera homme ou femme toute personne qui désire l'être", la phrase de l'actrice devient discutable, sujette à débat, mais en aucun cas je n'y vois d'incitation à la haine.

L'auteur de ce billet est un homme barbu hétéro. Si demain il décide, comme le lui permet la nouvelle loi récemment votée dans son pays, d'être une femme et de ne changer absolument rien ni à sa tenue vestimentaire, ni à son apparence barbue et encore moins à ses attributs anatomiques, est-ce que cela fait de lui une lesbienne ?...Le doute est permis...

Je terminerai en rappelant une évidence. Toute loi voulant instaurer de nouveaux droits doit veiller à que celle-ci n'enfreigne pas d'autres lois préexistantes.

Un simple exemple.Le changement de sexe représente un vrai casse-tête dans certaines disciplines sportives comme la natation. Le droit des Trans ne peut s'exercer comme une concurrence déloyale vis-à-vis des "femmes biologiques", les XX.

 

 

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #Lesbiennes, #Transgenres, #humour, #Non-binarité, #LGBT, #Transphobie

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Publié le 6 Janvier 2023

Bonjour les amis,

en septembre 1990 deux sociologues (dont je tairai le nom par indulgence) avaient affirmé dans un essai intitulé LE NIVEAU MONTE que tous les lanceurs d'alerte qui s'inquiétaient de la baisse du niveau de connaissances des élèves français n'étaient que des passéistes rétrogrades qui ne vivaient pas avec leur temps. Ces deux auteurs affirmaient de manière très péremptoire et assez provocatrice que le niveau montait.

Voici sur le lien ci-dessous les résultats d'une récente étude émanant de l'Education Nationale qui démontre qu'ils se sont trompés sur toute la ligne. 

32 ans après la parution de cet essai le thème ne fait plus débat. Le niveau dégringole de manière constante.

Ce thème n'est même plus objet de polémique. Plus aucune personne sérieuse n'ose aujourd'hui nier l'échec patent de l'école française.

La seule chose qui a "monté" durant les trois dernières décennies c'est le nombre de fautes qui a doublé en 30 ans.

Reste à savoir pourquoi.

L'article ci-dessous éclairera votre lanterne.

Un certain nombre de raisons donc qui ressortent de cette interview, des raisons qui vont du déficit d'attention d'une nouvelle génération d'élèves au nombre d'heures dédié à la connaissance de la langue qui a chuté au profit d'autres matières dont certaines pourraient être étudiées ultérieurement de manière plus efficace, une fois que l'élève sait lire et compter.

Et oui, il faut avoir le sens des priorités et retrouver la sagesse populaire qui invite à ne pas mettre la charrue avant les boeufs !

Sans bonne connaissance de la langue c'est l'accès aux autres matières qui devient singulièrement limité. La langue et les mathématiques sont les deux matières sans lesquelles on peut difficilement accéder à toutes les autres.

L'actuel ministre de l'éducation n'essaie pas de minorer le problème et c'est déjà un premier pas dans la recherche de possibles solutions. 

Il y a au moins un point de cette étude que je relève et qui contredit ceux qui pensent que la baisse de niveau affecte essentiellement les milieux défavorisés.

L'étude indique que dans les milieux aisés le nombre moyen de fautes est de 15,5 et que dans les milieux qui le sont moins il est de 21,9.

Il y a donc indéniablement une corrélation entre aisance financière et résultats scolaires, sauf que cette baisse de niveau est GÉNÉRALISÉE et affecte tout le monde, y compris nos chers fils à papa!

Si rien n'est entrepris pour redresser la tendance voilà une situation qui nous promet l'avènement d'une future élite sociale particulièrement ignare et médiocre (certains me rétorqueront que c'est déjà le cas... sauf que ce sera encore pire...).

Je terminerai mon billet du jour avec une dernière pique lancée contre l'écriture inclusive dont j'ai déjà eu l'occasion de dire tout le mal que j'en pensais dans des billets antérieurs.

L'écriture inclusive enlaidit la langue, l'alourdit, ne passe pas le cap de l'oral (puisqu'elle peut être lue mais pas prononcée) mais, à cela, il faut ajouter que cette écriture rend la langue plus inintelligible et qu'elle complique encore plus les règles d'accord qui n'étaient déjà pas si simples.

Moralité: les adeptes de l'écriture inclusive, qu'ils soient Sandrine-Rousseauistes ou Danièle-Obonoistes, veulent compliquer encore plus une langue qu'ils ne sont même pas capables de transmettre à leurs enfants...Le comble, quoi !

Et je ne vous parle même pas des dyslexiques pour qui le bidouillage infâme que représente l'écriture inclusive sème la langue française d'obstacles artificiels et purement idéologiques qui la rendent incompréhensible. On en arrive donc au paradoxe qui consiste à devoir supporter une écriture qui se prétend inclusive mais qui, dans les faits, devient excluante! 

Histoire de rigoler un peu je vous laisse apprécier la phrase que Sandrine Rousseau (qui, soit dit en passant, est enseignante) a envoyé en direction de ses supporteurs (et de ses supportrices...🤣).

Une phrase qui risque de plonger n'importe quel élève de CM2 dans la plus profonde des perplexités !🤦‍♀️🤦‍♀️🤦‍♀️

 

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Publié le 3 Janvier 2023

Bonjour les amis,

VIVA LA MUERTE c'était le cri de guerre des forces franquistes durant la guerre d'Espagne. Or, il semble que ce soit aussi le message implicite de Poutine envers ses concitoyens.

Voici un extrait de ce qu'écrit André Markowicz sur sa page facebook.

« La vie, c’est très surévalué... »
C’est par cette sentence que le principal propagandiste poutinien, Vladimir Soloviov, a commencé l’année 2023. « La vie, c’est très surévalué, de toute façon », a-t-il dit au cours d’une conversation en direct pendant son show vespéralement quotidien sur ce qu’il voulait faire croire, à savoir, en l’occurrence, la motivation sans faille de l’armée russe (parce qu’il revient, supposément, du front, — on l’a vu, juste avant le nouvel an, en uniforme, jouant les correspondants de guerre). Et il a continué : « À quoi bon avoir peur de ce qui est inévitable ? D’autant plus que, nous, on se retrouvera au paradis. La mort, c’est le début d’un chemin, et le début d’un autre. » Et puis, un peu plus tard, il a continué en citant « un classique » : « La vie ne vaut la peine d’être vécu que si l’on vit pour ce pour quoi ça vaut la peine de mourir. »

Je vous invite à lire le post complet d'André Markowicz sur le lien ci-dessous, un post dans lequel il commente les voeux prononcés à la télévision par Poutine. Des voeux qui ne sont que l'expression de la fuite en avant vers l'erreur, et aussi vers l'horreur...

Poutine présentant ses voeux avec des militaires derrière lui...le ton est donné.

Poutine présentant ses voeux avec des militaires derrière lui...le ton est donné.

L'image ci-dessus de ces voeux présidentiels est parlante. Nous avons bien affaire à un despote qui a réussi grâce à un énorme effort de propagande à embarquer toute une armée de zombies derrière lui...Z comme zombies...

Une armée qui s'est principalement distinguée en 2022 par un nombre incalculable de crimes contre l'humanité, de massacres de civils, de destructions massives d'infrastructures, de saccages, de vols, de viols, d'enlèvements d'enfants pour les "russifier"...C'est la barbarie la plus sauvage qui s'est exprimée en 2022 et Poutine nous promet une année 2023 sans répit.

Au nom de quoi ?

Au nom d'une idéologie eurasiste très extrême-droitiste, une idéologie parfaitement fascisante qui conférerait à la Russie une hégémonie autoproclamée sur ses territoires voisins. Pour en arriver là il a fallu réinterpréter l'histoire pendant des décennies et nier à l'Ukraine sa souveraineté.

L'année dernière fut le théâtre d'un tableau de la guerre digne de l'enfer de Jérôme Bosch. Nous avons été témoins de la plus incroyable, la plus improbable et la plus grossière mystification de l'histoire avec un président russe qui accuse l'Ukraine et le monde occidental de ce qu'il est lui-même.

 2022 n'a pas été une bonne année pour le dictateur qui s'est planté sur toute la ligne. Il redouble d'efforts dans sa guerre car il est déjà dos au mur.

Pour ma part je commencerai 2023 en lui envoyant du fond du coeur mes propres voeux et en employant une formule utilisée en d'autres temps par Monseigneur Tutu:

PRESIDENT PUTIN...YOU CAN GO TO HELL !

Je ne dirigerai pas ces voeux uniquement au plus grand criminel des moments que nous vivons mais aussi à ses nombreux sbires et complices, à commencer par son bouledogue de Lavrov, et à tous ceux, lâches et criminels, qui font partie de son système corrompu patiemment mis en place en deux décennies. Ce n'est pas seulement Poutine qui doit être condamné mais tout son système, ce qui représente pas mal de monde.

Je terminerai avec une chanson de Brassens dont j'espérais qu'elle ne soit plus d'actualité mais que les voeux du président criminel me remettent de manière obsédante en mémoire, une chanson que je dédie à ces soldats russes (dont nombre d'entre eux sont victimes des visions hallucinées et meurtrières de leur chef), des soldats élevés au statut de héros par le maître sanguinaire du Kremlin, mais que l'histoire un jour  renverra au rôle de simples zombies lobotomisés au service d'un des projets criminels les plus fous de l'humanité. Que 2023 soit l'année du début du réveil pour eux...car réveil douloureux il y aura, tôt ou tard.

Ceux d'entre eux qui reviendront de cette guerre infâme et honteuse auront peut-être l'occasion de méditer amèrement sur les vers de Brassens qui leur vont comme un gant. 

" Allons vers l'autre monde en flânant en chemin Car, à forcer l'allure Il arrive qu'on meure Pour des idées n'ayant plus cours le lendemain

Or, s'il est une chose Amère, désolante En rendant l'âme à Dieu, c'est bien de constater Qu'on a fait fausse route, qu'on s'est trompé d'idée Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente D'accord, mais de mort lente..."

PS: André Markowicz affirme dans le post que j'ai mis en ligne qu'il y a déjà de nombreux cas d'exécutions publiques de soldats russes pour l'exemple dans les régiments de Prigojine...Des dizaines de cas..Fusillés pour l'exemple en 2022, pour ceux d'entre eux qui ne veulent pas monter à l'assaut...Qui doute encore que le régime de Poutine est celui de la TERREUR ?

PS nº 2: Petite suggestion de lecture...en attendant le réveil de zombies...

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #Poutine, #Russie, #Guerre, #Ukraine, #Massacres

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