Publié le 28 Septembre 2022
Bonjour les amis,
Ceux qui me connaissent un peu savent à quel point je suis agacé et parfois révolté par cette nouvelle inquisition wokiste venue d'Outre-Atlantique et dont nous avons bien du mal à nous prémunir. Deux "affaires" en France, Bayou et Quatennens, viennent malheureusement d'illustrer mes pires craintes.
Hier j'ai lu sur facebook un excellent post de Guy Konopnicki qui me va droit au coeur et que je partage sans réserves.
Ce post le voici:
Cette souffrance qui nuit à "la santé mentale des femmes", et que Julien Bayou aurait provoquée, s'appelait jusqu'à présent une peine de cœur, ou, pire encore, un chagrin d'amour. Sandrine Rousseau prend donc la défense de ces pauvres femmes qui se demandent "comment ne pas perdre la tête serrée par des bras audacieux"... Ah ! C'est ainsi, on croit toujours aux doux mots d'amour, quand ils sont dit avec les yeux... Il n'y a pas de loi contre ça... Certaines femmes sont aussi capables de rendre les hommes fous d'amour, elles vous diront même que l'amour est un oiseau rebelle... qu'il n'a jamais connu de loi... Au mieux, elles vous avertissent : si je t'aime, prend garde à toi ! Avant de se jeter à corps perdu dans les combats de la Commune, Jean-Baptiste Clément gardait déjà une plaie ouverte, il nous avait avertis, quand vous en serez au temps des cerises, vous aurez aussi, des peines d'amour... Sandrine nous dira qu'il y a des pervers pour faire souffrir les femmes. Il y a autant de perverses. Des Don Juan et des femmes fatales. Il est aussi des amours vénéneuses. Aragon ajoutait même : il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur... La souffrance amoureuse n'épargne personne, elle est même indifférente à l'orientation sexuelle, des femmes font souffrir des femmes, des hommes ravagent le cœur des hommes... Si la provocation au chagrin d'amour, l'abus de sentiment, la séduction, le parjure, la trahison des serments deviennent des délits, nous entrerons dans un système répressif auprès duquel l'archipel du Goulag passera pour le Club Med....Nous avons tous et toutes été victimes et coupables, nous avons tous souffert et fait souffrir. En ce qui me concerne, je ne me repends de rien et je n'en veux pas aux filles d'Aphrodite qui firent parfois vaciller ma raison.
Voila qui est bien dit par Konopnicki.
Ne dites plus qu'une femme est amoureuse mais plutôt qu'elle est sous emprise.
Il va vous falloir revisiter et relire tous les chefs d'oeuvre de la littérature romantique d'une autre manière maintenant et vouer aux gémonies tous ses heros qui ont fait souffrir à un moment ou à un autre le coeur d'une femme.
Julien Sorel, Don juan, Lucien Leuwen, Fabrizio del Dongo, le général Montriveau n'étaient tous que d'infâmes salauds !
Votre imaginaire amoureux a été complètement perverti par Stendhal, Balzac, Flaubert, Dumas, Zola.
Il va falloir revoir le code pénal et définir de nouvelles criminalités liées aux passions amoureuses !
Toute souffrance de coeur provoquée par un homme devient coupable.
Brassens n'est malheureusement plus de ce monde pour moquer et vilipender le ridicule de ces nouvelles bien-pensances. J'imagine bien de quelle manière il aurait brocardé ce néoféminisme complètement dévoyé.
Au secours tonton Georges ! Reviens ! Elles sont devenues folles !
Allez ! Je vous laisse avec l'exemple d'une chanson beaucoup moins innocente qu'il n'y paraît...elle fût écrite et composée par d'ignobles patriarches pervers afin de mieux asservir la femme !...🤣