Publié le 31 Juillet 2022

Bonjour les amis,

Nous sommes au coeur de l'été, de la saison des festivals de Jazz, et le grand guitariste américain Al di Meola est en tournée en Europe en ce moment.

J'ai découvert grâce à sa page facebook AVA'S DANCE IN THE MOONLIGHT, un morceau  que je ne connaissais pas.

Ce qui est intéressant c'est, entre autres, la genèse de cette pièce. Al di Meola raconte que sa fille de 4 ans était descendue  dans son studio un soir alors qu'elle ne pouvait pas trouver le sommeil.

Al di Meola tenta de lui jouer quelques notes d'une berceuse à la guitare, et puis la petite fille se mit à à faire tournoyer ses mains et à initier quelques mouvements de ballerine, ce qui donna l'idée à Al di Meola d'improviser un arpège pour accompagner ces premiers mouvements de la fillette. On entend cet arpège à 18 secondes sur la vidéo que je mets en lien ci-dessous.

J'aime beaucoup cette idée d'un père observant les premiers balbutiements artistiques encore très aléatoires mais pleins de grâce de sa petite fille de 4 ans et qui s'en inspire pour l'accompagner d'un arpège étrange, magnétique et un peu envoûtant sur lequel il a ensuite composé une pièce assez poétique, d'inspiration hispanique, au thème lancinant.

La musique se crée souvent comme ça....sur un hasard, sur un imprévu...sur une inspiration soudaine...sur une simple idée de départ qui jaillit....et puis, ensuite, plus tard, le talent et l'inspiration font le reste...

Voici une répetition de cette pièce, en duo cette fois-ci, avec deux guitares acoustiques, près du lac de Garde qu'on peut admirer en arrière-fond.

C'est un thème que peut s'interpréter de mille façons. Voici maintenant Al di Meola qui le reprend de manière très convaincante à la guitare électrique. Plus percussif et bourré d'énergie !

 

Voilà, trois versions différentes d'une même pièce:

- sur la première vidéo une version complètement orchestrée

- sur la deuxième une répétition à deux guitares d'une version plus intimiste

- sur la troisième  une interprétation  complètement rock, ou si vous préférez jazz-rock.

Personnellement j' ai un faible pour les propositions 2 et 3.

Quand les mains d'Ava se mirent à tournoyer et à dessiner des formes dans l'espace...

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #musique, #jazz, #musique latino, #Al di Meola, #Guitare, #Rock, #festival

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Publié le 15 Juillet 2022

Bonjour les amis,

Je viens de terminer la lecture du livre dont tout le monde parle, GUERRE, un manuscrit de Louis-Ferdinand Céline retrouvé dans des conditions un peu invraisemblables.

GUERRE de Louis-Ferdinand Céline

Résumé

Parmi les manuscrits de Louis-Ferdinand Céline récemment retrouvés figurait une liasse de deux cent cinquante feuillets révélant un roman dont l’action se situe dans les Flandres durant la Grande Guerre. Avec la transcription de ce manuscrit de premier jet, écrit quelque deux ans après la parution de Voyage au bout de la nuit (1932), une pièce capitale de l’œuvre de l’écrivain est mise au jour. Car Céline, entre récit autobiographique et œuvre d’imagination, y lève le voile sur l’expérience centrale de son existence : le traumatisme physique et moral du front, dans l’« abattoir international en folie ». On y suit la convalescence du brigadier Ferdinand depuis le moment où, gravement blessé, il reprend conscience sur le champ de bataille jusqu’à son départ pour Londres. À l’hôpital de Peurdu-sur-la-lys, objet de toutes les attentions d’une infirmière entreprenante, Ferdinand, s’étant lié d’amitié au souteneur Bébert, trompe la mort et s’affranchit du destin qui lui était jusqu’alors promis. Ce temps brutal de la désillusion et de la prise de conscience, que l’auteur n’avait jamais abordé sous la forme d’un récit littéraire autonome, apparaît ici dans sa lumière la plus crue. Vingt ans après 14, le passé, « toujours saoul d'oubli », prend des « petites mélodies en route qu'on lui demandait pas ». Mais il reste vivant, à jamais inoubliable, et Guerre en témoigne tout autant que la suite de l'œuvre de Céline.

GUERRE de Louis-Ferdinand Céline

Le point de départ du roman est un fait réel puisqu'il s'agit de la grave blessure dont a été victime Céline et qui lui a laissée toute sa vie d'horribles séquelles, et notamment des acouphènes qui torturèrent ses tympans.

Cette blessure infligée donnera lieu dans le livre à des descriptions très pénibles et très crues, aujourd'hui on dirait "gore".

Céline sait nous plonger en quelques lignes dans l'horreur de 14, au milieu des gémissements d'une chambre collective de gueules cassées. 

Son écriture est crue, rageuse, évitant tout pathos.

Pour Céline cette blessure est l'occasion de liquider toute dette envers la société, une société qu'il vomit à chaque page.

Ce qui frappe c'est l'incompréhension fondamentale entre le personnage Ferdinand (vrai anti-héros) et ses contemporains. 

Ferdinand garde pour lui (et pour le lecteur) ce qu'il pense réellement des événements qu'il traverse car s'il le faisait publiquement il risquerait le peloton d'éxécution. Son hypocrisie est ici une question de survie !

A l'hôpital de campagne où il est soigné Céline nous présente toute une galerie de personnages qui sont tous un peu jobards, un peu bizarres, un peu décalés, et pour qui la guerre sera l'occasion de laisser libre cours à leurs penchants les plus triviaux et vulgaires.

Les dialogues sont souvent abrupts. On est loin du politiquement correct actuel. Les hommes sont d'affreux phallocrates. Les femmes présentées souvent comme de la "chair à bites" savent exercer un réel pouvoir sur des hommes incapables de résister à leurs instincts libidineux. C'est du "Basic instinct" chez Rabelais, au milieu des râles et de la souffrance.

Là, il y va fort Céline ! Comme d'habitude chez lui, tout le monde en prend pour son grade.

Il emploie souvent l'argot de son époque (que je connaissais déjà un peu) mais j'ai eu plus de mal à saisir le sens de certains dialogues que lors de la lecture du VOYAGE AU BOUT DE LA NUIT. Il m'est même parfois arrivé de consulter le lexique qui est à la fin du livre pour essayer de bien piger ce que l'auteur voulait dire.

GUERRE est un récit assez court et moins abouti que le VOYAGE mais il offre un magnifique contrepoint à tous les fans de Céline.

Plus de 60 ans après sa mort, celui-ci nous revient de manière tout à fait inattendue, comme si il nous faisait un petit coucou d'outre-tombe, comme s'il nous crachait une dernière fois à la figure:

" Vous pouvez penser de moi ce que vous voulez, je vous emmerde, tas de nulos! ".

NB: Si vous désirez en savoir plus voici le lien Babélio avec des critiques très pertinentes et des extraits du roman

https://www.babelio.com/livres/Celine-Guerre/1400401

 

 

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #Litterature, #Céline, #Première guerre mondiale, #Roman, #anti-héros

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Publié le 9 Juillet 2022

Bonjour les amis,

Nous allons travailler bientôt avec mon groupe choral CADENZA un arrangement vocal à quatres voix de BECAUSE, la chanson des Beatles. C'est un arrangement qui va demander beaucoup de précision d'ajustement et de finesse entre nos 4 cordes (sopranos-contraltes-ténors- basses).

Je viens d'apprendre à ma surprise que Lennon s'était inspiré du premier mouvement de la Sonate au Clair de Lune de Beethoven pour écrire cette très belle chanson.

Commençons donc par écouter les deux pièces originales.

Alors, même si le thème mélodique n'est pas le même, vous aurez remarqué tout de suite une certaine similitude dans les arpèges d'accompagnement (piano pour Beethoven et clavecin Baldwin et guitare pour les Beatles).

Je vous mets ci-dessous une vidéo espagnole explicative.

Même si vous ne comprenez pas la langue de Cervantes, Cesar Muñoz illustre bien musicalement  au bout de 3 minutes comment le piano a été substitué par un clavecin et par le synthétiseur Moog par George Martin, et aussi par les arpèges de la guitarre de Lennon. George Martin était le producteur et était aussi considéré comme le  5ème Beatle. Son grand travail orchestral dans les compositions du groupe était volontairement occulté pour des raisons de marketing. Il fallait à tout prix que les Beatles soient et restent fondamentalement un groupe romantique de 4 jeunes garçons dans le vent, mais, aucun d'entre eux n'avait en réalité la formation musicale nécessaire ni les connaissances harmoniques pour composer les arrangements élaborés de cette chanson, notamment l'écriture des 3 voix.

Lennon et McCartney étaient d'excellents mélodistes et George Martin se chargeait du reste.

Martin a eu l'idée d'écrire ces 3 voix et de les multiplier chacune par trois pour donner un effet choral très réussi à la chanson.

Démonstration à 5 minutes sur la vidéo.

Lennon a fait la voix qui est dans le registre intermédiaire, Harrison la voix basse et McCartney celle du  registre aigü

Trois voix différentes donc répétées chacune 3 fois pour donner un aspect choral à la chanson. Démonstration à 5 minutes 58 secondes sur la vidéo.

CQFD !

 

Nous allons interpéter avec notre groupe choral cette chanson à cappella et ce sont nos voix qui prendront la place de certains instruments, et qui feront notamment ces fameux arpèges.

C'est donc une version arrangée par Roger Emerson que nous allons chanter.

La voici.

On attaquera les premières répétitions la semaine prochaine.

J'en salive déjà de plaisir...😋😀

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #Musique, #Beatles, #Beethoven, #Choeur, #Chorale, #Chant

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Publié le 6 Juillet 2022

Bonjour les amis,

il y a 15 jours on m'a prêté un livre une peu hors-normes écrit par Philippe Sands, un grand juriste international franco-anglais dont la famille juive a été décimée durant la seconde guerre mondiale.

Il s'agit de LA FILIÈRE, un ouvrage né de la rencontre de l'auteur avec Horst Von Wächter, fils d'Otto Von Wächter, un dignitaire nazi de très haut rang qui était en contact direct avec Himmler.

Philippe Sands

Philippe Sands

Résumé du livre :
Membre convaincu du parti nazi dès 1923, aveuglément soutenu par son épouse Charlotte, nazie tout aussi fervente, Otto von Wächter a rapidement intégré l'élite hitlérienne, devenant notamment, après l'éclatement de la Seconde Guerre mondiale, gouverneur de Cracovie en Pologne, puis gouverneur du district de Galicie, dans l'ouest de l'Ukraine actuelle - deux territoires qui furent le théâtre de l'extermination des Juifs.
En 1945, après la défaite du Reich, il parvient à fuir, se cache dans les Alpes autrichiennes avant de rejoindre Rome et le Vatican, qui abrite l'une des principales filières d'exfiltration des nazis vers l'Amérique du Sud. C'est là qu'il trouve la mort, en 1949, dans des circonstances pour le moins suspectes. Comment a-t-il pu se soustraire à la justice, de quelles complicités a-t-il bénéficié ? A-t-il été réduit au silence ?
Intrigues politico-religieuses, espionnage, traque et vie cachée d'un criminel, décès énigmatique, dévotion filiale et passion amoureuse, secrets d'alcôve et trahisons : faisant la lumière sur le parcours incroyable d'un haut dignitaire nazi en fuite, l'enquête méticuleuse de Philippe Sands dresse un tableau saisissant de l'échiquier politique à la fin de la Seconde Guerre mondiale et à l'aube de la guerre froide.

 

Le petit Horst en 1944 (il a 5 ans) en compagnie de sa soeur Traute et de ses parents Otto et Charlotte

Le petit Horst en 1944 (il a 5 ans) en compagnie de sa soeur Traute et de ses parents Otto et Charlotte

Alors ce qui est troublant dans ce livre c'est la relation qui se noue entre Philippe Sands (petit-fils de victimes) et Horst ( fils d'un nazi de haut-rang). Horst ne cherche pas à nier les horreurs de la shoah ni  à les justifier, mais il tente de défendre la mémoire de son père qu'il considère comme un " homme décent, un homme de bien" qui aurait été pris dans la tourmente hitlérienne. Otto aurait été, selon Horst, une personne séduite dès le départ par le projet hitlérien mais n'aurait jamais signé de sa propre main l'éxécution de milliers de personnes innocentes.

Evidemment, on n'a pas retrouvé de tels documents, mais on voit mal, étant donné les responsabilités d'Otto Von Wächter durant la guerre (il était ni plus ni moins que gouverneur en Pologne et aussi en Ukraine) comment ces exactions auraient pu se produire sans son approbation directe,  même si on ne trouve pas de traces d'ordres signés de sa part. Cela paraît invraisemblable.

Malgré tout l'attitude ouverte de Horst durant l'enquête menée par Sands nous interpelle car on sent la sincérité d'un homme qui croit que son papa aurait été incapable de telles abominations. Horst explique même, mais sans en apporter la preuve, que son père aurait aidé des juifs notamment en Ukraine.

Horst va commencer à fournir à Sands quantité de documents familiaux qui permettront à celui-ci d'ouvrir une véritable enquête assez approfondie.

Horst Von Wächter de nos jours

Horst Von Wächter de nos jours

Quand je suis arrivé à peu près à la moitié du livre Philippe Sands parle d'un documentaire réalisé par David Evans dans lequel apparaissent 3 personnages: Horst, Philippe Sands, et Niklas Frank, fils d'un autre dignitaire nazi de très haut rang qui a été jugé à Nuremberg et condamné à mort par pendaison. Le père de Horst avait travaillé sous les ordres du père de Niklas.

Niklas  contrairement à Horst ne pardonne rien à son père. Il s'en explique: " Mon père a reçu une éducation religieuse qui lui a permis de bien connaitre la différence entre le bien et le mal, il a connu la République de Weimar et avait de très bonnes notions de ce qu'est la justice et la démocratie."

J'ai donc interrompu momentanément la lecture du livre pour visionner ce documentaire qui me faisait revisiter avec ces 3 personnages une bonne partie des lieux où se sont produits les tragiques événements décrits dans la première partie du livre.

Le documentaire intitulé WHAT OUR FATHERS DID: A NAZI LEGACY est assez poignant.

Tout est dans le titre:  CE QUE NOS PÈRES ONT FAIT. L'HÉRITAGE NAZI

En voici la bande annonce.

Le documentaire est accessible dans son intégralité sur youtube mais, malheureusement l'image est volontairement piquetée...Les sous-titres anglais permettent malgré tout pour les non-anglophones de suivre les échanges toujours respectueux, mais parfois assez durs, entre les 3 protagonistes.

Evidemment j'ai regardé ce doumentaire en étant scotché du début à la fin car j'y voyais les lieux exacts décrits dans le bouquin, mais aussi parce qu'il y avait quelque chose de réellement touchant dans l'attitude de Horst. Au début il m'agaçait un peu mais au fur et à mesure je comprenais mieux son point de vue (sans toutefois y adhérer)...C'est l'attitude d'un petit garçon qui dit que ce portrait qu'on fait de son père n'est pas celui de l'homme qu'il a connu. Horst raconte qu'il n'a jamais entendu son père dire du mal des juifs à la maison, qu'il ne l'a jamais entendu inculquer de la haine à ses enfants ou à son épouse...

Nous voilà plongés au coeur de la problématique du Mal. Otto Von Wächter était aussi un bon père, et son épouse Charlotte, elle-même nazie convaincue, l'aimait passionnément.

Je vous livre ci-dessous une très bonne critique du documentaire de David Evans.

A noter à la fin de ce documentaire une scène assez édifiante, en relation avec l'actualité et les événements de Maidan. On voit des nostalgiques ukrainiens qui arborent des symboles nazis lors d'un enterrement et qui rendent hommage à Horst. Ils lui disent que son père avait été quelqu'un de bien...Une scène hallucinante qui remplit d'indignation Niklas qui ne peut s'empêcher de leur répondre de manière très véhémente: " Vous devriez avoir honte !".

 

A la fin du documentaire Niklas a des propos assez durs envers Horst. Et celui-ci, profondément blessé, va se sentir obligé de faire un geste supplémentaire vis-à-vis de Philippe Sands pour lui montrer sa bonne foi. Horst va mettre à disposition de Sands toute la nombreuse correspondance de sa mère avec son père. Une correspondance très nourrie, un matériel volumineux qui demandera même à Sands l'aide d'une équipe de travail pour traiter toute cette information. C'est la deuxième partie du livre LA FILIÈRE.

Ces documents livrés par Horst  permettront à Sands de reconstituer l'itinéraire d'Otto durant sa fuite et les complicités dont il aura besoin: ex-nazis devenu agents de la CIA, évêques haut placés au Vatican où il finira par trouver la mort dans une clinique. Sands enquêtera sur les circonstances de la mort d'Otto car Horst est convaincu que son père a été empoisonné.

L'intérêt de cette histoire très particulière est aussi de nous en apprendre beaucoup sur l'histoire avec un grand H. Otto Von Wächter et son épouse Charlotte ont été constamment en rapport avec des personnages de premier rang, mais aussi des artistes, des grands compositeurs, des écrivains comme , par exemple, Curzio Malaparte. C'est une plongée au coeur de l'Europe au moment de la montée du fascisme, puis de la 2ème guerre mondiale puis de la chasse aux nazis à la libération  Quand on tourne la dernière page du livre on est saisi d'un énorme vertige.

 

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #Histoire, #Nazi, #Holocauste, #Génocide, #A Nazi legacy, #Philippe Sands, #Nazisme, #Littérature

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Publié le 2 Juillet 2022

Bonjour les amis,

Je vous parlais il y quelques jours d'un assaut de migrants soudanais sur la frontière de Melilla durement réprimé par la gendarmerie marocaine et qui s'était soldé par 23 morts selon les autorités marocaines (et 37 selon les ONG).

 

Dans cet article, Caius me répondait dans son commentaire que, selon lui, le racisme omniprésent en Afrique du Nord n'était sans doute pas étranger à ce déchaînement de violence et il m'adjoignait un article très instructif que je remets en lien aujourd'hui.

Je vous invite chaudement à cliquer sur le lien ci-dessous pour prendre connaissance de cet article qui parle de l'histoire du racisme anti-noirs au Maghreb.

https://www.cairn.info/revue-herodote-2021-1-page-131.htm

 

Voila un article que fera grincer des dents les indigénistes français,une partie de l'extrême-gauche et aussi   des écolos sandrinerousseauistes, qui tentent d'attribuer à l'homme blanc toutes les tares de l'humanité.

Homme blanc = raciste = colonialiste = esclavagiste = supremaciste = capitaliste = sexiste = machiste et à peu près tout ce qui se termine en iste.

Il est à noter qu'en France certaines indigénistes (que je ne citerai pas...mais certaines d'entre elles sont à France Insoumise) sont très à cheval sur le droit des femmes mais qu'elles deviennent curieusement et incroyablement complaisantes avec les atteintes portées à ce droit  dès qu'elles sont faites au nom de religions non-chrétiennes ou de traditions non-occidentales.

Ces  indigénistes changent de mètre-étalon suivant les circonstances ! Adieu valeurs universelles de liberté et d'égalité ! Tout est relatif ! On appelle ça le relativisme culturel...Bin Voyons !

La seule certitude absolue serait que l'homme blanc et que la civilisation occidentale sont à la source de tous les maux.

Si on parle de l'esclavage par exemple, celui-ci a été inventé il y a plus de 5000 ans, avant l'homme blanc, en Chine, en Inde, etc...et a continué en Afrique quand celui-ci était aboli dans le monde occidental.

Il en va de même avec le racisme. Le racisme est malheureusement la tare la mieux partagée et personne n'en a le monopole.

Je terminerai en revenant sur les événements tragiques de Melilla avec un exemple qui est frappant.

Les autorités algériennes ont accusé le régime de Rabat d'en être le responsable, mais elles-mêmes, sont bien hypocrites quand on voit de quelle façon elles traitent de manière violente et inhumaine les réfugiés sub-sahariens.

Lisez donc un peu cet article.

Je ne vais pas jouer les arbitres. Il y aurait tellement à dire et ce n'est pas mon but.

Non, simplement ce court billet n'avait d'autre objet que de rejeter les discours simplistes et caricaturaux des indigénistes et des wokistes.

Et puis aussi dire qu'aujourd'hui il devient de plus en plus difficile de dire certaines vérités qui vont à l'encontre des dogmes wokistes. Un collègue prof d'histoire me confiait , peu avant de prendre sa retraite, qu'il ne pouvait plus dire certaines choses en classe sans prendre de risque de s'attirer les foudres des nouvelles associations bien-pensantes qui jouent à fond la carte de la victimisation systématique. Une nouvelle inquisition est née...et cette fois-ci elle est venue de la gauche. Le comble quoi !

Ce racisme qui existe ailleurs et que la gauche wokiste ne veut jamais voir...

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #wokisme, #racisme, #indigénisme, #migrants, #esclavagisme, #Religion

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