Publié le 22 Octobre 2021

Bonjour les amis

Nous sommes fin octobre et il reste à notre chorale moins de 2 mois pour préparer notre concert de Noël.

Cette année nous allons ajouter à notre répertoire une pièce de John Rutter intitulée, A GAELIC BLESSING, une bénédiction gaélique...

Voici ce qu'en dit Mademoiselle Wiki:

" La pièce a été commandée par le Chancel Choir of First United Methodist Church à Ohama, Nebraska , pour leur chef d'orchestre Mel Olson en 1978. John Rutter, anglican , a défini de nombreux textes bibliques pour les services chrétiens.

Le format du texte est basé sur un format similaire à celui trouvé dans certaines prières et chansons chrétiennes celtiques , telles que celles trouvées dans la collection gaélique écossaise de l' ère chrétienne , la Carmina Gadelica . Rutter a déclaré que sa composition est basée sur « une vieille rune gaélique », et qu'il a ajouté une ligne mentionnant Jésus et le mot Amen, pour en faire également un Hymne chrétien."

Ce texte le voici en anglais, suivi d'une traduction.

 

A Gaelic Blessing...
A Gaelic Blessing...

Et maintenant, passons à l'écoute avec cette magnifique formation chorale. L'image est de qualité médiocre mais la bande-son est très bonne.

La pièce est composée des 4 parties vocales habituelles SATB ( soprano-Alto-Ténor-Basse) sans compter le fait que les sopranos et les basses se divisent en deux cordes à certains moments de la partition.

Maintenant que vous avez entendu sur le lien ci-dessus cette pièce, je vous montre ce que, moi, je chante : c'est la partition BASSE 2, c'est à dire que je suis basse chez les basses...Je termine sur in MI assez grave.

Mais l'air et la mélodie sont principalement portées par les sopranos. Voici ce qu'elles chantent.

Voici le chant des Altos qui possèdent de belles lignes vocales de contre-point.

Et celle des ténors...

Nous interpréterons A GAELIC BLESSING accompagnés au pìano.

Donc pour nous, pour notre groupe polyphonique, le résultat final devrait ressembler plutôt à ce qu'on entend sur le lien ci-dessous.

 

Il existe plein de versions sur youtube, notamment des versions réorchestrées pour solistes. En voici une, assez éblouissante. Ecoutez à partir d' 1 minute 7 secondes l'entrée chorale des enfants qui amène un point culminant à 1 min 22 secondes ...ça devient céleste...les anges apparaissent...

Pour notre chorale c'est toujours enthousiasmant d'aborder une pièce de Rutter car ses harmonies sont particulières, pas habituelles. On reconnaît tout de suite sa patte. Il y a souvent des accords harmoniques tendus dans sa manière de composer (deux voix sont très proches l'une de l'autre, à la limite de la dissonance). Cela exige de chanter de manière très juste (en écoutant bien les autres) car sinon ça peut vite tourner au naufrage. Cela demande de la technique aussi. Les sopranos doivent monter assez haut en évitant de durcir la voix. On doit baigner dans la douceur...et ça, ça demande de la technique vocale.

Chanter du Rutter requiert de l'exigence donc, mais cela vaut la peine car quand on obtient l'harmonie recherchée, on se sent (comme disait France Gall dans sa chanson) étrangement bien !

Bonne fin de journée les amis.

A Gaelic Blessing...

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #musique, #Chorale, #John Rutter, #Musique sacrée, #Chant religieux, #bénédiction

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Publié le 3 Octobre 2021

Bonjour les amis.

La semaine dernière j'avais regardé une partie du débat entre Mélenchon et Zemmour et, à un moment donné de l'émission, Zemmour avait  interpellé Mélenchon en lui demandant s'il avait vu le film Bac Nord. Et il avait ajouté: " Puisque vous êtes député à Marseille vous devriez savoir mieux que quiconque que ce qui se passe dans le film est vrai...".

Mélenchon évita de lui répondre mais, bien évidemment, cette remarque de Zemmour excita ma curiosité et j'ai donc vu moi-même le film dans les jours qui ont suivi l'émission.

En voici le synopsis.

2012. Les quartiers Nord de Marseille détiennent un triste record : la zone au taux de criminalité le plus élevé de France. Poussée par sa hiérarchie, la BAC Nord, brigade de terrain, cherche sans cesse à améliorer ses résultats. Dans un secteur à haut risque, les flics adaptent leurs méthodes, franchissant parfois la ligne jaune. Jusqu'au jour où le système judiciaire se retourne contre eux…

Alors, on se prend ce film de Cédric Jimenez comme un coup de poing dans la figure. Nous suivons le travail d'une brigade dans les quartiers nord de la ville. Le trio d'acteurs qui forme l'équipe (Gilles Lellouche, François Civil et Karim Leklou) fonctionne à merveille, comme une vraie famille dans laquelle on peut avoir des éclats de rire fraternels, mais aussi des coups de gueules et se traiter de con (mais toujours avec amour).

L'ambiance des quartiers chauds est très bien rendue. On est saisi d'une sorte de frénésie dans un univers dans lequel plus rien ne paraît très normal, ni les gens, ni les méthodes des flics.

Les interventions de la police sont  assez hallucinantes dans tous les cas de figures :

- Soit on assiste à l'impuissance de quelques policiers qui n'ont aucun moyen de mener leur mission dans les quartiers où ce sont les caïds qui font la loi.Cela donnera lieu, entre autres, à un terrible face à face flic-petit caïd qui apparait un peu dans la bande-annonce.

- Soit on assiste à des interventions de la police qui doivent se préparer comme des attaques militaires...En fait certaines scènes du films sont tournées comme des scènes de guerre, à la Samuel Fuller. C'est de loin la partie la plus percutante du film. Les nerfs sont à cran et c'est reálisé de main de maître par Cédric Jimenez.

Le constat est terrible.

Le metteur en scène narre cette histoire avec un parti pris auquel on adhère volontiers. Qui sommes nous pour juger ces policiers soumis à des stress incessants et auxquels on confie des missions qui frisent l'absurde ?

Parfois tout est si absurde qu'on en rit. Oui, il y a aussi de l'humour dans le film: l'arrestation d'un ado hystérique et fan de rap, ou alors des détentions qui se décident de manière arbitraire sur des critères purement bureaucratiques et qui n'ont rien à voir ni avec l'éthique ni avec la morale.

Une nette fracture apparaît entre la population, la police chargée de la protéger et les responsables politiques complètement coupés de la réalité du terrain.

Certains reprocheront peut-être au metteur en scène d'en faire trop, d'offrir une vision caricaturale de Marseille sauf que si vous suivez un peu l'actualité vous saurez que la guerre des gangs y fait des ravages (surtout en ce moment d'ailleurs) et alimente tous les jours les chroniques de faits-divers dans les gazettes.

Le film fait penser aussi aux PRINCES DE NEW-YORK de Sidney Lumet, notamment quand on aborde le thème du désarroi des policiers quand ceux-ci deviennent les accusés.

On pense aussi à GOMORRA le film sur Naples, autre cité méditerranéenne avec laquelle Marseille partage un certain nombre de points communs, notamment son cosmopolitisme et l'existence d'activités souterraines totalement illégales et qui échappent complètement au contrôle de l'Etat.

Gilles Lellouche incarne son rôle de manière poignante. Sa prestation, son personnage restera gravé dans ma mémoire.

Voila. Je n'en dis pas plus. Ce film m'a conquis.

Bac Nord c'est du cinoche comme je l'aime, un film qui sait nous parler et qu'on se prend dans les dents.

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #Cinéma, #Marseille, #Délinquance, #Police

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Publié le 1 Octobre 2021

Bonjour les amis,

Comme je vous l'avais indiqué dans mon billet précédent  j'ai pris ma retraite il y a un mois de manière un peu précipitée à cause de l'aggravation de mes conditions de travail.

J'avais fini l'année scolaire en juillet sans annoncer vraiment mon départ à qui que ce soit et sans dire au revoir à personne.

 

Ça ne fait donc qu'un mois que je suis à la retraite, une retraite qui, pour l'instant encore, ressemble davantage à des vacances scolaires prolongées et un peu irréelles, avec la sensation que le temps est devenu un peu liquide.

Aujourd'hui nous sommes le 1er Octobre (date de mon anniversaire) et ce matin j''ai reçu un cadeau très émouvant et auquel je ne m'attendais pas.

En effet j'ai reçu un appel téléphonique d'un groupe d'élèves de l'an dernier qui m'a chanté " Joyeux anniversaire" en changeant un peu les paroles et en les substituant par " Logarithme de Pi"...Et puis ils ont fini la chanson en me criant joyeusement et de manière un peu débridée des messages d'amour et d'affection.

Ces choses-là ne sont vraiment pas dûes au hasard. L'année dernière, en Février, quand j'avais pris la décision de prendre ma retraite, ce groupe-là et un autre aussi m'avaient fait hésiter...Si tous les élèves avaient été comme eux je ne serais peut-être pas parti, mais ce n'est pas le cas...Et puis, valait mieux partir sur de merveilleux souvenirs et éviter, tout comme les boxeurs, le combat de trop.

Autant vous dire, cher ami lecteur, que cet appel m'a fait (comme dit la chanson de France Gall) un drôle d'effet.

Mes pìeds ne touchaient plus vraiment le sol après...En état de lévitation que j'étais !

Et pour être sincère, et pas faussement modeste, je dirai que je désirais mais sans l'espérer un dernier signe en provenance du lycée...un message d'amour...quelque chose qui ressemble à  "Nous nous sommes tant aimés".

Et ce message je l'ai reçu, aujourd'hui, comme un cadeau de la vie qui n'est pas toujours ingrate.

Ces élèves que j'ai tant aimés me l'ont bien rendu ce matin.

Je suis comblé...et la boucle, cette fois-ci, est bien bouclée...

 

 

 

 

 

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #Education, #Lycéens, #Retraite, #Enseignants

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