Publié le 14 Novembre 2020
Bonjour les amis,
Neil Young vient de fêter ce 12 Novembre ses 75 printemps.
C'est peu de dire que j'aime cet artiste. En fait, comme pour beaucoup de personnes de ma génération, il fait partie de moi maintenant. Il m'accompagne depuis les années 70, la fameuse époque baba cool.... Je l'avais découvert en achetant HARVEST qui est sans doute l'un des meilleurs albums de tous les temps.
HARVEST c'est le genre d'album qui peut vous tuer un artiste car, dans ce style, c'est impossible de faire mieux ensuite. Mais Neil Young avait encore d'autres trucs à nous raconter.
ZUMA, par exemple, est un autre album qui m'a marqué également et que j'écouterai durant des années.
Young a donc continué son chemin, sa guitare s'est faite plus rageuse dans les années 80...Normal ! Elle était bien finie l'époque fleur bleue des années 70 et l'Amérique profonde connaissait de grandes dépressions.
Michel Houellebecq vient de lui rendre hommage dans son dernier livre intitulé INTERVENTIONS 2020 .
Il écrit ceci :
"Quand j’écoute ces immenses dérives déstructurées, improbables qui jalonnent son œuvre (Last Trip to Tulsa, Twilight, Inca Queen, Cortez the Killer…), c’est toujours la même image qui me vient à l’esprit : un homme avance, sur un chemin difficile et rocailleux. Souvent il tombe, il a les genoux en sang ; il se relève et continue à avancer..."
Et oui, il ne s'est pas arrêté l'ami Young. La preuve, le voici l'année dernière lors d'un concert de soutien aux fermiers américains.
Et ça fait plaisir de le voir reprendre son HEART OF GOLD.
Le temps a marqué son visage mais sa voix reste bien là, persistante, fragile et intacte...qui parle au coeur.