Publié le 19 Mars 2020

Bonjour les amis,

En ce jour de St Joseph c'est la fête des pères en Espagne.

Aujourd'hui cette fête va être particulière. Nous sommes confinés en Espagne depuis 6 jours et j'éviterai d'embrasser mes enfants pour ne pas risquer de les contaminer. On s'enverra donc de grosses embrassades virtuelles.

C'est l'intention qui compte.

J'ai préféré ne pas écrire de billets sur la gestion européenne de la crise provoquée par le coromachintruc...En fait, je suis très en colère avec l'ensemble de nos dirigeants européens, et je ne veux pas transmettre de messages négatifs.

C'est pas le moment. L'heure des comptes viendra plus tard.

A nous de nous montrer forts, solidaires, responsables et déterminés malgré l'indigence intellectuelle et morale de nos responsables politiques qui ont sous-évalué le risque ... mais qui ont fini quand même par mobiliser toute leur énergie, même si c'est avec un mois de retard, ce qui aura inéluctablement de terribles conséquences dramatiques. Mais mieux vaut tard que jamais.

Comme j'aime les paradoxes, je vous livre la réflexion d'un internaute :

" Ça me fait bizarre de penser que le 31 décembre au soir on a tous fêté joyeusement l'arrivée de 2020..."

Oui, ça fait un peu bizarre quand on y pense...

Le virus a réussi en 3 mois a créer un électrochoc planétaire sans précédent. Il va tout remettre en question. On va beaucoup apprendre. Nos grandes lacunes sont mises à nue...Malgré l'extrême gravité de ce que nous vivons, ce virus va être aussi une opportunité. Peut-être qu'une fois la crise surmontée il nous obligera à repenser beaucoup d'éléments politiques, économiques et sociaux à changer pour le bien de la collectivité.

Peut-être même que le virus va nous obliger à prendre des décisions importantes tant que ça reste possible pour l'avenir de l'humanité.

L'histoire nous a souvent montré par le passé que certaines catastrophes nous permettent d'avancer, de progresser.

Mais pour l'instant la question n'est pas encore à l'ordre du jour. Soyons unis pour surmonter de la manière la plus solidaire possible cette crise....Et quand elle sera passée, on pourra remettre tranquillement tout à plat.

Signé : ALEA JACTA EST...6 ème jour de confinement

 

 

 

 

 

Une fête des pères particulière...

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #saint Joseph, #Fête des pères, #coronavirus, #virus, #politique

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Publié le 7 Mars 2020

Bonjour les amis

Je vous présente aujourd'hui un truc curieux qu'on vient de m'envoyer. Dans plusieurs langues européennes le mot NUIT est formé de la lettre N suivie du chiffre 8. Exemples:
Portugais : NOITE = N+ oite (8)
Espagnol: NOCHE= N+ ocho (8)
Anglais: NIGHT= N+eight (8)
Allemand: NACHT=N+acht (8)
Italien: NOTTE= N+otto (8)
Français: NUIT=N+huit (8)
Suédois:NATT= N+atta (8)
Latin: NOCTIS= N+octis qui veut dire 8 fois en latin

Voyage au bout de la nuit...

Mais ça ne marche pas avec le basque:

Nuit= gauean   huit=zortzi...

Le basque n'est donc pas une langue européenne....CQFD.... 😂

Par ailleurs la curiosité dont je vous fais part ci-dessus n'est pas une vraie explication étymologique.

NUIT vient du grec NYX (Déesse de la nuit, du néant, issue du chaos primordial) qui a dérivé en latin avec NOX, avec entre autres le mot équinoxe...

En fait tous les exemples cités ci-dessus proviennent de langues modernes de moins de 600 ans et donc sont plus ou moins copiés sur le latin.

Pour en savoir un peu plus sur l'étymologie du mot NUIT, vous pouvez lire cet article sur le lien ci-dessous, éventuellement avec l'aide du traducteur google si vous n'êtes pas familiarisé avec la lange espagnole...

Et pour illustrer musicalement cette curiosité étonnante qui ajoute encore un peu plus de caractère mystérieux et magique à la nuit , je vous laisse avec les choristes...

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #nuit, #etymologie, #linguistique, #langues, #latin, #grec, #Choristes

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Publié le 1 Mars 2020

Bonjour les amis,

Je viens de terminer le livre de Vanessa Springora intitulé LE CONSENTEMENT, et la première chose qui frappe l'esprit c'est qu'il ait fallu attendre 40 ans pour que ce livre nécessaire soit édité.

Springora y raconte comment elle a été victime de G.M. écrivain et prédateur sexuel qui bénéficiait de la complaisance du Tout Paris et du monde des Arts et des Lettres. Un prédateur qui se payait des voyages à Manille pour se taper des mineurs et qui se vantait ensuite de ses exploits lors de ses passages sur les plateaux télé de la capitale. Un prédateur qui avait fait l'apologie de la pédophilie dans son essai "Les moins de 16 ans".

LE CONSENTEMENT...ou quand un écrivain pédophile notoire est enfin publiquement dénoncé

Le CONSENTEMENT c'est l'histoire d'un piège qui se referme sur une jeune victime. Le livre de Springora nous explique très bien la dissymétrie profondément immorale qui existe entre une ado de 14 ans et un pédophile de 50 qui se fait passer pour un séducteur, c'est à dire à peu près la même dissymétrie qu'il peut y avoir entre le Loup et l'Agneau.

L'ado est à cet âge en pleine découverte de soi, de ses premiers émois et sentiments amoureux, de sa sensualité sous l'influence des signaux très forts que lui envoie son corps. L'ado ne peut envisager une relation avec une autre personne que sur la base d'un état amoureux très sincère alors que le pédophile lui n'est attiré que par la chair fraîche. Et pour s'en approprier, il embobinera sa victime dans un discours amoureux aussi faux que pervers. Bien évidemment l'ado n'a pas les moyens à cet âge-là de détecter l'imposture criminelle dont elle va être victime...

Le livre explique bien la stratégie particulièrement perverse, odieuse et préméditée avec laquelle G.M. amènera Vanessa dans son lit. Il la harcèlera de lettres, puis lui proposera un premier rendez-vous innocent en tout bien tout honneur : le piège tendu fonctionnera à la perfection. C'est tout simplement à vomir....et c'est d' autant plus à vomir qu'on a tous en tête le passage de G.M. à Apostrophes où il se vantait du "consentement" de ses victimes, où si c'est de justesse s'il ne se faisait pas passer pour un bienfaiteur de l'humanité. 

Bernard Pivot d'ailleurs vient de faire lui-aussi son mea culpa, et reconnaît ne pas avoir eu les mots adéquats durant son émission. Seule la canadienne Denise Bombardier avait réagi de manière indignée sur le plateau d'Apostrophes et avait fermement recadré G. M. en lui rappelant que dans son pays il serait en prison pour abus sexuels commis sur des enfants.

Le livre de Vanessa Springora permet de prendre conscience des séquelles et des conséquences définitives  du crime qui a été commis, comment Vanessa a été dépossédée de sa jeunesse, comment cette relation va perturber sa vie de femme et le rapport qu'elle aura ensuite avec les autres hommes de sa vie.

Enfin le livre nous parle aussi de l'incroyable complaisance coupable de l'entourage, à commencer par celle de la maman qui vivait séparée du père au moment des faits (...encore une fois les prédateurs savent bien profiter des pères absents...). Une maman qui, bluffée par G.M. auréolé de son image de "grand écrivain", n'a pas voulu voir l'ignoble piège dans lequel était tombée sa fille.

Mais on apprendra aussi que G.M. échappera à la brigade des mineurs qui n'enquêtera jamais sérieusement sur son cas, malgré des dénonciations anonymes. C'est tout simplement effarant.

Aujourd'hui les faits sont prescrits, et le livre de Springora est sa seule manière de dénoncer publiquement la véritable nature monstrueuse de G.M....C'en  est fini de sa postérité. Il restera dans notre mémoire pour ce qu'il a été : un affreux sagouin au sourire lubrique et concupiscent qui voulait se faire passer pour un esthète raffiné.

Le CONSENTEMENT c'est aussi une manière définitive de tordre le cou à tous ceux qui disent qu'il faut séparer l'homme de son Art. Aucun artiste n' est au dessus des lois...Aucun Art ne justifie le moindre crime, le moindre abus sexuel.

 

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Rédigé par alea-jacta-est

Publié dans #abus sexuel, #pédophilie, #littérature, #me too, #protection de l'enfance

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