Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 mars 2024 5 08 /03 /mars /2024 15:31

Bonjour les amis,

En cette journée internationale du droit des femmes je tiens à préciser que lorsque j'écris "Bonjour les amis" ça inclut bien évidemment les femmes (conformément aux règles de notre grammaire) et qu'il n'est point nécessaire de faire appel à une quelconque écriture inclusive qui enlaidit notre belle langue et qui la rend lourde, laide et illisible.

Si vous lisez régulièrement mon blog vous savez que je vénère les femmes tous les jours et pas seulement le 8 Mars. Elles apportent tellement de beauté, d'équilibre et d'harmonie dans ma vie et je leur dois tant que je ne me perdrai pas mon temps aujourd'hui à répéter ce que j'écris à longueur d'année.

Non. Aujourd'hui je voudrais juste attirer votre attention sur un livre que j'ai adoré, celui d'Eugénie Bastié intitulé ADIEU MADEMOISELLE: la défaite des femmes.

La défaite des femmes...

Voici la présentation de l'éditeur.

Abolir la prostitution, mais autoriser la GPA. Supprimer la différence des genres, mais exiger l'égalité des fonctions. Réclamer l'abolition de la maternité, mais accepter l'imposition du voile. Se proclamer progressiste, mais enchaîner la condition féminine au Marché... Soixante-dix ans après Simone de Beauvoir, Eugénie Bastié dévoile ici, d'une plume enlevée et implacable, la misère du néoféminisme contemporain. L'égalité des droits est actée, le contrôle de la fécondité acquis, le système de la parité rendu obligatoire. Mais les nouvelles ayatollettes entendent poursuivre sans fin le combat, et lutter sans relâche pour un monde déjà advenu. Quitte, pour exister, à promouvoir les pires cauchemars d'Orwell, jusqu'à en oublier les véritables menaces qui pèsent sur le corps féminin. Des laboratoires de la Silicon Valley aux plateaux de l'Eurovision, du tapage des Femen au déni de Cologne, des colloques queer et trans aux réseaux sociaux de la délation, de l'invasion des ministères à la désertion des banlieues, cette enquête intellectuelle sans précédent montre comment, sous prétexte de militantisme, l'idéologie postmoderne travaille à la défaite des femmes. Et, plus largement, à la disparition d'une humanité partagée. Un livre décisif.

Eugénie Bastié

Eugénie Bastié

Voici ce que dit Fklevesque sur la fiche babelio du livre:

"Un ouvrage très bien écrit et qui sort des sentiers battus dans la mesure où il repose sur une analyse objective sans se soucier de la bienpensance du XXIème siècle. Eugénie Bastié étudie la condition féminine et la place du "féminin" à travers les époques et dans ses multiples dimensions (évolution de la langue, introduction du primat du genre, négation des corps, maternité, avortement, GPA, etc...).

Elle y présente le combat féministe et le courant néoféministe qui l'a balayé pour aboutir à un constat: "La révolution féministe n'a pas abouti à un monde plus féminin, mais à un monde plus uniforme. Un monde où les différences sont soit avilies par la double marchandisation de la publicité et de la pornographie, soit effacées par le double puritanisme du genre et de l'islamisme. L'homme, lui aussi, est victime de ce processus infernal. Non la société ne se féminise pas. Non la société ne se masculinise pas. La société s'appauvrit de la différence des sexe".
Ce livre est une véritable bouffée d'air pur qui, dans notre société en décomposition,met en valeur la nécessaire reconnaissance de la complémentarité hommes-femmes et cela sur un fondement profondément humain et "naturel". Considérant que "si la féminité et la masculinité sont des caractéristiques de la personne, au même titre que l'origine sociale, l'appartenance familiale qui ne saurait pour autant la définir. Car l'homme et la femme sont libres. Et c'est dans leur différence que s'exprime cette liberté. A nous de préserver cet équilibre de la chair, contre les vents contraires du relativisme".

Cet ouvrage m'a mis beaucoup de baume au coeur dans sa présentation de la femme, être libre qui dispose d'un merveilleux privilège que l'homme n'aura jamais: celui de répéter la Vie sur des bases biologiques. Femme qui, dès lors, mérite le plus grand respect de la part de l'homme.

Ce livre ne se lit pas, il se dévore avec avidité."

Juste ajouter à cet avis de lecteur que ce livre qui TIRE À BOULETS ROUGES sur les néoféministes très hargneuses et assez incohérentes m'a fait à moi aussi un bien fou: une vraie bouffée d'air pur dans notre univers woke et beurk.

Je vous laisse avec un article du Figaro consacré à ce livre et je vous souhaite une bonne fête, les amies...

VIVE LES FEMMES...

Partager cet article
Repost0

commentaires

L
Et dire que Miley a supprimé le ministère de la femme et se dit contre l'avortement, désormais inscrit dans la constitution française
Répondre
A
C'est vrai aussi qu'en Argentine ils ont une culture plutôt très macho et l'élection de Milei ne va pas arranger les choses pour les femmes. J'ai une amie argentine qui est lesbienne et elle s'est barrée de son pays il y a une trentaine d'années pour venir vivre en Espagne car c'était difficile à vivre là-bas....
A
Milei n'a pour l'instant rien proposé pour interdire l'avortement. Disons qu'il a le droit d'avoir ses convictions et de les exprimer...il est dans sa logique ultra-conservatrice. Quant aux ministères supprimés il applique son programme ultra-libéral. Il n'en resterait que 7.<br /> Economíe<br /> Justice<br /> Securité<br /> Defense<br /> Relations Exterieures<br /> Infrastructures<br /> Interieur<br /> L'Argentine va connaître une révolution à la Trump...ils ont voté pour ça et ils risquent d'être bien servis...En attendant, la dette il faut bien la payer et j'espère que le peuple ne souffrira pas davantage...à suivre.
M
En cherchant "La défaite des femmes" sur internet je suis tombée sur ceci écrit en 2016 et qui parait très bien aussi :<br /> La défaite des femmes - La liberté sexuelle, vraiment ? - Dominique Simonnet <br /> <br /> Je te mets un lien (commercial, mais tant pis, c'est pour la bonne cause) :<br /> https://www.fnac.com/a9517832/Dominique-Simonnet-La-defaite-des-femmes
Répondre
A
Merci pour ce conseil de lecture Mo<br /> Je vais m'empresser de le lire...
M
Je vais m'empresser de me procurer ce livre!<br /> Les néoféministes ne sont pas féministes du tout Leur "combat" s'arrête net dès qu'il y a un brin de voile islamiste (qui est censé relever du libre choix des femmes).
Répondre
A
Bonjour Mo. Voici un extrait du livre d'Eugénie Bastié.<br /> "La nuit de l'équivalence ou le droit à l'amalgame L'affaire de Cologne a également souligné le relativisme consubstantiel à la vision amputée du progrès dont les intellectuels, pétris de repentance, font un larmoyant spiritualisme. Leur mantra est désormais connu : « Nous ne valons pas mieux qu'eux. Qui sommes-nous d'ailleurs pour juger ? Nous, terribles Croisés. Nous, implacables Inquisiteurs. Nous, délirants fauteurs des Guerres de religion. Nous, odieux colonisateurs. Nous, coupables héritiers d'une civilisation judéo-chrétienne toute aussi machiste et obscurantiste que l'islamisme le plus intégriste. Nous, infâmes corrupteurs de cultures autrement plus tolérantes que la nôtre et qui ne deviennent intolérantes qu'au contact de notre propre culture répressive et inégalitaire. Nous, qui devons-nous satisfaire, pour notre expiation, de parodier l'incantation de Jean-Paul Sartre préfaçant Frantz Fanon : “violer une Européenne, c'est faire d'une pierre deux coups” ». La logique exacerbée de la victimisation conduit ainsi à placer systématiquement en miroir des fautes présentes de l'autre les fautes passées de notre propre histoire, noircies pour la circonstance. Nous sommes dans ce que Pascal Bruckner appelle justement « la nuit de l'équivalence ». Aucune religion n'échappe à la rafle et elles sont toutes dénoncées comme également patriarcales, la Khadija de Mahomet étant enrôlée au même rang que la Mère de Jésus dans le cortège universel des martyres du complot masculin. Le différentialisme aboutit ainsi, encore et encore, à une abolition des différences. Serait-ce apologétique de rappeler néanmoins deux à trois évidences ? L'Évangile, d'abord, le premier livre de l'humanité où des femmes simples, qui ne sont ni des reines ni des héroïnes, ni des prophétesses ni des philosophes, apparaissent et agissent sous leur nom propre. .<br /> Plus loin elle écrit ceci:<br /> "C'est de l'universalisme chrétien qu'est née la première civilisation égalitaire, la première à avoir érigé la femme au rang d'égale ontologique de l'homme, la première à avoir acté un culte féminin et maternel libéré de toute exaltation païenne, à avoir humanisé le mariage au profit de la femme en transformant le marché aux unions en sacrement, à avoir permis aux prostituées de se délivrer de leur servitude et de reprendre une vie sociale."
R
Merci pour ce conseil de lecture : des excès, des contradictions dans ce néo féminisme qu'il faut dénoncer.... ceci dit, le combat féministe reste d'actualité avec les violences faites aux femmes, encore à notre époque, en France... et sans parler de nombreux autres pays où la femme est asservie :<br /> <br /> <br /> https://www.lepoint.fr/monde/en-afghanistan-28-millions-de-femmes-et-de-filles-emmurees-vivantes-08-03-2024-2554506_24.php#xtmc=femmes-afghanes&xtnp=1&xtcr=2<br /> <br /> <br /> <br /> Belle soirée, AJE
Répondre
A
Au fait Rosemar, il y a un élément personnel qui tu as sans doute remarqué:<br /> Je me sens " de gauche" et j'ai toujours voté " à gauche" mais quand on aborde des thèmes sociétaux comme le féminisme, le wokisme, le minoritarisme, la théorie des genres, etc...alors là je me sens plus proche des penseurs de droite, comme par exemple Pascal Bruckner, et ce pour 2 motifs:<br /> 1: ils ont une pensée plus libre car non prisionnière de carcans idéologiques<br /> 2: ils défendent mieux la laicité et l'universalisme hérité de l'esprit des Lumières que la gauche dévoyée, en perte de repères, complètement déboussolée...<br /> Je me sens plus à l'aise quand j'écoute Eugénie Bastié, Charlotte d'Ornellas, etc...que lorsque j'entends les néoféministes qui théoriquement sont de mon bord politique.<br /> Etonnant, non ? ...comme aurait dit Desproges
A
Merci pour ce lien du point sur la condition terrifiante des femmes en Afghanistan, un article qui va complètement dans le sens du livre d'Eugénie Bastié.<br /> Elle pourfend le " 2 poids, 2 mesures" d'une certaine gauche. <br /> Tolérance zéro avec les violences faites aux femmes, et à ce sujet Bastié rappelle les errements de la gauche, et entre autres ceux de Daniel Cohn-Bendit curieusement très muet sur ce qui s'était produit dans sa ville lors des agressions de femmes à Cologne.<br /> Elle défend aussi dans son ouvrage le christianisme en rappelant qu'il y a autant de saintes que de saints, bien avant que la politique des quotas n'existe. Elle rappelle que les femmes qui accompagnaient le Christ sont au coeur des Evangiles et qu'elles sont loin d'avoir un simple rôle anecdotique. Enfin l'Eglise, malgré toutes les tares dont on peut l'accuser, va de l'avant dans le respect du droit des femmes ce qui n'est pas le cas d'autres religions.<br /> Globalement, et pour faire simple, l'Occident progresse et va de l'avant alors que dans d'autres pays du monde on assiste à un retour en arrière aux pires traditions archaïques et liberticides.<br /> Bonne fin de soirée l'amie