Ils ont décidé de tuer le Père !...en l'effaçant !
Publié le 20 Mars 2023
Bonjour les amis,
Hier c'était en Espagne la fête des Pères, une célébration qui date de 1948.
Il se trouve que sous l'impulsion du gouvernement espagnol formé par une coalition de gauche il a été décidé de changer l'intitulé de cette fête et de le substituer par " Le jour de la famille".
Pour éviter de "traumatiser" à l'école les enfants qui n'auraient pas de papa il a été proposé d'effacer le mot "père" et donc d'effacer ni plus ni moins que le concept de paternité.
Une institutrice espagnole de Jerez a créé une vive polémique dans tout le pays en envoyant un audio aux parents d'élèves dans lequel elle leur proposait de substituer " Fête des pères" par " Fête de la personne spéciale", une personne spéciale à laquelle l'enfant rendrait hommage.
Qui serait cette personne spéciale ? me direz-vous. Eh bien, ça pourrait être le père, ou la deuxième maman, un autre parent voire un ami.
Alors là, les amis, c'est le pompon ! La nouvelle loi votée en Espagne reconnaît 16 types de familles différentes (rien de moins ! c'est un vrai catalogue à la Prévert !...et je n'ai d'ailleurs personnellement rien à objecter). Donc au nom de cette diversité et de l'inclusion on veut effacer le nom du père et du coup effacer aussi le concept de paternité. AU NOM DE L'INCLUSION ON EXCLUT !
Du coup on efface également de l'esprit des enfants une vérité fondamentale et universelle de la Nature. Pour que la vie ait lieu, pour que la vie soit , il faut une mère biologique et un père biologique.
On efface aussi des milliers d'années de civilisation durant lesquelles la figure paternelle a occupé une place essentielle et prépondérante dans l'éducation, la culture et la construction de la personnalité de l'enfant.
Le père ne fait plus figure d'autorité puisque c'est à peine s'il existe encore !
Notons au passage la profonde dissymétrie d'une telle mesure. On se préoccupe des enfants qui n'auraient pas de père mais pas de ceux qui n'auraient pas de mère.
En effet on supprime la fête des pères mais pas la fête des mères. C'est à y perdre son latin !
La polémique est vive. Mais le pire les amis, c'est qu'en Espagne il y a bien évidemment de très nombreuses voix pour s'indigner mais elles viennent toutes de la droite, de l'extrême-droite et des secteurs religieux.
Où est passée la gauche ?... Ceux qui comme moi s'insurgent tout en gardant une sensibilité de gauche se sentent orphelins, non représentés, indignés par cette démission/trahison et par autant de lâcheté.
Aucun philosophe ni aucune autorité morale de gauche en Espagne pour s'élever et dire:
" Ça suffit les conneries ! "
J'ai la triste sensation de vivre dans un pays où les questions sociétales sont laissées aux mains d'une gauche wokiste dont le leitmotiv serait :" Déconstruisons, déconstruisons..."
Voilà où nous a mené la gauche de PODEMOS (équivalent espagnol de FRANCE INSOUMISE et parti frère revendiqué).
PS: je vous mets en lien un article que vous pourrez lire avec le traducteur google au cas où vous ne comprendriez pas la langue de Cervantès.
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La Opinión de Carlos Colón | Un padre no es una 'persona especial'
Porque hay niños que no tienen padre no se puede o debe celebrar el día del padre para que no se sientan mal y no imponer como única realidad la llamada "familia tradicional" (más ajustado a la...
https://www.eldiadecordoba.es/opinion/articulos/padre-persona-especial_0_1775822522.html
PS nº 2: J'entendais il y a peu André Comte-Sponville regretter le fait que l'image du père se dissolvait, que les papas sont devenus des deuxièmes mamans...Eh bien, ce ne sont pas les initiatives des bobos de gauche au pouvoir en Espagne qui vont arranger la situation.