1 juillet 2024
1
01
/07
/juillet
/2024
09:27
Bonjour les amis,
J'étais en déplacement avec ma chorale ces derniers jours et j'ai raté des matchs importants de l'EURO 2024.
Il y a d'abord eu le Suisse-Italie qui, conformément à ce que j'imaginais, a confirmé l'inconsistance de la squadra azzurra face à des helvétiques qui ont laissé un score net et sans bavure de 2 à 0 dès la fin de la première mi-temps. Une squadra qui finalement a été complètement incapable de revenir au score...Résultat final logique qui confirme mon pronostic personnel. Tous ceux qui espéraient un réveil de l'équipe italienne en ont été pour leurs frais. Cette équipe a touché le fond !
Par ailleurs sur le Allemagne-Danemark il y a eu un hors-jeu sifflé pour un orteil qui dépassait un peu...Que ne ferait-on pas pour aider le pays organisateur?...Donc on a eu droit à une décision ridicule en faveur de l'Allemagne. Un but du Danemark refusé pour un hors-jeu microscopique que voici sur la photo ci-dessous...Je vous laisse juge !
Mais cette décision très polémique a été suivie dans la foulée d'un pénalty signalé par la VAR en faveur de l'Allemagne, un pénalty que personne n'a vu ni ne réclamait (effleurement d'une main ? !!!)....Voici cet effleurement à 55 secondes sur la vidéo ci-dessous. Il n'y a aucune volonté de toucher le ballon de la part du joueur danois et, par ailleurs, le contact est si infime (contact moléculaire invisible à l'oeil nu?) que la trajectoire du ballon n'est même pas affectée...
Deux décisions très polémiques qui changent tout en moins de 3 minutes !
Je n'ai pas vu les matchs dont je parle ci-dessus mais par contre j'ai pu voir Espagne-Géorgie. Après avoir marqué contre son propre camp alors qu'elle dominait son match contre la Géorgie, l'Espagne a sorti l'artillerie pour se défaire du piège et termine sur un 4 à 1 sans appel.
L'Euro 2024 sous le charme de Lamine Yamal (17 ans) et de Nico Williams (21 ans)
L'Espagne qui avait terminé première de son groupe doit maintenant affronter l'Allemagne en quart de finales. Parfois ce n'est pas un avantage de finir premier de son groupe...Ce Allemagne-Espagne ressemble furieusement à une finale avant la finale...
Lors de cette rencontre contre la Géorgie, sur le premier but espagnol de Rodri, on voit que Morata est en position de hors-jeu mais qu'il n'entre pas dans l'action. Donc l'arbitre a décidé (et je suis d'accord) qu'il n'y avait pas hors-jeu mais en aurait-il été de même si ce but espagnol avait été marqué contre le pays organisateur? Car, encore une fois, tout aurait été question d'interprétation. L'arbitre en regardant les images de la VAR aurait pu décider que Morata, de par sa présence, gênait le gardien et aurait pu annuler le but...Or, c'est exactement ce qui est arrivé à la Hollande contre la France. Le joueur hollandais Denzel Dumfries reste en dehors de l'action mais cette fois-ci le but est annulé alors que la gardien français est trop loin du ballon pour l'arrêter de toutes façons.
On le voit bien. La VAR a été inventée pour mettre fin à des polémiques et finalement, nombreux sont ceux qui pensent que la VAR voit les choses au millimètre près quand ce sont les intérêts des grandes équipes qui sont en jeu, et que cette même VAR devient un peu myope pour les petites équipes...
30 mars 2019
6
30
/03
/mars
/2019
19:39
Bonjour les amis,
J'ai vu cette semaine une comédie dramatique suisse intitulée en français LES CONQUÉRANTES mais je préfère le titre original " Die Göttliche Ordnung" qui veut dire L'ORDRE DIVIN.
Voici le synopsis du film:
Woodstock, Flower Power, Révolution Sexuelle: trois ans se sont écoulés depuis mai 68 mais la vague de libération ne semble pas avoir atteint le petit village suisse d’Appenzell. En mère au foyer exemplaire, Nora ne conçoit d’ailleurs pas sa vie autrement. Pourtant, à l’approche d'un référendum sur le droit de vote des femmes, un doute l'assaille : et si elles s'affirmaient davantage face aux hommes ? A mesure que Nora propage ses drôles d'idées, un désir de changement s'empare du village, jusque chez les plus récalcitrantes…
Le film narre un épisode historique dont les suisses ne tirent aucun orgueil. En effet leur pays n'accordé le droit de vote aux femmes qu'en 1971...
Nous allons suivre cette bataille, à travers la prise de conscience et l'émancipation progressive de Nora, une mère au foyer qui veut travailler elle-aussi et ne pas limiter sa vie qu'à l'accomplissement de tâches ménagères et à se charger de l'éducation de ses enfants.
Peu à peu, Nora la provinciale sera en contact avec des féministes de Zurich qui provoqueront chez elle un déclic libérateur.
Les idées de justice que veut promouvoir Nora troubleront très vite la tranquillité de la petite bourgade paisible de la campagne zurichoise où il ne se passe jamais rien le jour où les femmes décident de se mettre en grève.
Tous les nombreux personnages de cette comédie jouent très juste et avec beaucoup de naturel.
La réalisatrice Petra Biondina Volpe nous offre toute une galerie de portraits de femmes de tous âges, toutes intéressantes et touchantes. Il y a notamment une femme anti-féministe aussi drôle et effrayante que peut l'être par exemple le noir raciste dans DJANGO, le film de Tarantino.
L'écriture cinématographique de Volpe est classique certes, mais un "petit miracle" se produit dans ce film grâce au personnage de Nora interprété par une Marie Leuenberger lumineuse, pleine de sensibilité et qui porte cette histoire à bout de bras.
Marie Leuenberg, en Nora, atteint la grandeur d'une Meryl Streep ou d'une Cate Blanchett. On est touché, ému et bouleversé par autant de sensibilité. Elle incarne merveilleusement le combat de dizaines de millions de femmes. Elle porte leur âme.
Le film nous plonge au coeur de sa lutte, de ses doutes mais aussi de sa détermination. Marie Leuenberg est tout simplement admirable, belle, sensible et finalement sublime.
Je terminerai en disant que, même si les hommes n'ont pas le beau rôle dans ce film, ils sont touchants eux-aussi. Leurs difficultés à comprendre la nature de la révolution sociale qui est en marche donne lieu à des scènes qui sont à la limite du comique parfois. Et puis eux-aussi se déchirent entre eux, entre ceux qui veulent se rassurer en se réfugiant dans le passé et ceux qui comprennent qu'ils vont devoir faire des efforts et mettre du leur.
Le film ne tombe pas dans les travers du féminisme sectaire. Ce n'est pas un film contre les hommes mais un film plein d'optimisme sur la justice.
22 juin 2018
5
22
/06
/juin
/2018
22:27
Bonjour les amis,
Ça y' est le mondial est complètement lancé et on commence à vivre des moments vraiment épiques.
Ce soir les Suisses et les serbes ont offert un fantastique spectacle. Un duel explosif...
Je vous laisse prendre connaissance du compte-rendu du match sur le lien ci-dessous.
Alors, le match a été passionnant de bout en bout, avec les deux équipes qui se sont livrées sans compter. Un match qui pouvait basculer à tout moment en faveur de l' une des deux équipes.
Mais l' attitude des suisses a été impressionnante car, menés au score et ayant frisé plusieurs fois le 2 à 0, ils ne se sont jamais rendus. Au contraire, en deuxième mi-temps c' est eux qui possédaient le jeu le plus structuré.
Shaqiri s' est battu comme un gladiateur.
Il a eu un geste magnifique à la 58 ème minute. Une frappe dans un angle impossible qui vient toucher la transversale. Le ballon qui a une trajectoire parfaitement travaillée...
C' est à 3 minutes 58 secondes sur le lien ci-dessous:
https://www.youtube.com/watch?v=iLkpOnGOFEs
Hier, les suisses nous ont rappelés une leçon très simple:
Au foot, il faut y croire jusqu' au bout !
Magnifique Shaqiri qui offre le 2 ème but de la victoire à son équipe. Hier il en voulait...et sa victoire il l' a eue.
Impérial Shaqiri célébrant son but
Bravo à l' équipe Suisse qui a su réagir positivement, et bravo aux serbes, malheureux sur ce match et qui ont été de magnifiques et vaillants adversaires.
Ce soir, les deux équipes ont livré une bataille historique qui restera dans les mémoires.C' est grâce à des matchs pareils que des équipes se font une réputation, et qu' elles se gagnent le respect.
PS: Difficile de ne pas penser que si la Yougoslavie ne s' était pas désintégrée et que s' il était possible de former une équipe avec les meilleurs joueurs de la Croatie, de la Serbie et de la Bosnie on aurait ans doute le vainqueur de la coupe du monde 2018.