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21 décembre 2023 4 21 /12 /décembre /2023 10:07

Bonjour les amis,

Ce matin en me levant j'ai reçu un message wahtsapp de la part d'un ami qui m'a envoyé les belles images que voici: des images filmées la semaine dernière dans le sud-est de l'Espagne à 80 km au nord de chez moi.

https://www.youtube.com/watch?v=OH8LjC5TLsI

Ces dernières années, de plus en plus de flamants roses ont décidé de s'installer temporairement dans l'Albufera (prononcer "alboufera" avec accent tonique sur le E) de Valencia pour y passer l'hiver.

On dit que la salinité de ses eaux est l'une des causes de l'augmentation du nombre d'oiseaux dans ce parc naturel, situé à seulement 10 minutes de Valencia.

Des flamants roses de l'Albufera au retour vers les oiseaux chanté par Léo Ferré...

Au fil des années, le tableau offert par ce parc devient plus beau, avec des milliers d'oiseaux migrateurs arrivant dans les eaux de Valence. Les meilleurs mois pour l'observation sont décembre, janvier, février et mars.

La couleur rose caractéristique des flamants roses se reflète aujourd'hui dans les eaux de ce lac près de Valence. Ils sont visibles depuis les différentes zones d'observation aménagées dans le parc, mais toujours à une distance suffisante des colonies pour ne pas gêner leur développement et leur bien-être naturel.

Des flamants roses de l'Albufera au retour vers les oiseaux chanté par Léo Ferré...
Des flamants roses de l'Albufera au retour vers les oiseaux chanté par Léo Ferré...

Des centaines d’espèces habitent le parc naturel de l’Albufera. Selon les données du service de la biodiversité, plus de 350 espèces d'oiseaux utilisent cet écosystème, avec 240 à 250 espèces de visiteurs réguliers et environ 90 espèces qui s'y reproduisent.

Pendant l'hiver, on peut y observer des milliers de mouettes, des hérons comme le grand héron, des échassiers et des canards, avec un nombre compris entre 20 000 et 40 000 spécimens.

La saison de reproduction est celle où le parc naturel de l'Albufera augmente sa splendeur. Les colonies de hérons peuvent compter plus de 6 000 couples et se trouvent dans les buissons de l'Albufera, le héron garde-bœufs étant l'espèce la plus abondante, avec la présence d'espèces plus rares comme le héron crabier et le héron pourpré.

Ce parc est le deuxième lieu le plus important pour les colonies de mouettes et d'échassiers de la Méditerranée ibérique.

Des flamants roses de l'Albufera au retour vers les oiseaux chanté par Léo Ferré...
Des flamants roses de l'Albufera au retour vers les oiseaux chanté par Léo Ferré...

Je ne peux que m'éverveiller devant la beauté du spectacle naturel qu'offre chaque année l'arrivée chez nous des flamants roses.

Et aussi, plus que jamais, en ces temps cruels, difficiles et un peu dingues que nous vivons, résonnent en moi ces vers de Léo Ferré pour qui les nouvelles du monde lui donnaient la nausée et l'envie de retourner vers les oiseaux.

NIGHT AND DAY

https://www.youtube.com/watch?v=TwDWDRWXXEM

 

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10 mai 2019 5 10 /05 /mai /2019 06:12

Bonjour les amis,

On vit une drôle d'époque, assurément.

Le fait divers dont je vais vous parler aujourd'hui indigne toute l'Espagne et vaut son pesant de cacahuètes.

En effet, dans les Asturies un juge a ordonné la fermeture d'un poulailler appartenant à un pasteur car le chant de ses coqs à 6 heures du matin dérangeait les clients d'un hôtel rural voisin. J'insiste sur le mot RURAL. Il s'agit d'un hôtel rural et donc les clients doivent savoir à quoi s'en tenir : les coqs à la campagne, ça fait partie des trucs qui existent encore...

La plainte avait été déposée par le propriétaire de l'hôtel.

Vous trouverez sur le lien ci-dessous la vidéo avec la réaction indignée du pasteur 

 

Sur la vidéo le pasteur parle moitié espagnol-moitié galicien mais je peux vous traduire en quelques mots son argumentation.

Il dit dans un langage très fleuri (euphémisme) que cette décision du juge c'est le comble du paradoxe ! Si des clients viennent se reposer à la campagne mais ne supportent pas les bruits de la nature, et bien, qu'ils restent dans leur environnement urbain...

Dans son intervention le pasteur laisse exploser sa colère et rappelle que ses animaux et lui étaient là avant la construction de l'hôtel. Par ailleurs il ne s'agit pas d'un élevage industriel de volailles mais d'un simple poulailler pour sa consommation personnelle.Le fermier lui il bosse, il n'est pas en vacances et il vit de la production de ses animaux.

Dans la vidéo le pasteur ajoute : "C'est comme si moi j'allais dans un hôtel à Madrid ou dans n'importe quelle autre grande ville et que je me plaignais du bruit des voitures ou du camion poubelle qui passe à 2 h du mat'..."

Evidemment, en Espagne tout le monde s'indigne de cette décision absurde du juge et prend fait et cause pour l'infortuné pasteur.

Je me permettrai juste d'ajouter un dernier détail pour le tenancier de l'hôtel rural si soucieux de la tranquillité de ses clients. Il existe un truc qui s' appelle  " fenêtre à DOUBLE VITRAGE" et qui permet d'isoler efficacement toutes les chambres des bruits extérieurs.

Il est dommage que le juge n'ait pas considéré cette possibilité.

Faut-il s'attendre à d'autres affaires similaires à l'avenir ? Que, par exemple, d'autres clients courroucés et en quête de silence sidéral et absolu se plaignent des cris des mouettes et autre goélands dans les zones touristiques proches du littoral ? Le pire est à craindre....lol !

Et pour terminer sur une note joyeuse, je vous invite à écouter cet excellentissime morceau plein d'entrain et de vie de Zucchero qui démarre sur des bruits de la campagne....En Italie les coqs ne font pas COCORICO mais KIKERIKI... En Espagne aussi...😃😃😉

PS: Il est vraiment excellent ce morceau de Zucchero !....L'un de ses meilleurs ! Le son est énorme...

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15 janvier 2018 1 15 /01 /janvier /2018 18:16

Bonjour les amis,

Il y a deux jours il faisait un p' tit temps frisquet par chez moi, et je me suis dit que c' était le moment idéal pour voir WIND RIVER de Taylor Sheridan.

Bien m' en a pris car c' est un film superbe.

Voici le sinopsis:

Cory Lambert est pisteur dans la réserve indienne de Wind River, perdue dans l’immensité sauvage du Wyoming. Lorsqu’il découvre le corps d’une femme en pleine nature, le FBI envoie une jeune recrue élucider ce meurtre. Fortement lié à la communauté amérindienne, il va l’aider à mener l’enquête dans ce milieu hostile, ravagé par la violence et l’isolement, où la loi des hommes s’estompe face à celle impitoyable de la nature…

WIND RIVER est un très beau film de facture classique.Le premier grand personnage du film c' est une réserve indienne dans le Wyoming durant l' hiver.

Le décor est planté, somptueux, majestueux, imposant le respect.Dans cet univers âpre , la jeune enquêtrice du FBI a besoin de l' aide de Cory le chasseur qui, lui, sait interpréter les moindres signes ou traces dans la neige.

La trame policière reste simple et linéaire.L' enquête avance aussi lentement et sûrement qu' un trappeur avançant dans la neige chaussé de ses raquettes.L' intrigue est surtout un prétexte pour nous mettre en scène les personnages qui vivent dans ces contrées reculées.

 

Voici ce que dit BENOITG20 sur la page d' allociné:

Wind River" est un film âpre, humain et dur tant dans l'univers hostile et glacé, que dans le vécu profond des personnages... C'est une peinture sans concession de laissés pour compte isolés, qui tentent de survivre dans cette réserve indienne du Wyoming. À travers la découverte macabre d'un corps sans vie dans cette neige immaculée, le réalisateur Taylor Sheridan va nous plonger dans un monde où le destin de chacun est ancré à la rudesse de l'endroit et de son climat. Tout n'est que privation, résignation, désillusion et les faits dramatiques qui sont mis en exergue, qu'ils soient passés ou présents ne font que renforcer le malaise que dégage le mal-être de ces personnages... Accepter la douleur, vivre avec, se surpasser pour continuer à exister et faire exister celle ou celui disparu, est ici superbement décrit et même transcendé ! Au delà de l'enquête pourtant bien menée, c'est surtout la dimension humaine, dans tout ce qui concerne le relationnel qui nous touche vraiment... Un film profond, sensible où chaque acteur, en particulier Jeremy Renner, nous révèle une psychologie mise à nu, pour nous atteindre avec pudeur, délicatesse et pertinence. Le sort de cette communauté d'amérindiens est ici un des points essentiels, en étant extrêmement bien montré. Un beau film de à ne pas louper !

J' aimerais juste ajouter que ce film nous parle d' un univers où la valeur des hommes tient à leur force mentale, à leur capacité à surmonter la rudesse des éléments.Ici c' est la montagne qui s' impose aux hommes , et pas le contraire...

Dans cet univers il n' y a pas de hasard et seuls  ceux qui sont à la fois forts mentalement et humbles devant les forces de la nature survivent.

J' ai beaucoup aimé les scènes où Cory initie son fils aux règles qu' il faut respecter dans la nature.Tout se prépare méticuleusement: les sorties, le matériel,l' équipement, les armes...Rien n' est laissé au hasard et il faut savoir observer son environnement, l' évolution du temps qu' il fait, car les erreurs ne pardonnent pas.

J' ai été fortement imprégné par ce film qui m' a vraiment donné l' impression d' en savoir plus sur cette partie des Etats-Unis qui vit en dehors du rêve américain.

Et puis, WIND RIVER m' a ramené à certains souvenirs personnels de mon enfance.

Quand j' avais 10 ans une partie de ma famille s' était décidée à aller chercher fortune au Canada,à Edmonton, en Alberta où nous avons des cousins.C' est une partie au centre du Canada, très continentale avec des hivers très rudes, au moins aussi rudes que ceux qu' on voit dans WIND RIVER.

Mon oncle, et mes grands-parents s' étaient installés à Edmonton fin des années soixante en attendant que le reste de la famille les rejoigne.Ils y ont vécu 3 ans.Finalement, mon père, ma mère,mon oncle et ma tante décidèrent de rester en France, mais ça  s' est joué à très peu de choses.

Ils ont reculé à la dernière minute, mais moi je me souviens bien que je racontais déjà à mes professeurs que toute la famille allait émigrer.Je frimais avec mes petits copains et je m' imaginais déjà vivant comme Davy Crockett et chassant le caribou.

Je frimais devant mes petits copains mais en réalité j' étais très anxieux d' aller vivre dans un pays très éloigné dans lequel les habitants parlent une langue dont je ne connaissais que les rudiments.

Avant-hier, j' ai repensé à ce moment crucial de notre histoire familiale.

Si j' étais allé à Edmonton à l' âge de 12 ans ma vie en aurait été complètement bouleversée...J' aurais vécu à l' américaine dans une  ville entourée de grands espaces très peu peuplés où c' est la nature qui prédomine.

Entre les corons du Nord de la France où je vivais et les grands espaces canadiens, il y avait un monde, une galaxie...

Et avant-hier,en regardant les paysages de WIND RIVER, l' immensité des espaces, je n' ai pas pu m' empêcher de penser que ces espaces auraient pu être les miens...que tout s' est joué à peu de choses...à très peu de choses...

Paysage d' Alberta...

Paysage d' Alberta...

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7 juillet 2017 5 07 /07 /juillet /2017 14:51

Bonjour les amis,

En ce moment je ne peux ouvrir mon PC sans être bombardé de pubs me promettant des vacances de rêve ou des croisières de luxe aux 4 coins de la planète.

Je les considère toutes avec la même indifférence blasée.En fait, je ne les regarde même pas.

Mais ce matin un ami a mis en lien sur facebook une pub très fraîche datant de 1956.

Les vacances en vespa ! Ça c' était une sacrée belle chouette idée.

Mais regardez plutôt la vidéo sur le lien ci-dessous.Son charme désuet ne vous laissera pas insensible...

Les belles vacances...

J' imagine que ce document fera vibrer d' émotion tous ceux qui ont fait partie du Vespa Club de France dans les années 50-60.

Alors pour accompagner ces belles images, et ces commentaires naïfs qui me renvoient aux belles années innocentes et insouciantes de ma petite enfance et aux premières vacances de mes parents en Renault 10, je vous propose cette petite chanson très " vintage", emblématique de toute une époque et d' un état d' esprit définitivement révolu.

" C'est le temps de l'amour
Le temps des copains
Et de l'aventure
Quand le temps va et vient
On ne pense à rien
Malgré ses blessures

Car le temps de l'amour
C'est long et c'est court
Ça dure toujours
On s'en souvient

On se dit qu'à vingt ans
On est le roi du monde
Et qu'éternellement
Il y aura dans nos yeux
Tout le ciel bleu ...."

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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 09:23

Bonjour les amis,

Parmi le flot d' informations qui nous vient de Cuba depuis la mort de Fidel Castro, il en est une qui est complètement anecdotique mais qui ne manque pas de pìquant.

En effet, Cuba est depuis plus de 25 ans victime d' un embargo très dur de la part des autorités américaines.Cet embargo a eu pour effet d' étouffer l' activité économique de l' île en l' isolant le plus possible du reste du monde et de faire supporter au peuple cubain d' inutiles et de cruelles souffrances (manque de médicaments, d' équipements et de matériel médical, etc...).

Curieusement, aucune mesure ne saurait être négative à 100 %.Même la pìre des sanctions économiques peut amener involontairement des effets secondaires positifs.

C' est le cas pour l' apiculture cubaine qui se porte à merveille depuis l' embargo.En effet, comme Cuba n' a pas eu accès aux pesticides américains, ses abeilles ne sont pas en voie de disparition et se portent mieux que partout ailleurs sur le continent américain.

Lisez donc cet article mis en lien ci-dessous

Pendant que le reste du monde condamne à juste titre les atteintes portées contre les droits de l' homme par le régime de Fidel, il n' est pas inutile de rappeler que si les hommes ont des droits les animaux en ont également.

C' est donc l' occasion de redire une fois de plus qu' en sauvant les abeilles, et par voie de conséquences la pollinisation des fleurs, l' homme se sauvera lui-même d' une possible extinction...

L' une des morales que l' on peut tirer de cette petite histoire, c' est que toute décision cruelle et injuste peut parfois se retourner contre ses promoteurs.En effet, Cuba, en devenant un immense laboratoire d' agriculture biologique pourrait se convertir en un exemple à suivre pour les autres pays et ainsi remettre en cause partiellement la toute puissance des grandes multinationales américaines de la biotechnologie.

L' embargo américain pourrait donc involontairement se convertir en une version moderne de l' arroseur arrosé.

Les abeilles cubaines sauvées grâce à l' embargo américain !

Pour finir sur une petite note d' humour, je vous propose une version revisitée de l' internationale socialiste pour ces vaillantes abeilles, infatigables travailleuses fidèles au régime de Castro !

" C' est la RUCHE finale

groupons nous et demain

L' internationale

SAUVERA le genre humain"

 

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15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 10:59

Bonjour les amis,

Aujourd' hui il fait une journée splendide, et c' est un vrai plaisir que d' aller se balader dans la nature.

Le bonheur c' est souvent de savoir profiter de l' instant présent sans penser, par exemple, aux montagnes de corrections qui m' attendent patiemment sur mon bureau...ou à la reprise du lundi matin.

Nous devrions nous inspirer parfois des animaux qui, eux, ne se projettent pas dans l' avenir et qui savent savourer chaque moment de bonheur dans son instant.

Démonstration par l' image

Regardez-moi ça...Il roule une fois, deux fois, trois fois ! Elle est pas belle la vie ?

Avouez que ce chien-là sait ne pas se prendre la tête contrairement à celui des Bidochon...

Un peu de philosophie animalière...

Bon, rassurez -vous les amis.Je ne vais pas aller me rouler dans l' herbe...Juste essayer de profiter pleinement de ce joli dimanche de Mai...

Et je me réserve pour ce soir la lecture de cet article de Kant sur l' homme, la nature et l' animal.

Il y a une dernière question importante qui n' est pas abordée dans ce texte:

Immanuel Kant aimait-il se rouler de manière insouciante dans l' herbe du printemps ? hein ?

C' est une question sur laquelle les artistes et les poètes, eux, se sont toujours positionnés sans ambigüité...

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29 février 2016 1 29 /02 /février /2016 19:21

Bonjour les amis,

Je viens de voir THE REVENANT, et le moins qu' on puisse dire c' est qu' il me laisse sur une impression mitigée.

D' un côté le film possède des qualités indéniables de mise en scène.La première scène est assez époustouflante.

On est immergé dans les grands espaces américains à l' époque de la conquête de l' Ouest, en 1823 très exactement.

Plusieurs thèmes sont traités dans le film.

La colonisation sauvage,le lutte contre les indigènes, le commerce des peaux,le rapport à la Nature,etc...

Le film a l' énorme mérite de nous offrir une vision très réaliste, parfois insupportable, de la violence et de la sauvagerie avec laquelle cette colonisation s' est effectuée.On est très loin des clichés et des visions édulcorées auxquelles Hollywood nous a que trop habitué.

On y voit des colons qui ressemblent à des vrais colons...même chose pour les indiens.

On a l' impression d' être projeté dans le monde réel de cette époque , extêmement dur et âpre.

Malgré tout , le film perd un peu en intensité.Même s' il y a une dimension épique indéniable, les mille et uns tourments dont souffre le protagoniste, et son odyssée restent finalement sans surprise ( ou presque...)

Voici ce que dit un spectateur sur la page d' allociné

D'accord sur le plan technique il n'y a quasi rien a reprocher, les plans sont de toute beauté, les décors naturels sont magnifiques et tout est très réaliste on sent vraiment le côté survie et milieu sauvage dans lequel évoluent les protagonistes.
En ce qui concerne l'histoire et l'action en elle même autant dire que c'est quasi inexistant et le spectateur lambda (comme moi je ne nie pas) se mettra vite à se lasser et trouver le temps long. Pourtant le départ est plutôt bon avec une première scène d'action superbe mais à partir de la péripétie (scène de l'ours) tout devient vite anticipé et on rentre vite dans un schéma monotone (survie pure et dure + vengeance).
A partir de là le temps devient extrêmement long et le film devient vite ennuyeux, de plus Dicaprio n'est pas non plus exceptionnel et exagère son jeu d'acteur. Rajoutons à cela des scènes surréalistes et improbable (franchement personne ne peut résister à une attaque de Grizzli et faire une telle chute ...).
Bref très déçu par un film qui me semble victime d'une certaine Hype, je l'attendais beaucoup pour pas grand chose au final. Une histoire vite emballée, des plans en veux-tu en voilà à tout va qui rajoute d'énormes longueurs au film et qui ne font pas
avancer l'histoire et un Dicaprio surjouant en font un film moyen.

THE REVENANT: un film avec certains défauts mais un film nécessaire...

Cet avis est un peu sévère, notamment sur le jeu de di Caprio qui porte le rôle avec beaucoup d' intensité et de crédibilité, mais ce spectateur met bien le doigt sur le point faible du film.On s' emballe peu à peu dans un scénario long et ennuyeux, quasiment sans surprises...On souffre avec Leonardo pendant 2 heures et demie.

Alors, pourquoi faudrait-il voir ce film ?

Tout simplement parce qu' il nous offre l' une des visions les plus réalistes qu' il m' ait jamais été donné de voir sur cette période de l' histoire.

Rien que le Fort commercial perdu dans les montagnes vaut le déplacement.Je n' ai vu ça dans aucune scène de film de far west, et Dieu sait si j' en ai vu...

Ce film m' a fait penser à des textes que j' ai étudié au lycée en première,à des témoignages historiques, mais sans que je ne voie jamais aucune version cinématographique qui s' en approche.

Il y a une violence visuelle constante rien que par l' aspect des personnages, rien qu' en voyant les visages marqués par les maladies ou les cicatrices des colons, sans même parler de celui de Di Caprio...

Il y a aussi une violence de la Nature.

Petite parenthèse.J' ai vu les 8 salopards de Tarantino qui n' a rien à voir avec tout ça , plein d' humour noir avec une violence qui fait rire, avec des personnages qui vomissent des litres de sang de manière assez kitsch et rigolote...par contre dans ce film, j' ai évité de regarder l' écran 2 ou 3 fois car les images étaient à la limte du supportable, d' un réalisme extrême.

Mais il faut reconnaître aussi qu' il n' y a aucune complaisance du metteur en scène.Il nous met le doigt sur des plaies qui ressemblent à des vraies plaies.

Moi, je ne sais pas si c' est un bon film, mais ce qui est sûr c' est que c' est un excellent reportage historique sur cette période trouble de l' humanité, un reportage dont je ne connais pas d' autre équivalent.

Rien que pour ça il faudrait voir ce film...et si j' étais prof d' histoire, je passerais quelques morceaux choisis en classe...

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13 juillet 2015 1 13 /07 /juillet /2015 13:07

Bonjour les amis,

Cet article est la suite de mon billet " Opération sauvetage Martinet" que vous pouvez lire ICI.

Opération" SAUVETAGE MARTINET"...mise en application du plan B

Comme promis je vous donne des nouvelles de mon petit martinet après 15 jours de soins prodigués sans relâche afin qu' il puisse survivre et aller rejoindre le plus tôt possible ses congénères.

15 jours durant lesquels votre serviteur s' est occupé 6 à 7 fois par jour d' alimenter du mieux possible ce charmant petit oiseau très attachant, et très vaillant aussi.

Quand je l' ai recueilli il ressemblait à ça

Opération" SAUVETAGE MARTINET"...mise en application du plan B

Maintenant il ressemble plutôt à ça

Opération" SAUVETAGE MARTINET"...mise en application du plan B
Opération" SAUVETAGE MARTINET"...mise en application du plan B

Vendredi dernier nous avons appellé le centre de prise en charge des espèces protégées de Santa Faz près d' Alicante pour savoir si nous faisions ce qui était correct, notamment avec les exercices d' entraînement quotidiens de vols.Notre interlocuteur nous a expliqué qu' il faut être particulièrement attentif avec l' état du plumage car notre martinet bien-aimé doit faire un voyage de plus de 7000 km au mois d' août, un voyage qui doit l' emmener dans la moitié sud du continent africain.Si son plumage n' est pas en parfait état il n' arrivera pas à sa destination et tous les efforts pour le sauver auront été parfaitement inutiles.

Notre interlocuteur nous demande si nous voulons bien leur céder la prise en charge de notre martinet, prénommé CHARLIE GASTON, afin qu' ils puissent maintenir au mieux ses bonnes conditions physiques, et bien évidemment, je n' hésite pas une seule seconde et j' accepte de bon gré, parfaitement conscient que je ne suis pas la personne la mieux à même de gérer au mieux ses chances de survie.

Puis je retourne voir mon petit oiseau, en le regardant de près au fond des yeux, et je lui glisse à l' oreille:

" Bin dis donc mon pote...tu vas en voir du paysage !!!!..."

Regardez la carte de son itinéraire ci-dessous...impressionnant, hein ?...il pèse à peine 40 grammes !

Opération" SAUVETAGE MARTINET"...mise en application du plan B

Impressionnant aussi, le fait que tout est programmé dans son petit cerveau.Ses parents n' ont rien à lui apprendre...tout est dans son ADN...Miracle de l' évolution et de la nature...

J' ai profité de mes dernières heures avec Charlie pour l' observer attentivement.Tout, chez lui, est une merveille de design naturel et d' adaptation: ses petites pattes fines et griffues qui lui permettent de s' accrocher à n' importe quelle surface....la forme de ses ailes...leur galbe parfait surtout quand ils les ramène sur lui et se tapit sur ma main.

Voilà, je vous passe les détails de notre séparation.Le responsable qui est venu le récupérer m' a dit que son plumage était impeccable et que c' était évident que je m' en étais très bien occupé pour obtenir un tel résultat.Il m' explique qu' au centre de récupération ils sont équipés de volières adaptées dans lesquelles Charlie pourra bien développer sa musculature et qu' il pourra décoller dans une quinzaine de jours.

AJE était satisfait, un peu fier de lui et très ému aussi au moment de lui dire au revoir pour une dernière fois...J' espère que dans un petit coin de son cerveau Charlie se souviendra qu' il a un bon ami espagnol quand il reviendra par ici...et à partir de l' année prochaine, quand j' observerai les vols de martinets à travers mon jardin je pourrais toujours imaginer que ce sont les descendants de Charlie.

Au revoir Charlie...et bonne chance...so long !

Signé: ton ami pour toujours

Opération" SAUVETAGE MARTINET"...mise en application du plan B

Liste de remerciements.

Ont participé à l' opération " Sauvons CHARLIE"

- Les établissements vétérinaires NEXO , et particulièrement le Dr Alberto qui a fait une auscultation gratuite du volatile

- Le centre de récupération de la faune Santa Faz qui s' occupe du plan B

- L' entreprise Mealworm qui a fourni les vers de farine qui ont fait les délices de Charlie

- L' entreprise italienne RAFF qui a fourni le pâté d' insectes

- Mes 3 chats Mishina, Gaia, et Balou qui ont résisté à leurs instincts criminels de serial-bird-killers et qui n' ont pas agressé Charlie...Souvent ils m' observaient très attentivement quand je lui donnais à manger, et au fond de leurs regards perplexes, je croyais deviner des pensées du genre: " Il est bizarre notre boss en ce moment...là, franchement, il se complique un peu la vie quand même, parce que nous, on pourrait lui résoudre son "problème-charlie" en 5 secondes chrono..."

- Mes amis lecteurs bloggers et autres qui nous ont soutenu, y compris dans les moments "d' angoisses et de doutes"...

- Un certain bon ami qui a relevé un paradoxe qui m' avait échappé et que je n' oublierai pas.Il m' avait écrit:

" Salut AJE. Au moins tu peux passer ta journée à vider des vers sans te saouler la gueule...! "

Effectivement, c' est bien vu et tout le monde ne peut pas en dire autant...

-Mes deux enfants qui m' ont aidé à alimenter Charlie sans lui faire mal...Ça nous a valu quelques bonnes engueulades ( je n' ose pas dire prises de becs) sur la meilleure façon de s' y prendre.Leila a été indiscutablement la plus talentueuse pour lui ouvrir délicatement le bec.

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