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23 décembre 2023 6 23 /12 /décembre /2023 10:45

Bonjour les amis,

Je ne regarde presque jamais la télé mais devant l'énorme impact médiatique du complément d'enquête consacré à Gérard Depardieu j'ai eu la curiosité de visionner hier soir cette émission.

Tout de suite je dois dire que le reportage m'a rapidement donné la nausée, surtout la partie consacrée au voyage officiel en Corée du Nord durant lequel Depardieu avait été invité par la présidence de la République.

Les allusions constantes de l'acteur, graveleuses et obscènes, vis-à-vis de la traductrice coréenne qui lui était assignée m'étaient vraiment insupportables. J'ai bien failli arrêter le visionnage. Aucun respect de Depardieu pour les gens du cru, pour leur culture nationale très pudique. Notre Gégé asseoit son gros cul dessus. A chaque fois qu'on sentait la traductrice extrêmement gênée Depardieu en remettait une couche, une grosse couche. Se croyant drôle il n'était que tristement obscène (devant un Yann Moix curieusement muet, ne sachant plus trop où se mettre). Dans le reportage on apprend qu'il pèse 124 kilos, mais c'est faux...il pèse trois tonnes tellement il est lourd !

Ses allusions sexuelles sur la fillette de 10 ans qui monte à cheval sont tout simplement à vomir.

Je ne reviendrai pas sur le reste de l'émission avec les récits (confirmés par des témoins) de Gégé qui glisse sa main dans les petites culottes des jeunes actrices et techniciennes. Apparemment il s'attaquait sans complexes aux débutantes mal assurées qui n'osaient pas porter plainte de peur de se voir grillées dans la profession.

Depardieu savait brouiller les pistes.  Il blaguait grassement et  palpotait tout le monde sur les plateaux de tournage, y compris les techniciens, sur l'air de la rigolade, sauf que lorsqu'il le faisait avec des jeunes filles plutôt mignonnes on n'était plus du tout dans le registre de la plaisanterie gauloise.

En ce qui concerne les viols dont il est accusé la justice tranchera, au moins, pour les cas qui ne sont pas prescrits. Je ne vais rien ajouter si ce n'est que je suis écoeuré par les "grandes amies" qui sortent du bois pour crier que Depardieu est innocent et qui accusent les victimes de rechercher une forme de publicité. Qu'est-ce qu'elles en savent ?...Quel manque de respect et d'empathie pour les victimes ! Plus de 13 dépôts de plainte devraient les inciter à davantage de prudence. Laissons la justice faire son travail.

L'intervention de Josée Dayan accusant dans l'émission une des victimes de rechercher une forme de notoriété m'a fait gerber.

Je n'ai jamais été un grand fan de Depardieu, et je n'ai jamais été dupe de ce personnage, mais ce reportage m'a profondément attristé, pour plusieurs motifs.

Depardieu (avec ses gros défauts qui me déplaisaient) était aussi pour moi le symbole de la France gauloise, paillarde, rigolarde. Une tradition qui remonte au moins à Rabelais et qui va jusqu'aux San Antonio de ma jeunesse avec l'inéffable Bérurier qui me faisait mourir de rire.

Depardieu était le dernier des Mohicans, celui qui avait encore les couilles de péter un grand coup dans les soirées un peu guindées et coincées du cinéma français et international. Malgré ses débordements et ses outrances je pouvais lui accorder aussi une certaine forme de panache.

Mais hier j'ai vu un personnage pathétique, une caricature, une boursouflure perverse digne du pépère ignoble qui fantasme sur les jeunes filles à la fin du roman VOYAGE AU BOUT DE LA NUIT de Louis-Ferdinand Céline.

 

Depardieu est officiellement déboulonné.

A partir de maintenant les producteurs et metteurs en scène ne peuvent plus le couvrir et faire comme s'ils ne savaient rien...Fini l'omertá.

Je ne sais pas s'il reste un avenir artistique à Depardieu mais il ne pourra plus jouer pour la galerie le rôle du personnage désinhibé qu'il s'est forgé. CLAP DE FIN !

D'habitude je me plains toujours des wokistes, de certaines néo-féministes et de leur influence néfaste.

Je me plains des excès du mouvement  #Metoo#  et également du hashtag  #balance ton porc# mais sur ce coup-là je n'ai rien à leur reprocher car Depardieu apporte  des tombereaux d'eau à leur moulin.

Qu'est-ce qu'il nous reste pour maintenir notre tradition gauloise?...Jean Dujardin?...peut-être...je ne sais pas...Le coq gaulois est une espèce en voie de disparition...Depardieu, de par sa grosse dégueulasserie, a précipité sa mise à mort !

La chute du dernier gaulois...
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21 mai 2022 6 21 /05 /mai /2022 10:21

Bonjour les amis,

Vous savez que je fais partie des personnes très agacées (euphémisme) par la cancel culture et par le wokisme. J'y ai déjà consacré 2 articles.

Or, je viens de lire un brillant essai sur ce sujet écrit par Natacha Polony et Jean-Michel Quatrepoint.

 

Délivrez-nous du bien !...

Commençons par le titre que je trouve génial: DELIVREZ-NOUS DU BIEN !

Une phrase qui prend le contrepied de la fameuse prière, le Notre Père des catholiques, qui termine de cette manière:

"Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensés
et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du mal.
Amen."

Ce titre du livre, ce DELIVREZ- NOUS DU BIEN, résume parfaitement le propos des deux auteurs. C'est bien de cela qu'il s'agit car le livre traite de l'avènement de ces nouveaux inquisiteurs venus d'Outre-Atlantique qui exercent, de manière particulièrement perverse, le MAL au nom du BIEN, tels des intégristes d'un nouvel âge.

Voici la présentation du livre qu'en fait l'éditeur suivie de la table des matières:

L’atmosphère est lourde. Les phrases, les situations qui semblaient autrefois anodines deviennent des crimes. Nous sommes tous coupables, et les inquisiteurs nous guettent.
Coupables d’avoir bu un verre, d’avoir blagué sur les femmes, de manger de la viande, d’avoir offensé une minorité quelconque. Coupables d’avoir été du côté des « dominants ». Chaque jour, un citoyen qui se croyait, non pas un héros, mais un type à peu près bien, se retrouve cloué au pilori, sommé d’expier ses crimes et de faire repentance. 
Derrière cette traque aux dérapages et ces entreprises de rééducation, un mécanisme : la tyrannie de minorités qui instrumentalisent des combats essentiels, pour les transformer en croisade contre une supposée majorité, contre les « dominants ». Au nom du Bien, on modifie le vocabulaire, on nie le plaisir, on criminalise le désir, on réécrit l’histoire. Ces nouveaux bigots, qui détestent l’Homme tel qu’il est et le rêvent selon leurs diktats, sont les idiots utiles d’un néolibéralisme qui atomise les sociétés et fragilise les structures traditionnelles pour mieux imposer sa vision manichéenne du monde.

Délivrez-nous du bien !...

Alors j'ai adoré ce livre qui, sans vouloir dénigrer les préoccupations à priori légitimes des wokistes, dénonce leurs procédés qui vulnèrent bien souvent des principes fondamentaux d'égalité et de justice. Les auteurs donnent des exemples très précis qui illustrent parfaitement leurs propos.

Le premier chapitre est vraiment saignant. On voit comment on est passé rapidement du #me too# au #too much#, notamment avec la campagne française puante " Balance ton porc".

Alors , si par malheur vous êtres blanc, mâle, hétérosexuel, ayant plus de 50 ans, ne vous avisez pas de draguer qui que ce soit de manière un peu  maladroite car il pourrait vous en coûter très cher. Vous vous retrouveriez vite catalogué dans la catégorie des "porcs". Je vous conseille de faire signer à la belle de votre choix une attestation en 3 pages confirmant qu'elle est consentante avant d'avoir le moindre rapport un peu étroit avec elle.

Vous trouvez sans doute que je force le trait, et que j'en rajoute...Et bien, lisez les exemples cités dans ce livre, et on en reparlera.

En ce qui concerne les graves dérives racialistes et minoritaristes, j'ai pris connaissance grâce à ce livre d'un épisode tout à fait édifiant et dont je ne savais rien. L'affaire Rotherham qui s'est produite en Grande-Bretagne et dont je vous livre un extrait.

"Première affaire : celle de Rotherham, dans le Yorkshire. En 2015, éclate un scandale de pédophilie. Mille cinq cents enfants, des petites filles blanches de 11 à 16 ans, ont été victimes de viols à répétition entre 1997 et 2013. Ces adolescentes, issues de milieux défavorisés, avaient été en quelque sorte esclavagisées par un gang qui les prostituait. Avec, à l’appui, drogues et menaces de mort sur elles et leurs familles. Les plaintes et dénonciations de certaines d’entre elles avaient été classées sans suite par la police et les services sociaux. Pourquoi ? Parce que les autorités ne croyaient pas aux récits de ces white trash, ces filles de classes défavorisées. Mais aussi et surtout parce que le gang et les « consommateurs » étaient d’origine pakistanaise. Il ne fallait pas ostraciser cette minorité. Un des journalistes qui enquêtait sur cette affaire a même été contraint de suivre un stage de « sensibilisation à la diversité »"

Alors là, on atteint le summum de l'ignominie. Au nom d'un antiracisme mal compris et mal assimilé on tolère des abus sexuels criminels simplement parce que les victimes étaient blanches.

Car c'est bien de cela qu'il s'agit avec les wokistes. Les culpabilités sont préétablies et le blanc est dépossédé de son statut d'éventuelle victime.

Par ailleurs le bouquin passe en revue toutes les formes de wokisme (le meetoo, le minoritarisme racial, les minoritarismes sexuels et de genres, le véganisme, la lutte contre la prostitution, toutes les formes de handicaps physiques et mentaux, la diabolisation du vin et de la voiture, etc...).

Il ne me reste plus qu'à remercier les auteurs pour le panorama très complet qu'ils dressent, et aussi pour les éléments de réflexion qu'ils apportent car ils ne se contentent pas de dénoncer mais proposent aussi d'autres voies qui permettent de prendre en compte les exigeances des minorités, mais dans le respect de la justice et de l'ordre républicain.

Enfin j'aime beaucoup ce livre car en Espagne (où je vis) la gauche est très silencieuse sur les excés du wokisme. Elle a tellement peur des procès d'intention qu'elle reste muette et laisse les militants de PODEMOS (équivalent des insoumis français) occuper le terrain. Du coup, en Espagne, c'est la droite et l'extrême-droite qui osent attaquer les tenants du wokisme. Or c'est une grande erreur, une énorme erreur, car c'est en vertu des grands principes républicains de justice et de liberté qu'il faut pourfendre ces nouvelles inquisitions venues d' Outre-Atlantique. C'est aussi en les prenant de face qu'on ne laissera pas l'extrême-droite occuper le terrain. Aux Etats-Unis il n'y avait que Trump pour les attaquer, donc il ne faut pas s'étonner ensuite du succés électoral qu'il a obtenu. La France, de ce point de vue-là, me rassure davantage: elle n'abdique pas sous les injonctions bien-pensantes des nouvelles ligues de vertu.

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