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6 septembre 2024 5 06 /09 /septembre /2024 09:04

Bonjour les amis,

Il y a une grosse confusion volontairement entretenue en France par la gauche.

Le parti le plus voté n'est pas nécessairement celui avec lequel il est possible de former une majorité de gouvernement. En Espagne, par exemple, c'est un parti de droite (le Parti Populaire) qui a fait le plus gros score électoral et qui a gagné les législatives mais c'est une coalition de gauche qui gouverne car le chef de file de la droite n'était pas capable de former une coalition de majorité contrairement à son adversaire le socialiste Pedro Sánchez.

Si le nouveau front populaire (NFP) compte 32% des députés ça veut donc dire qu'il y a deux tiers du pays qui sont ou à droite ou à l'extrême-droite...

Le rapport gauche-droite en France c'est pas du 50/50, c'est pas du fifty-fifty, c'est du 1/3 contre 2/3. Y'a pas photo !

Avec de tels chiffres, à quel moment certains ont-ils pu sérieusement croire ou entretenir l'idée qu'il y aurait un premier ministre issu de la gauche?

A la question "Qui doit gouverner?" la réponse n'a jamais été "celui qui a fait le plus gros score" mais plutôt celui qui est capable de former une coalition qui obtienne plus de 50% des soutiens à l'assemblée...Donc parler de COUP D'ETAT DEMOCRATIQUE ou d'OUTRAGE (comme j'ai pu lire dans certains titres de journaux) c'est clairement un abus, c'est ne pas vouloir voir la réalité des chiffres...

Pourquoi la nomination de Michel Barnier n'est pas antidémocratique...

PS: Afin d'éviter toute confusion inutile je précise que j'ai toujours voté à gauche et que donc, Michel Barnier n'est pas un "Saint de ma dévotion".

Là n'est pas la question. On ne peut pas jouer de manière frivole avec la notion de légitimité démocratique car ce serait ouvrir la porte aux excès les plus dangereux qui pourraient mettre en danger la paix civile. 

Être démocrate ça n'a jamais été prendre ses désirs pour une réalité.

Par ailleurs, je me méfie beaucoup de ceux qui prétendent gagner dans la rue les batailles électorales qu'ils ont perdues dans les urnes...

 

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31 mars 2016 4 31 /03 /mars /2016 07:19

Le rencontre Parti Socialiste-PODEMOS a enfin eu lieu sur fond de divisions internes au sein des 2 partis et avec des sondages qui indiquent que ces deux formations perdraient des voix en cas de répétition d' élections.J' ai suivi les conférences de presse et ce qui semble prévaloir, plus que la possibilité réelle de former un gouvernement de coalition, c' est le désir de chacun des partenaires de ne pas apparaître comme LE coupable d' un possible échec...Tout va dépendre maintenant de l' habileté de Pedro Sanchez à proposer une alliance PSOE+Ciutadan's+PODEMOS qui soit crédible...le mariage de la carpe et du lapin: obtenir le soutien de libéraux et d' une formation de gauche anti-austérité.Rien n' est perdu donc mais tout reste à faire et le temps court,,,plus qu' un mois pour obtenir une investiture.

Voici ci-dessous le compte-rendu de la réunion d' hier dans LIBE

Je vous avais annoncé qu' un accord de gouvernement, pour aussi inconcevable qu' iul puisse paraître, est possible.J' avais même fait le pari d' un accord de dernière minute en allant à l' encontre de ce que prédisaient tous les grands médias nationaux et internationaux....et bien, je maintiens mon pari...il n' y aura pas d' élections anticipées car la facture électorale risque d' être hypersalée.Personne n' a envie de jouer au poker, sauf la droite de Mariano Rajoy qui a tout à gagner et rien à perdre.Dans moins d' un mois on saura si je me suis trompé ( ou pas)...

Pour moi c' est clair: PSOE et PODEMOS sont liés par un intérêt commun.
OU ILS GOUVERNENT OU ILS SONT MORTS

Ou ils gouvernent ou ils sont morts
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5 mars 2016 6 05 /03 /mars /2016 09:34

Bonjour les amis,

L' Espagne connaît une grande impasse politique pour la première fois depuis le retour de la démocratie en 78.

Le leader socialiste Pedro Sanchez a échoué dans sa première tentative à former un gouvernement de coalition.

La stratégie de Sanchez a surpris de nombreux électeurs.Il était clair que la somme des forces de gauche était insuffisante pour obtenir une majorité, mais en signant un pacte avec les centristes libéraux de Ciutadan's et d' Albert Rivera, il était évident que les socialistes n' obtiendraient pas le soutien nécessaire de PODEMOS ainsi que de Izquierda Unida ( équivalent de votre front de gauche).

Il reste maintenant jusqu' au 2 Mai à Pedro Sanchez pour renouer les fils rompus de la négociation avec ces deux forces, car, dans le cas contraire, nous nous dirigerions vers de nouvelles élections anticipées, et là,ce serait un magnifique cadeau fait à Mariano Rajoy qui pourrait avoir la possibilité de reprendre la main.

En effet, en cas de nouvelles élections, le parti qui portera le poids de l' échec des négociations le paiera très cher dans les urnes.Les socialistes jouent donc très gros...

On peut même imaginer que, en cas de nouvelles élections, Mariano Rajoy cède sa candidature à sa nº 2, la vice-présidente Soraya Saenz de Santamaria ( impliquée dans aucune affaire de corruption), et lui permette de gagner .

C' est un vrai casse-tête pour Sanchez.Il lui reste deux mois pour résoudre la quadrature du cercle.

Comment établir une nouvelle feuille de route pour un gouvernement de coalition qui obtienne le soutien de PODEMOS et des libéraux centristes, sachant que leurs programmes économiques sont radicalement opposés ?

Comment faire le grand écart entre ces deux pôles opposés sans vider son programme économique et social de toute substance ?

On ne peut obtenir un consensus et une majorité à l' assemblée rien que sur la simple intention d' écarter la droite du pouvoir.Il faut un programme d' action gouvernementale qui soit crédible.

Il faut donc satisfaire les exigences de politique sociale réclamées par la gauche avec les exigences économiques des libéraux-centristes.

Le compte à rebours est commencé...

Les seuls partis qui ont intérêt à ce qu' il y ait de nouvelles élections sont le PP de Mariano Rajoy et Ciutadan's d' Albert Rivera, selon le dernier sondage de metroscopia.

Je m' aventurerais donc à vous PRÉDIRE ( moi qui n'ait pas l' âme d' un prophète ni la prétention à le devenir) qu' un accord de gouvernement va être conclu avant la date limite.Des élections anticipées pourraient être suicidaires pour les socialistes, et je mise donc sur le succès des nouvelles négociations, CONTRAIREMENT à ce qu' annoncent tous les grands médias.

Le problème ne sera donc pas de savoir s' il y a aura un nouveau gouvernement issu des urnes du 20 Décembre dernier, mais plutôt de savoir à quoi servira ce nouveau gouvernement ?

C' est à Pedro Sanchez et à son parti qu' il appartient désormais de répondre à cette question.

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