Bonjour les amis,
Je n'ai pas pour habitude d'écrire des billets pour me limiter à ne dire que du mal de certaines oeuvres.
C'est plus que jamais vrai avec le film de Coralie Fargeat intitulé LA SUBSTANCE dont je vais vous parler aujourd'hui.
Voici le synopsis suivi de la bande-annonce.
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Il suffit de partager le temps. C’est si simple, qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?
Alors commençons par dire du bien de THE SUBSTANCE avec cet article que je vous propose.
https://www.critikat.com/actualite-cine/critique/the-substance-2/
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Deuxième long-métrage de Coralie Fargeat, The Substance est animé par une ambition analogue à celle de Revenge, premier coup d'éclat abrasif : réaliser un
https://www.critikat.com/actualite-cine/critique/the-substance-2/
Pour ma part, et en tant que fan de ciné fantastique, j'ai aimé toute la première partie du film avec ce pacte faustien et intrigant accepté par Demi Moore avec une bien étrange compagnie pharmaceutique.
La mise en scène est très soignée, avec une esthétique remarquable qui sert merveilleusement bien ce conte allégorique et fantastique en forme de métaphore sociale.
Le film est assez jouissif, jubilatoire, et nous offre une critique sociale très acide (dans un style proche à celui du film BRAZIL de Terry Gilliam) avec une galerie de personnages secondaires qui soutiennent bien le propos de la réalisatrice.
Mais le thème s'essouffle (le film dure 2 heures 20 minutes) et la lutte stérile entre Demi Moore et son avatar hyper sexy Margaret Qualley finit par lasser le spectateur. Leur rivalité, trop prévisible, n'apporte rien d'autre qu'un affreux jeu de massacre (qui a l'air de bien amuser la metteure en scène...mais pas trop le spectateur).
Qui plus est, le spectacle devient de plus en plus gore, de plus en plus vomitif, avec des gros plans assez écoeurants sur des chairs pourries qui sont à la limite du soutenable.
J'ai dû détourner mon regard plein de fois, et pourtant je ne me considère pas comme un spectateur hypersensible. Le film est déconseillé aux mineurs de 12 ans mais moi j'aurais mis la barre à 16 ans.
Quand le film s'est terminé j'étais déjà au bord de la nausée, exténué par une situation aussi grotesque et outrancière, et je me suis écrié:
" Ouf ! Basta...ça suffit pour aujourd'hui ! ".
La réalisatrice est allée jusqu'au bout de son idée et de l'horreur sans apporter d'éléments neufs dans l'évolution des personnages qui permettent d'enrichir la portée philosophique de son propos.
Contrairement à l'excellent film BRAZIL préalablement cité, cette fois-ci, on reste sur sa faim.
Dommage car toute la première partie du film promettait bien mieux !
Un dernier détail. Je ne connaissais pas du tout la jeune et pétillante actrice Margaret Qualley et je retiendrai de ce film son sourire absolument radieux et solaire qui m'a fait fondre comme un caramel mou...
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