Bonjour les amis,
Les pires projections se sont confirmées hier lors des élections législatives et sénatoriales en Italie.
Au lendemain des législatives en Italie, les tractations politiques s'annoncent longues
A l'issue des élection de dimanche, aucun parti ou coalition n'a pu obtenir de majorité absolue, plongeant le pays dans l'incertitude. Le Monde | * Mis à jour le Les partis antieuropéens font l...
En effet le mouvement anti-système 5 étoiles gagne haut la main avec 32,4% des voix.Il occupe toute la moitié sud de la péninsule.
Quant à la coalition de droite formée par Forza Italia de Berlusconi, Lega Nord ( proche du FN) et Fratelli de Italia elle totalise 36 %, mais le pompon c' est que La Lega Nord devance les ultra-libéraux de Berlusconi: 18% contre 14% !!!
Je rappelle que les frontistes étaient à 4% en 2013 et qu' ils font plus que quadrupler leur score ( pire que ce que j' annonçais avant-hier encore sur mon blog).
Alors faisons les comptes, si je fais la somme des M5S, de la Lega Nord et de Fratelli d' Italia ça fait 32 + 18 + 4 = 54 % d' eurosceptiques mais je suis en dessous de la réalité car je n' ai rien compté des votes de Forza Italia...Il est probable que les anti-européens pèsent de l' ordre de 60% dans un pays qui était encore il y a 5 ans le plus européiste de l' Union.
Ces 54 % d' eurosceptiques sont aussi 54% d' anti-systèmes qui ne votent plus pour les partis institutionnels traditionnels.L' Italie vient de franchir un cap inquiétant.
Ce résultat d' hier est aussi un camouflet pour l' Europe, pour Bruxelles et pour Merkel qui a tenté d' imposer des quotas migratoires...
C' est plus qu' un signal d' alarme, c' est la démonstration que l' Europe que veut imposer l' Allemagne se heurte à la volonté de ses peuples.
Même si le couple franco-allemand donne des signes de meilleures ententes, l' Italie dont on ne connaîtra pas le futur gouvernement avant un mois va devenir elle aussi un frein à la relance espérée et promise.
L' Italie c' est le 3 ème pilier bancaire européen: qu' adviendra t' il de ce pilier si c' est Salvini ( ennemi de l' euro) qui devenait chef du gouvernement ?
On le voit, après le Brexit, ce sont de lourds nuages noirs qui s' amoncellent et qui augurent de difficultés croissantes à mettre en oeuvre des politiques conjointes entre partenaires avec des objectifs convergents dans la zone euro.
Qu' on le veuille ou pas, l'Europe est en train de devenir un casse-tête...et les populistes pourraient la rendre à terme assez ingérable.
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