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15 février 2024 4 15 /02 /février /2024 05:38

Bonjour les amis,

Je vais vous parler aujourd'hui d'un livre qui me manquait, d'un livre dont j'avais désespérement besoin.  En effet, face à la multitude d'articles, de publications, de discours et de positionnements politiques souvent contradictoires qui existent au sujet du réchauffement climatique, j'avais besoin d'un grand ouvrage de références et de synthèse qui m'aide à mettre de l'ordre dans mes idées, à les structurer, et surtout à situer rapidement dans quelle mouvance se situe n'importe quel auteur abordant ce sujet vital pour l'humanité toute entière.

C'est exactement ce que réussit Nathanaël Wallenhorst dans son essai intitué QUI SAUVERA LA PLANÈTE?

Alors, avant de parler et de savoir comment on peut encore la sauver il faut déjà expliquer et écarter les mille et une manières d'aller tout droit vers la catastrophe assurée tout en prétendant tout faire pour l'éviter.

Le livre de Wallenhorts s'articule en 6 chapitres et je vous mets ci-dessous une partie de son sommaire qui permet de comprendre comment est construit son essai. 

 

1. LE RÉCIT MENSONGER OU LES DÉGÂTS DU CLIMATOSCEPTICISME
L'incompréhension de la méthode scientifique
Une trop faible éducation scientifique peut faire le lit du climatoscepticisme
La caisse de résonance médiatique des imposteurs climatiques
Des puissances industrielles qui sapent le consensus scientifique et brouillent l'état
des connaissances
Le déni, mécanisme de survie lorsque le sol se dérobe sous nos pieds
Le climatoscepticisme comme marqueur viriliste… et politique
2. LE RÉCIT CHINOIS : VERDIR L'ÉCONOMIE EN BOOSTANT LE PRODUCTIVISME
La dégradation de la santé des Chinois, moteur de la contestation contre le Parti
Virage à 180° : la Chine veut devenir le leader mondial du développement durable
Le récit chinois est-il efficient pour diminuer l'altération de la Terre par les humains ?
Un régime autoritaire peut-il contribuer à la pérennité des sociétés humaines ?
3. LA RELIGION CALIFORNIENNE : PANSEMENT HIGH-TECH POUR CANCER
PLANÉTAIRE

Scientifiques de l'Anthropocène et sirènes technoscientifiques
Nous désanthropiserons ce qui pose problème (discours light)
Nous allons prendre le contrôle du système Terre et du génome humain… Et si on se loupe, des
transhumains partiront fonder des colonies sur Mars (discours hard)
Un récit organisé autour d'un double angle mort
Une naturalisation de la technique qui annihile le politique
4. BISOUNOURS-MAIS-PAS-QUE… L'INDIVIDU FACE À L'INACTION POLITIQUE
Des témoignages trop personnels ?
Ma transition écologique, un outil de développement personnel
Un air de bisounours-mais-pas-que sans en être !
Jusqu'où “prendre sa part” ?
De l'action individuelle à l'action collective
5. LE RÉCIT PERVERS : JEU DE LEURRE AVEC LES CITOYENS
Jouer avec les médias et l'opinion
Jouer avec les données scientifiques
Jouer avec les enjeux politiques
Que serait une politique à la hauteur des enjeux ?
C'est oui ou c'est non ? C'est oui, mais c'est non.
6. LE RÉCIT ALTERNATIF : UNE POLITISATION À HAUTEUR DES ENJEUX DE
L'ANTHROPOCÈNE

Un ennemi commun : le néolibéralisme
Réformer nos institutions, tonifier nos démocraties
Désobéir et lutter
Incarner le changement
Fonder un nouveau nous, symbiotique avec le vivant

La structure du livre est extrêmement logique et bien pensée car face à cette crise planétaire existentielle il y a différents narratifs:

1.- Le climatosceptique. Ce discours a changé au fur et à mesure que la science l'a invalidé, mais le climatoscepticisme pervers existe toujours, se renouvelant sans cesse, essayant de nous faire croire au père Noël et que le pire ne va pas forcément arriver. A noter que des climatosceptiques essaient d'utiliser et de réinterpréter de manière captieuse les résultats scientifiques pour leur faire dire des contrevérités: par exemple qu'il y aurait 5% de possibilités d'échapper à la grosse crise. Ça, c'est un mensonge éhonté: la crise aura bien lieu de manière certaine.

2.- Le narratif chinois ne nie pas la crise et, au contraire, ce pays veut se présenter comme le champion de la lutte contre le rechauffement, sauf que ses méthodes l'enfoncent encore plus dans un autoritarisme anti-démocratique et sauf que les efforts politiques bien réels (et pas purement "cosmétiques") ne sont pas de nature à empêcher le grand clash pour des motifs de croissance que l'auteur explique dans son livre.

3.- Le narratif californien suivant lequel on va tout résoudre grâce aux nouvelles technologies. Des solutions qui, pour certaines d'entre elles sont encore plus dangereuses que le mal qu'on prétend combattre. A noter également un grand déficit démocratique car ce sont les grands capitaines d'industrie comme Elon Musk, Jeff Bezos, Bill Gates, etc...qui imposent leurs fausses solutions de greenwashing qui ne sont pas de nature à inverser le résultat final. L'école californienne c'est celle qu'on voit à l'oeuvre dans l'excellent film DON'T LOOK UP.

4.- L'individu qui croit que c'est en changeant ses habitudes qu'on peut inverser la tendance. C'est très bien que chacun fasse un effort personnel à son niveau mais ça ne peut en aucun cas enrayer la trajectoire mortelle imposée par les grands lobbys industriels gros pollueurs et gros consommateurs de ressources.

5.- Le récit pervers, sans doute le plus dangereux. C'est le discours public du OUI à la lutte mais qui en réalité se traduit par NON au moment de prendre des décisions qui touchent des intérêts financiers importants (syndrome Macron versus Nicolas Hulot). C'est le discours de nos gouvernants européens qui tentent de nous faire croire qu'il y a une fenêtre étroite qui permet de répondre aux besoins de la grande industrie et d'assurer le bien-être futur de nos concitoyens sans effectuer une grande révolution dans des domaines comme, par exemple, l'agriculture.

Discours faux et irresponsable auquel tout le monde a envie de croire.

Ne survivront bien dans le futur que les très-très-très riches...pas les riches, les très-très-très riches. Ce 1% qui détient plus de 50% des richesses.

6.- Le chapitre qui aborde les possibles vraies solutions qui nous obligeraient à effectuer une révolution politique et sociale à la hauteur du danger. Inscrire la preservation de l'environnement dans notre constitution et se donner les moyens de contrôler que les gouvernants la respectent et ne cèdent pas aux grands lobbys. Changer notre constitution et passer à une 6 ème République avec de nouveaux mécanismes de contrôle citoyens, un peu comme en Islande quand elle a été frappée d'une grande crise économique due à une dette démentielle. Serait nécessaire également une révolution scolaire avec l'étude en classe d' ouvrages rigoureux dissipant les mensonges des 5 premiers narratifs afin de former une citoyenneté consciente et responsable.

Stratégies de mobilisations citoyennes et de types d'action inspirées par Greenpeace et par les chantres de la désobéissance civile permettant de faire plier la grande industrie.

Voici en guise de résumé LE POINT DE VUE DES ÉDITEURS.
C’est un fait : nous avons modifié de façon durable les conditions d’habitabilité de la Terre, et grandement fragilisé la vie en société. Cette situation charrie avec elle la pire des menaces politiques : sous couvert d’intentions environnementales — sauver la planète ! —, la sortie, par le vote, des démocraties. L’auteur décrypte les récits du temps présent qui font le lit possible de l’échec démocratique et/ou de l’échec écologique : le récit mensonger, selon lequel nous ne serions pas sûrs que le changement climatique soit d’origine humaine ; le récit chinois, selon lequel la fin justifierait les moyens ; le récit californien, qui fait miroiter un salut technoscientifique ; le récit bisounours mais-pas-que, qui fait reposer un changement global sur la conversion à l’écologie de chaque citoyen ; le récit pervers, qui veut tout faire tenir ensemble. Mais l’histoire n’est pas terminée. Un récit alternatif trace son sillon, qui postule que seule une radicalité démocratique nous permettra de vivre ensemble au sein de l’étendue terrestre.Ces nouveaux récits sont des leviers politiques influents. Pour les évaluer à l’aune de ce qu’ils peuvent apporter à l’aventure humaine, Nathanaël Wallenhorst mobilise deux critères. Le premier, scientifique, identifie comment sortir de la zone critique dans laquelle nous sommes : il s’agit du consensus international sur l’ampleur de l’altération de la Terre par les activités humaines. Le second, politique, privilégie ce qui affermit la démocratie. Cet ouvrage voudrait permettre au lecteur de s’orienter, malgré la confusion et l’incertitude qui caractérisent le début du XXIe siècle.

Alors, je suis encore assez incomplet. Le livre est bourré de références sur d'autres auteurs et chercheurs dignes de foi et aussi sur les mystificateurs dangereux (très nombreux), bourré d'infos aussi sur les conséquences cataclysmiques systématiquement minorées du changement climatique et de l'anthropocène.

Reste à répondre à la question que je pose dans le titre. Peut-on encore sauver l'humanité et la biodiversité?

L'auteur tente de rester optimiste en nous éclairant dans son 6 ème chapitre sur les points de passages obligés que nous devrions affronter comme ceux de faire face et de nous opposer aux voies sans issues vers lesquelles nous conduisent irrémédiablement les logiques libérales. Le pari semble toutefois colossal et hors d'atteinte. En lisant le livre j'ai reconnu certaines de mes attitudes dans chacun des 5 narratifs trompeurs. Donc vouloir y échapper suppose un grand degré de connaissance et de compréhension du problème, un problème extraordinairement complexe..

Sauver l'humanité reste encore possible...en ce qui concerne la biodiversité il s'agit de limiter la casse et de préserver ce qui reste vu le nombre assez énorme d'espèces déjà irrémédiablement disparues.

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8 juin 2023 4 08 /06 /juin /2023 07:31

Bonjour les amis,

Ce matin j'ai essayé (sans succès à cause de pb techniques de la plateforme overblog) de répondre à un article de Rosemar dans lequel Caius propose dans ses commentaires une longue série d'arguments et d'articles qui mettent en doute le fait que les russes seraient les responsables volontaires de la destruction partielle du barrage de Kakhova.

Je vous invite à lire les commentaires de Caius sur le lien ci-dessous.

Pour ma part, j'avais écrit avant cette destruction, que Poutine était comme ces enfants qui préfèrent casser un jouet  plutôt que de le rendre à son propriétaire.

Au sujet de qui a fait sauter le barrage André Markowicz (écrivain et traducteur) ne doute pas un seul instant qu'il s'agit des russes. Je vous livre sa lecture sur les motivations de Poutine qui, selon lui, ne sont pas directement d'ordre militaire...Ce n'est pas, selon lui, pour freiner l'avance d'une éventuelle contre-offensive ukrainienne que le barrage a été détruit. On serait plutôt dans une logique du "jouet cassé" et d'un chantage ignoble à la destruction.

Voici ce qu'il a publié sur sa page facebook.

https://www.facebook.com/andre.markowicz

"Le dernier chantage

Sur la responsabilité des Russes dans la destruction du barrage, il n’y a aucun doute, comme sur le fait que cette destruction n’est pas un accident, mais une décision réfléchie, et réfléchie très, c’est le cas de le dire, en amont. — Les autorités ukrainiennes avaient signalé, dès l’automne 22, que le barrage, entièrement sous le contrôle des Russes, avait été miné. Tout le monde est d’accord pour dire qu’aucun missile n’est assez puissant pour le faire sauter.

Non, il s’est agi, visiblement, à la fois de faire sauter, depuis l’intérieur, le bâtiment principal (qui abritait le centre de direction) – un peu comme les russes avaient fait avec la prison d’Elinovka –, et de faire céder les postes secondaires (je ne sais pas comment ça s’appelle en français, je n’ai pas trouvé le mot, on dit en russe : « peremytchki ») qui maintiennent la sécurité de l’ensemble. Bref, sur un bâtiment qui avait été fragilisé par un bombardement durant l’automne, on a fait monter le niveau de pression de l’eau (le niveau de l’eau sur le barrage n’avait jamais été, historiquement, aussi haut depuis une semaine, après voir été le plus bas une semaine auparavant), et il y a eu une réaction en chaîne (ne me demandez pas comment, techniquement parlant) qui a fait qu’à un moment précis, tout a cédé.

Une semaine auparavant, un décret officiel russe avait été passé, cité abondamment aujourd’hui par la presse ukrainienne : il s’agit de dire que, puisque la situation militaire était instable,  il n’y aurait pas de contrôle technique ni d’études des causes des avaries sur les installations hydrauliques jusqu’au... 1er janvier 2028. Un document sidérant, et qui dit tout. Pourquoi jusqu’au 1er janvier 2028 ? Parce qu’il s’agit toujours de la même doctrine « Serguéïevtsev » : on détruit tout et on ne répare pas. On fait vivre la population dans la misère et, concrètement, l’esclavage, le temps qu’elle vienne, par nécessité, nous manger dans la main. Et là, bon, d’ici cinq ans, on commencera à reconstruire...

Sauf que... que signifie cette destruction ?

On dit que c’est pour empêcher l’offensive ukrainienne d’avancer. Ce n’est pas ça, pour une raison toute simple : même avec le barrage, la largeur du Dniepr à cet endroit là fait qu’il est impossible, ou quasiment impossible, de forcer le passage, surtout s’il s’agit de faire passer du matériel lourd (c’est la raison pour laquelle les Russes avaient été forcés de laisser Kherson). Il y avait des combats, mais c’étaient des escarmouches, sur des îles côtières, dans des endroits marécageux. Mais non, il ne s’agit pas de ça. Comme il ne s’agit pas, en faisant sauter ce barrage, de ne plus faire parler de l’offensive elle-même, qui se développe, parce que, ça, c’est une stratégie de deux jours.

Oui, Kherson est inondée. Mais toutes les victimes (ou quasiment toutes), les destructions les plus catastrophiques se trouvent sur la rive gauche, qui est plus basse, et qui est entièrement occupée par les Russes. C’en est arrivé au point que si l’état-major a fait évacuer à l’avance ses troupes motorisées, il y a eu plein d’unités de fantassins, de nouveaux mobilisés, qui n’ont pas été prévenus de ce qui se passait, et les Russes ont perdu des dizaines et des dizaines de soldats à côté du barrage, qui ont été engloutis les premiers. Pour la population civile, rien, absolument rien n’a été entrepris. On a vu Saldo, l’agent de Moscou, faire une video à Kakhovka, et dire que les gens travaillaient normalement, que les stations-services étaient ouvertes, mais quand un autre canal télegram a publié la même interview, prise sous un autre angle, on a découvert, derrière le dos de Saldo, qu’il parlait au-dessus d’une place totalement engloutie sous une eau marron. Mais, dit-il, « les gens sont des gens, ils sont attachés à leur maison, ils ne veulent pas partir »... Ils ne peuvent pas partir, parce qu’il n’y a rien de fait.

La situation pour l’eau potable est critique pour tout le monde. Côté ukrainien, à Krivoï Rog (ou Rig), ville natale de Zelensky, 600.00 habitants, il y a déjà des problèmes, mais le pire à venir est en Crimée, dont l’approvisionnement en eau dépend entièrement du canal construit à partir de ce barrage. L’eau qui arrive aujourd’hui est marron, impropre à la consommation. Bientôt, il n’y en aura plus du tout.

C’est-à-dire que, concrètement, sachant que ces territoires (la rive gauche du Dniepr et la Crimée) ont été annexés, c’est la Russie elle-même qui a les a détruits, — qui a ruiné, délibérément, ses propres territoires.

*

Elle l’a fait pour une raison, et une seule. C’est que Poutine sait parfaitement que, militairement parlant, il aura perdu (la question, ici, n’est pas quand, dans quel délai), et qu’il devra, dans le meilleur des cas, revenir aux frontières de 1991. Ce qu’il rendra à l’Ukraine, sous le coup d’une défaite militaire, ce seront des territoires totalement ravagés, des territoires sur lesquels, pour la plupart, il ne pourra pas y avoir de production agricole pendant des années (alors qu’ils faisaient partie des terres agricoles les plus riches du monde). À cause des inondations, et à cause de l’imprégnation catastrophique des sols en métaux lourds qu’elles entraînent et entraîneront sur des années, en déchets de toutes sortes, accumulés depuis 70 ans par l’URSS, et qui ressortent aujourd’hui (et, en même temps, la destruction de trois parcs naturels, avec des réserves de flore et de faunes uniques  est, là encore, irrrémédiable qu’il est encore trop tôt pour mesurer).

*

Mais cette raison en est, en elle-même, une autre : Poutine se fiche de sa défaite militaire, à cause du chantage qu’il exerce. Ce qu’il montre, — pas à l’Ukraine (il se fiche de l’Ukraine), mais au monde entier, c’est qu’il est assez « déterminé » pour provoquer une catastrophe écologique et humaine majeure. Il le fait parce que cette catastrophe en appelle une autre : si une solution n’est pas retrouvée très rapidement, la centrale nucléaire de Zaporijia ne pourra plus se refroidir, et finira par sauter. Or, là encore, elle est totalement contrôlée par les Russes.  Le chantage est clair : soit vous, l’OTAN, vous trouvez une solution pour geler le front et arrêter la progression ukrainienne, soit il y a un accident nucléaire qui affectera tout le monde — et, là encore, le fait que cet accident affectera prioritairement des territoires contrôlés, au moment où j’écris, par les Russes, n’a aucune, mais aucune  -importance pour Poutine qui, avec son pouvoir, joue sa propre vie."

Pourquoi avoir fait sauter le barrage de Kakhova ?

A chacun de se faire son idée. Pour ma part je n'ai acquis aucune certitude mais cette explication d'un Poutine terroriste écologique prêt à tout et à n'importe quoi pour sauver sa peau reste la plus vraisemblable et colle avec la psychologie de ce personnage ignoble...Cette interprétation des faits comme une escalade dans le chantage écologique tient la route...malheureusement !

PS: Vous avez bien compris que mon billet d'aujourd'hui n'est pas un vrai billet mais plutôt la continuation d'une série d'échanges initiée sur l'article de Rosemar. J'ai continué sur mon blog à cause de problèmes techniques qui m'ont empêché de poursuivre sur le blog de Rosemar. Caius a présenté une argumentation solide qui mérite d'être lue et qui possède une logique indéniable...mais celle de Markowicz aussi possède sa logique. Ce conflit n'est pas irrationnel et Poutine n'est pas fou...simplement les raisons qui motivent certaines actions criminelles ne sont pas faciles à établir tant il y a un nombre très important de facteurs qui en sont affectés à court, moyen et long terme.

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