Alexis Tsipras a accusé ce samedi devant les membres du comité central de Syriza le gouvernement de droite espagnol et le gouvernement portugais d' avoir essayé de torpiller les récentes négociations de la Grèce avec l' Union Européenne au sujet de la reconduction de la dette.
Alexis Tsipras a notamment déclaré :
" On était sur un terrain miné, les forces conservatrices( en Europe) ont tenté de nous piéger pour nous conduire à une asphixie financière"
" Ces puissances ne souhaitaient pas que l' exemple grec ait une influence sur d' autres pays, surtout dans la perspective d' élections en Espagne"
Et oui, tout est dit dans ces 2 phrases.L' émergence de PODEMOS en Espagne fait craindre à l' éxécutif du pays une bérézina électorale, la perte de la majorité absolue.Je suis donc témoin en Espagne d' une diabolisation constante de Syriza , une guerre sale relayée pratiquement tous les jours par les médias conservateurs espagnols, à savoir EL MUNDO,LA RAZON qui fait ses UNES sur le suicide annoncé de la nation grecque, et aussi le quotidien très proche des intégristes catholiques ABC.C' en est au point que le journal LA RAZON a utilisé en gros titre le terme de PODEMOS GREC au lieu d' écrire SYRIZA ! Comme vous le voyez, la droite espagnole ne fait pas dans la dentelle ! Les tentatives d' amalgames sont grossières et les intentions de manipulations se voient à 2 années-lumières !...mais les électeurs espagnols ne sont pas dupes comme le montrent les résultats de PODEMOS dans les sondages...Les réseaux sociaux sont un bon contrepoids à l' artillerie lourde déclenchée dans les médias.Merci internet !...et merci aussi à la chaîne privée SEXTA où travaille Jordi Evole et qui fait un bon travail d' information et de désintoxication.
Au moment où Rajoy s' emploie à discréditer les tentatives de Tsipras de tourner le dos aux politiques austéritaires qui ont conduit son pays dans une impasse, il faut rappeller que l' Espagne a bénéficié en 2012 d' un plan de sauvetage ( les dirigeants de droite n' aiment pas qu' on leur rappelle et qu' on utilise ce terme...ils préfèrent parler de restructuration de la dette mais, en fait,il s' agissait bien d' un sauvetage de 100 milliards d' euros).Plan de sauvetage surtout destiné aux banques ( dont certaines sont coupables de grandes malversations actuellement en jugement comme Bankia qui a affiché un déficit de 24 milliards) mais qui n' a eu aucun effet sur l' économie réelle puisque le pays culmine avec des taux records de chômage, notamment chez les jeunes ( plus de 40%...je suis témoin de cette situation dramatique chez les jeunes qui n' hésitent plus à faire la valise comme leurs grands-parents).
J' avais déjà annoncé une future guerre sale contre PODEMOS il y a quelques mois, et effectivement elle a lieu, et parfois dans des termes grotesques...mais le champ de bataille s' est déplacé également vers Athènes car les forces conservatrices du Sud n' ont aucun intérêt à ce que Tsipras réussisse son pari de relever son pays, et pour ça, toutes les armes sont bonnes, même les plus viles.
Voici un lien qui vous en dira plus, pour ceux qui comprennent l' espagnol
En ces temps d' actualités sinistres où le simple citoyen ne sait plus s' il doit rire ou pleurer, j' ai choisi définitivement d' essayer de rire encore...
Je vous propose un petit retour sur 2 chansons parodiques des années 80 du groupe ODEURS:
En ces temps de libertinages DSKnesques, redécouvrons ce petit chef d' oeuvre de Ramon Pipin dont voici les paroles pleines de bon sens et de sagesse populaire.
On peut être seul pour jouer au ping-pong Si on court vite et que la table est longue C'est fatiguant on est vite lassé L'avantage c'est qu'on est sûr de gagner On peut jouer au rugby à quinze ou a douze Ça abime pas beaucoup plus la pelouse Mais dès qu'on est plus de deux sur un matelas Ça l'fout en l'air, c'est pas étudié pour ça.
Refrain : Faut être deux pour faire un enfant Faut un papa, faut une maman Si on est plus ça sert pas tellement Y'en a que deux qui travaillent vraiment.
Le monologue c'est pas toujours ce qu'il ya de mieux Si on parle seul c'est qu'on est gâteux. Quand on est deux ça devient un dialogue Mais si on est quatre c'est un catalogue Les chœurs de l'Armée Rouge seraient moins bons à trois Ils pourraient même pas chanter « Kalinka » « Plaine ô ma plaine », « Hip hip hip Oural) Tous ces morceaux-là c'est bon qu'en chorale
Refrain (bis)
En musique ça donne ça,avec de très beaux arrangements crimsoniens, et surtout le refrain chanté par le choeur de manière faussement enfantine... tout simplement jubilatoire...j' adore ! Mieux que France Gall avec ses sucettes !
En 2015 c' est aussi un gentil et doux rappel à Dominique: pas la peine d' être à 50 pour honorer la dame de ses pensées comme disait le regretté Brassens !
Voici un lien si vous ne pouvez voir le clip ( mais ça ne dure que 30 secondes et ça se coupe au meilleur moment, à savoir le refrain)
Ou alors cette version en direct assez éloignée de l' enregistrement studio avec une prise de son de mauvaise qualité...disons que ça vous donnera une petite idée...
Encore une fois, on peut apprécier que l' art de la parodie et du pastiche est très exigeant et demande du travail et de la maîtrise: la musique et les arrangements sont soignés...faire rire musicalement demande beaucoup de talent.
Enfin, les amis, l' un de mes rêves serait qu' un jour, à la fin de l 'un de nos concerts de musique " sérieuse" avec notre chorale nous puissions chanter notre bis en interprétant à 4 voix" Faut être deux pour faire un enfant"...En attendant ce jour béni, AJE a passé cette semaine à chanter ce doux refrain sous sa douche !
Continuons dans le genre parodique avec un autre petit chef d' oeuvre imitant les musiques traditionnelles juives: MA FILS TENNESSY( jeu de mots impayable avec le fameux MEMPHIS TENNESSEE).
Cette fois-ci, le chanteur imite l' accent yiddish, en mélangeant des termes français, anglais allemands ( toute ressemblance avec l' élocution de Marek Halter serait purement fortuite...).
Lisez le texte car on risque de ne pas tout apprécier et de perdre quelques petites perles linguistiques avec une simple écoute du morceau.
Voici l'histoire di fils inique d'un yiddishe family A bon garçon qui l'était sharif à Minfis Tennessy, L'était si rapide au revolver et si geontil Quai tout le monde lé aimait : On l'applait « Ma fils Tennessy »
Refrain : Ma fils Tennessy, Ma fils Tennessy Ma fils, Ma fils, Ma fils Tennessy
Tennessy faïsait si pair aux trions di paï Qu'il ni jamais à se servir dé son quirieu fisi C'était un arme au canon scié, a six coup circoncis Qu'il portait toujours à gouche, «Ma fils Tennessy »
Refrain
Mais a jour arrive a goy méchon s'appelle Gunther Qui régardé la étfal jaune di chaïrif dè travers : Lachmon y se cacha dans lé angle mort da porte coucher Et tira zwei balles dans lé dou de « Ma fils Tennessy »
Refrain
« Ma fils Tennessy » tomba le neï dans lé poussières Tout le pays en pleurs portas lè chaïrif au cimetière Tout les jons y plairaient à firent pour lui ton de prières, Que le von y chonte acore lé histvoire de Ma fils Tennessy », oï, oï, oï...
Refrain
Oh, oh, oh a fiddle on a roof, oï, oï, oï, vayz mir...
Encore une fois je ne peux que saluer la prouesse...des paroles à être plié en
deux...l' etfal jaune du chaïrifff...Et le méchon Gunter qui s' cache dans l' ongle
mort d' une porte Koucher ! Que demander de plus les amis ? Quel pastiche !
C' est du bonheur à l' état pur...
Bon WE à toutes et à tous
PS: ODEURS a fait pleins d' autres chansons que j' adore et bien évidemment
vous n' êtes pas à l' abri d' un autre petit billet sur ce sujet quasi inépuisable...
PS nº 2: je me suis remis à la guitare, et comme je le redoutais cette activité
absorbe beaucoup de temps...la musique est un puits sans fond...mais c' est
si bon....cette semaine j' ai appris qu' un de mes collègues s' est remis lui
aussi sur cet instrument.Lui il étudie la suite nº 1 de Bach pour violoncelle, pas
mal non plus, hein ???? Ça paraît simple comme ça mais il y a quand même
un peu de boulot...Ecoutez c' est entre 15 secondes et 2 min46 s
PS nº 3: vous connaissez tous la chanson de soeur sourire,
Son fameux DOMINIQUE...NIQUE....NIQUE !!! et bien voici une chanson qui 50 ans plus tard, et grâce à DSK, est devenue involontairement parodique !
Pas sûr qu' on pourrait chanter cette chanson en 2015 sans provoquer l' hilarité générale...
Pour compléter le papier précédent, et en opposition aux 50 nuances qui sont finalement plutôt niaises, je vous fais part d' un livre que j' ai lu celui-là, il y a quelques années ,et que j' avais apprécié.
Il s' agit de MA REDDITION de Toni Bentley.
Voici un résumé:
Dans ce récit autobiographique fort troublant, Toni Bentley, ancienne danseuse étoile du New Tork City Ballet, nous conte les joies du " holy fuck ", la sodomie qui enseigne l'absolu pardon. L'auteur " place la barre très haut ", et pour parvenir à serrer parfaitement chacun des muscles de son corps de ballerine, et pour poser sa plume d'écrivain au plus près de sa cible transgressive. Car, au-delà de son séduisant aspect érotique, cette longue offrande, cette confession d'une incroyable liberté, épouse la forme d'une somptueuse lettre d'amour et de gratitude, adressée à A-man, l'homme par excellence qui, 298 fois en deux ans, révéla l'extase mystique à l'amante. en la pénétrant " religieusement ", A-man lui procure une jouissance qui la vide de son moi, vide qui engendre au cours de rituels soigneusement orchestrés, un don sans réserve.
Cette fois-ci l' auteure nous fait un récit autobiographique d' une rencontre qui a duré 2 ans et qui s' est exclusivement déroulée d' un point de vue sexuel.Dès la première page on est frappé par le ton de véracité et par l' authenticité qui se dégage de ces pages.La sodomie , thème particulièrement tabou à l' époque où elle publie, se révèle pour elle comme une forme d' accès à une expérience quasi-mystique.
Bentley qui écrit très bien nous fait partager ses émotions les plus intimes et nous emmène de manière numérotée, une par une, à travers chacune de ses 298 rencontres avec A-man...
J' avais aimé cette oeuvre, littéraire celle-là, sans pour autant oser en faire un billet de peur que le sujet traité fasse penser que je voulais d' une manière ou d' une autre faire l' apologie de la sodomie.Le thème central de son livre ne présentait pour moi à priori aucun intérêt sauf que Toni Bentley réussit par son talent à nous faire partager de manière très intime ses sensations de femme ( sensations qui nous sont souvent un peu étrangères ou très difficiles à comprendre, à nous les hommes) sensations qui la portent au firmament d' une extase qui apparaît, page après page, comme une révélation.Une espèce de Saint Graal, de communion corporelle et spirituelle transcendantale révélée par le cul !
Toni Bentley n' a écrit et n' écrira qu' un seul livre: le sien, qui correspond à une expérience forte et unique dans sa vie, une expérience qui ne se répètera plus.
Les femmes parlent d'érotique et de plus en plus, leur parole est publique. Mais là où il y avait deux registres pour parler de l'amour, celui des hommes réputés obsédés par le sexe et celui des femmes, parlant de sentiments, les registres basculent. Les éditeurs ne veulent à présent plus publier de pornographie que féminine, j'exagère si peu. C'est que le registre de la transgression est revendiqué et assumé comme libérateur pour une femme alors qu'il est taxé d'infamie, macho ou grossier, dans la bouche d’un homme.
Toni Bentley qui est une femme parle de baise, non pas d'amour, sans que cela dusse nécessairement être péjoratif. Ce n'est pas pour autant du sexe simple et cru, il y a dans sa démarche la recherche effrénée d'un idéal, mais d'un idéal à trouver dans le cri de la chair, la quête du Graal doit permettre de refermer une blessure originale. Aussi, quand dans son livre elle emploie le mot amour, c'est au sens de la plénitude trouvée lorsque l'acte sexuel permet de combler un vide profond.
Dans le cas la narratrice, dont cette ex danseuse du New York City ballet ne dissimule pas qu'il s'agisse d'elle, la méthode de l'extase est identifiée de façon claire. Il s'agit de 298 séances passées à se faire foutre dans le cul par un homme. Pardonnez ce vocable un peu cru mais il est difficile sans trahir d'user d'un autre registre pour rendre compte de Ma Reddition. Cette ode à la sodomie est cela, la recherche dans le sexe de l'élixir miraculeux qui sauvera sa pratiquante d'une angoisse fondamentale.
A la lecture, on reste pourtant frappé par le pur et absolu nombrilisme de la démarche. Avec l‘homme qu‘elle place au centre de son livre et de son adoration, A-man qui lui révèle la sodomie, Toni Bentley parle de sa soumission et de sa volonté de se donner, ce qui est sa conviction subjective. Pourtant cet amant qui n'est jamais un compagnon, ni d'ailleurs un partenaire exclusif, semble surtout une clef dont elle se sert pour déverrouiller les recoins les plus douloureux de son être. A chaque chapitre, les sodomies sacrées qu'elle idéalise semblent toujours relever pour la narratrice de la recherche frénétique de son équilibre, l'envolée sentimentale est d'avance bannie.
Pas beaucoup d'idéalisme finalement derrière cette recherche de l'idéal, peut-être navigue-t-on trop entre cul et psychanalyse ?
C'est en cela d'ailleurs que ce livre est le plus cruellement vrai, offrant une lecture de notre époque. Autant que les rencontres entre des corps assoiffés de plaisir, ma Reddition montre involontairement et crûment l'avidité d'esprits que des années de pratique avouée de la psychanalyse ont centré toujours plus sur leur moi.
Entre analyse et féminisme, l'acte d'amour n'est plus poursuivi que pour l'emplâtre qu'il peut déposer sur les blessures dont l'examen est devenu obsessionnel, mettant à vif plus qu'il ne met à jour. L'amour n'est plus, reste la baise et elle à beau être sainte et Toni Bentley parler d'extase à toutes ses pages, curieusement on finit le livre sans l'envier beaucoup.Pour approcher un idéal en amour, sans doute la vérité littéraire prête-t-elle plus de poids aux rêves qu'aux analyses.
Il faut savoir qu' une pièce de théâtre a été tirée de ce texte autobiographique, ce qui atteste un peu plus de sa qualité littéraire.
Voila les amis,je vous laisse avec un extrait tiré du sitepsychologies:
La première a été la sienne. Dans mon cul. Je ne connais pas sa longueur exacte, mais elle est franchement trop grosse - juste ce qu'il faut. De moyenne largeur, ni trop fine ni trop épaisse. Belle.
Mon petit cul, celui d'un adolescent, étroit et bien serré. Vingt-cinq ans à le serrer comme toute danseuse classique. Depuis l'âge de quatre ans, l'âge où j'ai pour la première fois déclaré la guerre à mon papa. Tourner les jambes en dehors à partir des hanches remonte le plancher pelvien à la façon d'un tire-bouchon. Je me suis cassé les reins toute ma vie, debout à la barre. Et maintenant je me les fais casser.
Sa verge, mon cul qui se desserre. Divin. A mesure qu'elle me pénètre, je relâche, millimètre après millimètre, la tension, la pression, le resserrement, l'étreinte. Je suis accro à l'endurance physique extrême, au marathon de la décharge d'énergie. Je détends mes muscles, mes tendons, ma chair, mes cellules, ma vie, je lâche ma rage, mon ego, mes habitudes, mes censeurs, mes parents. En même temps je l'attire, sa verge, je l'aspire et l'avale en moi. S'ouvrir et gober, une seule et même chose. La volupté, ai-je appris en me faisant sodomiser, est l'expérience de l'éternité dans l'instant présent.
La sodomie est l'ultime acte sexuel de confiance. Je veux dire qu'on peut vraiment avoir mal - si l'on résiste. Mais si l'on surmonte cette peur, en la traversant, littéralement, ah ! la joie qui nous attend de l'autre côté des conventions. La paix qui vient après la douleur. La clé, c'est de dépasser la douleur. Une fois absorbée, celle-ci est neutralisée et permet une métamorphose.
Le plaisir seul est simple indulgence passagère, une distraction subtile, une anesthésie sur le chemin de quelque chose de plus élevé, de plus profond, plus intime. L'éternité se trouve au-delà, bien au-delà du plaisir. Et de la douleur. Le pourtour de mon cul est l'horizon de l'évènement sexuel, la frontière de cet au-delà auquel il n'y a pas d'échappatoire. Pas pour moi, en tout cas. (... )
Préliminaires
Toc toc toc. Quand je lui ouvre, il met toujours du temps avant d'entrer, il n'est pas pressé. A-Man sait où il va. Et d'où il vient aussi. Il pénètre à l'intérieur, je verrouille la porte, et nous voilà enfermés tous les deux. Déjà la fièvre monte. Puis on s'enlace, on s'étreint. On s'étreint à corps perdus.
Une amorce de jouissance, de la sienne comme de la mienne, forte, enveloppante, possessive. Je commence à gémir, je sens sa verge pousser contre mon ventre. Il empoigne mes hanches et les presse sur son dard. C'est dur de se séparer, mais on doit aller dans la chambre, c'est impératif. Si on ne patiente pas jusque-là, il y a toujours de la casse. La chambre est notre cellule capitonnée, là où notre folie peut se déchaîner sans trop de dégâts matériels.
Parfois, il se contente de me tourner dans l'autre sens, sa verge plaquée contre mon cul, et me conduit à la chambre, sans jamais perdre le contact. Nous synchronisons notre marche pour ne pas changer de position. Mais avant d'ébaucher le premier pas, je retrouve ma voix et lui demande s'il veut manger, s'il n'a pas faim. Il refuse toujours, mais je lui pose toujours la question. Nous sommes très courtois l'un vis-à-vis de l'autre.
PS: curieusement j' ai parlé de ce livre en salle des profs suite à un mini-débat sur les 50 nuances cette semaine avec une de mes collègues qui a lu le livre de Bentley en VO ( My surrender) ...elle aussi m' a dit avoir beaucoup aimé , et je trouvais ça intéressant car c' était cette fois-ci un point de vue de femme.Elle aussi a été frappée par l' authenticité qui se dégageait de ces pages
PS nº2:Allez, je vous laisse avec THEOREME de Pier Palo Pasolini, normal pour un prof de maths !!!
Ce film n' a à priori rien à voir avec MA REDDITION sauf que si on y regarde de plus près il y a un thème commun...le rachat de nos pêchés, la redemption par le sexe...Le jeune qui apparait dans le film est comme un messie venu libérer les humains de leurs malheurs et de leur misère ...tout comme A-man cet amant extraordinaire que rencontre Toni Bentley, cet amant capable de pénétrer son corps mais aussi le plus profond de ses désirs et pensées...
Je fais partie de ces personnes complètement insensibles à tout le tintouin entourant depuis quelques années les 50 nuances de Grey.Le peu que j' en ai entendu, y compris de la part des personnes qui disent avoir aimé, m' a fait fuir.Toutes ces histoires de romances glamour sado-maso plus de 30 ans après histoire d' O , ça commence à me courir sérieux !
Suite à la sortie du film et à l' afflux massif de gens se précipitant pour voir une "oeuvre" qui a toute l' apparence d' un gros tas de " M... glamour", une amie psychiatre m' a envoyé une lettre destinée aux jeunes, écrite par Miriam Grossman qui est une autre psychiatre, et que je vous fais partager.
En fait je dois préciser par honnêteté intellectuelle que je n' ai pas lu le bouquin,ni vu le film, car tous les commentaires des personnes qui me sont proches et qui l' ont fait confirment le contenu de cette lettre que voici :
"Il n'y a rien de gris dans Cinquantes Nuances de Grey. Tout y est noir. Je m'explique. Je viens en aide à des gens intérieurement brisés. Contrairement aux médecins qui font appel aux scanners et aux tests sanguins pour déterminer ce qui fait souffrir quelqu'un, les blessures auxquelles je m'intéresse sont cachées. Je pose des questions et j'écoute attentivement les réponses. C'est ainsi que je découvre pourquoi la personne face à moi "saigne". Des années d'écoute attentive m'ont beaucoup appris. Une chose que j'ai apprise, les jeunes sont complètement désorientés au sujet de l'amour – comment le trouver et le préserver. Ils font de mauvais choix, et finissent par en souffrir énormément. Je ne souhaite pas que vous souffriez comme les gens que je vois à mon bureau, alors je tiens à vous avertir concernant un nouveau film, Cinquantes Nuances de Grey. Même si vous ne voyez pas le film, son message s'inocule dans notre culture, et pourrait semer de dangereuses idées dans vos esprits. Soyez avertis. Cinquantes Nuances de Grey sort le jour de la St-Valentin, alors vous penserez que c'est une romance. Ne tombez pas dans ce piège. Voilà un film décrivant une relation malsaine, dangereuse, emplie de violence physique et psychologique. Cela a l'air glamour, parce que les acteurs sont splendides, ils se déplacent en voitures de luxe et en jets privés, sur une musique de Beyoncé. Vous pourriez en conclure que Christian et Ana sont cools, et bien que leur relation est différente, elle est acceptable. Ne vous laissez pas manipuler par un studio hollywoodien. Ces gens n'en veulent qu'à votre argent et ils ne se sentent en rien concernés par vous et vos rêves. La violence n'est ni glamour ni cool. Ce n'est jamais acceptable, en aucune circonstance. Voici ce que vous devez savoir au sujet de Cinquantes Nuances de Grey : Enfant, Christian Grey a été terriblement négligé. Il est complètement désorienté sur l'amour parce qu'il ne l'a jamais réellement expérimenté. Dans son esprit, l'amour se mêle à de mauvais sentiments tels que la souffrance ou la gêne. Christian éprouve du plaisir à faire souffrir les femmes de façon bizarre. Anastasia est une jeune fille immature qui succombe à l'apparence de Christian et à sa fortune, en répondant sans discernement à ses désirs. Dans le monde réel, cette histoire finirait mal, avec Christian en prison, et Ana dans une institution – ou à la morgue. Ou peut-être que Christian continuerait à battre Ana et elle resterait et souffrirait. De toute manière, leur relation ne serait certainement pas un conte de fée. Croyez-moi. En tant que médecin, je vous exhorte à ne pas voir Cinquantes Nuances de Grey. Informez-vous, prenez connaissance des faits, et expliquez à vos ami(e)s pourquoi ils ne devraient pas le voir non plus. Voici quelques idées dangereuses que Cinquantes Nuances de Grey promeut : 1. Les filles veulent des gars qui leur donnent des ordres et deviennent méchants. Non ! Une femme psychologiquement saine évite la douleur. Elle veut se sentir en sécurité, respectée et protégée par un homme en qui elle peut avoir confiance. Elle rêve de robes de mariée, pas de menottes. 2. Les mecs veulent une fille comme Anastasia douce et peu sûre d'elle. Faux. Un homme psychologiquement sain veut une femme qui puisse se déterminer par elle-même. Si il dépasse les bornes, il souhaite qu'elle le recadre. 3. Anastasia exerce son libre arbitre lorsqu'elle consent à être malmenée, nul ne peut donc juger sa décision. Logique douteuse. Bien-sûr qu'Anastasia a eu le choix – mais elle a mal choisi. Une décision autodestructrice est une mauvaise décision. 4. Anastasia oriente ses choix concernant Christian de manière réfléchie et distancée. J'en doute. Christian submerge Anastasia d'alcool, troublant ainsi son jugement. En outre, Anastasia devient sexuellement active avec Christian – sa toute première expérience – très vite après l'avoir rencontré. La Neuroscience suggère que leur intimité pourrait avoir accélérer ses sentiments d'affection et de confiance, bien avant qu'elle soit certaine qu'il les mérite. Le sexe est une expérience puissante et intense – en particulier la première fois. Finalement, Christian manipule Anastasia jusqu'à lui faire signer un accord légal lui interdisant de dire à qui que ce soit qu'il est une brute de longue date. L'alcool, le sexe et la manipulation – sont difficilement les ingrédients d'une décision réfléchie et distancée. 5. Les problèmes affectifs de Christian sont guéris par l'amour d'Anastasia. Seulement dans un film. Dans le monde réel, Christian ne changerait pas véritablement d'un degré. Si Anastasia était emplie du besoin d'aider les personnes mentalement perturbées, elle aurait dû devenir psychiatre ou travailleur social. 6. Les expériences sexuelles sont une bonne chose. Peut-être… pour des adultes, dans une relation longue, saine, sérieuse, et monogame qu'on appelle le “mariage”. Autrement, vous êtes un candidat à haut risque des M.S.T, de la grossesse, et des agressions sexuelles. Il est sage d'être très prudent quant aux personnes que vous autorisez à se rapprocher de vous physiquement comme affectueusement parce qu'une simple rencontre peut vous faire dérailler et affecter votre vie à jamais. En substance : la puissance de Cinquantes Nuances de Grey repose dans sa capacité à semer les graines du doute. Il y a d'énormes différences entre les relations saines et malsaines, mais le film brouille ces différences. Alors tu commences par te demander : qu'est ce qui est sain dans une relation ? Qu'est ce qui ne va pas ? Il y a tant de nuances de gris… je ne suis pas sûr. Écoutez, c'est de votre sécurité et de votre avenir dont nous parlons ici. Il n'y a pas de place au doute. Une relation qui inclut la violence, consentie ou pas, est inacceptable. C'est blanc ou c'est noir. Il n'y a aucune nuance de gris ici. Pas une seule. Par Miriam Grossmann, Docteur en Psychiatrie"
Et bien voilà, il me semble qu' elle a tout dit la dame...Y' a plus qu' à la remercier pour mettre en garde les jeunes générations
Histoire d' enfoncer le clou voici un fait divers tragique d' un imitateur desaxé...Ceci dit, ne me faites pas dire ce que je n' ai pas dit.Le mec était malade avant que n' existe le film...disons que celui-ci lui a permis de scénariser sa folie ou sa monstruosité...
En lisant le bel article de Rosemar en hommage à la guitare j' ai fait de brèves recherches pour lui répondre, et, sans m' en rendre compte,je me suis replongé dans cet univers passionnant que j' ai abordé à la fin de mon adolescence
Et puis ce qui devait arriver arriva...Je suis allé sortir l' étui de ma guitare artisan Amalio Burguet.J' ai vu qu' il manquait sur l' instrument impeccablement conservé la corde de sol qui s' était rompue...Pas de problème, je l' ai remplacée et puis j' ai réaccordé la guitare en y allant doucement sur la tension des cordes après ces longues années d' inactivité.
Je commence gentiment en faisant quelques arpèges...Tout va bien.Le son est tonique simplement il manque un peu de brillant car les cordes sont mortes et par ailleurs je n' ai pas d' ongles sur la main droite.
Je continue en essayant d' interpréter mon morceau fétiche HORIZONS de Steve Hacket de Génésis tiré de l' album Foxtrot.Ça va...j' ai des doutes sur la deuxième partie mais je descends au garage retrouver ma partoche des années 70 et je remets rapidement en place le morceau.
Ma fille observe mes allées et venues, et puis elle me dit:" Papa ce serait quand même bien que tu t' y remettes !"
Je lui réponds: "...faut voir...faut voir...la musique absorbe beaucoup de temps et ça fait belle lurette que je suis un peu overbooking...mais c' est envisageable !"
Rapidement je fais une sélection parmi les 10 à 20 kg de partitions qui doivent traîner dans la maison, et finalement j' essaie d' imaginer un plan de réactivation et de reprise.
Tout d' abord il faut éviter certains pièges qui consisteraient à s' attaquer à des pièces qui requièrent une excellente maitrise technique, comme celle-ci.Sa technique d' arpèges c' est au moins un an à deux ans de boulot acharné !...mais en fait, il y en a qui n' y arriveront jamais...
Pas plus qu' une pièce comme les abeilles de BARRIOS.
Ecoutez ! On a l' impression de les entendre voler ces abeilles.
Au passage réécoutez cette autre interprétation presque " insuperable" comme disent les espagnols:"insupérable" veut dire dans ce cas précis " difficile de faire mieux"...
"
Il y a aussi une certaine CATEDRAL, toujours du même BARRIOS qui est très tentante.
D' abord un premier mouvement très beau emprunt de recueillement et de religiosité et puis quand on arrive au 3 ème mouvement à 4 minutes1 seconde c' est tout simplement EPOUSTOUFLANT ! La chair de poule !
L' athée que je suis est saisi d' un doute pendant 4 minutes et pense que Dieu existe peut-être !
Ce 3 ème mouvement me permet de vous parler d' une première règle d' or pour tout interprète, que ce soit à la guitare ou sur n' importe quel autre instrument.
Si une pièce est très compliquée à interpréter l' auditeur lui n' a pas à s' en rendre compte et la musique doit fluer aussi naturellement que l' eau s' écoulant d' une cascade issue d' un lac de montagne.
Cette naturalité est l' essence même de la musique...Le père de Barenboïm a "torturé" son fils pourtant virtuose pendant toute son enfance afin qu' il ait un jeu "naturel"...
Donc, revenons un peu sur terre disais-je, et évitons, au moment de reprendre un instrument de regarder des sommets qui prendraient de longues années à atteindre, c' est irréaliste et ce n' est pas la bonne méthode.
NON , il faut rechercher dans un registre plus simple, des pièces qui donnent énormément de plaisir à interpréter.Le baroque en regorge ( moi je suis à la fois baroque et ROCK...)
J' ai donc selectionné cette pièce-ci qui est dans mes cordes ( sans mauvais jeu de mots) au jour d' aujourd' hui.
Je ne sais pas ce que cette pièce vous inspire les amis, mais moi quand je la jouais il y a quelques années, je la trouvais tout simplement jouissive !
Je vais essayer d' y revenir cette semaine...on verra...je ne promets rien...mais une chose est sûre..si je la joue je veux que ce soit aussi naturel que cet interprète du clip !
Reste enfin à vous parler d' un de mes problèmes majeurs avec la guitare.
C' est souvent simple de jouer une pièce mais ça l' est moins de jouer propre...Sur la guitare il y a des cordes à vides qui doivent bien résonner et la position des doigts fait qu' il peut arriver de les étouffer et donc l' instrument ne donne pas tout son potentiel, mais il y a pire...Parfois les cordes à vides continuent de résonner en dehors de l' harmonie et cette fois-ci c' est le contraire qui se produit: il faut les étouffer pour éviter une cacophonie des plus fâcheuses.Il faut jouer PROPRE !
Mon copain Juli qui lui est un professionnel me dit que les guitaristes sont comme les pompiers et qu'ils doivent savoir éteindre les foyers d' incendies...Juli m' explique que c' est une des grandes difficultés de la guitare...JOUER PROPRE...ce qui m' amène au fait que j' ai arrêté de jouer cet instrument il y a quelques années: j' ai arrêté, car frustré de ne pas jouer propre ou, tout du moins, aussi propre que je le voulais.J' avais mis la barre peut-être un peu trop haut pour un simple musicien amateur...Il faut dire aussi que j' ai des doigts plutôt gros et que ça m' oblige à être bien plus précis ( pour ne pas étouffer les autres cordes) qu' une personne qui a de longs doigts fins.
Là, je vais reprendre l' instrument dans les jours qui viennent et puis je me ferai driver par Juli
OBJECTIF: savoir se choisir un répertoire dans lequel je serai à l' aise et que je pourrai interpréter de manière PROPRE...On verra.
Moralité du jour:
J'aime les chansons populaires, c' est la faute à ma mère
J' AI REPRIS LA GUITARE, C' EST LA FAUTE A ROSEMAR !
A l' heure où j'ecris ces lignes l' eurogroupe examinera la demande du gouvernement grec de prolonger de 6 mois le plan d' aide de la Troika, et l' Allemagne principal pays créditeur s' y oppose pour l' instant en prétextant que La Grèce n' offre aucune garantie de respecter les conditions imposées.
Nous voici donc arrivés à la croisée des chemins, ce lieu où les athéniens s' atteignirent, avec un pays qui veut changer le cours de son histoire en portant au pouvoir un parti politique dont le programme va résolument à l' encontre de toutes les exigences de l' UE ( coupes budgétaires, réformes, privatisation des services et des grands secteurs, etc...).
Le nouveau gouvernement veut mettre en place une politique de distribution de pouvoir d' achat dont il ne dispose pas si la Troika ne prête pas cet argent.A la base les grecs demandaient 12 milliards pour relancer leur économie mais bien évidemment cette mesure, même si elle faisait partie du programme de Syriza n' a aucune légitimité si ce sont les autres partenaires qui doivent la financer.Un gouvernant, quelque soit la majorité qui l' a porté au pouvoir, ne peut décider que d' autres partenaires financeront sa relance sans obtenir préalablement leur accord...
Durant ces premières semaines les exigences de Varoufakis n' ont qu' énerver ses partenaires. Finalement il n' a absolument rien obtenu en échange.Il a essayé de faire une forme de chantage humanitaire, de bluff en jouant avec de nouvelles alliances ( Russie, Chine, etc...) et tout cela n' a fait qu' entamer un peu plus sa crédibilité.Varoufakis n' a pas travaillé avec suffisemment de sérieux ses premières demandes chiffrées et apparaît , dans le monde des hommes en noir de la Troika, comme un aventurier effronté, une espèce de rock-star mal élévée de l' économie,coupé du monde des réalités, dont les demandes sont assez invraisemblables et extravagantes...Le fait qu' il revoit comme il l' a fait cette semaine ses demandes à la baisse ne fait qu' augmenter sa perte de crédibilité,à peine supérieure à celle d un marchand de tapis...
L' ensemble des mesures proposées par SYRIZA demandera du temps pour qu' elles aient un effet sur l' économie réelle du pays, et les partenaires européens sont peu enclins à renflouer une économie qui, au jour d' aujourd' hui ressemble encore à un tonneau percé.
Dans ce contexte, j' ai du mal à comprendre pourquoi les dirigeants de Syriza ne sont pas les premiers à demander à sortir de l' euro...
C' est une mesure difficile à prendre mais qui permettrait à la Grèce de pouvoir jouer sur sa monnaie qu' elle pourrait émettre selon ses nécessités même si celle-ci ne vaudrait plus grand chose sur le marché des devises.Ça lui permettrait de payer le salaire de ses fonctionnaires et de distribuer du pouvoir d' achat sur ses produits nationaux.Il y aurait une première étape difficile mais ensuite l' horizon pourrait s' ouvrir à nouveau pour une économie qui gagnerait en souveraineté nationale et qui pourrait jouer sur la dévaluation pour gagner en compétitivité.
Ce serait aussi moins humilliant pour les grecs de reprendre leurs billes que de constamment faire l' aumône sans aucune garantie que la situation va s' améliorer dans les conditions imposées par l' UE.
Des dirigeants de droite comme Cameron et des ex-dirigeants comme Valery Giscard d' Estaing pensent que ce serait la meilleure solution pour tout le monde.
Curieusement, à gauche, le spectre d' une contagion de la sortie de l' euro fait que cette option n' est pas envisagée.
Moi si j' étais grec aujourd' hui j' aurais envie que Tsipras puisse mettre en oeuvre une nouvelle politique et j' essaierais de m' affranchir le plus tôt possible de ce boulet mortel qu' est devenu l' euro pour mon pays.
Ce serait aussi une façon de regagner une dignité foulée aux pieds de l' UE qui m' a trompé , qui a utilisé les franges les plus corrompues de mon establishment pour finalement m' étrangler et m' installer dans une situation sans issue...ou qui prendrait des décennies à s' améliorer.
Mon cher Tsipras, j' aimerais tellement que tu puisses faire un énorme pied de nez à ce monde néolibéral qui vous étouffe.J' aimerais tellement que tu puisses démontrer qu' il existe un autre chemin que l' austérité prônée par Merkel et qui ne sert que ses intérêts, mais il faut aussi que tu t' en donnes les moyens.Attention au danger des demi-mesures...Tends la main mais pour reconquérir une véritable souveraineté...
Demande ce prolongement de la dette auquel tu as droit et Reprends tes billes !
Une amie bretonne dont le pseudo commence par BI et termine par BOU m' a envoyé ce matin un mail que je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager.
Un village de Haute-Savoie installe de drôles de panneaux contre la vitesse
Quand les campagnes de prévention routières sont de plus en plus chocs, la mairie de Saint-Cergues, en Haute-Savoie, a choisi un ton humoristique et décalé. « Le syndrome du champignon » du graphiste Laurent Foucher est la nouvelle campagne de prévention contre la vitesse en voiture de ce village lancée par le maire, Gabriel Doublet : « Les images choc et violentes, ça ne marche plus car les gens en ont trop vu. On utilise l’humour pour essayer d’interpeller les gens sur un mode un petit peu différent. » explique-t’il à RTL aujourd’hui. La majorité des habitants a plutôt bien accueilli cette initiative même si pour certains habitants, « la seule chose qui fait effet, ce sont les gendarmes ».
Installés par monsieur le maire
Bon là on commence en prévenant...l' automobiliste non averti peut cependant nourrir certains doutes
Les choses semblent se préciser mais ce n' est pas complètement clair...pendant qu' on s' interroge, on ralentit....
Bon là, il n' y a plus de doutes et on peu commencer à rigoler franchement...tout en ralentissant !
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Ici le Maire sait mettre à profit la richesse de la faune de son village...pas sûr que les vrais amateurs de champignons vont être contents de cet appel
Ici, ne manque que la petite musique de Brassens..." Supplique pour être enterré à St Cergues"....Soyons raisonnables:mourrons mais de mort lente !!!!!
ET LA MEILLEURE LA VOICI....!!! digne de Michel Audiard
Et bien voila une signalisation qui m' a mis de bien bonne humeur ce matin.
Voici un article ainsi qu' une vidéo pour ceux qui veulent en savoir plus :
Enfin, et si vous avez une âme de grand enfant, je vous laisse avec ce magnifique jouet teuton mais qui prend un peu de place quand même...J' ai calculé: il ne tient pas dans mon salon !
Il m' arrive parfois de voir sur les réseaux sociaux des interventions musclés de policiers américains qui, par exemple, n' hésitent pas à abattre à coups de flingues un chien dans la rue.Certes, celui-ci les avait attaqués, mais en fait, il ne faisait que défendre son maître détenu par les agents...aucune imagination donc de la part de policiers munipaux, peu formés, et à la gâchette plutôt facile...il suffisait en l' occurrence de laisser le maître s' approcher de son chien pour que celui-ci se calme instantanément.
Mais le document que vous allez voir est tout simplement ahurissant et scandaleux.
Vous y verrez comment 3 policiers n' hésitent pas à farcir le corps d' un mexicain de plus de 15 balles alors que celui-ci n' est pas armé, lève les bras et ne représente au moment de l' intervention aucun danger pour les forces de l' ordre.
Voici le document d' abord:
Que' s' est-il passé ? D' après les premiers éléments de l' enquête Antonio Zambrano, travailleur agricole de 35 ans qui savait à peine parler anglais a commencé à créer des troubles à l' ordre public en jetant des pierres sur des voitures.
La Police est donc intervenue, et a essayé de l' arrêter, en utilisant un pistolet électrique mais sans succès.Dans un premier temps Antonio Zambrano parvient à s' enfuir.
Le reste , on le voit parfaitement à l' écran.Antonio est rattrapé par les policiers.Il a les bras loins du corps presqu' en l' air et ne présente aucun danger pour les représentants des forces de l' ordre.
On peut même imaginer qu' il ne comprend pas bien les injonctions des policiers mais ceux-ci n' hésitent pas une seule seconde à le truffer de balles...
C' est surréaliste car ils sont trois et on pourrait croire que si l' un d' entre eux perd un peu les pédales les 2 autres vont le calmer mais c' est exactement le contraire qui se produit.Les 3 policiers tirent et vident leur chargeur....
Vous pouvez imaginer la commotion au sein de la communauté hispano très nombreuse de l' Etat de Washington.
Une manifestation a été organisée
Sur la pancarte on peut lire: " Sortez...de quoi avez-vous peur ?...nous n' avons pas de pierres ! "
Le gouvernement du Mexique a condamné cette éxécution et a demandé à l' Etat de Washington une enquête complète sur cette affaire...
En attendant,, ceux qui auront vu la vidéo auront déjà suffisemment d' éléments pour se forger une propre opinion...
Cette semaine j' ai vu LA ISLA MINIMA traduit en France sous le titre de MARSHLAND ,un film espagnol d' Alberto Rodriguez qui a recolté 10 statuettes à la cérémonie des GOYA ( les Césars espagnols..):meilleur film et réalisateur, meilleur scénario, meilleur interprète masculin, meilleure photographie...
Afin de ne pas être accusé de parti pris je vous livre ici une critique française un peu moins dithyrambique que celles de leurs collègues espagnols.
Le sud de l’Espagne, 1980. Une série de meurtres brutaux de jeunes adolescentes dans une ville éloignée et oubliée réunit deux personnages disparates – tous deux détectives dans la division homicide – pour investir sur ces cas. Avec de profondes divisions dans leur idéologie, les détectives Juan et Pedro doivent mettre de côté leurs différences pour être capable de pourchasser un meurtrier qui a terrorisé la communauté depuis des années, profitant d’un manque d’intérêt pour les femmes ancré dans un passé misogyne.
Dès les premières images, le film frappe par son ambition formelle, que ce soit au niveau de la reconstitution de cette campagne espagnole du début des années 80 qu’au niveau de la mise en scène léchée avec quelques poursuites en plans séquences du meilleur effet. Si le cinéaste fait le choix de privilégier le réalisme, volonté louable, le film souffre parfois d’un récit un peu trop froid et clinique qui par moments, finit par lasser. Si le film s’inspire clairement du cinéma américain de genre, avec notamment certaines scènes comme tournées en Louisiane, il surprend par son rythme aux antipodes des classiques du genre, donnant cette impression de longueurs un peu gênante pour apprécier pleinement ce bel exercice de style. Le petit twist final réhausse toutefois l’ensemble! Une semi-déception.
Pour ma part, j' ai d' abord été agréablement surpris par la qualité de la production et des images.Les marais du Guadalquivir sont traités ici comme une des parties prenantes de cette histoire.
Mais surtout ce sont les deux flics qui travaillent ensemble qui retiennent l' attention. L' ancien policier, très violent dont on devine qu' il a dû avoir un rôle très trouble durant l' époque franquiste, et le petit jeune qui incarne la nouvelle génération qui a à coeur de mettre en oeuvre de nouvelles méthodes plus en accord avec le récent climat de démocratie dont bénéficie le pays.
Au fur et à mesure que se déroule l' intrigue le personnage du flic ex-facho nous subjugue car on le sent désireux de faire acte de rédemption...cette enquête sera l' occasion pour lui de régler des comptes avec lui-même et avec son passé...Il y a des scènes où il est à la fois super sympa, offre sa tournée dans les bars, emballe les gonzesses, et d' autres où d' un seul coup il est d' une extraordinaire violence....Et là, croyez-moi les amis, le film n' en rajoute pas car tous les témoignages que j' ai moi-même recueilli confirment l' usage à l' époque de ces méthodes peu orthodoxes.C' est d' autant plus frappant dans le film que l' interprète est plutôt petit et n' a pas la carrure d' une grosse brute mais cette violence qu' il porte en lui et qu' il a du mal à tempérer éclate littéralement à l' écran...
Je ne veux pas en dire plus mais ce rôle qui évolue au cours de l' histoire est magnifiquement interprété par Javier Gutierrez et mérite à lui seul de voir ce film.Son GOYA est plus que mérité.
Ce film-la me parle, et je sais que ça se passait comme ça même si je n' étais pas encore en Espagne à l' Epoque...
La musique du film permet de se laisser porter par le climat pesant et parfois angoissant qui règne dans l' île.La photo est sublime parfois...les ciels avec les passages d' oiseaux migrateurs et de flamands roses...
Je vous laisse avec le trailer en espagnol qui vous donnera l' occasion d' apprécier les images magnifiques du film et de vous imprégner de son climat...
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C' est un film que je n' oserais conseiller car certains pourraient le trouver ennuyeux, mais moi je suis resté fasciné de bout en bout, par la justesse et par l' authenticité des caractères et aussi l' interprétation bouleversante de Javier Gutierrez...Par ailleurs si vous avez l' occasion de le voir sur CANAL alors là, ne le ratez pas...