Bonjour les amis,
Il y a une petite trentaine d' années après avoir vu Piazzolla à la télé je m' étais précipité le lendemain chez mon disquaire ( Angie Music à Valenciennes) et j' en étais revenu avec un album intitulé LUMIÈRE: un album époustouflant qui portait bien son titre, et sur lequel je reviendrai toute à l' heure.
De tous les tangos qu' a écrit Astor Piazzolla il y en a un qui est universel, et que tout le monde connaît, le LIBERTANGO.
Bon, je vous propose d' écouter d' abord la version originale avec bien évidemment le bandonéon d' Astor si évocateur et expressif.
Voici une bien belle version avec l' immense YOYOMA au violoncelle
Une réadaptation au piano,avec quelques apports jazzy,éxécutée de manière magistrale et brillante
Ici deux guitaristes s' y mettent...pas mal les petits gars...surtout quand la 2 ème guitare reprend le thème
Voici un autre duo de guitares très différent et assez sublime lui aussi
N' oublions pas la reprise très convaincante de notre crooner national
Et puis la version techno de GRACE JONES des années 80, sophistiquée et froide...avec ce clip très travaillé signé Jean Paul Goude
Et puis il y a ma prof Silvia qui l' a interprété avec un quatuor à cordes mais là je n' ai pas d' enregistrement à vous soumettre les amis.
Si vous allez sur youtube vous trouverez un nombre impressionnant d' adaptations qui ont toutes leur charme...LIBERTANGO n' est plus argentin, il fait partie du patrimoine universel de l' humanité, et nos enfants naissent avec ce refrain déjà gravé dans leur ADN.
Je profite de ce billet pour faire mention d' une professeure de tango que j' ai connu il y a déjà bien longtemps lors d' un cours de danses de salon.Elle était belle et blonde comme les blés...je n' en dirai pas plus, belle et blonde comme les blés...Elle avait une silhouette très élancée, et dès qu' elle commençait à danser et à imprimer à son corps ses mouvements vifs et cadencés, alors là ,le temps s' arrêtait et les murs se mettaient à tourner.Elle avait une façon surprenante et troublante de faire tourner rapidement sa tête, et ensuite l' ensemble du corps suivait avec un temps de retard.Danser le tango avec elle devenait très rapidement assez étourdissant ( si je m' appelais Stefan Zweig je pourrais vous écrire tout un roman rien que sur cet épisode ...) Elle ressemblait à cette demoiselle-ci que j' aime bien aussi...mais bon, là je m' égare...
Ne nous laissons pas distraire donc, et revenons à cet album LUMIÈRE qui contenait deux morceaux que j' adorais et que je me mettais en boucle sur ma chaîne hi-fi.
D' abord Escolaso, avec une super intro...
Et puis Zita que j' adore...
Si vous aimez, le reste de l' album est sur youtube, il suffit de taper Piazzolla+ Lumière
Allez, je suis argentin ce soir, comme dans la chanson de Brel.
Je vous laisse avec un dernier tango de mon frère Jacques, le Knokke-Le-Zoute tango, dont le refrain est un peu cruel mais si juste parfois.
Qui, au cours de sa vie, ne s' est jamais fait un peu de cinéma ?
Qui, au cours de sa vie, n' est jamais rentré chez lui tout seul , coeur en déroute , et la b... sous le bras ?
Bonne fin de soirée les amis
Les soirs où je suis argentin
Je m'offre quelques argentines
Quitte à cueillir dans les vitrines
Des jolis quartiers d'Amsterdam
Des lianes qui auraient ce teint de femme
Qu'exporte vos cités latines
Ces soirs-là je les veux félines
Avec un rien de brillantine
Collé aux cheveux de la langue
Elles seraient fraiches comme des mangues
Et compenseraient leur maladresse
À coups de poitrine et de fesses
Ah mais ce soir
Y a pas d'argentines
Y a pas d'espoir
Y a pas de doute
Non ce soir
Il pleut sur Knokke-le-Zoute
Ce soir comme tous les soirs
Je me rentre chez moi
Le cœur en déroute
Et la bite sous l'bras
Les jours où je suis espagnol
Petites fesses grande bagnole
Elles passent toutes à la casserole
Quite à pourchasser dans Hambourg
Des carmencitas de faubourg
Qui nous reviennent de vérole
Je me les veux fraiches et joyeuses
Bonnes travailleuse sans parlotes
Mi andalouses mi anguleuses
De ces femelles qu'on gestapote
Parce qu'elles ne savent pas encore
Que Franco est tout à fait mort
Mais ce soir
Y a pas d'espagnoles
Y a pas de casseroles
Y pas de doute
Non ce soir
Il pleut sur Knokke-le-Zoute
Ce soir comme tous les soirs
Je me rentre chez moi
Le cœur en déroute
Et la bite sous l'bras
Les soirs depuis Caracas
Je panama je partaguasse
Je suis l'plus beau
Je pars en chasse
Je glisse de palace en palace
Pour y dénicher le gros lot
Qui n'attend que mon coup de grâce
Je la veux folle comme un travelo
Découverte de vieux rideaux
Mais cependant "dévanescente"
Elle m'attendrait depuis toujours
Cerclée de serpents et de plantes
Parmi les livres de Dufour
Mais ce soir
Y a pas de Caracas
Y a pas de dévanescentes
Y a pas de doute
Mais ce soir
Il pleut sur Knokke-le-Zoute
Ce soir comme tous les soirs
Je me rentre chez moi
Le cœur en déroute
Et la bite sous l'bras
Demain oui
Peut être que ...
Peut être que demain je serai argentin ... oui
Je m'offrai des argentines
Quite à cueillir dans les vitrines
Des jolis quartiers d'Amsterdam
Des lianes qui auraient ce teint de femme
Qu'exporte vos cités latines
Demain je les voudrai félines
Avec ce rien de brillantine
Collé aux cheveux de la langue
Elles seront fraiches comme des mangues
Et compenseront leur maladresse
À coups de poitrine et de fesses
Demain je serai espagnol
Petites fesses grande bagnole
Elles passeront toutes à la casserole
Quite à pourchasser dans Hambourg
Des Carmencitas de faubourg
Qui nous reviendront de vérole
Je les voudrai fraiches et joyeuses
Bonnes travailleuses sans parlotes
Mi andalouses mi onduleuses
De ces femelles qu'on gestapote
Parce qu'elles ne savent pas encore
Que Franco est tout à fait mort
Les soirs depuis Caracas
Je panama je partaguasse
Je suis l'plus beau
Je pars en chasse
Je glisse de palace en palace
Pour y dénicher le gros lot
Qui n'attend que mon coup de grâce
Je la veux folle comme un travelo
Découverte de vieux rideaux
Mais cependant dévanescente
Elle m'attendrait depuis toujours
Cerclée de serpents et de plantes
Parmi les livres de "Dutour"