Bonjour les amis
Très rapidement je vous commente l' un des paradoxes de ces élections européennes.
Comme vous le savez la droite( le PP) passe de 44% des voix à 26 % et enregistre son score le plus bas depuis des décennies, tandis que les socialistes n' ont pas pu mettre à profit la dégringolade de la droite qui est allée nourrir les autres partis, de gauche non socialistes entre autres.
Et bien face à cette situation c' est Alfredo Rubalcaba, chef de l' opposition, futur présidentiable socialiste qui démissionne...et qui organise un congrès extraordinaire pour le mois de Juillet et préparer la future rénovation du parti réclamée à cors et à cris depuis plus de 4 ans par les militants de base...
Or, figurez-vous que le parti qui enregistre la plus sévère déculottée de son histoire n' envisage pas de changer le gouvernement....Même pas un remaniement ministériel !!!
Hier, après une réunion interne des barons du PP, ceux-ci ont déclaré que la débâcle était dûe à " une mauvaise communication"..Ah la bonne blague...La communication du PP est archi-nulle...En général ils la fuient et quand ils donnent des explications, ils se couvrent de ridicule...
Finalement, Rajoy est hyperlogique: il sait qu' il n' a pas le choix et qu' il est enfermé dans les garanties qu' il a données à la troïka, et de manière générale au grand capital et à la banque espagnole...
Pas la peine de changer les têtes pour continuer de faire la même chose...pas la peine de faire du cosmétique...assumons jusqu' au bout et on verra bien si il arrive à améliorer un peu la situation du chômage.Ça a le mérite de la clarté: je reconnais à Rajoy le mérite de ne pas être un faux-cul...avec lui, les choses sont claires.Il est comme le commandant du Titanic...il coule en restant droit dans ses bottes et le sourire aux lèvres !
Et finalement, ô comble de l' ironie, c' est celui qui aurait dû lui succéder d' ici peu qui démissionne...
Bonne fin de journée les amis...Là je file près de mon trésor
PS: un dernier détail au sujet de ces élections: je ne suis généralement pas tendre avec les responsables politiques espagnols mais je suis satisfait que le pays où je vis ne soit pas tombé dans la tentation des extrêmismes: même s' il vit une crise qui au jour d' aujourd' hui est bien plus grave qu' en France (un espagnol sur 5 est en dessous du seuil de pauvreté) l' extrême-droite est absente de leur scène politique ( pratiquement insignifiante d' un point de vue électoral): c' est tout à leur honneur.