Bonjour les amis.
Petit retour sur ce 8 ème de finale qui a opposé le Chili au Brésil...match âpre s' il en est, durant lequel le collectif chilien a démontré sa supériorité sur l' équipe du Brésil, méconnaissable, parfois incapable d' aligner 3 passes d' affilée.
Une équipe du Brésil qui s' est même fait balader en 1 ère mi-temps par des chiliens qui gagnaient presque tous leurs duels.
Tout avait pourtant bien commencé pour la seleçao avec un premier but marqué sur corner, qui nous vaudra une scène d' une incroyable drôlerie avec David Luiz qui s' attribue le but, le célèbre avec enthousiasme pendant que la caméra nous montre que c' est le malheureux joueur chilien Jara qui a marqué contre son camp...Sacré David !! Sacré farceur ! Ah ah...tu nous as bien eu...Elle est bien bonne celle-là !
Le reste de la 1 ère mi-temps sera en faveur de la sélection chilienne qui égalisera à la 31 ème minute par Alexis.
Notons le courage de l' arbitre anglais qui a annulé un but d' Hulk après une action où celui-ci a légèrement contrôlé avec le bras...légèrement seulement...On est à la limite de l' incorrection, et il faut saluer l' impartialité de l'arbitre qui prend cette décision lourde de conséquences car les brésiliens n' arriveront plus à construire aucune action dangereuse à partir de leur mileu de terrain, réduits le plus souvent à tenter l' exploit personnel sur des passes lointaines...
On atteint le fond du fond lorsque Dani Alves tire de loin alors qu' il a trois équipiers devant lui pour essayer de mettre un but...Une équipe brésilienne faite de somme de talents comme Hulk, Neymar bien évidemment mais sans orchestration.Et là, inévitablement se pose une question.Est-ce que le problème de l' entraîneur SCOLARI n' est pas SCOLARI lui-même qui a été incapable de présenter un schéma tactique qui puisse convaincre dès que l' on affronte des équipes bien organisées sur le terrain ?
Hier je pensais que l' arbitre pourrait lui rendre un fier service à Scolari, en faisant tomber une pluie de cartons pour l' obliger à changer de schémas et de philosophie...c' est presque ce qui a failli se produire d' ailleurs car sa pièce maitresse Gustavo ne jouera pas le quart de finale...Enfin, que reste t' il de cette équipe donc sans Neymar , le seul rescapé du naufrage, le seul qui sait encore dans quel sens se trouve le jeu, le seul qui, lui au moins, n' a pas perdu le Nord.
Cette partie s' est finalement terminée sur un scénario fou...cette tranversale de Pinilla à 1 minute de la fin...quelques centimètres entre le paradis et la détresse la plus profonde.
Revenons sur les larmes de Julio Cesar avant la séance des pénaltys : elles m' ont mis la chair de poule ces larmes car elles étaient le fruit de la déroute brésilienne...seul le gardien pouvait sauver une équipe qui ne le méritait pas...
Les Dieux du foot sont parfois injustes...ou simplement distraits...où avaient-ils la tête hier ?
Encore une fois, cette compétition nous permet de suivre des pièces épiques, dramaturgiques, écrites de sueur et de sang,par des ZHOMMES...des pièces dont le scénario n' est pas écrit à l' avance...non, tout n' est pas truqué...
L' autre match entre l' Uruguay et la Colombie a été très intense mais sans toutefois nous procurer le même suspense.L' Uruguay sans Luis Suarez ne pouvait faire jeu égal avec les colombiens, ce qui m' amène à revenir sur la sanction de la FIFA qui me paraît excessive...Une morsure ( pas très appuyée...ce n' est pas l' oreille arrachée par Myke Tyson quand même) c' est spectaculaire mais beaucoup moins dangereux que la planchette japonaise de DE JONG contre Iniesta en finale de 2010...De Jong n' avait même pas écopé d' un rouge...Laisser l' Uruguay sans Suarez c' est la décapiter : comme disait Arsène Wenger hier, " un seul être vous manque, et...."
Juste un mot sur le but de James Rodriguez...ce contrôle parfait de la poitrine, suivie d' une demi-rotation et reprise de volley comme elle vient qui va frapper en dessous de la transversale avant d' entrer dans les buts...ce but -là on l' a tous fait une fois dans notre vie au moins à l' entraînement...mais faire ça, dans un 8 ème de finale de mondial quand toute la planète foot vous observe, alors là, c' est jouissif au sens propre.
HIer, je pensais : " Qu' est-ce qui me ferait plus plaisir ? Marquer un tel but en 8 ème de finale d' un mondial ou alors une nuit d' amour avec Olga Kurylenko ?
Bon, n' exagérons pas, c' est la 2 ème option qui aurait ma préférence , mais Dieu que ce but a dû être bon....de quoi le mettre au bord de l' orgasme !