Bonjour les amis,
Le concert le plus important pour moi auquel je participerai cette année en tant que choriste sera le STABAT MATER de Karl Jenkins qui sera donné le 8 Juin 2025 à 19 h 30 à l'église de Pedreguer (dans le sud-est de l'Espagne). Il s'agit d'un projet participatif annuel mis en place pour la première fois en 2017, un projet qui regroupera de l'ordre de 125 choristes de ma région avec des chanteurs solistes professionnels. Il y aura également un orchestre et aussi l'orgue Grenzing de cette église qui fait partie du catalogue des meilleurs orgues d'Espagne.
Voici 2 photos de la précédente édition durant laquelle nous avions interprété LA MESSE DE L'HOMME ARMÉ toujours du même Karl Jenkins.
Parlons un peu de l'oeuvre de cette année 2025 maintenant.
Stabat Mater est une composition pour chœur et orchestre de Karl Jenkins, écrite en 2008 et basée sur la prière du XIIIe siècle Stabat Mater. Comme une grande partie des œuvres précédentes de Jenkins, l'œuvre intègre à la fois de la musique traditionnelle occidentale (orchestre et chœur) avec des instruments et des voix ethniques, cette fois-ci en se concentrant sur le Moyen-Orient.
Écrit au XIIIe siècle, le titre Stabat Mater est en fait une abréviation de la première ligne, « Stabat Mater dolorosa ». Le poème reflète la souffrance de Marie, mère de Jésus, au moment de la Crucifixion.
Le Stabat Mater de Jenkins se concentre sur la souffrance de Marie, mais contrairement à la plupart des adaptations du texte, Jenkins utilise d'autres langues que le latin et l'anglais, sa langue maternelle. L'œuvre de Jenkins s'étend sur douze mouvements, dont six utilisent d'autres textes que le poème original. Ils comprennent un arrangement choral de l'« Ave verum » que Jenkins a écrit à l'origine pour Bryn Terfel ; « And The Mother Did Weep », qui comporte une seule ligne chantée simultanément en anglais, latin, grec, araméen et hébreu ; « Lament », un poème de l'épouse de Jenkins, Carol Barratt ; et « Incantation », qui est en partie chantée en arabe ancien . Il comprend également deux poèmes - un poème de Rumi et un extrait de l' épopée de Gilgamesh - traduits en anglais et en araméen .
Passons maintenant à la première pièce qui ouvre l'oeuvre: le CANTUS LACRIMOSUS dont je vous mets la vidéo sous-titrée avec les paroles latines, suivie d'une traduction française. La pièce occupe les 9 premieres minutes de cette vidéo de l'oeuvre entière.
Traduction française du poème .
Debout, la Mère douloureuse, pleine de douleur
Se tenait en larmes, près de la croix,
Tandis que son Fils subissait son calvaire.
Alors, son âme gémissante,
Toute triste et toute dolente,
Un glaive transperça.
Qu'elle était triste, anéantie,
La femme entre toutes bénie,
La Mère du Fils de Dieu !
Dans le chagrin qui la poignait,
Cette tendre Mère pleurait
Son Fils mourrant sous ses yeux.
Ce samedi 11 janvier j'ai participé à la première répétition chorale de cette oeuvre. Il y en aura en gros une par mois jusqu'au mois de Juin.
Au grand plaisir sans cesse renouvellé de se retrouver entre choristes et de participer à ces répétitions s'ajoute l'énorme bonheur d'être dirigé par Jaume Morell.
première répétition du 11 janvier durant laquelle nous avons travaillé 6 des 12 mouvements de l'oeuvre
Voici pour terminer ce premier billet consacré à cet événement culturel l'enregistrement original du cantus lacrimosus dirigé par Sir Karl Jenkins en personne.
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