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6 septembre 2024 5 06 /09 /septembre /2024 09:04

Bonjour les amis,

Il y a une grosse confusion volontairement entretenue en France par la gauche.

Le parti le plus voté n'est pas nécessairement celui avec lequel il est possible de former une majorité de gouvernement. En Espagne, par exemple, c'est un parti de droite (le Parti Populaire) qui a fait le plus gros score électoral et qui a gagné les législatives mais c'est une coalition de gauche qui gouverne car le chef de file de la droite n'était pas capable de former une coalition de majorité contrairement à son adversaire le socialiste Pedro Sánchez.

Si le nouveau front populaire (NFP) compte 32% des députés ça veut donc dire qu'il y a deux tiers du pays qui sont ou à droite ou à l'extrême-droite...

Le rapport gauche-droite en France c'est pas du 50/50, c'est pas du fifty-fifty, c'est du 1/3 contre 2/3. Y'a pas photo !

Avec de tels chiffres, à quel moment certains ont-ils pu sérieusement croire ou entretenir l'idée qu'il y aurait un premier ministre issu de la gauche?

A la question "Qui doit gouverner?" la réponse n'a jamais été "celui qui a fait le plus gros score" mais plutôt celui qui est capable de former une coalition qui obtienne plus de 50% des soutiens à l'assemblée...Donc parler de COUP D'ETAT DEMOCRATIQUE ou d'OUTRAGE (comme j'ai pu lire dans certains titres de journaux) c'est clairement un abus, c'est ne pas vouloir voir la réalité des chiffres...

Pourquoi la nomination de Michel Barnier n'est pas antidémocratique...

PS: Afin d'éviter toute confusion inutile je précise que j'ai toujours voté à gauche et que donc, Michel Barnier n'est pas un "Saint de ma dévotion".

Là n'est pas la question. On ne peut pas jouer de manière frivole avec la notion de légitimité démocratique car ce serait ouvrir la porte aux excès les plus dangereux qui pourraient mettre en danger la paix civile. 

Être démocrate ça n'a jamais été prendre ses désirs pour une réalité.

Par ailleurs, je me méfie beaucoup de ceux qui prétendent gagner dans la rue les batailles électorales qu'ils ont perdues dans les urnes...

 

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commentaires

L
La gauche, pour laquelle j'ai toujours voté moi aussi, ne peut pas entrainer les gens dans la rue si elle ne gouverne pas, une partie de cette gauche a toujours des méthodes radicales et antidémocratiques...<br /> D'autre part, verra-t-on entrer des ministres RN ? Le gouvernement sera pris en otage.
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A
J'ai été sur le point de supprimer carrément mon article. Mon billet avait surtout pour but de dénoncer l'idée fausse selon laquelle c'est le parti qui fait le plus gros score qui doit gouverner. L'Espagne en est un parfait exemple.<br /> Ceci étant dit, et après avoir lu les liens partagés par Rosemar et Caius je comprends l'extrême agitation qui règne en France après cette nomination. La situation actuelle qui permet au RN de faire tomber le gouvernement n'est pas cohérente avec le fait que Macron prétendait porter au pouvoir un front républicain...et donc, effectivement, il y a une contradiction...et le choix de Macron n'est pas conforme à ce qu'ont exprimé les urnes. Même les médias conservateurs anglais et américains le disent.<br /> Seules l'habileté et l'expérience de Barnier pourraient éventuellement permettre de surmonter le pari difficile, quasi impossible de ce nouveau gouvernement. Macron qui s'était mis lui-même dans une position intenable avec sa dissolution en remet un couche en désignant un premier ministre qui ne reflète pas le front républicain majoritaire...
C
Un point de vue des USA sur la situation en France<br /> <br /> COMMENT MACRON A MIS EN DANGER LA DÉMOCRATIE FRANÇAISE ET LE SOUTIEN À L’UKRAINE<br /> L’aide à Kiev pourrait être la première victime du choix du président français comme Premier ministre<br /> Par Eldar Mamedov<br /> <br /> <br /> Soixante jours après les élections législatives qui se sont soldées par un Parlement sans majorité, le président français Emmanuel Macron a nommé l’expérimenté homme politique de centre-droit Michel Barnier au poste de Premier ministre du pays. Quelles que soient les qualités de Barnier, cette décision, plus que pointer vers une sortie de la crise politique de la France, risque de plonger le pays plus profondément dans une tourmente qui pourrait saper le soutien à l’Ukraine et nuire à sa capacité à jouer un rôle significatif en Europe et sur la scène mondiale.<br /> <br /> Le dernier passage de Barnier sous les projecteurs a eu lieu dans son rôle de négociateur en chef de l'UE sur le Brexit de 2016 à 2019. L'ancien diplomate britannique Peter Ricketts l'a décrit comme « un technocrate compétent, formel, inflexible et peu connu en France puisqu'il a passé plusieurs décennies dans divers emplois à Bruxelles». Ce dernier point est peut-être vrai, mais avant de décamper à Bruxelles, Barnier, pilier survivant de la tradition gaulliste française, a été ministre des Affaires européennes puis ministre des Affaires étrangères dans l'administration du président Jacques Chirac (1995-2007). tristement célèbre à Washington pour sa farouche opposition à la guerre des États-Unis et du Royaume-Uni en Irak et au projet néoconservateur plus large visant à transformer le Moyen-Orient en démocraties libérales dotées d’une puissance militaire.<br /> <br /> Barnier a peut-être été moins brillant et moins éloquent que son prédécesseur Dominique De Villepin, qui a prononcé ce discours historique au Conseil de sécurité de l’ONU en 2003, mettant en garde – tragiquement, en vain – contre les risques d’invasion de l’Irak. Mais comme le rappelle le journaliste français George Malbrunot, il était considéré comme une personne suffisamment sûre pour se concentrer sur la reconstruction de l’Irak après l’invasion, ce qui nécessitait une sorte de réaccommodement avec Washington.<br /> <br /> Avance rapide jusqu’en 2024 : les compétences et l’expérience de Barnier ne sont pas en cause – ce qui est inquiétant, c’est que Macron l’a choisi comme Premier ministre.<br /> <br /> Pour commencer, la légitimité démocratique de Barnier est fragile. Les élections législatives, convoquées par Macron à la suite de la défaite écrasante de son parti centriste face au Rassemblement national d'extrême droite lors des élections au Parlement européen en juin, ont été remportées par le Nouveau Front populaire (NPF) de gauche avec 180 sièges, Viennent ensuite le parti centriste « Ensemble » de Macron avec 159 sièges, le Rassemblement national d'extrême droite de Marine Le Pen (142) et les Républicains de centre-droit de Barnier avec 39 mandats. Alors que le NPF, vainqueur de la majorité des sièges à l’Assemblée, proposait sa candidate pour former le gouvernement – ​​l’économiste Lucie Castets –, il a été snobé par Macron au profit de Barnier, issu du plus petit des partis au parlement.<br /> <br /> Des experts français, comme l’ancien ambassadeur de renom à Washington, Gérard Araud, ont tenté de présenter le choix de Macron comme étant démocratiquement irréprochable étant donné que la gauche ne représente que 28 % de l’électorat et 32 ​​% du Parlement.<br /> <br /> Il y a cependant une mauvaise foi inhérente à cet argument : dans le système français, les premiers ministres n'ont pas besoin d'obtenir une majorité au parlement pour gouverner, il suffit de s'assurer qu'ils ne sont pas censurés par un vote de censure. Ainsi, Macron aurait pu respecter la volonté des électeurs et laisser le candidat du NPF gouverner en échange d’une modération du programme de la gauche. Cela aurait été d’autant plus logique que Macron a forgé un « Front républicain » avec la gauche contre le parti de Le Pen. Macron et les gauchistes réunis disposent de 57 % des voix à l’Assemblée, ce qui constitue une majorité à l’épreuve de la censure.<br /> <br /> Le refus de Macron de conclure un accord avec la gauche signifie qu’il a dû parvenir à un accord préalable avec son ennemi déclaré – Le Pen. En effet, Le Pen elle-même a admis que Barnier satisfaisait à au moins un critère important pour son parti, à savoir qu’il soit « respectueux des différentes forces politiques et capable de répondre aux préoccupations du Rassemblement national ». Puisque la gauche ne soutiendra en aucun cas le gouvernement Barnier, sa seule chance de survie repose sur les bonnes grâces de Le Pen. Macron, qui a construit sa carrière comme une incarnation du centre libéral, a donné à son plus redoutable adversaire de droite un pouvoir de négociation sans précédent.<br /> <br /> Naturellement, une telle volte-face du président français a suscité la colère de la gauche. Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France Insoumise, une composante clé du NPF, a accusé Macron de violer la volonté nationale. Des manifestations de rue, des grèves et des manifestations étudiantes devraient suivre.<br /> <br /> En effet, le choix d’un Premier ministre issu du parti le moins populaire au Parlement alimente la perception croissante selon laquelle, quels que soient les résultats des élections, les mêmes intérêts bien ancrés de l’élite règnent en permanence.<br /> <br /> Ce serait une mauvaise nouvelle pour l’Ukraine. Il existe déjà un écart entre le soutien ardent de Macron à Kiev et l’attitude beaucoup plus sceptique de l’opinion publique française. Selon les sondages, 68 % des adultes français estiment que Macron avait tort lorsqu’il a suggéré en juin que la France pourrait envoyer des troupes en Ukraine, et 74 % se disent opposés à l’envoi de troupes occidentales en Ukraine.<br /> <br /> Le NPF d’extrême gauche et le Rassemblement national d’extrême droite semblent bien plus en phase que Macron avec l’opinion populaire française sur l’Ukraine. En fait, les sondages montrent également que 55 % des Français ne sont pas d’accord avec la qualification du parti de Le Pen par le Premier ministre macroniste sortant Gabriel Attal de « troupes de Poutine en France ». Tout cela renforce la perception d’un soutien indéfectible à l’Ukraine comme d’un projet d’une élite qui n’a que peu à voir avec les préoccupations quotidiennes des Français, dont l’écrasante majorité ne considère la Russie ni comme un partenaire ni comme un adversaire militaire. Lorsque cette élite est perçue comme égoïste et méprisante à l’égard de la volonté populaire, tout ce qui y est associé est entaché, et cela risque également d’inclure le soutien à l’Ukraine.<br /> <br /> D’un point de vue pratique plus immédiat, les pouvoirs de négociation nouvellement acquis par Le Pen conditionneront les choix du gouvernement Barnier, d’autant plus qu’il doit élaborer de toute urgence le budget national de l’année prochaine et le faire approuver par l’Assemblée. Le Pen a peut-être récemment adouci son image d’ukraino-sceptique et de favorable à la Russie, mais ses priorités n’incluent certainement pas l’intensification de l’implication française en Ukraine. Celles-ci se concentrent sur des questions de politique intérieure, telles que « l’immigration incontrôlée, l’explosion de l’insécurité et l’érosion du pouvoir d’achat des Français », entre autres.<br /> <br /> Il est vrai que dans le système français, le président conserve d'importantes prérogatives en matière de politique étrangère et de sécurité. Pourtant, en misant sur les élections législatives et en refusant de facto de reconnaître leurs résultats, Macron a fini par donner du pouvoir à ses adversaires politiques jurés et mettre en danger une grande partie de son agenda politique, y compris, certainement, le soutien indéfectible de la France à l’Ukraine sur le long terme. Triste épave d’un héritage pour quelqu’un autrefois présenté comme le meilleur espoir de la France et de l’Europe en matière de pertinence internationale.<br /> https://responsiblestatecraft.org/france-ukraine/
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C
Oui Macron me fait de plus en plus penser au lamentable Frantz Von Papen dont la présomption fit tant de mal à son peuple.
A
Merci pour ce point de vue US qui résume très bien la situation et qui pointe du doigt l'énorme paradoxe de cette nomination.<br /> J'avoue que j'ai écrit mon billet à chaud avant de prendre connaissance que Barnier n'avait pas souscrit au pacte républicain.<br /> C'est évident qu'il y a un pacte tacite avec le RN et que le gouvernement Barnier tient au bon vouloir de Marine Le Pen...<br /> N'importe quel autre président que Macron aurait évité cette situation mais Macron se caractérise par sa profonde imprévisibilité ...je n'ose pas dire "irrationnalité", sauf que cette fois-ci les raisons sont un peu inavouables...Macron qui prétend faire barrage à l'extrême-droite mais qui préfère finalement passer un pacte avec elle....comprenne qui pourra...
R
Certes, sa nomination n'est pas antidémocratique et pourtant :<br /> Elle comporte "un sérieux déficit de légitimité, puisque la famille politique qu’il représente, Les Républicains, n’a récolté que 5,41 % des voix au second tour des élections législatives anticipées, après un premier gadin aux élections européennes. Résultat : 47 sièges pour LR à l’Assemblée nationale (contre 64 en 2022).<br /> <br /> Une épine dans le pied qui s’adosse à un autre défaut de taille pour Michel Barnier : il n’a pas appelé à participer au « front républicain » contre le RN au second tour des législatives (pas plus que sa famille politique). Or, c’était pourtant l’enseignement majeur de ces élections anticipées marquées par une participation record : la persistance d’un solide barrage contre l’extrême droite. Raison pour laquelle Emmanuel Macron semblait vouloir faire vivre cet esprit au sein de l’exécutif."<br /> <br /> Et ."même au sein de la macronie historique le choix fait bondir. En rupture avec son camp, le député de la Vienne Sacha Houlié a exprimé son « incompréhension » sur le réseau social X, et prévient que Michel Barnier n’aura pas son soutien"<br /> "L’enthousiasme est mesuré dans les rangs macronistes, où certains font circuler à dessein le vote de Michel Barnier en 1981 contre la dépénalisation de l’homosexualité, du temps où il était député RPR. Député MoDem du Finistère, Erwan Balanant s’est même dit « en colère » après cette nomination."<br /> <br /> La crise n'est pas finie...<br /> <br /> <br /> https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/michel-barnier-premier-ministre-une-nomination-qui-ne-resout-pas-encore-la-crise-politique_239225.html<br /> <br /> <br /> Belle soirée, AJE
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A
J'ai relu une 2 ème fois l'article de l'Huff que tu m'as envoyé. C'est étonnant ce choix de Macron qui ouvre une crise dans son propre camp. Pourtant on pourrait imaginer que ses consultations préalables avaient pour but de proposer une solution qui évite ce genre de tensions.<br /> Par ailleurs un vétéran comme Barnier ne se lance pas dans une telle aventure sans avoir mesuré qu'il disposerait bien des appuis nécessaires...J'imagine qu'il sait exactement vers quoi il veut aller...à suivre donc...
A
J'ai écrit mon billet avant même de m'intéresser au parcours de Michel Barnier en m'attachant à 1 seul point, sa légitimité, car j'ai été choqué par certains titres dans la presse de gauche.<br /> Or, la nomination du premier ministre n'est pas une prérogative des partis mais seulement du président qui, bien évidemment, s'attachera à ce que le nouveau gouvernement soit en situation de trouver sa majorité parlementaire.<br /> Le fait que le parti de Barnier n'ait fait que 4% n' a pas de vraie importance car on peut même imaginer un premier ministre sans étiquette politique, qui ne représente que lui-même et ses idées. C'est parfaitement possible et je crois que c'était le cas de Raymond Barre.<br /> Merci pour l'article de l'Huff qui juge de la pertinence du choix et de sa viabilité, mais ça c'est un autre thème que celui que j'aborde aujourd'hui.<br /> Je reviens au rapport de force gauche/droite et à l'idée que véhiculaient certains qu'on aurait un premier ministre issu du NFP. Le programme économique du NFP était tellement aux antipodes de ce que préconise Macron que ça semblait complètement illusoire, impossible. Il y avait une énorme opération d'intox à gauche. Qui pouvait y croire?...en tout cas, pas moi !<br /> Par contre avec Barnier on voit bien qu'il y a une forme de main tendue vers certaines préoccupations de l'électorat RN. C'est un choix qui n'est pas en soi illégitime et qui obéit à une certaine logique...reste à savoir si le pari de Macron va fonctionner et je n'en ai pas la moindre idée...à suivre donc...<br /> Bonne fin de soirée l'amie
C
Pour en revenir à Barnier, je me dis que la classe politique "républicaine" en général et de "gauche" en particulier a été stupide de faire barrage au RN pour l'empêcher de former un gouvernement.<br /> <br /> Le nouveau gouvernement devra prendre les mesures d'économie imposées par l'UE qui vont être très impopulaires alors que le RN se présentera à la prochaîne présidentielle sans avoir été usé par deux années au pouvoir à mener les politiques européennes d'austérité tout en faisant valoir que c'est grâce à son sens des responsabilité et son appui qu'un gouvernment a été enfin formé.<br /> <br /> Par ailleurs en laissant faire, Mélenchon aurait pu se présenter comme le chef de l'opposition défenseur de la République contre les "fascistes" et leurs économies.
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A
Effectivement Caius je ne suis pas loin de penser comme vous. Laisser le poste de premier ministre à l'extrême-droite avait l'avantage de les confronter aux réalités du pouvoir et d'empêcher un possible ras-de-marée futur...
C
Bonjour alea jacta est,<br /> <br /> C'est la fameuse exception française qui depuis la fin de la IVième république a perdu l'habitude des gouvernements de coalition.<br /> <br /> Comment les Espagnols forment-ils une coalition ?<br /> <br /> En Belgique, le Roi nomme le président du parti ayant remporté les plus de siège informateur. "L'informateur est un responsable politique expérimenté, qui rassemble des informations auprès des différents partis quant à leurs points de vue et souhaits concernant la formation d'un nouveau gouvernement. Il vérifie comment une majorité peut être dégagée et avec quels partenaires. Il en fait rapport au Roi et conseille ce dernier quant à la désignation d'un formateur. "<br /> <br /> Le Roi peut aussi désigner directement un formateur si il est évident qu'il n'y a que peu de coalitions possibles " Le formateur a pour mission la formation d'un gouvernement. Lorsqu'il y parvient, il devient généralement le Premier ministre du nouveau gouvernement."<br /> <br /> Et oui, il arrive parfois que ce soit une "coalition des perdants" qui forme le gouvernement.
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A
Merci pour cet article assez édifiant sur l'affaire du portable du fils du président Biden.<br /> Par ailleurs, il m'est arrivé dernièrement d'être censuré par facebook au motif suivant lequel j'aurais diffusé une fake news. Or, c'était complètement faux. Mon texte ne faisait que reprendre certaines infos complètement avérées et relayées par les mainstreams (ça concernait la boxeuse algérienne médaille d'or des JO)...simplement je crois que c'est la photo qui accompagnait mon post qui faisait que l'algoritme de facebook associait directement mon post à une fake news...En fait c'était une censure absurde qui mettait en relief les erreurs commises par les algoritmes qui ne sont pas très "fins".
C
Oui, le mécanisme en espagne et en Belgique est très similaire.<br /> <br /> Pour ce qui concerne Facebook, voici un article qui va dans le sens de Jano Garcia :<br /> <br /> ZUCKERBERG ACCUSE LE GOUVERNEMENT, MAIS LE PERSONNEL DE FACEBOOK A PARTICIPÉ DE MANIÈRE PROACTIVE AUX EFFORTS VISANT À ÉTOUFFER L'AFFAIRE DE L'ORDINATEUR PORTABLE DE HUNTER BIDEN.<br /> Des cadres supérieurs de Facebook ont participé aux efforts de l'Institut Aspen pour étouffer l'affaire, contredisant ainsi la déclaration de Zuckerberg.<br /> Par Andrew Lowenthal<br /> <br /> Le 27 août, le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, a publié une déclaration confirmant ce que les fichiers Twitter, Murthy contre Missouri et bien d'autres affirmaient depuis longtemps : que l'administration Biden a poussé de manière agressive à censurer sur les réseaux sociaux les discours protégés par le premier amendement, en particulier en ce qui concerne le COVID. -19 et l'ordinateur portable Hunter Biden.<br /> <br /> Dans le cas du COVID, Zuckerberg écrit que la Maison Blanche Biden « a fait pression à plusieurs reprises sur nos équipes pendant des mois pour qu’elles censurent certains contenus liés au COVID-19, notamment « l’humour et la satire ».<br /> <br /> Zuckerberg indique également que « le FBI nous a mis en garde contre une potentielle opération de désinformation russe sur la famille Biden et Burisma », une société énergétique ukrainienne où Hunter Biden siégeait au conseil d’administration. L’ordinateur portable n’était pas de la « désinformation », il était réel et Twitter et Facebook ont supprimé à tort l’article du New York Post qui le révélait.<br /> <br /> Mais la déclaration de Zuckerberg a éludé un détail clé : au moins trois membres du personnel de Facebook ont participé à l’exercice sur table « Hunter Biden » de l’Aspen Institute, qui planifiait comment supprimer les révélations deux mois avant celles du New York Post.<br /> <br /> La « table » de l’Aspen Institute a réuni une multitude de médias et de grandes technologies, notamment Facebook, le New York Times, Twitter, le Washington Post et l’ONG « anti-désinformation » First Draft, pour créer leur propre opération de désinformation, planifiant littéralement jour après jour, comment ils réagiraient à la fuite.<br /> (voir article original)<br /> Zuckerberg écrit cependant : « Cet automne-là, lorsque nous avons vu un article du New York Post faisant état d'allégations de corruption impliquant la famille de Joe Biden, alors candidat démocrate à la présidentielle, nous avons envoyé cet article à des vérificateurs de faits pour examen et l'avons temporairement rétrogradé en attendant une réponse. .»<br /> <br /> Vous pourriez presque voir les feuilles d’érable d’automne se déposer innocemment sur le sol de la forêt.<br /> <br /> « Depuis, il a été clairement établi que ce reportage n’était pas de la désinformation russe et, rétrospectivement, nous n’aurions pas dû rétrograder cette histoire. »<br /> <br /> Pourtant il n’y a pas eu de surprise puisque Facebook avait participé à l’exercice Aspen deux mois avant que l’histoire n’éclate.<br /> <br /> Même pour Garret Graff d’Aspen, qui a coordonné l’exercice, les choses se sont déroulées encore mieux que prévu :<br /> (voir article original)<br /> <br /> Concernant le COVID-19, Zuckerberg affirme que le gouvernement a « fait pression à plusieurs reprises » sur Facebook pour qu’il « censure ». Concernant l’ordinateur portable de Hunter Biden, il mentionne seulement qu’ils ont été « prévenus » « d’une potentielle opération de désinformation russe ». Il n’y a eu aucune mention de pressions pour censurer. Le gouvernement fédéral a-t-il poussé Facebook à participer à l'exercice de l'Aspen Institute ? Il semble qu’ils y soient allés de leur propre gré.<br /> <br /> Nathaniel Gleicher, « responsable de la politique de sécurité chez Meta », qui occupe toujours son poste à ce jour, représentait Facebook à la planification de suppression d'Aspen. Les fichiers Twitter montrent que Gleicher a également rencontré régulièrement le ministère de la Défense (DoD) et le FBI, et a participé à une table ronde pré-électorale dirigée par Harvard avec le DoD pendant que l'histoire de Hunter Biden était supprimée sur Facebook.<br /> (voir article original)<br /> <br /> Quelqu'un d'aussi haut placé que Gleicher, chargé de contacts aussi sensibles et de haut niveau, aurait-il pu omettre d’informer son patron de sa présence ? Après tout, l’histoire de l’ordinateur portable pouvait avoir un réel impact sur le résultat d’une élection présidentielle.<br /> <br /> Yoel Roth de Twitter a également assisté à l’exercice d’Aspen et a joué un rôle essentiel dans la suppression de l’histoire de Hunter Biden sur cette plateforme. Gleicher a-t-il joué le même rôle chez Facebook ? La participation de Gleicher est connue publiquement depuis que Michael Shellenberger a révélé cette histoire pour la première fois, il y a 18 mois.<br /> <br /> Si Zuckerberg estime que supprimer l’histoire était une erreur, pourquoi a-t-il gardé Gleicher à un poste aussi important ? S’il était au courant de la participation de Gleicher à l’exercice Aspen, pourquoi n’a-t-il pas dénoncé l’affaire à ce moment-là ? Au lieu de cela, il rejette toute la responsabilité sur le gouvernement fédéral. Il ne fait aucun doute qu’ils ont exercé des pressions, mais cela ne semble pas être la seule explication.<br /> <br /> Zuckerberg tenterait-il de se dégager de toute responsabilité ?<br /> https://networkaffects.substack.com/p/zuckerberg-blames-the-government<br /> <br /> https://nypost.com/2022/12/19/what-is-mysterious-aspen-institute-and-why-did-it-hold-hunter-biden-exercise/
A
Merci Caius pour ces précisions sur le fonctionnement institutionnel en Belgique. En Espagne aussi c'est le Roi qui propose la nomination du possible chef de gouvernement. Par exemple il propose au vainqueur des législatives de se présenter à une investiture. Ça a été le cas avec Feijoó le chef de file de la droite. Mais comme cette investiture n'a pas reçu l'aval de l'assemblée le Roi est passé au plan B et l'investiture de Sánchez a reçu la majorité necessaire au parlement. Tout cela a pris de longues semaines bien évidemment, le temps pour les partis de faire toutes les tractations nécessaires.<br /> PS: hors-sujet.<br /> J'ai repensé à vous par rapport aux problèmes de censure en Europe que vous évoquiez.<br /> Il se trouve que j'avais lu un livre de Jano Garcia, un jeune auteur espagnol plutôt de droite, intitulé "Contra la mayoría<br /> Cómo la democracia genera la tiranía de la masa"...Titre provocateur qui serait " Contre la majorité ou comment la démocratie génère une tyrannie de masse".<br /> Il se trouve que Jano Garcia tenait une page facebook dans laquelle il commentait l'actualité. Il affirme que facebook le censure et qu'il est donc obligé de passer par instagram( pour l'instant). Voici son dernier message qui date du 7 avril.<br /> "Queridos amigos, lamentablemente Facebook continúa censurando mis artículos y no me deja publicarlos. Les recomiendo, si así lo desean, que los lean en Instagram donde de momento sí me dejan. Les dejo el enlace de la cuenta en los comentarios.<br /> Muchas gracias y disculpen los inconvenientes."<br /> Traduction:<br /> "Chers amis, malheureusement Facebook continue de censurer mes articles et ne me laisse pas les publier. Je vous recommande, si vous le souhaitez, de les lire sur Instagram où ils me le permettent pour le moment. Je laisse le lien du compte dans les commentaires.<br /> Merci beaucoup et désolé pour le désagrément."<br /> https://www.instagram.com/ellibrepensador/?fbclid=IwY2xjawFH2qFleHRuA2FlbQIxMAABHTqjBqiUY4pTJl-yLmMbu0bIttEkw3JCFUe4cLoPCW0KJHS2FwgPxGvsFg_aem_XNNi9_Y-1iU7vQCyNNuIlw