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12 octobre 2023 4 12 /10 /octobre /2023 11:43

Bonjour les amis,

pas de vrai billet de ma part aujourd'hui mais plutôt le partage avec vous de 2 points de vue qu'on n'entend pas beaucoup dans l'ensemble des médias.

Tout comme vous je suis horrifié par les terribles attentats qui ont été commis en Israel la semaine dernière.

J'ai vu, entre autres, cette vidéo avec des soldats du HAMAS qui profanent les cadavres et qui exhibent le corps dénudée d'une jeune adolescente comme un trophée. Oui, c'est de la barbarie et du terrorisme (n'en déplaise à de nombreuses organisations d'extrême-gauche qui ont du mal à l'admettre)...C'est ignoble et ça ne va pas faire avancer la juste cause du peuple palestinien.
Les soldats du Hamas qui sont sur cette vidéo sont déjà morts mais ils ne le savent pas encore. Le Mossad les identifiera et ils seront éliminés dans 7 jours, dans 7 mois ou dans 7 ans. Il n'y aura pas de pardon.

Une des jeunes victimes qui fut identifiée ultérireurement

Une des jeunes victimes qui fut identifiée ultérireurement

Evidemment rien, absolument rien ne justifie des massacres de civils innocents, de femmes, d'enfants, etc...

Mais ces horreurs sont commises dans un contexte particulier: cette bande de Gaza est une folie qui ne peut générer que de la barbarie...La politique des colons israéliens en Cisjordanie est condamnable.
Les guerres les plus inquiétantes sont celles qui ne sont pas livrées pour être gagnées militairement et c'est exactement ce que fait le HAMAS qui se moque bien des conséquences tragiques de ses attentats pour le peuple palestinien.

A la grande question du POURQUOI de la stratégie suicidaire du HAMAS j'aimerais partager avec vous deux réactions.

Commençons par celle d'André Markowicz qui n'est pas du tout un spécialiste du Moyen-Orient et qui écrit ceci sur sa page facebook dans un post intitué LES PIEGES.

https://www.facebook.com/andre.markowicz

Les pièges
Le temps passe un peu, on découvre des détails sur l’attaque et on comprend, toujours aussi effaré, que le Hamas a eu les mêmes attitudes que Daesh, réellement. Qu’il ne s’agit pas seulement de la prise en otages de civils mais qu’il y a des cas de décapitations, et de décapitations d’enfants, et des cas – des dizaines de cas connus, visiblement, – de viols. Et que, oui, ce massacre dans la rave, c’était exactement comme le Bataclan. On apprend ça, et je vois, par exemple, sur les pages des « Indigènes de la républiques », des posts de solidarité avec ça, des vœux pour la victoire du peuple palestinien dans sa lutte de libération, – la lutte de libération était, d’après eux, illustrée par ça. Et bien sûr que le Hamas est une organisation terroriste. Ne pas le dire, ça, c'est quoi ? Que François Ruffin soit attaqué parce qu’il le dit montre tellement l’état de confusion auquel est arrivée une partie de la gauche que c’en est à tirer l’échelle pour la suite.
*
Une chose est sûre : une action comme celle du 7 octobre n’a pas pu être planifiée juste pour un jour. Les gens qui l’ont planifiée devaient comprendre qu’il y aurait des conséquences et donc, ces conséquences aussi, ils les ont prises en compte. On pense que c’est justement la crainte des conséquences, c’est-à-dire de la réaction de l’armée israélienne, qui explique les prises d’otages massives. Sans doute que oui. Avec plus d’une centaine d’otages répartis sur tout le territoire de Gaza comme bouclier humain, on peut imaginer qu’Israel hésitera à attaquer. Disons, on peut imaginer ça logiquement, et que, donc, ça fera comme une espèce de rapport de force, monstrueux, – un objet de négociations (auxquelles, d’après ce que j’ai appris hier soir, appelle d’ailleurs le Hamas).
J’ai l’impression que le but des assassins est plus pervers que ça.
Parce que nous avons affaire en Israel au gouvernement le plus à l’extrême-droite de l’histoire du pays. Un gouvernement dominé par des racistes et des fondamentalistes. Et que le Hamas, qui n’est pas sans le savoir, se trouve avec lui comme en terrain connu. Il suffit juste pour le Hamas de lui faire suivre sa pente naturelle pour arriver à sa deuxième victoire, non plus militaire cette fois (il ne peut pas y avoir victoire militaire du Hamas), mais autrement plus importante, – symbolique.
*
Le fait est qu'il y a les réactions de l’État d’Israël, qui explique, par la bouche, par exemple, de son ministre de la Défense, – lequel répète ça plusieurs fois, dans des circonstances différentes – que ce ne sont pas des hommes, fussent-ils des monstres, qui ont fait ça, mais des « animaux ». Je ne connais pas le mot hébreu qu’il emploie et qu’on traduit ainsi : est-ce qu’il veut dire des « bêtes » (comme on dit des bêtes fauves) ou, réellement, des animaux ? La différence, pour moi, serait fondamentale. Parce qu’autant les « bêtes fauves » pourrait passer pour une expression, et, de fait, les assassins du Hamas se sont comportés comme des bêtes fauves (non, évidemment, les bêtes fauves ne font pas ça), autant les traiter d’animaux est d’un autre registre, qui n’est même pas du racisme. Qui est, oui, autre chose : si nous combattons des « animaux », alors, tout est permis, puisque, par définition, ils ne sont pas des êtres humains.
La question est de savoir qui sont ces « animaux ». S’agit-il de tous qui ont participé aux attaques, ou de tous les membres du Hamas, ou bien de toute la population de la bande de Gaza (2.300.000 personnes) ? Il semble que la réponse soit claire pour ce gouvernement d’enragés : c’est bien toute la population de cette bande de terre qui vit sous blocus militaire depuis qu’elle existe en tant qu’entité soi-disant indépendante, dans une promiscuité inouïe et une misère endémique, sans aucune perspective de rien du tout que la haine. C’est ce qui explique non pas les bombardements, aveugles ou pas, qui ciblent, nous dit-on, des cellules du Hamas, et tuent des femmes et des enfants (les Gazaouis sont, hélas, habitués à cette horreur, et personne dans le monde n’en dit finalement trop rien), mais le blocus total, – qui illustre ce que c’est, réellement, que Gaza. Un pays indépendant qui dépend, totalement, d’un autre pays (en l’occurrence son ennemi) pour ses besoins vitaux : l’eau, l’électricité, la nourriture. C’est-à-dire que l’indépendance de Gaza est, par ce fait même, et dehors de toute opération de guerre, une fiction sanglante, une moquerie cynique de toute la communauté internationale : non, il n’y a, et il ne peut y avoir, aucune indépendance dans ces conditions. Et c’est la première chose que le blocus total décrété par Israël vient de montrer : cette décision, terrifiante, de faire payer, par la faim et la soif, et l’absence de toute électricité une population de 2.300.000 pour les crimes, oui, bestiaux, du groupe de fascistes qui les dirige, c’est une deuxième victoire du Hamas. Une victoire offerte par les frères d’armes du Hamas que sont les hommes qui dirigent Israel en ce moment.
*
Il risque d’y avoir une troisième victoire. Netanyahou répète à l’envi que l’État d’Israel fera comprendre aux terroristes que c’était une mauvaise idée de s’attaquer à lui, et qu’ils s’en souviendront pendant des « dizaines d’années ». Ça, ces dizaines d’années, ça veut dire quoi ? Tout laisse à croire que les officiels israéliens vont poursuivre les bombardements, la destruction toujours croissante des immeubles, et, pour parachever ces destructions, à un moment ou à un autre, qu’ils vont faire entrer l’armée à l’intérieur de la bande de Gaza, c’est-à-dire dans la ville. Et, donc, il y aura des combats de rues, ou plutôt pas de rues, justement, mais de décombres, en présence même de la population civile, de ces millions de gens, — parce qu’où voulez-vous qu’ils aillent, les gens, puisqu’ils n’ont nulle part où s’enfuir, malgré les demandes, cyniques encore une fois, des officiels israeliens ? Ils vont se réfugier où ? Sous le ciel bleu ? Il n’y a même pas la place, dans la bande de Gaza, de faire des villes de tentes pour deux millions de personnes.
Il y aura donc, – c’est déjà fait – une première inversion symbolique, et ce n’est pas un hasard si l’ONU n’a pas été capable de publier même un communiqué de condamnation de ces attaques, mais que le secrétaire de l’ONU a condamné (bien justement) le blocus total qui vient de se mettre en place. La haine, dans le monde entier, non pas seulement de la politique d’Israël, mais d’Israël en tant que tel, est si puissante que les États du monde n’arrivent même pas à s’entendre pour dire que des « combattants » qui décapitent des enfants ne sont pas des « combattants », mais des assassins qu’il faut poursuivre et juger.
Si, malgré le gouvernement d’union nationale qu’est en train de former Netanyahou, l’armée entre dans Gaza et que les combats commencent dans la ville, dans les immeubles, dans les ruines, alors, l’inversion symbolique sera totale : ce seront des combats comme ceux de Stalingrad (les Israéliens ne jouant pas le rôle de l’Armée rouge, on comprend bien) ou, pire encore, ce sera l’image des combattants du Ghetto de Varsovie qui nous sautera aux yeux. Les assassins du Hamas auront gagné totalement : ils auront transformé les descendants du Génocide en perpétrateurs d’un autre génocide, et souillé l’image des combattants du Ghetto (la page, sans doute, la plus héroïque de toute l’histoire multi-millénaire du peuple juif) en reprenant, symboliquement, leur rôle : une poignée d’hommes et de femmes qui se dressent, sachant qu’ils n’ont aucun espoir de survivre, contre les « bêtes » nazies.
*
Le piège est là. Et, bien sûr que le Hamas appelle le massacre de tous ses vœux, — le massacre des gens qui vivent là, enfermés, pris au piège, parce que, une fois encore, le Hamas est, d’abord, un mouvement fasciste. Le piège est en train de se refermer sur tout le monde : sur tous les Gazaouis, sur ces millions d’êtres humains, ces centaines de milliers d’enfants, – comme sur les malheureux otages israeliens, comme sur l’État d’Israël en tant que tel, qui aura perdu sa dernière légitimité de pays refuge des victimes, et du souvenir, du Génocide.
C’est alors que le Hamas aura gagné, même en étant détruit. Parce que le Hamas n’est pas seulement un mouvement fasciste, mais terroriste et, dans son essence, nihiliste, puisqu’il est islamiste. Le fascination des fondamentalistes de Daesh, le but suprême (proclamé, du moins) de Daesh, ce n’était pas la vie, c’était la mort en martyr. C’était la destruction de tout ce qui pouvait être vivant dans la vie terrestre – y compris soi-même. J’ai peur que Netanyahou et ses monstres ne soutiennent le Hamas pour y arriver.
*
Un dernier mot, — sur le sujet d’une chronique ultérieure, et très très importante : il y a des gens en Israel qui, ça, le comprennent, et qui se battent contre ça, tout en se battant, aujourd’hui, contre le Hamas. Il y a beaucoup de gens qui comprennent ce qui est en train de se jouer là. Et qui le disent. – Je suis avec eux.

Le deuxième article digne d'intérêt est signé par Clifton Sherrill et m'a été signalé par Caius qui a eu la gentillesse d'envoyer également une traduction de l'anglais. Merci à lui donc car l'article propose certaines explications que je n'ai pas lues dans le reste des médias.

Voici d'abord l'article original. 

Voici la traduction.

Au lendemain de l'horrible attaque terroriste contre Israël, une question essentielle se pose : "Pourquoi ?". Qu'est-ce que le Hamas espère gagner ? Diverses raisons ont été avancées, notamment la perturbation des négociations visant à normaliser les relations entre Israël et l'Arabie saoudite, le regain d'attention du monde pour la question palestinienne et, selon un porte-parole du Hamas, la persécution des Palestiniens par Israël et ses actions à la mosquée d'Al-Aqsa.
Il ne fait aucun doute que tous ces éléments contribuent à la situation, mais ils n'expliquent pas tout.
Bien que le Hamas soit un groupe sunnite, le régime chiite de Téhéran lui a apporté un soutien financier et matériel substantiel dans le cadre de sa stratégie visant à attirer le soutien des sunnites de la rue à la poursuite de l'hégémonie régionale de l'Iran. L'Iran a ainsi acheté de l'influence auprès des dirigeants du Hamas. Alors que des rapports indiquent qu'un élément clé des négociations menées par les États-Unis sur un accord de normalisation entre Israël et l'Arabie Saoudite serait une garantie de sécurité américaine pour les Saoudiens, l'Iran veut empêcher cela. Une attaque du Hamas qui déclencherait une violence palestino-israélienne dramatique rendrait extrêmement difficile la poursuite de ces pourparlers diplomatiques par Riyad. Ainsi, lorsqu'il s'agit de déterminer le cui bono, l'Iran est une réponse évidente.
Pourtant, le Hamas n'est pas une marionnette entièrement contrôlée par l'Iran, comme l'a montré sa scission sur le soutien au régime Assad en Syrie au cours des premières années de la guerre civile syrienne. Le Hamas conserve une autonomie stratégique. Il partage avec ses parrains iraniens une haine islamique d'Israël, mais il n'est pas un bras opérationnel du régime iranien, tenu de suivre des ordres émanant de l'étranger. Les dirigeants du Hamas ne sont pas non plus une version islamiste des "idiots utiles" de Lénine, cooptés par ignorance.
Les dirigeants du Hamas comprennent qu'une attaque de l'ampleur et de la violence de celle qu'ils ont menée se heurtera à une réponse militaire écrasante de la part d'Israël. Les dirigeants du Hamas ne sont ni naïfs ni fanatiques au point de croire que cette attaque entraînera un soulèvement général qui renversera l'État israélien.
Compte tenu de l'ampleur de l'attaque, une invasion terrestre de Gaza et la dissolution de l'autorité du Hamas par Israël sont probablement inévitables. Une telle conséquence n'est pas un prix que le Hamas paierait uniquement pour plaire à Téhéran.
Restaurer l'attention sur le sort des Palestiniens est certainement l'un des principaux effets escomptés de l'attaque, mais si c'était le seul moteur, pourquoi le Hamas aurait-il intensifié la violence employée lors des attaques précédentes, sachant que la réponse israélienne coûterait au Hamas le contrôle de Gaza ?
Diverses approches alternatives auraient pu attirer l'attention du Hamas sans menacer sa position politique. Une reprise des attentats-suicides ou des barrages de roquettes aurait pu mettre l'accent sur la question tout en restant dans des limites bien comprises. Il en va de même pour la revendication de représailles (ou de vengeance) du Hamas. Il est absurde de penser que le Hamas aurait planifié et préparé une attaque complexe et coordonnée de cette nature sans avoir réfléchi aux étapes suivantes.
Il est donc possible que l'un des principaux objectifs de l'attaque du Hamas ait été de provoquer une invasion israélienne et le retrait du Hamas du pouvoir à Gaza. Le Hamas a hérité de la responsabilité de gouverner la bande de Gaza en 2006. Comme beaucoup d'autres avant lui, le Hamas a découvert qu'il était beaucoup plus difficile de gouverner qu'il ne l'avait anticipé. Depuis son arrivée au pouvoir, le groupe a été miné par la corruption, a vu la qualité de vie à Gaza se détériorer sous son règne et n'a obtenu qu'un soutien public limité, malgré l'antipathie de nombreux Palestiniens à l'égard du principal concurrent du Hamas, l'Autorité palestinienne. Ironiquement, les dirigeants du Hamas ont peut-être tiré les leçons de l'effondrement du Fatah et décidé que l'identité fondamentale de l'organisation était de plus en plus menacée lorsqu'on lui confiait la responsabilité de la gouvernance.
Les apologistes du Hamas n'hésiteront pas à invoquer le contrôle israélien et égyptien des frontières de Gaza pour expliquer les piètres performances du Hamas. Cette défense simpliste ne tient pas compte du fait que l'idéologie islamiste du Hamas est la raison pour laquelle ces contrôles sont jugés nécessaires. Certes, la surpopulation et le manque de ressources font de la gouvernance de Gaza un défi pour quiconque. Toutefois, un régime répressif, fermé et irresponsable qui encourage la violence contre son grand voisin finira par perdre le soutien extérieur au développement qu'un régime plus légitime peut attirer.
L'abandon volontaire du pouvoir n'est pas une option si le groupe espère conserver sa crédibilité populaire. Le Hamas pourrait donc avoir décidé qu'Israël pourrait fournir la réponse à la question de savoir comment sortir de cette position intenable tout en donnant l'impression que c'est involontaire. Israël deviendra responsable de Gaza, ce qui le rendra plus vulnérable aux attaques terroristes et aux critiques politiques internationales. En effet, Israël ne veut pas de Gaza et essaiera d'éviter d'en être responsable si possible. Mais la situation sécuritaire créée par le Hamas imposera cette responsabilité à Israël, au moins à court terme.
Le Hamas paiera le prix en personnel et en matériel perdus. Plus grave encore, le Hamas soumettra les civils de Gaza à des conséquences bien plus graves en leur imposant les destructions de la guerre dans un environnement urbain. Mais il est impossible d'éradiquer complètement une organisation terroriste - le Hamas survivra.
Alors pourquoi le Hamas a-t-il attaqué ? Parce qu'il a cherché à inverser la tendance à la normalisation des relations diplomatiques israélo-arabes, parce qu'il a cherché à attirer à nouveau l'attention du monde entier sur la question palestinienne, parce qu'il adhère à une idéologie islamiste extrémiste et, ce qui est peut-être le plus significatif, parce qu'il n'a pas la capacité de gouverner et qu'il cherche un moyen de s'y soustraire.

Ces deux articles n'apportent pas forcément toutes les réponses aux interrogations qu'on peut se poser mais ils complètent, de mon point de vue, l'essentiel de ce que j'entends et lis sur les mainstreams.

Un dernier commentaire sur les 2 photos juxtaposées que j'ai mis sur mon article car elles résument l'énorme erreur qu'a commise le HAMAS en frappant aveuglément des innocents: même les adversaires d'Israel ne peuvent cautionner de telles barbaries, mis à part les autorités iraniennes et les tarés indigénistes d'extrême-gauche...Ces 2 photos, à elles seules, me retournent les tripes. Ces 2 photos ont traumatisé tout un peuple et elles vont avoir un prix que les dirigeants du HAMAS n'imaginent même pas.

En effet, la bataille du Hamas n'est pas une vraie bataille militaire (forcément perdue d'avance) mais plutôt une bataille symbolique. Or, ces 2 photos détruisent complètement le symbole et l'image internationale que voulaient se donner les dirigeants du Hamas...Des libérateurs ça? Des barbares plutôt...

PS: En marge du thème de mon billet voici un article à propos des indigènes que j'ai mentionné...et de Mélenchon qui ne veut pas qualifier les attaques de "terroristes", ce qui est une attitude désavouée par la grande majorité des français et qui fracture la gauche encore un peu plus qu'elle ne l'était.

Le Hamas a donc réussi à fracturer un peu plus la gauche française mais ça, c'était pas difficile...d'ailleurs en Espagne on a assisté exactement au même phénomène, sauf que là c'est encore plus grave car on parle de ministres d'extrême-gauche du gouvernement qui se désolidarisent des propos du chef de l'éxécutif, le socialiste Pedro Sanchez. Ça fait désordre, c'est le moins qu'on puisse dire !

Quant à l'Allemagne, c'est le pompon: le gouvernement s'est vu obligé d'inderdire des manifestations de gauchistes et d'immigrés qui festoyaient et célébraient carrément et sans complexes les attaques du Hamas.. Là, on se rend bien compte que l'analyse d'André Markowicz est plus que pertinente.

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commentaires

L
Bonsoir AJE, je t'avoue que je n'ai pas pu lire tout ton billet, je le ferai le weekend.<br /> <br /> Je peux déjà dire pour ma part, que rien n'est nouveau sous le soleil, comme le dit l'auteur du livre des Proverbes :<br /> <br /> Ce qui a été, c'est ce qui sera, et ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, il n'y a rien de nouveau sous le soleil.<br /> <br /> L'aspiration des peuples à l'indépendance mène souvent à des massacres effroyables. Le triste exemple a été donné par le Libertador Simon Bolívar lorsqu'il a émis le tristement célèbre décret de "guerra a muerte"... des espagnols prisonniers ou hospitalisés ont été exécutés sous ses ordres.<br /> <br /> En febrero de 1814, al concluir la campaña admirable, Juan Bautista Arismendi, por órdenes de Bolívar, mando a fusilar a 886 prisioneros españoles en Caracas. Para engrosar su número añadió inclusive a los enfermos en el hospital de La Guaira (cerca de 500 a 1000 entre los días 13 al 16 del mismo mes). Wikipedia.<br /> <br /> Pourtant nous appelons Bolívar "el padre de la patria".<br /> <br /> Les juifs arrivés en Palestine et qui ont provoqué le départ précipité de centaines de milliers de palestiniens vers des camps dans tous les pays voisins, se sont dit, nous serons coupables, mais pas nos enfants qui seront nés sur cette terre.
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A
Ce n'est pas encore le moment d'aborder ce sujet mais cette grave crise est bien évidemment un énorme échec personnel pour Netanyahou qui est au pouvoir depuis longtemps: or ses priorités politiques étaient avant tout et surtout la sécurité d'Israel.
A
Merci pour cet autre exemple en amérique latine. <br /> Ce conflit est l'un des pires imbroglios que je connaisse. Quand j'essaie de lire les conditions de la création de l'Etat d'Israel j'ai un mal fou à comprendre les arguments historiques qui permettent aux uns et aux autres de revendiquer des territoires. Une seule chose est sûre , ces peuples différents ont cohabité par le passé, il y a très très longtemps. Quand on regarde aujourd'hui une carte on se dit que cette bande de Gaza est un pari fou...et force est de constater que, finalement, c'est un échec. Il va tout falloir reprendre à zéro. Je suis né quand ce conflit existait déjà et j'ai bien l'impression que je quitterai ce monde avant de voir une vraie résolution. Malgré tout il faut rester optimiste mais à court terme la crise qui s'est amorcée la semaine dernière s'annonce très longue, et pour les populations elle sera interminable.<br /> Bonne fin de soirée l'ami
R
Je te transmets ce débat intéressant sur le sujet :<br /> <br /> https://www.france.tv/france-5/c-ce-soir/saison-4/5285580-israel-le-monde-au-pied-du-mur.html
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A
J'ajoute que Yuval Harari pointe du doigt l'incompétence et le populisme irresponsable de Netanyahou, mais ça, on le savait...
A
Très intéressante l'émission. Je note le témoignage de ce militant franco-israélien qui rappelle la complaisance des autorités israeliennes dans les années 80 qui préféraient jouer un jeu dangereux avec le hamas: ce militant ne pouvait pas entrer en contact avec certaines autorités modérées du Fatah( ex OLP de yasser arafat) mais par contre il n'y avait pas de prohibition avec les representants du Hamas qui est une organisation intégriste violente.<br /> Je note aussi cette stratégie tirée du titre du livre de PJ O'Rourke. " Give war a chance"...Ce matin j'écoutais le témoignage de Yuval Harari qui a un oncle et une tante dans l'un des kibboutz qui ont été attaqués. Harari insiste sur le fait que les auteurs de ces barbaries ne tentent pas de cacher leurs atrocités. Au contraire, ils les filment et les diffusent sur les réseaux. L'objectif est de créer un traumatisme et une haine qui se transmettra aux jeunes générations et d'éloigner la paix de manière durable...<br /> https://edition.cnn.com/videos/tv/2023/10/12/amanpour-harari.cnn<br />
A
Merci...je vais regarder ça sans faute...
R
En France aussi, des manifestations ont été annoncées et interdites :<br /> <br /> "Plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés, jeudi soir, place de la République, à Paris, en soutien aux Palestiniens, malgré l'interdiction de cette manifestation, confirmée par la justice administrative dans l'après-midi. Aux alentours de 18 heures, entourés par des policiers, ils étaient plusieurs centaines place de la République à scander « Palestine vaincra », ou encore « Israël assassin, Macron complice », munis de drapeaux palestiniens. « Sionistes, sionistes, vous êtes des terroristes », entonnaient des manifestants. La préfecture de police a indiqué à l'AFP vers 18 h 15 qu'« ordre a été donné au dispositif de police de disperser les gens présents, d'interpeller, voire de verbaliser »."<br /> <br /> <br /> https://www.lepoint.fr/monde/guerre-hamas-israel-netanyahou-jure-d-ecraser-et-de-detruire-le-mouvement-terroriste-12-10-2023-2539004_24.php<br /> <br /> <br /> <br /> Il ne faudrait pas importer ce conflit jusque chez nous.<br /> <br /> Difficile d'analyser les motivations du Hamas : une volonté de se saborder ? Ternir l'image d'Israël ? Ce sont des terroristes, des nihilistes, une idéologie de mort.<br /> Il faut aussi sans doute évoquer la responsabilité du gouvernement de Netanyahou, un extrémiste radical qui paraît dangereux.
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A
Une question Rosemar.<br /> je me demande si ces images de la jeune fille assassinée dont le corps a été exhibé par les combattants du Hamas ont été vues en France ou si les médias les ont censuré à cause de leur caractère violent.<br /> Ce qui est certain c'est que tous les israeliens ont vu ces images-là et qu'elles ont créé un grand traumatisme. Maintenant même les israéliens les plus pacifistes sont d'accord pour que le gouvernement tente d'éradiquer le Hamas...
A
"Difficile d'analyser les motivations du Hamas : une volonté de se saborder ? "<br /> Je pense que les explications de Clifton Sherrill sont très vraisemblables. Le Hamas se débarasse d'une autorité encombrante qu'il ne sait pas assumer et gérer correctement en s'arrangeant pour garder le leadership moral d'une lutte. Quitte à ce que l'organisation soit partiellement liquidée.<br /> Merci pour le lien sur certaines manifestations en France. Rien d'étonnant car le conflit israelo-palestinien est une pomme de discorde historique au sein de la gauche française. Théoriquement certains propos tenus en France pourraient être poursuivis pour apologie du terrorisme.<br /> https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/attaque-du-hamas-contre-israel-eric-dupond-moretti-appelle-a-la-fermete-face-a-l-apologie-du-terrorisme_6113661.html