Bonjour les amis,
Aujourd' hui, pour saluer l' arrivée du mois de mai je vous propose un petit madrigal très british de Thomas Morley ( 1557- 1602).
Cette oeuvre est inspirée d' une pièce italienne d' Orazio Vecchi " So ben mi ch' a bon tempo" extraite de sa selva di varia recreatione ( 1590). La chanson se complaît dans le double sens divin. Il s' agit apparemment d' une danse de printemps mais c'est aussi une métaphore qui invite à faire l' amour, comme le suggère dans le texte le" barley-break " ( la pause d' orge ) qui équivaut un peu à " se rouler dans les foins"...
Par ailleurs, j' aime beaucoup dans cette pièce chorale les "Fa la la" très alertes, primesautiers,et finalement assez suggestifs...
Voici une belle version dans laquelle la chanteuse Julie Gaulke a enregistré elle-même les 5 voix.
Now is the month of maying,
When merry lads are playing, fa la,
Each with his bonny lass
Upon the greeny grass. Fa la.
The Spring, clad all in gladness,
Doth laugh at Winter's sadness, fa la,
And to the bagpipe's sound
The nymphs tread out their ground. Fa la.
Fie then! why sit we musing,
Youth's sweet delight refusing? Fa la.
Say, dainty nymphs, and speak,
Shall we play at barley-break? Fa la.
Voici le mois de mai où les jeunes garçons s’amusent joyeusement, et chacun danse sur l’herbe avec sa légère jeune fille. Le printemps tout vêtu de bonté se moque de la tristesse de l’hiver, et au son des cornemuses, les nymphes dansent sur la terre. Alors, pourquoi refuser à Fie les doux délices de la jeunesse ? Dites, délicates nymphes, devrions nous jouer jusqu’à l’aube ?
Je vous propose aussi cette petite version accompagnée par une flûte et un tambourin.
Bonne fin de journée les amis, et bon mois de mai...
Et si cet air guilleret ne vous a pas mis de bonne humeur, je ne peux plus faire grand-chose pour vous...
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