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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 12:07

Bonjour les amis,

Tout le monde sait ce qu' est la dyslexie, mais la dyscalculie , vous connaissez ?

Alors, si ce n' est pas le cas ,lisez d' abord l' article suivant qui propose une bonne synthèse du problème

L' article aurait pu s' intituler:

SI VOUS ÊTES NUL EN MATHS, CE N' EST PAS FORCÉMENT VOTRE FAUTE...NI CELLE DE VOTRE PROF !

En tant que prof de maths, il m' arrive d' avoir affaire à des élèves ( 2 ou 3 par an) qui ont de très sérieux retards scolaires dans ma matière.Il n' est pas rare d' avoir un élève de 5 ème de collège dont le niveau académique réel est de CM2.Dans ces cas là nous bénéficions du soutien d' un professeur spécialisé en thérapie pédagogique qui fera accomplir des exercices quotidiens à ces élèves.

Mais revenons à l' article.Il y est dit ceci:

On peut résumer la dyscalculie comme un trouble disproportionné de l'apprentissage de l'arithmétique chez l'enfant, qui ne peut être expliqué ni par un environnement d'apprentissage appauvri, ni par un niveau intellectuel inférieur.

L' intérêt des études neurologiques, c' est qu' elles permettent de diagnostiquer un vrai problème, un vrai trouble et qu' à partir de ce constat on peut éviter à l' enfant et aux familles de souffrir inutilement et de développer des culpabilités aussi vaines que nocives.

Cela permet d' éviter que les classes de mathématiques ne se convertissent en séances de torture mentale pour l' enfant qui finirait par développer une véritable phobie .

Pour les pédagogues le défi à relever est vraiment difficile.Apprendre que 2 et 2 font 4 à de tels élèves est finalement bien plus compliqué qu' apprendre à résoudre une équation différentielle à des terminales...

Il existe des stratégies correctrices développées par des psychopédagogues.Et là aussi l' informatique offre des logiciels ludiques très bien faits qui permettent aux enfants de progresser tout en s' amusant.

Pour en savoir pius, allez sur ce lien Wiki, notamment au chapitre intitulé traitements:

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commentaires

P
Bonjour!<br /> Je viens de découvrir votre blog et ce post sur la dyscalculie. Tout d'abord, merci. Je me suis toujours demandé si je n'avais pas un peu ce problème, mais c'est bizarre, car j'étais plutôt bonne en maths. J'ai d'ailleurs suivi ma scolarité en scientifique (en Suisse, c'est maths avancées et physique). Mais je me sentais toujours la plus nulle de la classe, malgré mes notes, très bonnes à moyennes, car il y avait toujours une erreur de calcul dans mes exercices, même si le raisonnement était juste. D'ailleurs, on avait fait des test de QI en 8e année, et mes résultats étaient excellents, sauf en ... calcul: je me suis retrouvée avec un 1 en calcul!!! <br /> A l'époque (fin années 80, début années 90), on ne parlait pas du tout de dyscalculie, mais je disais déjà que j'avais une forme de dyslexie des chiffres. Je n'ai jamais consulté à ce sujet, donc je ne sais pas si je suis vraiment dyscalculique ou si je suis vraiment très nulle en calcul! <br /> J'ai fait des études en Lettres, ce qui a été effectivement un soulagement, mais les matières scientifiques m'ont toujours manqué. Je pense que sans ce problème j'aurais étudié la physique à l'école polytechnique, mais j'angoissais trop à l'idée de toujours me tromper dans mes calculs...<br /> Aujourd'hui, c'est loin derrière, sauf que j'ai commencé à apprendre le violon et je retrouve le même type de "bug" parfois en déchiffrant des partitions. Pensez-vous que cela peut être associé?<br /> Pour mon fils, je reste très attentive à son apprentissage des chiffres et des petits calculs: on s'y est mis avec des smarties. Et maintenant, à trois ans et demi, bientôt 4, il sait déjà faire des sommes élémentaires et a commencé même les soustractions hier, tout seul. <br /> Encore merci pour cet article, et bon courage pour la suite.
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A
Bonjour Patricia,<br /> Votre témoignage est intéressant et montre qu' on peut avoir des aptitudes en mathématiques et commettre des erreurs de calcul.Après tout, ce qui est vraiment important c' est le raisonnement ( et pour calculer vraiment il y a des calculatrices).<br /> Pour le déchiffrage d' une partition cela vous sera un peu plus facile pour le violon dans la mesure où, généralement on ne joue qu' une seule note à la fois.Une après l' autre.Pour le violon c' est l' interprétation qui est très difficile mais pas la lecture.En fait souvent il y a un mélange de lecture et de mémorisation.<br /> Par contre au piano le déchiffrage c' est une autre paire de manches.Vous êtes en 2 dimensions.Vous pouvez jouer jusque 10 notes différentes en même temps, et par ailleurs la lecture se fait sur 2 clés ( FA et SOL )..<br /> Bon courage pour la suite de vos études musicales.<br />
M
J'ai été un modéle dans le genre .... du début à la fin de mes études ! J'ai subi silencieusement , tenté de me faire oublier au maximum et me suis réjouie quand à partir de la 2e j'ai pu choisir une série littéraire dans laquelle je n'avais plus du tout de maths ! Et , en fait , j'ai conservé la même allergie ....j'ai fait marrer tous mes collégues de travail tant je suis restée une vraie "quiche" dans ce domaine ! Heureusement , pour moi , ça se limite au basique et les calculettes me sauvent réguliérement ! Et par contre , j'adore les lettres !!! Bises !
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A
Les réactions comme les tiennes sont encore très fréquentes même si aujourd' hui on utilise des pédagogies bien plus attrayantes qu' à ton époque.On essaie toujours de partir de situations très concrètes et pas trop abstraites pour amener des nouveaux concepts.<br /> Quand je croise des ex-élèves dans les couloirs qui ont fui ma matière pour étudier le latin et le grec, je leur demande toujours si " mes" mathématiques ne leur manquent pas un peu et si ils ne ressentent pas comme un léger manque, et la réponse ne se fait jamais attendre.Ils me répondent immédiatement NON avec un grand sourire d' oreille à oreille...<br /> On les sent soulagés...Pendant de nombreuses années j' ai choisi volontairement des groupes d' élèves davantage attirés par les études littéraires.C' était comme un challenge.Je me disais qu' il y avait plus de valeur pour un prof à essayer de convertir des élèves peu attirés par ma matière que de prêcher pour des convertis...<br /> Bonne fin de soirée MC
F
Je n'étais pas trop mauvais en maths, enfin de ce que j'ai pu étudier. Mais c'est vrai qu'on se dit que contrairement au français par exemple, pour la plupart des gens, on en apprend bien plus que ce qui va nous servir dans la vie courante.<br /> Ta réponse à L Hatem nous prouve que ce raisonnement est surement faux.<br /> Bonne soirée l'ami.
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A
Il y a de très nombreuses professions scientifiques et techniques pour lesquelles les mathématiques sont incontournables mais pour la grande majorité des activités humaines il faut juste connaître les 4 opérations élementaires, les pourcentages, les relations de proportionnalité( règles de 3), et quelques notions sur les fonctions.Il est important d' avoir quelques notions de statistiques pour interpréter correctement des études publiées dans les médias.Et avec ça, on est blindé pour affronter la plupart des situations de la vie courante.<br /> Les nouveaux programmes sont très axés sur l' utilisation des mathématiques pour évaluer des besoins, anticiper, optimiser aussi...Même si on ne va pas utiliser l' ensemble des connaissances apprises à l' école, celles-ci servent à former l' esprit et à lui donner une capacité d' analyse adaptable à beaucoup de situations nouvelles.<br /> En fait, les maths apprennent à penser plus qu' à remplir le cerveau de connaissances.D' ailleurs pour être un bon matheux il n' est pas nécessaire d' avoir de la mémoire.Il faut de la logique...mais la logique ça s' apprend aussi.<br /> Savoir detecter quand un raisonnement n' est pas rigoureux c' est très important, ça permet d' éviter les manipulations, les mensonges...<br /> Donc pour être un citoyen libre et responsable il n' est pas inutile d' avoir une bonne formation mathématique de base.<br /> Ensuite dans la vraie vie, on fait des maths sans le savoir tout comme monsieur jourdain faisait de la prose sans le savoir.<br /> Quand je lis un grand auteur,un grand philiosophe ou un bon journaliste qui sait bien argumenter, je me dis aussi que quelque part ce sont des bons matheux.<br /> Bonne fin d' après-midi l' ami
R
Je dois être un peu atteinte de "dyscalculie" : j'ai toujours eu des problèmes avec les maths, ce n'est pas du tout mon domaine. Certains souffrent de dysorthographie, de dyslexie, et ce n'est pas simple d'avoir de tels élèves en classe : il faut les aider, les soutenir...<br /> <br /> Belle journée, AJE
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A
En fait la seule solution pour les élèves en difficulté, ce sont les classes de soutien adaptées à chaque cas particulier.En Finlande il y a pratiquement 1 professeur sur 3 qui est en soutien.En Espagne sur un lycée qui compte une quarantaine de professeurs il faut compter 1 ou 2 professeurs de pédagogie thérapeutique...Y' a pas photo !<br /> La lutte contre l' échec scolaire nécessite de vrais moyens,de vrais investissements.<br /> Bonne soirée l' amie<br /> PS: tu es modeste car tu reconnais être mal à l' aise avec les mathématiques mais moi, je rencontre souvent des parents qui me disent qu' ils sont bons alors qu' ils ne savent même pas en quoi consiste réellement ma matière.Des parents qui affirment être bons alors qu' ils sont parfaitement incapables de faire la moindre démonstration...ça me fait toujours rire.Ils affirment être bons dans ma matière alors qu' en fait ils ne savent même pas en quoi elle consiste réellement.D' ailleurs pour eux les maths c' est l' arithmétique alors que celle-ci n' est qu' une branche infime de cette science...<br /> Comme si moi j' affirmais être un compositeur parce que j' ai étudié le solfège à l' école...
N
Moi ce qui m'étonne le plus c'est qu'après avoir été le premier en maths et autres matières en terminale, avoir tout oublié... Comment est-ce possible ?<br /> Mes hommages à tous les psychopédagogues !
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A
ah oui...nous aussi on a fait dans notre froc...
A
Il y a beaucoup de choses qu' il faut avoir vu une fois dans sa vie pour maitriser son environnement et comprendre comment marchent certaines choses .Elles font partie de notre culture même si on ne s' en sert pas dans la vie quotidienne..C' est important de les avoir vues une fois dans sa vie.Par exemple, le concept de dérivée est une étape importante dans la pensée mathématique mais tu ne risques pas d' avoir des dérivées à calculer dans ton travail.<br /> Quand j' étais en Allemagne une infirmière s' était gourée dans le calcul des doses et avait injecté à Alex 10 fois la dose nécessaire.Les gens qui ne maitrisent pas le calcul sont capables de commettre de grosses erreurs et ne se rendent pas compte quand un ordre de grandeur n' est pas respecté.Heureusement Alex a supporté le choc mais l' infirmière a fait dans son froc durant quelques heures...<br /> Bonne journée l' ami